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Le site de Longpont est couvert de forêts profondes et de marécages. Les gallo-romains s’installent entre l’Orge et la grande route gallo-romaine qui relie Paris à Orléans. Au {{s-|III|e}}, saint Denis aurait élevé la chapelle Sainte-Marie, sur l’emplacement du chêne utilisé par les druides, à l’emplacement même de l’actuelle basilique<ref name="Histoire">
Le site de Longpont est couvert de forêts profondes et de marécages. Les gallo-romains s’installent entre l’Orge et la grande route gallo-romaine qui relie Paris à Orléans.

Longpont-sur-Orge est le siège d'un très ancien [[pèlerinage]] dédié à la [[Vierge Marie]]. Ce pèlerinage aurait pour origine la découverte, dans le creux d'un chêne utilisé par les druides, d'une statue de femme, un enfant dans ses bras, avec l'inscription ''Virginae pariturae'' comme à Chartres. [[Saint Denis]] au {{s-|III|e}}, se dirigeant vers Paris avec son disciple [[saint Yon]] (ou Yvon), aurait expliqué aux habitants du lieu le sens préfiguratif de cette Vierge-mère, puis aurait élevé la chapelle Sainte-Marie, sur l’emplacement du chêne, à l’emplacement même de l’actuelle basilique<ref name="Histoire">
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Version du 16 mars 2012 à 00:51

Longpont-sur-Orge
Longpont-sur-Orge
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Palaiseau
Intercommunalité Communauté de communes Cœur du Hurepoix
Maire Delphine Antonetti (PG)
Code postal 91310
Code commune 91347
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 33″ nord, 2° 17′ 34″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 96 m
Élections
Départementales Montlhéry
Localisation
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Longpont-sur-Orge
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Longpont-sur-Orge
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Longpont-sur-Orge
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Longpont-sur-Orge

Longpont-sur-Orge (prononcé [lɔ̃pɔ̃ syʁ ɔʁʒ] Écouter) est une commune française située à vingt-quatre kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l’Essonne et la région Île-de-France. Elle est le siège du doyenné de Montlhéry-Longpont.

Lieu d’intérêt à l’échelle européenne par son ancien prieuré à l’origine du bourg, étape sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle avec sa célèbre basilique Notre-Dame-de-Bonne-Garde contenant un reliquaire de 1 294 reliques, Longpont-sur-Orge fait partie de la fédération des sites clunisiens. En octobre 2005, le Conseil de l'Europe a décerné aux sites de cette fédération, la mention de « Grand itinéraire culturel européen ». C’est donc à double titre que Longpont-sur-Orge est reconnue au niveau européen.

Ses habitants sont appelés les Longipontains [1].

Géographie

Situation

Positon de Longpont-sur-Orge en Essonne.

Longpont-sur-Orge est située dans la région Île-de-France, au nord du département de l’Essonne, lui-même totalement intégré dans l’agglomération parisienne, dans l’ancien pays aujourd’hui devenu région naturelle du Hurepoix. Le territoire de la commune forme approximativement un rectangle orienté du nord au sud long de cinq kilomètres et large de deux kilomètres, totalisant une superficie de cinq cent cinq hectares. L’Institut géographique national attribue les coordonnées géographiques 48°38’35" Nord et 02°17’32" Est au point central de ce territoire[2]. En 2008, plus de 48 % de ce territoire était encore répertorié comme rural, 38 % comme urbanisé et construit et prêt de 14 % urbanisé libre. Le territoire est bordé à l’est par la rivière l’Orge et traversé d’ouest en est par le Mort Rû au nord et la Salmouille au sud. Deux axes routiers majeurs traversent aussi le territoire, la route nationale 20 au nord-ouest et la route nationale 104 au sud-est, complétés par les routes départementales 35, 133 et 446. Ces routes séparent en partie les différents quartiers, hameaux et lieux-dits de la commune, majoritairement pavillonnaire.

Centrale dans le département, la commune est située à vingt-quatre kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, dix kilomètres au nord-ouest de la préfecture d’Évry, neuf kilomètres au sud-est de la sous-préfecture de Palaiseau, deux kilomètres à l’est de Montlhéry, sept kilomètres au nord-est d’Arpajon, quatorze kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, dix-huit kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais, vingt-quatre kilomètres au nord-est de Dourdan, vingt-cinq kilomètres au nord-est d’Étampes et trente kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt. La commune est en outre située à quatre-vingt-dix-huit kilomètres au sud-ouest de son homonyme Longpont dans l’Aisne.

Hydrographie

L’étang de Lormoy.

Le territoire de la commune est traversé à l’est par l’Orge, rivière qui coule du sud au nord sur une distance de quatre kilomètres entre les lacs de Carouge, puis le lac de Lormoy jusqu’à la confluence avec le ruisseau le Mort Rû qui coule d’ouest en est à la frontière avec Villiers-sur-Orge au nord. Au sud du territoire coule jusqu’à l’Orge le ruisseau la Salmouille sur une distance d’un kilomètre d’ouest en est. Une partie des étangs de Lormoy est située sur le territoire municipal, partagée avec la commune voisine de Saint-Michel-sur-Orge.

Relief et géologie

Le territoire de Longpont-sur-Orge est situé sur le coteau de la vallée de l’Orge, en contrebas de la butte de Montlhéry. Il s’étage entre une altitude maximale de quatre-vingt-seize mètres à l’est à proximité du Pont des Belles Dames[3] et une altitude minimale de trente-sept mètres en bordure de la rivière à proximité de la confluence avec le Mort Rû[4]. Du sud au nord, la déclivité est peu importante sur le cours de la rivière avec une altitude maximale au sud de quarante-trois mètres à quatre kilomètres en amont près du lac de Carouge[5]. D’ouest en est, la pente est plus marquée avec le centre-ville situé à cinquante-six mètres d’altitude[6] et seulement quarante mètres sur la rive gauche de la rivière distante de seulement cinq cent mètres[7].

Situé dans le bassin parisien, le sous-sol de la commune est composé de couches successives de sable et de meulière, de marne, gypse et calcaire.

Communes limitrophes

Le territoire de Longpont-sur-Orge est limitrophe de plusieurs communes, au nord-ouest, l’ancienne route nationale 20 marque la frontière avec La Ville-du-Bois, au nord, la rue du Perray sert de frontière avec Ballainvilliers et la rue de Verdun et le ruisseau le Mort Rû avec Villiers-sur-Orge. Au nord-est l’Orge sert de frontière naturelle avec Sainte-Geneviève-des-Bois, la limite sur poursuit avec Saint-Michel-sur-Orge à l’est puis Brétigny-sur-Orge au sud-est et sud. À travers champs se trouve la frontière sud-ouest avec Leuville-sur-Orge et à l’ouest la rue du maréchal Gallieni marque la frontière avec Linas, puis le chemin de Biron, le chemin de la Renardière, le chemin des Champs Jolis, la route des Templiers et l’allée du Pont aux Pins servent de limite avec Montlhéry.

Rose des vents Rose des vents
N
O    Longpont-sur-Orge    E
S

Climat

Longpont-sur-Orge est située en Île-de-France près de la commune de Brétigny-sur-Orge qui dispose sur son aérodrome d’une station de relevés météorologiques. Les études climatologiques faites à partir de ces relevés peuvent donc être utilisés pour la commune de Longpont-sur-Orge. Longpont-sur-Orge bénéficie d’un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux. Elle est régulièrement arrosée durant l’ensemble de l’année. En moyenne annuelle, la température s’établit à 10,8 °C, avec un maximum de 15,2 °C et un minimum de 6,4 °C. Les températures réelles relevées sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrés sont de 38,2 °C le et −19,6 °C le . Du fait de la moindre densité urbaine entre Paris et sa banlieue, une différence négative de un à deux degrés Celsius se fait sentir. L’ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec 1 798 heures par an. Les précipitations sont également réparties sur l’année, avec un total de 508,3 millimètres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois.

Données climatiques à Brétigny-sur-Orge.
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 2,8 4,8 8,3 11,1 13 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[8],[9].


Transports

Le territoire de Longpont-sur-Orge est traversé dans son extrémité nord-ouest par l’ancienne route nationale 20 et dans sa partie sud par la route nationale 104, branche sud de la Francilienne. Tracées d’ouest en est, se trouvent pour faire la jonction entre les deux voies sur le territoire communal la route départementale 133 dite route des Templiers et la route départementale 446 ancienne route royale de Versailles à Melun sous l’appellation route de Montlhéry. À l’extrême nord passe la route départementale 35 dite rue du Perray.

Ce réseau routier est emprunté par les lignes du réseau de bus Daniel Meyer DM6B et DM17A vers la gare de Sainte-Geneviève-des-Bois[10],[11], DM9 vers la gare de Saint-Michel-sur-Orge[12], DM10A et DM11B vers la gare de Massy - Palaiseau[13].

L’aéroport Paris-Orly est situé à dix kilomètres au nord-est et l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle à quarante-cinq kilomètres au nord-est. L’aviation d'affaires et de tourisme est accessible à l’aéroport de Toussus-le-Noble situé à dix-huit kilomètres au nord-ouest.

Urbanisme

Morphologie urbaine

En 2008, l’institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France décrivait la situation de l'occupation des sols de la commune de la façon suivante :

Occupation des sols en 2008.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 38,0 % 194,67
Espace urbain non construit 13,9 % 71,27
Espace rural 48,1 % 246,12
Source : Iaurif[14]

Le centre de la commune de Longpont-sur-Orge a conservé un environnement témoin du rôle que jouaient les moines clunisiens dans la société médiévale. Le hameau qui avait été construit autour du prieuré, est aussi conservé, avec ses cinq rues étroites convergeant vers la basilique[15].

Autour de ce centre, le territoire de la commune est composé de plusieurs ensembles urbains formant des quartiers distincts dont le centre-ville autour de la basilique et de l’hôtel-de-ville, au nord le quartier pavillonnaire et commercial des Échassons puis le Mesnil, au sud du centre-ville le hameau de Lormoy et le quartier pavillonnaire de Guiperreux. Plusieurs lieux-dits ont conservés des appellations anciennes ou historiques comme au nord la Croix Rouge Fer, la Butte du Moulin à vent, l’Orme de Gaudron, le Champ de bataille, l’ancien Moulin de Basset, les fermes de Biron et de la Chartre au sud. S’ajoutent au nord le parc de Villebouzin et au sud la zone d'activités des Bords de l’Orge.

Logement

En 2008, on dénombrait à Longpont-sur-Orge 2 482 logements se répartissant en 2 360 résidences principales (95,1 %), 31 résidences secondaires (1,2 %) et 92 logements vacants (3,7 %) répartis en 443 appartements (17,8 %) et 1 950 maisons (78,6 %)[16].

Les résidences principales sont relativement récents : 9,5 % ont été construites avant 1949, 26,1 % entre 1949 et 1974, 26,9 % entre 1975 et 1989 et 37,5 % entre 1990 et 2005[17]. Parmi ces résidences principales, 83,3 % sont occupées par leurs propriétaires, 14,5 % par des locataires (dont 2,5 % pour des logements HLM loués vides) et 2,2 % par des occupants à titre gratuit[18].

En 2010, la commune disposait sur son territoire de cinquante habitations à loyer modéré propriété de la société HLM Essonne Habitat[19] soit seulement 2,25 % du parc total de logements, très en dessous des exigences de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

Projets d'aménagements

En 2012, la commune de Longpont-sur-Orge a lancé plusieurs projets de réaménagement : la réalisation du « pôle enfance », la requalification de la rue de Lormoy pour « préserver et mettre en valeur le patrimoine local, en insistant sur le caractère "villageois" de Longpont-sur-Orge », les aménagements des parkings et de la place des Combattants pour « aménager un grand plateau surélevé et redonner un parvis de qualité à la basilique »[20].

Toponymie

Le lieu était auparavant appelé Longus Pons marquant la présence d’un pont sur l’Orge, il fut cité en 1040 dans une charte de Grégoire de Tours. La commune fut créée en 1793 avec le seul nom de Longpont, la mention de l’Orge fut ajoutée en 1951[21].

Histoire

Néolithique

Au néolithique, plusieurs gués sur les grandes rivières qui deviendront plus tard l’Orge et la Boële ont sans doute été un point important de migration des rennes, attirant les chasseurs. Depuis le rond-point de la Croix Rouge Fer, on voit très loin, et on imagine très bien les guetteurs de l’époque. À cet endroit se situait jadis un temple à Mercure, dont il reste quelques pierres, et bâti sans doute sur un ancien sanctuaire gaulois. En témoigne aujourd’hui le lieu-dit Guiperreux, altération phonétique de gué-pierreux.

Premiers siècles

Le site de Longpont est couvert de forêts profondes et de marécages. Les gallo-romains s’installent entre l’Orge et la grande route gallo-romaine qui relie Paris à Orléans.

Longpont-sur-Orge est le siège d'un très ancien pèlerinage dédié à la Vierge Marie. Ce pèlerinage aurait pour origine la découverte, dans le creux d'un chêne utilisé par les druides, d'une statue de femme, un enfant dans ses bras, avec l'inscription Virginae pariturae comme à Chartres. Saint Denis au IIIe siècle, se dirigeant vers Paris avec son disciple saint Yon (ou Yvon), aurait expliqué aux habitants du lieu le sens préfiguratif de cette Vierge-mère, puis aurait élevé la chapelle Sainte-Marie, sur l’emplacement du chêne, à l’emplacement même de l’actuelle basilique[22] [23].

Période médiévale

Vers 990, Thibaud File Etoupe, le forestier du roi Robert le Pieux construit un château sur la butte de Montlhéry. Son fils Gui Ier de Montlhéry, à l’instigation de son épouse Hodierne de Gometz, entreprend la construction d’une église, à l’emplacement de la chapelle Sainte-Marie. La première pierre est posée en 1031, en présence du roi Robert le Pieux. Tout le village est en ébullition pour la construction de cette église tant attendue. La construction va durer 150 ans et permet aux hameaux des environs de se développer[22].

Sur le territoire de la commune, on a construit plusieurs moulins : le moulin Grouteau en 1070, le moulin Basset en 1254, le moulin de la chaussée au bas de la ville est connu entre 1380 et le début du XVIIe siècle, le moulin Biron en 1574 puis le moulin à vent du Boulay ou du Ménil qui a existé des années 1575 à la Révolution.

Le a lieu la bataille de Montlhéry, entre les troupes « françaises », fidèles au roi Louis XI et les troupes « bourguignonnes » de la Ligue du Bien public qui lui disputent le pouvoir[24].

Le prieuré et la basilique

L’histoire de Longpont-sur-Orge est intimement liée à celle de son prieuré et de sa basilique.

Guy Ier de Montlhéry et Hodierne de Gometz font construire un prieuré qui sera le premier monastère dépendant de l’abbaye de Cluny, directement sous l’autorité du pape. Ce prieuré, situé au sud de la basilique actuelle, a été détruit à la Révolution. La basilique est le premier site-étape pour les pèlerins partis de la tour Saint-Jacques à Paris vers Saint-Jacques de Compostelle. Les coquilles Saint-Jacques sur le tympan du portail en témoignent[22].

Lieu d’intérêt à l’échelle européenne par son ancien prieuré à l’origine du bourg, étape sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, Longpont-sur-Orge fait partie de la fédération des sites clunisiens. En octobre 2005, le Conseil de l'Europe a décerné aux sites de cette fédération, la mention de « Grand itinéraire culturel européen ». C’est donc à double titre que Longpont-sur-Orge est reconnu au niveau européen[25].

Démographie

Évolution démographique

En 2009, Longpont-sur-Orge comptait 6 646 habitants (soit une augmentation de 14 % par rapport à 1999). La commune occupait le 1 487e rang au niveau national, alors qu’elle était au 1 588e en 1999, et le 53e au niveau départemental sur 196 communes.

L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Longpont-sur-Orge depuis 1793. La commune comptait à l’époque six cent huit habitants. Son évolution démographique fut relativement chaotique, chutant à cinq cent cinquante sept habitants en 1800 pour croître à nouveau et retomber à cinq cent quatre-vingt dix habitants en 1836. Le conflit entre la France et la Prusse de 1870 fit perdre une soixantaine de résidents à nouveau et il fallut attendre 1886 pour dépasser le seuil des sept cent habitants. Au début du XXe siècle, le village comptait sept cent quatre-vingt onze habitants, de même qu’en 1911 avant une nouvelle chute consécutive à la Première Guerre mondiale avant une nouvelle croissance portant la population à huit cent vingt-cinq habitants en 1926. Le cap des mille habitants permanents fut franchi en 1954 puis la commune connut une croissance soutenue à partir des années 1970, portant la population à trois mille deux cent vingt habitants en 1975 puis quatre mille cent vingt résidents en 1982. En 1999, la population s’élevait à cinq mille huit cent quarante-trois habitants et lors du dernier recensement de 2009 à six mille six cent quarante-six habitants.

Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[26], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.

Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu par roulement tous les cinq ans[27]. Pour Longpont-sur-Orge, le premier recensement a été fait en 2006[28], les suivants étant en 2011, 2016, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Longpont-sur-Orge, est un recensement exhaustif.

Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 6 683 habitants.

Modèle:Démographie2

Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d’un âge supérieur à 60 ans (15,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (17,3 %). En 1999, 32,7 % de la population était âgée de moins de vingt-cinq ans[29].

À l’instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %). La répartition de la population de la commune par tranches d’âge est, en 2008, la suivante : 48,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,4 %, 15 à 29 ans = 18,9 %, 30 à 44 ans = 25,2 %, 45 à 59 ans = 20,7 %, plus de 60 ans = 12,9 %), 51,3 % de femmes (0 à 14 ans = 21 %, 15 à 29 ans = 17,6 %, 30 à 44 ans = 24,3 %, 45 à 59 ans = 19,8 %, plus de 60 ans = 17,3 %).

Pyramide des âges à Longpont-sur-Orge en 2008 en pourcentage[30].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ans ou +
2,4 
2,2 
75 à 89 ans
5,2 
10,1 
60 à 74 ans
9,7 
20,7 
45 à 59 ans
19,8 
25,2 
30 à 44 ans
24,3 
18,9 
15 à 29 ans
17,6 
22,4 
0 à 14 ans
21,0 
Pyramide des âges du département de l’Essonne en 2008 en pourcentage[31].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ans ou +
0,8 
4,2 
75 à 89 ans
6,6 
11,1 
60 à 74 ans
11,5 
20,0 
45 à 59 ans
20,1 
22,2 
30 à 44 ans
21,7 
20,7 
15 à 29 ans
19,4 
21,6 
0 à 14 ans
20,0 

Population étrangère

Au recensement de 1999, le nombre d’étrangers était plus faible que la moyenne nationale de 5,6 %[32], la commune ne comptant que 4,4 % d’étrangers dont 3,1 % de portugais, 0,2 % d’Italiens, d’Algériens et d’Espagnols, 0,1 % de Tunisiens et de Marocains[33].

Administration et politique

Politique locale

La commune de Longpont-sur-Orge est rattachée au canton de Montlhéry représenté par le conseiller général Jérôme Cauët (PS), intégré à l’arrondissement de Palaiseau et à la quatrième circonscription de l'Essonne représentée par le député Guy Malherbe (UMP). Le maire actuel Delphine Antonetti (PG) préside un conseil municipal composé de vingt-neuf élus dont vingt-et-un pour la majorité divers gauche, quatre pour l’opposition Union pour un mouvement populaire et quatre pour l’opposition divers droite. Elle est assistée dans ses fonctions par huit adjoints au maire et cinq conseillers municipaux délégués[34]. La commune a en outre mis en place des élus de proximité[35] et un conseil municipal des enfants[36]. L’Insee attribue à la commune le code 91 3 20 347[37]. La commune de Longpont-sur-Orge est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 103 470. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[38].

En 2010, la commune disposait d’un budget de 8 973 000  dont 7 268 000  de fonctionnement et 1 705 000  d’investissement[39], financés à 53,03 % par les impôts locaux[40], avec des taux d’impositions fixés à 17,02 % pour la taxe d'habitation, 15,00 % et 78,40 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti et 10,20 % pour la taxe professionnelle fixée par l’intercommunalité[41]. Cette même année l’endettement municipal s’élevait à 7 489 000 [42].

Membre fondateur de la communauté de communes Cœur du Hurepoix qui regroupe quatre communes, à laquelle elle a délégué les compétences de développement économique, aménagement du territoire et gestion de la voirie, la commune de Longpont-sur-Orge désire depuis plusieurs années quitter cette communauté de communes, au motif qu'elle « n’a jamais permis de répondre aux besoins des habitants de la commune de Longpont-sur-Orge » et désire adhérer à la communauté d'agglomération du Val d'Orge[43]. Elle adhère en outre au syndicat mixte de la Vallée de l'Orge Aval[44]. L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables de la commune au tribunal d’instance et au conseil de prud’hommes de Longjumeau, aux tribunaux de grande instance et commerce d’Évry et à la cour d'appel de Paris[45].

Conseil municipal de Longpont-sur-Orge (mandature 2008-2014)[46].
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Longpont gauche unie » DVG Delphine Antonetti 21 Majorité
« Bien vivre à Longpont » UMP Jean-Pierre Philippe 4 Opposition
« Longpont démocratie et patrimoines » DVD Philippe Hamon 4 Opposition

Maires de Longpont-sur-Orge

Liste des maires successifs[47].
Période Identité Étiquette Qualité
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1794 Denis Hardy   Laboureur
1794 1796 Jean-Baptiste Peuvrier    
1796 ? Jean Monneret    
1967 1974 Georges MALLET   Artiste peintre
1983 2001 M. Arné RPR  
2001 2008 Jean-Jacques Scherchen UMP  
2008 en cours Delphine Antonetti PG   Les données manquantes sont à compléter.

Tendances et résultats politiques

Les résultats électoraux laissent Longpont-sur-Orge apparaître comme une commune politiquement à droite, avec chronologiquement en 2002 une nette avance du député sortant Pierre-André Wiltzer (UMP) dans la commune et une moindre importance du vote pour l’extrême-droite au second tour de l’élection présidentielle qu’au niveau national. En 2004, le candidat divers droite aux élections cantonales l’emporta largement dans la commune mais la tendance nationale au vote à gauche pour les élections européennes et régionales se retrouva dans les résultats enregistrés dans la commune. En 2007, lors de l’élection présidentielle, le candidat de droite enregistra dans la commune six points de plus qu’au plan national et la candidate de droite aux élections législatives remporta près de deux tiers des suffrages des longipontains. Cependant en 2008 la municipalité bascula à gauche à la faveur d’une triangulaire défavorable à la droite avec deux candidats face à une candidature unique de l’ancienne candidate aux élections cantonales. En 2009 le candidat de droite aux élections européennes arriva en tête à Longpont-sur-Orge comme ailleurs dans le pays et en 2010 encore la tendance nationale au vote de gauche se retrouva dans la commune. En 2011, le candidat sortant aux élections cantonales arriva en tête dans la commune mais fut défait dans le canton.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
Élections référendaires

Enseignement

La commune de Longpont-sur-Orge dépend de l’académie de Versailles. La commune dispose des écoles primaires Lormoy et des Échassons[61] et depuis 2011 de l’école maternelle Jean Ferrat. Les élèves sont ensuite orientés vers le collège Jean Moulin et le lycée polyvalent Léonard de Vinci à Saint-Michel-sur-Orge. Hors périodes scolaires, les élèves sont accueillis dans les garderies installées dans les écoles et au centre de loisirs. Les jeunes enfants sont accueillis dans la crèche parentale Le jardin des Bisounours[62].

En 2012, la mairie publie sur son site officiel les menus servis dans les cantines[63]. Des Longipontains se sont émus du fait que la viande de porc pouvait être remplacée par du poulet afin de satisfaire les contraintes de certaines communautés religieuse alors que le vendredi, les cantines servaient de la viande, ce qui empêchaient les chrétiens de respecter le carême[64].

Santé

La commune dispose sur son territoire d’une clinique psychiatrique privée au château de Villebouzin[65] et de l’établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes du château de Lormoy[66]. Trois médecins[67], quatre chirurgiens-dentistes[68] et deux pharmacies[69] sont installés dans la commune.

Services publics

La commune dispose sur son territoire d’une agence postale[70].

La commune a décidé le 29 novembre 2011 de se retirer du conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance[71].

Jumelages

Longpont-sur-Orge a développé des associations de jumelage avec :

Vie quotidienne à Longpont-sur-Orge

Culture

La commune dispose sur son territoire d’une médiathèque et d’une école municipale de musique. Vingt-trois associations animent la vie culturelle de la commune.

Sport

La commune dispose sur son territoire du gymnase et des cours de tennis des Garences, du centre équestre de Lormoy.

Lieux de culte

La basilique Notre-Dame-de-Bonne-Garde.

La paroisse catholique de Longpont-sur-Orge est rattachée au secteur pastoral de Montlhéry-Longpont et au diocèse d’Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de la basilique Notre-Dame-de-Bonne-Garde[73].

Médias

L’hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2009, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 102 , ce qui plaçait Longpont-sur-Orge au 460e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole[74].

Emploi

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Longpont-sur-Orge 0,3 % 7,4 % 24,2 % 26,3 % 32,3 % 9,5 %
Zone d’emploi d’Orly 0,1 % 4,6 % 15,2 % 27,8 % 30,3 % 22,1 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Longpont-sur-Orge 1,0 % 5,6 % 3,6 % 35,9 % 9,9 % 7,2 %
Zone d’emploi d’Orly 0,5 % 8,1 % 7,2 % 15,0 % 14,3 % 6,3 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[75],[76],[77]

Entreprises et commerces

Les Longipontains disposent d’un supermarché[78].

Culture locale et patrimoine

Patrimoine environnemental

Le parc de Lormoy

D’une superficie de 230 hectares, la promenade de l’Orge représente 40 km de pistes le long de la rivière et ses bassins de retenue entre Arpajon et Athis-Mons[79].

Patrimoine architectural

Monuments historiques

Détail du portail de la basilique.

Deux bâtiments longipontains sont cités à l’inventaire des monuments historiques : la basilique (classée depuis 1862) et le « regard des Folies » (inscrit depuis le 9 juillet 2002).

La basilique Notre-Dame-de-Bonne-Garde dont la première pierre fut posée en 1031 ; en même temps, 22 moines arrivent de Cluny. Comme la maison-mère, le prieuré déclinera ; la Révolution achèvera la décadence. L’église est à l’abandon. Ce n’est qu’en 1875 que des travaux de reconstruction sont entrepris. C’est la première étape en partant de Paris sur le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle par la via Turonensis. Le reliquaire, le plus important de France (1294 reliques de 528 saints) conserve un fragment du voile de la Vierge[80].

Le regard des Folies dans le parc de Lormoy date de 1737, il est dû au fontainier Julien Desvignes. C’est le seul ouvrage d’art apparent sur l’installation qui alimente le parc du château. Il est constitué d’un réservoir rectangulaire en maçonnerie de dimension 10 mètres x 5 mètres, recouvert d’une voûte en plein-cintre[81].

Autres monuments

Le château de Lormoy a été construit au XVIIe siècle. Il doit son nom aux nombreux ormes de la propriété. Au XIXe siècle, il appartint à la famille Say (fabricants de sucre). Léopold II, roi des Belges, loua le château en 1906 et 1907 pour y rencontrer son amie, la baronne de Vaughan. Un enfant du couple naîtra en ces lieux en 1907 : Philippe Henri Delacroix-Durieux († Paris 1914). C’est en 2012 une maison de retraite.

Le château de Villebouzin date de la seconde moitié du XVIIe siècle. Restauré par l’architecte Paul Friesé en 1911 qui y a construit les communs, c’est en 2012 une maison de repos.

La « Grange aux Dîmes » est un grand édifice ancien acquis par la commune pour sa sauvegarde. Situé près de la basilique, il sera au cœur d’un vaste site culturel[82].

Trois lavoirs anciens rappellent que la géologie locale, sur les flancs de la vallée de l’Orge, est propice à l’apparition et au captage des eaux souterraines.

Personnalités

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Longpont-sur-Orge :

Héraldique


Blason de Longpont-sur-Orge

Les armes de Longpont-sur-Orge se blasonnent : Parti de sinople et d’or au pont courbé de sept arches d’argent brochant, surmonté d’une croisette pattée au pied fiché de gueules accompagnée, en chef à dextre, d’une fleur de lys cousue d’azur et, en chef à senestre, d’une moucheture d’hermine de sable.[83]

Pour approfondir

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Bernard Lescure, Longpont-sur-Orge, images du passé, Société historique de Longpont-sur-Orge,

Sources

  1. « Nom des habitants des communes françaises, Longpont-sur-Orge », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le )
  2. « Coordonnées de Longpont-sur-Orge », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le )
  3. « Repère de nivellement n°K.A.M3-105 situé à Montlhéry », sur le site de l’Institut national de l’information géographique et forestière (consulté le )
  4. « Repère de nivellement n°K.A.M3-59 situé à Sainte-Geneviève-des-Bois », sur le site de l’Institut national de l’information géographique et forestière (consulté le )
  5. « Repère de nivellement n°K.A.M3-72 situé à Brétigny-sur-Orge », sur le site de l’Institut national de l’information géographique et forestière (consulté le )
  6. « Repère de nivellement n°K.A.M3-72 situé à Longpont-sur-Orge », sur le site de l’Institut national de l’information géographique et forestière (consulté le )
  7. « Repère de nivellement n°K.A.M3-62 situé à Sainte-Geneviève-des-Bois », sur le site de l’Institut national de l’information géographique et forestière (consulté le )
  8. « Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge », sur le site lameteo.org, site personnel de Frédéric Decker (consulté le )
  9. « Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge », sur le site de l’association Infoclimat (consulté le )
  10. Fiche de la ligne DM6B du réseau de bus Daniel Meyer sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 29/08/2011.
  11. Fiche de la ligne DM17A du réseau de bus Daniel Meyer sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 29/08/2011.
  12. Fiche de la ligne DM9 du réseau de bus Daniel Meyer sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 29/08/2011.
  13. Fiche de la ligne DM10A du réseau de bus Daniel Meyer sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 29/08/2011.
  14. « Occupation du sol simplifiée en 2008 », sur le site de l’institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France (consulté le )
  15. « Patrimoine », sur le site de la fédération européenne des sites clunisiens (consulté le )
  16. « LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie », sur le site de l'Insee, (consulté le )
  17. « LOG T5 - Résidences principales en 2008 selon la période d'achèvement », sur le site de l'Insee, (consulté le )
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  20. « Réunion publique », sur le site de la mairie de Longpont-sur-orge, (consulté le )
  21. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées fcass
  22. a b et c « De Longus Pontus à Longpont-sur-Orge », sur le site de la mairie de Longpont-sur-Orge (consulté le )
  23. « Longpont-sur-Orge », sur le site de l'encyclopédie Larousse (consulté le )
  24. « La bataille de Montlhéry - 16 juillet 1465 », sur le site de la mairie de Longpont-sur-Orge (consulté le )
  25. « Histoire et patrimoines de Longpont », sur le site de la mairie de Longpont-sur-Orge (consulté le )
  26. Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
  27. INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009.
  28. « Calendrier des recensements des communes du département de l’Essonne », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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  34. Présentation des élus sur le site officiel de la commune. Consulté le 11/09/2011.
  35. Présentation des élus de proximité sur le site officiel de la commune. Consulté le 11/09/2011.
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  37. Fiche communale sur le site de l’Insee. Consulté le 11/01/2010.
  38. Fiche entreprise de la commune de Longpont-sur-Orge sur le site verif.com Consulté le 18/04/2011.
  39. Compte communal simplifié sur la base Alize du ministère des finances. Consulté le 11/09/2011.
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  51. Résultats élections législatives 2007 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 09/04/08.
  52. Résultats élection européenne 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 09/04/08.
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  54. Résultats élection régionale 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 09/04/08.
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  56. Résultats de l’élection cantonale 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 19/03/2008.
  57. Résultats de l’élection cantonale 2011 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 02/04/2011.
  58. Résultats de l’élection municipales 2008 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 17/03/2008.
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  63. Restauration sur le site officiel de la mairie. Consulté le 15/03/2012.
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  65. Présentation de la clinique psychiatrique du château de Villebouzin sur le site du groupe Orpéa. Consulté le 14/09/2011.
  66. Site officiel de l’Ehpad du château de Lormoy. Consulté le 14/09/2011.
  67. Annuaire des médecins sur le site de l’Ordre national. Consulté le 14/09/2011.
  68. Annuaire des chirurgiens-dentistes sur le site de l’Ordre national. Consulté le 14/09/2011.
  69. Annuaire des pharmacies sur le site de l’Ordre national. Consulté le 14/09/2011.
  70. Coordonnées de l’agence postale de Longpont-sur-Orge sur le site de La Poste. Consulté le 15/05/2011.
  71. Compte rendu du conseil municipal, 29 novembre 2011, pge 5, [lire en ligne]
  72. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le )
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  77. Rapport statistique national sur le site de l’Insee. Consulté le 05/07/2009.
  78. « Intermarché Longpont-sur-Orge », sur le site du groupe PagesJaunes (consulté le )
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  83. Blasonnement sur le site de Gaso, la banque du blason. Consulté le 14/09/2009.