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Localisation
La commune se situe au nord-ouest du département des Côtes-d'Armor, à une quarantaine de kilomètres à vol d’oiseau de la préfecture départementale Saint-Brieuc et une quinzaine de la sous-préfecture d’arrondissement Lannion[1].
Le chef-lieu de la commune se trouve à l’embranchement des routes départementales D6 et D8.
Le point le plus bas de la commune est localisé au nord, là où le Jaudy sort du territoire, à l’ouest du lieu-dit le Cosquer. Le point le plus haut se trouve au sud, au niveau du château d’eau de la Croix Monfort à la limite avec Ploëzal.
Le nom de la ville trouve son origine dans le mot bas latin pomeretum qui désigne une pommeraie[3] associé au Jaudy la rivière qui arrose le village.
En breton, la commune se nomme Peurid-ar-Roc'h[4].
Histoire
Antiquité
À l'époque gallo-romaine, le Pommeratum est créé sur la hauteur dominant une large boucle de la rivière Jaudy, à proximité de la voie romaine de Guingamp à Plougrescant. L'endroit d'origine se trouve à Kersaliou (< salles, désignant une halte, un relais sur les routes gallo-romaines)
Moyen Âge
Le territoire a été partiellement démembré au début du XIe siècle lors de l'érection d'un château féodal à La Roche (Rocca), en breton Kêr ar Roc'h, au profit de Derien, dont le nom est resté comme déterminant de celui de la commune.
Le XXe siècle
Les guerres du XXe siècle
Le monument aux Morts porte les noms de 90 soldats morts pour la Patrie[5] :
75 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
14 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
1 est mort durant la Guerre d'Algérie.
La Deuxième Guerre mondiale
André Geoffroy, forgeron, né le à Pommerit-Jaudy, membre du Bezen Perrot, collabora activement avec les Allemands[6].
Le XXIe siècle
La création de la commune nouvelle de La Roche-Judy
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].
En 2016, la commune comptait 1 264 habitants[Note 1], en diminution de 0,16 % par rapport à 2010 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
C'est la commune de Bretagne avec le plus fort taux de population comptée à part en 2006 selon l'Insee, avec 27,4 % (439 personnes pour une population totale de 1601 habitants). Ce taux s'explique par la présence de l'internat du Centre de formation d'Armor.
Lieux et monuments
L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Il y a plusieurs monuments à découvrir à Pommerit-Judy :
La route gallo-romaine de Guingamp à La Roche-Derrien, avec embranchement vers le gué de Pont-Rod.
LeChapelle sainte Anne au château de Kermezen.manoir de Kersaliou
Le manoir de Coat-Nevenez dont la construction remonte au XVIIe siècle[12], monument historique, site d'un maquis lors de la guerre 1939-1945, attaqué et anéanti par les Allemands le 19 juillet 1944.
Pommerit-Jaudy - Chef du Bois (façade sud)Le manoir du Chef du Bois, en breton Penn ar C'hoad, a été reconstruit en 1867. C'est aujourd’hui le lycée Pommerit.
L'église Saint-Pierre-ès-Liens. Base de la tour de 1742, le reste datant de 1842-1849
La chapelle Notre-Dame du Folgoat / chapel Itron Varia ar Folgoad
La chapelle Saint Dogmel / chapel Sant-Tomel (XVIè - XVIIè)
Charles-Louis Le Roux du Chef-du-Bois, commissaire du Directoire près le canton de La Roche-Derrien, responsable de plusieurs exécutions, est assassiné le 30 mai 1796. L'assassinat a été attribuée à Taupin, chef chouan, ancien valet de chambre de Mgr Le Mintier, évêque de Tréguier, dont Le Roux avait fait guillotiner la femme, Ursule Terrier, à Tréguier.
Jean Kerlévéo, né à Pommerit-Jaudy en 1910, évêque et historien de Paimpol.
Notes et références
Notes
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
↑André Geffroy (dit Ferrand), né le à Pommerit-Jaudy, forgeron, membre du Bezen Perrot, fut fusillé à la Libération le à Rennes. Il ne doit pas être confondu avec un autre André Geffroy, dit "Le Grand Gef", né en 1911 à Lannion, membre du Service spécial de Célestin Lainé et du Kommando de Landerneau, qui participa par la suite aux rafles de Callac et Saint-Nicolas-du-Pélem, voir Françoise Morvan, Miliciens contre maquisards : enquête sur un épisode de la Résistance en Centre-Bretagne, Éd. Ouest-France, 2013, [ (ISBN978-2-7373-5063-4)]; il fut condamné aux travaux forcés à la Libération, puis condamné à mort, mais sa peine fut commuée et il fut libéré après une campagne en sa faveur en Irlande et au Pays de Galles.
↑Yves Le Breton, « Arrêté en date du 29 octobre 2018 portant création de la commune nouvelle « La Roche-Jaudy » », Recueil des actes administratifs spécial n°91, (lire en ligne [PDF])