Montpellier Hérault Rugby
Maillots
Dernière mise à jour : 9 août 2011.
Le Montpellier Hérault rugby est un club de rugby à XV français basé à Montpellier et actuellement présidé par Mohed Altrad. L'équipe première, entraînée par Fabien Galthié et Éric Béchu depuis 2010, évolue en Top 14 depuis 2003 et dispute selon les années la Coupe d'Europe ou le Challenge européen.
Le club est créé en 1986 à la suite de la fusion du Stade montpelliérain, fondé en 1963 et de la section rugby du Montpellier Paillade Sport Club, anciennement section rugby du Montpellier Université Club fondée en 1974. Il débute dans le groupe B du championnat de France et monte une première fois en première division en 1990. Après plusieurs aller-retour entre les deux échelons, il remporte le titre de Pro D2 en 2003 et reste pensionnaire de l'élite depuis. Le club remporte le Bouclier européen en 2004 et atteint pour la première fois de son histoire la finale du Top 14 en 2011 où il s'incline face au Stade toulousain.
Après avoir évolué au stade Sabathé à ses débuts, le Montpellier HR s'installe au stade Yves-du-Manoir au début de la saison 2007-2008. Depuis 1999, le Montpellier HR possède également un centre de formation sur lequel l'équipe première s'appuie ainsi qu'une équipe féminine qui évolue en première division lors de la saison 2010-2011.
Histoire
Naissance du club
En 1952, la section rugby de l'ASPTT Montpellier, dernier club de rugby à XV montpelliérain en activité depuis le passage au rugby à XIII du club historique de la ville, l'union sportive Montpelliéraine[Note 1], arrête ses activités. Montpellier se retrouve orphelin de rugby à XV pendant plus de 10 ans, laissant la place au rugby à XIII et son porte-drapeau local, l'USM XIII[1].
Le Modèle:Date sport, le Stade montpelliérain est créé à l'initiative de Georges Pastre, journaliste au Midi libre, le quotidien régional avec comme premier président Pierre Bouyeron conseiller général du canton du Caylar[2]. Robert Spagnolo, champion de France avec l'AS Béziers en 1961, est choisi comme entraîneur-joueur d'une équipe évoluant en division d'honneur du Languedoc. À la fin de sa première saison, le club obtient le titre de « champion du Languedoc » et, en 1965, accède à la troisième division[3]. Le club atteint deux ans plus tard la deuxième division, objectif à la création du club, grâce à une victoire en huitième de finale sur le Toulouse Lalande omnisports grâce à un drop à trois minutes de la fin de Robert Spagnolo mais doit ensuite s'incliner en demi-finale du championnat face à Céret[4]. Au début de l'année suivante, les dirigeants mettent en place une école de rugby qui remporte de nombreux trophées au niveau régional[5]. Le stade montpelliérain est relégué en 1970 et connaît en 1973 une grave crise en raison de la promesse non tenue d'achats de blazers par le président[6]. De nombreux joueurs et dirigeants quittent alors le club et créent la section rugby du Montpellier Université Club (MUC)[7]. Le stade montpelliérain ne retrouve la deuxième division qu'en 1986 sous l'impulsion de l'entraîneur Patrick Galy[8].
De son côté le MUC rugby, entraîné par Robert Spagnolo, remporte dès sa première année d'existence le championnat de France de 4e série[9]. Il atteint la troisième division en 1981 puis la deuxième en 1982. Sous la direction d'Alain Paco, le MUC obtient l'accession en première division groupe B en 1986. Le club compte alors 400 licenciés et prend, au cours de la saison 1985-1986, l'appellation Montpellier Paillade Sport Club à la suite d'un accord avec le groupe Nicollin[10].
En fin de saison, le Montpellier rugby club (MRC) est créé à la suite de la fusion du stade montpelliérain et du Montpellier Paillade Sport Club sous l'impulsion de Georges Frêche, maire de la ville de Montpellier, en accord avec Francis Sénégas, président du comité du Languedoc[11]. L'équipe, entraînée par Alain Paco et Jean Sarda, est éliminée en huitième de finale et ne peut se qualifier pour le Challenge de l'Espérance. L'équipe réserve finit de son côté championne de France de nationale B. Le MRC décide également d'aménager un club-house en face du stade Sabathé[12]. La saison suivante, le club doit faire face au départ de son duo d'entraîneurs et engage Yvan Buonomo. Le club concourt sous ses ordres aux saisons en groupe B avec des joueurs comme Pascal Cancès, Jean-Jacques Sauveterre, Didier Bès ou les anciens de l'AS Béziers Jean-Marc Cordier et Philippe Chamayou.
Débuts au haut niveau, crise et accession au Top 16
En 1991, le club montpelliérain accède au plus haut niveau français pour la première fois en participant au Championnat de France de 1re division groupe A. Cette saison, l'équipe se qualifie même pour les huitièmes de finale mais s'incline contre le Stadoceste tarbais[13]. Le club reste six années durant parmi l'élite avant d'être relégué dans le groupe A2 en 1996 mais réussit à remonter dès la saison suivante. Le MRC redescend cependant en 2e division à la fin de la saison 1997-1998. Le club fait alors face à une crise financière et les joueurs se mettent en grève en décembre 1997, une première dans le rugby français. Neuf joueurs quittent le club, les autres, dont le capitaine Pascal Cancès et le vice-capitaine Didier Bès, acceptent une baisse des salaires de 30 %[14]. En fin de saison, le MRC est rétrogradé en championnat élite 2.
En juin 1998, Thierry Pérez et Jean-Jacques Sauveterre sont nommés à la présidence du club et Jean-Pierre Massines devient directeur administratif. L'objectif des dirigeants est de redonner des bases solides au club et un pôle de formation, qui obtient en 2001 l'agrément de la ligue nationale de rugby[15], est mis en place en septembre 1999[16]. Sous l'autorité de Didier Nourault, nouvel entraîneur, le club se classe en milieu de tableau du championnat de 2e division en 2000-2001 ce qui lui permet d'accéder à la Pro D2 la saison suivante[17]. En 2002, le MRC termine sixième, de leur côté les féminines remportent le titre de 2e division[18].
Le MRC joue l'année suivante les premiers rôles en championnat et termine deuxième de la phase préliminaire derrière le CA Brive. En phase finale, les Montpelliérains s'imposent en demi-finale face au FC Auch (28–24) puis le Modèle:Date sport, le club remporte le championnat de Pro D2 en battant le Stadoceste tarbais après prolongations sur un essai à la dernière minute de Denis Navizet (25–21) lors de la finale disputée à Sapiac[19]. Il accède donc au Top 16.
Victoire en bouclier européen et années difficiles dans l'élite
Pendant l'été, le club adopte la fleur de ciste comme logo et devient le Montpellier Hérault rugby club (MHRC)[20]. En championnat, le club bat, pour son premier match en Top 16, le Stade toulousain (50–31) mais lutte toute l'année pour ne pas descendre et termine deuxième de la phase de maintien. Éliminé dès le premier tour du challenge européen, le club montpelliérain joue alors le Bouclier européen. Le Modèle:Date sport, le MHRC remporte cette compétition face au club italien de l'Arix Viadana sur le score de 25 à 9[21]. La même année, le projet de nouveau stade Yves du Manoir est présenté par Georges Frêche, président de Montpellier Agglomération[22]. Le Top 16 2004-2005 se déroule dans le cadre d'une poule unique. Le MHRC termine onzième sur seize avec douze victoires dont une seule à l'extérieur. Pour Didier Nourault, « […] le groupe est jeune et manque d'expérience mais sa volonté et son enthousiasme lui laisse une marge de progression »[23]. Le club ouvre lors de cette saison sa boutique en centre-ville de Montpellier et au niveau administratif, Alain Egea, co-président de l'association depuis 2002 en devient le nouveau président en juin 2005, à la suite de la démission de Jean-Jacques Sauveterre[24].
Pour la première saison du Top 14, le MHRC termine onzième. Son centre de formation est élu meilleur centre de France par la LNR et la FFR le 26 janvier 2006[25] et trois joueurs formés au club, Fulgence Ouedraogo, Julien Tomas et Jacques Boussuge remportent en fin de saison la coupe du monde des mois de 21 ans avec l'équipe de France des moins de 21 ans. Le capitaine du MHRC, Jérôme Vallée est quant à lui le premier joueur du club appelé en équipe de France A pour un match contre les Tonga, le 26 novembre 2005 au stade de la Mosson[26].
La saison suivante, le Modèle:Date sport, le trois-quarts aile montpelliérain Laurent Arbo marque son centième essai dans l'élite lors de la victoire 25–13 face au Stade français[27]. La saison est cependant difficile et le club lutte pour éviter la relégation. Lors de la dix-neuvième journée, six jeunes joueurs - Boussuge, Caudullo, Ouedraogo, Picamoles, Tomas et Trinh-Duc - sont lancés face à l'Aviron bayonnais, le MHRC s'impose 39–17 et quitte la dernière place[28]. Le club se sauve à la vingt-cinquième journée, grâce à une victoire, le 12 mai 2007, face à Biarritz, terminant douzième du championnat[29]. Le match contre Biarritz est également le dernier disputé au stade Sabathé qui voit depuis évoluer l'équipe féminine de Montpellier ainsi que le club de rugby à XIII[30]. Un mois plus tard, le 23 juin 2007 le Stade Yves-du-Manoir est inauguré en présence de Bernard Lapasset, président de la FFR.
En fin de saison, le 9 juin 2007, face à la Nouvelle-Zélande à Wellington, Fulgence Ouedraogo devient le premier montpelliérain à jouer pour le XV de France. De son côté, l'équipe féminine devient, le 24 juin 2007, championne de France en dominant le Caen Rugby Club en finale à Grenoble. Au niveau administratif, la liste menée par Thierry Pérez et Alain Egea l'emporte sur celle menée par Jean-Jacques Sauveterre mais Pérez indique alors sa volonté de quitter la présidence en décembre pour se consacrer aux élections de la LNR[31].
De la nouvelle vague au duo Galthié-Béchu
Le MHRC débute dans son nouveau stade le Modèle:Date sport, lors de la 1re journée du Top 14, par une victoire 19–12 sur l'USAP devant 10 500 spectateurs[32]. Montpellier termine en fin de saison huitième de la phase régulière et échoue de peu à se qualifier pour la coupe d'Europe de rugby à XV[33]. Cette saison est également la consécration pour la formation montpelliéraine et quatre joueurs de sa nouvelle vague, Fulgence Ouedraogo, François Trinh-Duc, Louis Picamoles et Julien Tomas, sont appelés en sélection nationale par Marc Lièvremont. Les quatre Montpelliérains jouent deux matchs ensemble cette année-là (France-Italie et France-Australie le Modèle:Date sport), ce qui leur vaut d'ailleurs d'être surnommés « Les Quatre Fantastiques » par la presse, surnom qui s'avère difficile à porter pour les joueurs[34].
Thierry Pérez quitte la présidence en novembre 2008 pour se consacrer aux élections de la LNR. Son successeur, Philippe Deffins, annonce alors le titre dans les trois ans, le recrutement de Sébastien Chabal et Lionel Nallet et le renouvellement des contrats des quatre nouveaux internationaux[35]. Après deux défaites face au Stade toulousain puis contre l'ASM Clermont Auvergne, il démissionne vingt-six jours plus tard, pointant « la situation financière, juridique et fiscale du club[36]. » Les recrutements prévus ne se font donc pas alors que Louis Picamoles signe au Stade toulousain[37] et Thierry Pérez revient alors à la présidence. En Top 14, le club se retrouve en position difficile et les entraîneurs Didier Nourault et Alain Hyardet sont remerciés après la large défaite face à l'USAP (50–13)[38]. En 2009, le club change de nom et de logo pour devenir le « Montpellier Hérault rugby » (MHR). Ce changement a pour but de se démarquer du Montpellier Hérault Sport Club (MHSC), le club de football de la ville et de « faire ressortir le mot rugby » selon Thierry Pérez[39]. Sur le terrain, le MHR fait preuve d'irrégularité et malgré treize victoires termine dixième du championnat[40].
Au mois de mai 2010, le président Thierry Pérez fait venir Fabien Galthié à Montpellier pour entraîner le MHR en signant un contrat pour trois saisons[41]. Il est associé à Éric Béchu, ancien entraîneur du SC Albi pour encadrer le secteur sportif du club[42]. Au niveau de l'équipe dirigeante, le club connaît de nombreuses tensions. Le Modèle:Date sport, Thierry Pérez démissionne de son poste de président de la SAOS Montpellier rugby club, à la suite des pressions exercées par Georges Frêche, président de la région Languedoc-Roussillon et de Montpellier Agglomération, qui menace de couper les subventions publiques versées au club si Pérez ne quitte pas la présidence[43]. Le directoire, par solidarité, démissionne collectivement[44]. Le 9 juillet, l'assemblée générale des actionnaires et le conseil de surveillance de la SAOS Montpellier rugby club décident alors la nomination de Jean-Pierre Massines comme nouveau président du directoire et d'Olivier Nicollin comme président du conseil de surveillance[45]. Le Modèle:Date sport, la totalité des actionnaires du club se réunissent lors d'une assemblée générale extraordinaire et votent à l'unanimité une augmentation du capital de 2,2 millions d'euros (le portant ainsi à 3,5 millions) ainsi qu'un changement de forme juridique de société anonyme à objet sportif (SAOS) à société anonyme sportive professionnelle (SASP)[46], faisant de Louis Nicollin l'actionnaire majoritaire du club, le 20 mai 2011, Mohed Altrad, PDG du groupe Altrad devient à son tour l'actionnaire majoritaire du MHR en apportant 2,4 millions d'euros[47].
Ces changements à la tête du MHR ne perturbent pas les hommes du duo Galthié-Béchu qui réalisent le meilleur début de saison de l'histoire du club. Au terme des matchs allers, le MHR occupe la place de second du Top 14 après en avoir été le leader lors des huitièmes et dixièmes journées de la saison 2010-2011[48]. Le MHR connaît une baisse de régime au printemps mais accroche la sixième place, qualificative pour la coupe d'Europe, grâce à une victoire avec bonus offensif contre le RC Toulon lors de la dernière journée (27–3)[49]. En barrages, le MHR crée la surprise en s'imposant au stade Pierre-Antoine sur le Castres olympique (18-17)[50] puis en demi-finale défait à Marseille le Racing Métro 92 (26–25)[51]. Les Montpelliérains s'inclinent en finale face au stade toulousain (10–15) après avoir mené jusqu'à la soixante-et-onzième minute[52]. En fin de saison, Mohed Altrad devient le nouveau président du club, le directeur commercial du groupe Altrad devenant lui président du conseil de surveillance[47].
Image et identité
Couleurs et maillots
Né de la fusion du stade montpelliérain et de la section rugby du Montpellier Paillade Sport Club, le Montpellier Hérault rugby a logiquement repris les principaux éléments des équipements de ces deux clubs. Les premiers maillots portés à domicile sont majoritairement bleus avec une bande rouge et blanche. Actuellement, le club joue en bleu et blanc, couleurs de la ville de Montpellier et en rouge et blanc à l'extérieur. Des maillots spécifiques sont mis en place pour la coupe d'Europe[53].
Évolution du maillot montpelliérain[54]
Logo
Le premier logo, utilisé jusqu'au titre de Pro D2 en 2003, reprend le logotype de la ville de Montpellier, un grand « M » sur un fond bleu. Le 19 décembre 2003, les dirigeants rajoutent le « H » de l'Hérault au nom du club et choisissent un logo avec la fleur du ciste de Montpellier, arbuste très présent dans la garrigue[20]. En 2009, le « C » est abandonné pour se différencier du Montpellier Hérault Sport Club[39].
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Logo MRC (1986-2003)
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Logo MHRC (2003-2009)
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Logo MHR (depuis 2009)
Palmarès
Le tableau suivant récapitule les performances du Montpellier Hérault rugby dans les diverses compétitions françaises et européennes.
Compétitions nationales | Compétitions internationales |
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Autres compétitions nationales | Compétitions de jeunes |
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Compétitions féminines | |
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L'équipe première du club montpelliérain dispute quatre finales dont les détails sont donnés dans le tableau suivant[Note 2].
Compétition | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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Top 14 | Modèle:Date sport | Stade toulousain | 15 - 10 | Montpellier | Stade de France, Saint-Denis | 77 000 |
Bouclier européen | Modèle:Date sport | Montpellier | 25 - 19 | Viadana | Stadio Sergio Lanfranchi, Parme | 2 553 |
Championnat de France de Pro D2 | Modèle:Date sport | Montpellier | 25 - 21 | Tarbes | Stade Sapiac, Montauban | 9 500 |
Championnat de France 4e série | Modèle:Date sport | Montpellier Université Club | 25 - 21 | US Crest |
Structures
Stades
Stade Sabathé
Le stade Sabathé érigé en 1909, porte alors le nom de « stade de la Croix Bonhomme »[55] et est édifié de façon sommaire au milieu des vignes. Le stade est inauguré le 11 novembre 1930 lors du match opposant l'union sportive Montpelliéraine au Racing club narbonnais[56]. Il prend, en 1944, le nom de « stade Sabathé » en hommage à Jean Sabathé, capitaine-entraîneur de l'USM mort en 1941 d'un accident cardiaque[57]. Le stade, consacré tout d'abord au rugby à XV, s'ouvre ensuite au rugby à XIII et à l'athlétisme à la suite de la disparition, en 1952, du dernier club quinziste de Montpellier.
Lors de la renaissance du rugby à XV à Montpellier, en 1963 avec la création du stade montpelliérain, Sabathé redevient un équipement dédié au rugby. Le club occupe le stade sous ce nom, puis à partir de 1986 en tant que MRC et ce jusqu'en fin de saison 2007 et son déménagement au stade Yves du Manoir. Le dernier match disputé par le club à Sabathé a lieu le 12 mai 2007 et se conclut par une dernière victoire en top 14 face au Biarritz olympique 39–29[58]. Le stade Sabathé demeure par la suite dédié au rugby puisque l'équipe féminine du MHR ainsi que l'équipe de rugby à XIII montpelliéraine les Diables Rouges y évoluent[30].
Sa capacité totale officielle est de 8 000 places[59]. Le stade est composé de deux tribunes latérales couvertes pouvant accueillir 2 800 spectateurs et d'une tribune non couverte. Dix places sont réservées aux personnes handicapées.
Stade Yves du Manoir
Le stade Yves du Manoir est le premier stade moderne construit en France depuis l'avènement du professionnalisme[15]. Le stade accueille tous les matchs à domicile du Montpellier Hérault rugby.
Référencé en catégorie A[Note 3],[60], il s'inscrit dans un complexe de 13 hectares dévolu au rugby. Aux abords du stade se trouvent un autre stade et deux terrains annexes. Le second stade, en catégorie C[Note 3], d'une capacité de 500 places, permet l'entraînement des équipes premières et des compétitions régionales tandis que les deux terrains, en catégorie D[Note 3] et dont les pelouses sont synthétiques, servent aux écoles de rugby[60]. L'ensemble des équipements appartient à la communauté d'agglomération de Montpellier qui le loue au club.
Le stade compte 12 734 places assises avec quatre tribunes aux noms de stades mythiques de rugby : Eden Park (Sud-Ouest, 4 168 places), Ellis Park (Nord-Est, 1 543 places), Murrayfield (Sud-Est, 2 316 places) et Twickenham (Nord-Ouest, 2 567 places), un pesage de 860 places permet également d'accueillir du public debout[60]. Le record d'affluence du stade est établi le 7 mai 2011, lors de la dernière journée du Top 14 face au RC Toulon, avec 14 719 spectateurs[61].
Centre de formation
En 1999, Thierry Pérez met en place le pôle de formation du club. Devenu centre de formation en septembre 2001, il obtient en septembre 2002 l'agrément du ministère de la Jeunesse et des Sports et de la ligue nationale de rugby[62]. Classé en catégorie 1 depuis la saison 2003-2004, il est reconnu meilleur centre de formation de France en 2009 et 2010[62]. Le centre de formation est actuellement dirigé par Jean-Philippe Lacoste et accueille, en 2010, vingt-six stagiaires[62].
L'école de rugby est fondée en 1967 par Maurice Bonafos, dirigeant du stade stade montpelliérain[4]. Elle est destinée aux enfants de dix à quatorze ans et compte, au moment de la fusion, 164 jeunes[63]. En 2010, l'école de rugby, la plus importante de France, accueille 530 enfants de sept à quinze ans encadrés par soixante-cinq éducateurs diplômés[6]. Six internationaux français sont issus de l'école de rugby ou du centre de formation du MHR : Nicolas Jeanjean, Clément Baïocco, Fulgence Ouedraogo, Louis Picamoles, Julien Tomas et François Trinh-Duc ainsi qu'un international samoan, Naama Leleimalefaga.
Partenariats avec les autres clubs
Le MHR parraine douze clubs ou écoles de rugby de l'Hérault : le Rugby olympique lunellois, le Rugby club Mauguio Carnon, le Rugby club Palavas, le Rugby club Villeneuve-lès-Maguelone, le Rugby olympique Saint-Jean-de-Védas, le Thau rugby, le Rugby club olympique Salagou, le Rugby club Jacou Montpellier Nord, le Rugby club Grand-Mottois, le Rugby club vallée de l'Hérault basé à Ganges, l'ASP XV Poussan et le Rugby club Prades-le-Lez/école de rugby du Pic Saint-Loup[64]. Ce partenariat consiste en une collaboration sur des catégories d'âge, à un soutien logistique apporté par le MHR aux clubs et peut également se concrétiser par l'échange de joueurs[65].
En mai 2010, un partenariat est également noué avec les Las Vegas Blackjacks RFC, club de rugby à XV de Las Végas, à l'occasion du recrutement de Seta Tuilevuka. Avec cet accord, les jeunes joueurs montpelliérains se voient proposer l'opportunité d'évoluer dans le championnat américain pendant la trêve du championnat français, et les meilleurs éléments des Blackjacks ont l'opportunité d'évoluer au niveau professionnel au MHR[66].
Aspects juridiques et économiques
Statut juridique et légal
Le MHR est une société anonyme sportive professionnelle (SASP) depuis le 24 février 2011, le club avait auparavant le statut de société anonyme à objet sportif (SAOS). Ce statut est adopté lors d'une assemblée générale extraordinaire par la totalité des actionnaires du club. Lors de cette assemblée, une augmentation du capital de 2,2 millions d'euros est votée, le portant à 3,5 millions et faisant du groupe Nicollin présidé par Louis Nicollin l'actionnaire majoritaire du club[46]. Le 20 mai 2011, Mohed Altrad, PDG du groupe Altrad devient actionnaire majoritaire du MHR en apportant 2,4 millions d'euros.
Organigramme
L'organigramme du MHR s'établit comme suit[67],[68] : :
Direction | Administratif | Sportif |
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Président du directoire : Mohed Altrad Président du conseil de surveillance : Christian Bouchenoir Directeur : Denis Navizet Directrice adjointe : Sophie Coste Présidents de l’association : Serge Guidez et Jean-Michel Arazo |
Responsable service marketing : Cécile Cerede Responsable service commercial : Philippe Herranz Responsable service communication : Hervé Beltrand Responsable administratif centre de formation : Yoann Moioli |
Entraîneur : Fabien Galthié Entraîneur adjoint : Éric Béchu Entraîneur adjoint : Didier Bès Directeur du centre de formation : Jean-Philippe Lacoste |
Budget
Le budget prévisionnel du Montpellier HR pour la saison 2010-2011, huitième budget du Top 14 en hausse de 14 % par rapport à l'année précédente, est de 15,01 millions euros[69]. Le budget prévisionnel du club connaît de nombreuses hausses au cours des saisons dans l'élite et atteint les 17,5 millions d'euros lors de la saison saison 2011-2012[68].
Saison | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 |
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Budget | 4,5 M€[70] | 6,4 M€ | 7,4 M€[71] | 10 M€[72] | 11,5 M€[73] | 13,1 M€[69] | 15 M€[69] | 17,5 M€[68] |
Sponsors et équipementiers
De 2001 à 2009, le sponsor principal du Montpellier HRC est la société Belmonte, entreprise de rabotage de route présidée par Philippe Deffins. Sa démission du poste de président du MHRC en janvier 2009 s'accompagne de la rupture du contrat de sponsoring[74]. Le club s'affiche alors sous les couleurs de Maxime, un jeune joueur du club victime d'une grave maladie[75].
À partir de janvier 2011, 1Worldcom, entreprise sud-africaine de téléphonie mobile devient le principal sponsor maillot [76],[77]. Le second sponsor est le Groupe Nicollin, société de Louis Nicollin basée à Montpellier. En dehors de ces sponsors, le club compte trois cent quatre-vingts entreprises partenaires[78]. Par ailleurs, la ville de Montpellier, la Communauté d'agglomération de Montpellier, le Conseil général de l'Hérault et le Conseil régional de Languedoc-Roussillon sont les partenaires institutionnels du club.
A l'inter-saison 2011, le groupe Nicollin se retire du sponsoring du club suivi de 1Worldcom. Le groupe Altrad se substitue alors à Nicollin à hauteur de 600 000 euros, et le groupe Vinci devient sponsor maillot du MHR pour la saison 2011-2012[68].
De 2001 à 2007, Asics, dont le siège social en France est situé à Mauguio dans l'Hérault, est l'équipementier du club. Montpellier signe ensuite avec la nouvelle marque H2[79] mais le contrat est rompu à l'amiable l'année suivante[80]. Les Montpelliérains se prennent alors en charge sous la marque « l'esprit rugby de Montpellier ». Depuis 2009, le club est de nouveau sous contrat avec Asics[81]. Le club ouvre, en juin 2008, sa boutique sous la tribune Murrayfield du stade Yves du Manoir[82].
Supporteurs
Le « Club Historique des Supporters » et « Ovalie 16 » sont les deux associations de supporteurs du club. Ovalie 16 est un jeune club de supporteurs créé en 2008, présent en tribune Murrayfield qui organise également des déplacements lors des matchs à l'extérieur[83].
Le club historique des supporters est créé en début d'année 2001[84] mais ne se développe réellement qu'avec la montée du Montpellier HR en Top 16 en 2003. Le club a un espace réservé en tribune Twickenham[85]. Il est également à l’origine de la création de la mascotte officielle du MHR, « Bikounet », un cheval camarguais, qui accompagne les joueurs sur tous les matchs[86]. Le club des supporters est affilié à la Fédération Française Supporters Rugby qui regroupe des associations de toute la France et organise des réceptions au stade Yves du Manoir lors de la venue des supporteurs des équipes adverses[85].
Personnalités historiques du club
Entraîneurs
Lors de la fusion, en 1986, Alain Paco, entraîneur du MUC puis du MPSC depuis 1983, devient entraîneur du MRC, associé à Jean Sarda, lui aussi ancien de l'AS Béziers[87]. Les deux entraîneurs quittent leurs fonctions en fin de saison et Yvan Buonomo, autre ancien de l'AS Béziers leur succède, associé au capitaine de l'équipe l'année précédente, Philippe Morrisson[12].
Deux saisons plus tard, André Quilis, ancien entraîneur de Narbonne prend les commandes de la direction sportive du MRC, associé à Pascal Mancuso, ancien joueur du stade montpelliérain puis du MUC et entraîneur des jeunes du club depuis 1988. Le club accède, avec ce tandem d'entraîneurs, à la première division (groupe A) en 1991 et remporte le challenge de l'Espérance en 1993. En 1994, André Quilis prend du recul en devenant dirigeant de la commission technique[88], Pascal Mancuso devient entraîneur principal, assisté de Jean-Claude Cazotes et de Jean-François Escande. En septembre 1996, Christian Bourrel, ancien entraîneur de l'AS Béziers est nommé entraîneur et, sous ses ordres, le MRC termine premier de la poule 3 du groupe A2 de première division en alignant huit victoires[89]. Il est remplacé en janvier 1998 par Christian Farrenc qui assure l'intérim jusqu'en fin de saison.
En 1998, le nouvel entraîneur est Henri Sanz, ancien international et demi de mêlée du RC Narbonne. Son adjoint est Philippe Teissier, en charge la préparation physique[90]. L'année suivante, la direction technique du club est assurée par Pierre Arrambide et Pascal Mancuso. En juillet 2000, Didier Nourault devient entraîneur général avec comme adjoint Éric Tissot et Pascal Mancuso. Avec ce trio d'entraîneurs, le MRC accède au Top 16 en 2003 en remportant le Championnat de France Pro D2. Wilfried Maccary et Didier Bès, capitaine du MRC l'année précédente, succèdent à Éric Tissot et Pascal Mancuso comme adjoint de Nourault. En fin de saison, le MRC remporte le bouclier européen.
Patrick Arlettaz, membre éducateur du club depuis sa retraite sportive en 2003, remplace en 2005 Wilfried Maccary, qui repart au RC Aubenas, comme entraîneur des trois-quarts[91]. En 2006, Patrick Arlettaz devient entraîneur de l'Étoile sportive catalane et Didier Bès entraîneur des juniors Reichel. Les nouveaux adjoints de Nourault sont Alain Hyardet, en charge des arrières et Éric Tissot en charge des avants[71]. Le duo Nourault-Hyardet s'occupe de l'équipe première jusqu'en mars 2009 où une lourde défaite à Perpignan face à l'USAP (50-13) entraîne leur mise à l'écart par le président Thierry Pérez[38], à la demande des joueurs[15]. Le club termine la saison sans entraîneur général, le manager général du club, Denis Navizet est associé à Pascal Mancuso pour la sélection d'équipe, Jean-Philippe Lacoste, pour les arrières, Jharay Russell et Warren Britz pour la défense et Didier Bès, pour les avants, assurant les entraînements[92]. L'année suivante, Pascal Mancuso et Warren Britz dirigent l'entraînement associés à Jean-Philippe Lacoste et Didier Bès[93].
Thierry Pérez prend en avril 2009 ses premiers contacts avec Fabien Galthié en vue de la saison suivante mais celui-ci refuse en raison de problèmes de contrats[94]. Sa signature intervient en 2010[95] avec comme co-entraîneur Éric Béchu[96], Didier Bès se retrouvant lui en charge du secteur de la mêlée. Le reste du staff technique est composé de deux préparateurs physiques Patrick Ballesta, ancien boxeur[97], et Renaud Chevalier[98] et d'un analyste vidéo, Matthieu Austruy, ancien joueur du MRC[99].
Saisons | Entraîneurs | Adjoints | Titres |
---|---|---|---|
1986-1987 | Alain Paco | Jean Sarda | |
1987-1989 | Yvan Buonomo | Philippe Morrisson | |
1989-1994 | André Quilis | Pascal Mancuso | Challenge de l'Espérance 1993 |
1994-1996 | Pascal Mancuso | Jean-Claude Cazaute Jean-François Escande |
|
1996-janvier 1998 | Christian Bourrel | ||
janvier 1998 - 1998 | Christian Farenc | ||
1998-1999 | Henri Sanz | Philippe Teissier | |
1999-2000 | Pierre Arrambide | Pascal Mancuso | |
2000-2001 | Didier Nourault | Pascal Mancuso Éric Tissot |
|
2001-2002 | |||
2002-2003 | Championnat de France Pro D2 2003 | ||
2003-2004 | Didier Bès Wilfried Maccari |
Bouclier européen 2004 | |
2004-2005 | |||
2005-2006 | Didier Bès Patrick Arlettaz |
||
2006-2007 | Éric Tissot Alain Hyardet |
||
2007-2008 | Alain Hyardet | ||
2008-mars 2009 | Alain Hyardet Didier Bès |
||
mars 2009-2009 | Denis Navizet Pascal Mancuso |
Jean-Philippe Lacoste Warren Britz Jharay Russell Didier Bès |
|
2009-2010 | Pascal Mancuso Warren Britz |
Jean-Philippe Lacoste Didier Bès |
Challenge Armand Vaquerin 2009 |
2010- | Fabien Galthié | Éric Béchu Didier Bès |
Présidents
Saisons | Présidents |
---|---|
1986-1989 | Jean-Louis Imbach Christian Marty |
1989-1998 | Daniel Donadio |
1998-2002 | Thierry Pérez Jean-Jacques Sauveterre |
2002-décembre 2008 | Thierry Pérez |
décembre 2008-janvier 2009 | Philippe Deffins |
janvier 2009-2010 | Thierry Pérez |
2010- 2011 | Jean-Pierre Massines |
2011- | Mohed Altrad |
Les premiers présidents, lors de la fusion en 1986, sont Jean-Louis Imbach, président du MPSC, anciennement Montpellier Université Club et Christian Marty, président du stade montpelliérain. Ils démissionnent le 29 mars 1989, Georges Privat, secrétaire du club, assurant l'intérim jusqu'à la fin de la saison[100]. Daniel Donadio est élu au cours de l'été 1989 et occupe la présidence du club jusqu'en 1998, année de crise financière et sportive.
Aux élections de juin 1998, Jean-Jacques Sauveterre, ancien joueur de l'équipe, prend la présidence du club avec comme co-président Thierry Pérez, vice-président dans l"équipe précédente[90]. Après le retrait de Jean-Jacques Sauveterre qui devient co-président de l’association, Thierry Pérez devient l'unique président de la SAOS. En juin 2007, Sauveterre se présente aux élections face à Pérez, facilement réélu avec 88 voix sur 93 exprimés, la liste Sauveterre ayant été invalidée[101].
En décembre 2008, Thierry Pérez quitte son poste pour se présenter aux élections de la ligue nationale de rugby, Philippe Deffins, sponsor du club depuis 2001 à travers la société Belmonte, lui succède[35]. Vingt-six jours plus tard, il démissionne expliquant sa décision par un déficit de 1,5 millions d'euros qui lui aurait été caché[36]. Thierry Pérez retrouve alors la présidence par intérim. Sous la pression de Georges Frêche, qui menace de couper les subventions publiques accordées au club si Thierry Pérez reste président, celui-ci démissionne le 25 juin 2010 et Jean-Pierre Massines, directeur administratif depuis 1998, devient le nouveau président du MHR. Lors de l'assemblée générale du 22 juin 2011, Mohed Altrad, actionnaire principal du club depuis le 20 mai, devient le nouveau président du MHR[47].
Joueurs
Le MRC s'appuie, à sa création, sur de nombreux anciens Biterrois tels que Philippe Morrisson, capitaine lors de la fusion, Philippe Chamayou, Patrick Fort, Philippe Escande, Jean-Paul Wolf et Jean-Marc Cordier. Ces quatre derniers sont vainqueurs du bouclier de Brennus en 1984. Aux Biterrois, il faut ajouter deux anciens de l'école de rugby du MUC, Serge Doumayrou, passé par l'AS Béziers, et Jean-Jacques Sauveterre, passé par Nîmes, qui font partie de l'équipe qui monte en première division en 1989[12].
Le demi de melée Pascal Cancès est également un des éléments importants de l'équipe de 1988 à 1999, année où il met fin à sa carrière à la suite de blessures à répétition[102]. L'ailier Denis Navizet est l'auteur de l'essai victorieux en finale du championnat de Pro D2. Arrivé au club en 1995, il met fin à sa carrière le 9 avril 2005 après une entorse du genou droit subie sur un placage lors du match contre l'USAP. Il devient ensuite responsable du centre de formation puis manager général du club[103]. En 2000, le capitaine est le talonneur Didier Bès qui rejoint le club en 1990 après avoir été champion de France de 2e division en 1989 avec Castres face à la Section paloise. Joueur de devoir et d'expérience[104], il met fin à sa carrière en 2003 après le titre de champion de Pro D2 et rejoint le staff technique.
Meilleur marqueur | Laurent Arbo François Trinh-Duc |
26 essais |
---|---|---|
Meilleur réalisateur | David Bortolussi | 517 points |
Meilleur buteur | David Bortolussi | 457 points |
Meilleur marqueur de drop | François Trinh-Duc | 14 drops |
Matchs joués | Michel Macurdy | 174 matchs |
Titularisations | Michel Macurdy | 138 titularisations |
Minutes jouées | Michel Macurdy | 10 970 minutes |
En 2001, trois joueurs des lignes arrières du RC Narbonne, Sébastien Buada, Jérémy Valls et Patrick Arlettaz, rejoignent Montpellier[105] et stabilisent le jeu des trois-quart montpelliérains. Le demi de mêlée Sébastien Buada reste au club jusqu'en 2007, ses bonnes performances lui valant d'être sélectionné pour participer aux tests d'évaluation de l'équipe de France en 2005[106]. Jérémy Valls, demi d'ouverture formé au MRC, occupe l'autre poste de la charnière jusqu'en 2005. Excellent buteur, il est aussi à quelques occasions capitaine de l'équipe[12]. Enfin, le trois-quart centre Patrick Arlettaz met fin à sa carrière sur le titre de champion de Pro D2. Il dispute son dernier match à Sabathé, le 2 mai 2003 face à Marmande (55-19), en même temps que Didier Bès, les deux joueurs marquent chacun un essai lors de ce match[107].
D'autres joueurs marquent à cette période l'histoire du MRC. Jérôme Vallée signe au club à 22 ans lors de la saison 1998-1999. Au poste de troisième ligne aile, il devient rapidement un des meilleurs preneurs de balle en touche de l'effectif[103]. Capitaine de 2004 à 2007, il est le premier joueur du MHRC appelé en sélection nationale lors d'un France A-Samoa disputé au stade de la Mosson en 2005. Il dispute 130 matchs en première division et met fin à sa carrière en janvier 2011 en raison d'un lumbago persistant[108]. L'autre poste de troisième ligne aile est occupé par Sébastien Galtier qui rejoint le club en 2001. Très bon défenseur[109], il met fin à sa carrière en 2008 après avoir disputé 90 matchs dans l'élite. En deuxième ligne, Mickaël Bert, formé au club, devient titulaire lors de la saison 1998-1999 à 18 ans[110]. Pièce maîtresse du pack montpelliérain lors des victoires en Pro D2 et en bouclier européen, il quitte le club en 2008 pour rejoindre l'US Dax après avoir disputé 96 matchs dans l'élite et marqué neuf essais. Le club peut également compter sur une forte première ligne composée de Philemon Toleafoa, Clément Baiocco et Olivier Diomandé qui permet à la mêlée montpelliéraine d'être très solide à domicile[109]. Néo-zélandais d'origine, Toleafoa occupe le poste de pilier gauche. Il arrive au club lors de la saison 2002-2003. S'il débute avec les espoirs, ses qualités physiques le font appeler rapidement en équipe première[103]. Il rejoint en 2010 le Lyon OU. L'autre poste de pilier est occupé par Clément Baïocco, issu du centre de formation[110] qui débute en équipe première en 1999 et reste dix ans au club. Le poste de talonneur est occupé par l'international ivoirien, Olivier Diomandé, au club en 2002 à 2008.
Avec la montée dans l'élite en 2003, le club se renforce en recrutant plusieurs joueurs qui jouent un rôle essentiel pour le maintien en Top 16 puis Top 14. Le deuxième ligne Michel Macurdy est ainsi le joueur ayant disputé le plus grand nombre de matchs en première division avec 174 rencontres disputées, il détient également le record du nombre de titularisations (138) et le nombre de minutes jouées (10 970 minutes). Macurdy ne quitte le club qu'en février 2011 lorsqu'il est engagé comme joker médical par l'US Carcassonne après une dernière victoire face aux Exeter Chiefs en challenge européen (32-30)[111]. L'arrière David Bortolussi, meilleur réalisateur du MHR à ce jour avec 517 points inscrits, est également le meilleur buteur du club avec 457 points. Il devient international italien en 2006 et rejoint ensuite en 2008 l'US Dax. L'ailier Laurent Arbo, un des éléments essentiels de l'attaque du club, inscrit son 100e essai en championnat le 17 novembre 2006 face au stade français[112]. Il est le meilleur marqueur du club avec 26 essais inscrits, à égalité avec François Trinh-Duc. Il met fin à sa carrière en fin de saison 2007. Le club fait signer également l'international italien Alessandro Stoica qui porte le brassard de capitaine lors de la victoire en bouclier européen en 2004 et reste quatre ans au club.
En 2005, le MHRC engage David Aucagne comme demi d'ouverture. Il joue deux ans au club et marque 277 points en 46 matchs. Autre recrue cette saison là, Drikus Hancke rejoint le club en novembre, au poste de deuxième ligne. Toujours dans l'effectif du MHR, il a déjà disputé avec les « cistes » 146 matchs dont 125 comme titulaire. Mamuka Gorgodze, jeune géorgien de 20 ans, signe cette même année en tant qu'espoir. Deuxième ligne de formation, il est replacé par le duo Galthié-Béchu au poste de troisième ligne aile où ses qualités physiques et son endurance en font un des joueurs les plus redoutés du Top 14[113]. Dernière recrue importante dans l'histoire du club, l'ailier Sébastien Kuzbik, en provenance de Clermont. En six ans au MHR, il dispute 105 rencontres et marque 19 essais.
Le demi d'ouverture ou arrière argentin Federico Todeschini arrive au club en 2006 et inscrit 450 points jusqu'en 2010, année où il prend sa retraite[114]. La même année, le club enregistre la signature d'Olivier Sarraméa qui joue arrière ou ailier. Ce joueur puissant prend sa retraite également en 2010 après avoir joué 91 matchs et marqué 109 points.
Lors de la saison 2006-2007, le MHRC, en position défavorable en championnat, fait confiance à de jeunes joueurs issus du centre de formation lors de la dix-neuvième journée. Le talonneur Joan Caudullo arrive en cadets au club en provenance du RC Jacou[110]. Il compte à ce jour 145 rencontres disputées sous le maillot montpelliérain pour 45 points marqués. Louis Picamoles débute au MHRC en minimes et dispute son premier match en équipe première lors de la saison 2004-2005[115]. Il éclate au poste de numéro 8 en fin de saison 2007, devient international en 2008 puis rejoint en 2009 le Stade toulousain. Le troisième ligne aile Fulgence Ouedraogo débute le rugby à l'école du Pic Saint-Loup à l'âge de 6 ans et rejoint le MHRC à 17 ans[115]. Il remporte la coupe du monde des moins de 21 ans en 2006 et devient, à 23 ans, capitaine du club. Premier joueur formé au club appelé en équipe de France, son influence sur le groupe montpelliérain est très importante. Pour ses coéquipiers, « les matches sans Fufu ne sont pas du tout les mêmes »[116]. Le demi de mêlée Julien Tomas débute à l'école de rugby du club en poussins. À 18 ans, il intègre l'équipe première et se trouve sur la feuille de match lors de la victoire en bouclier européen en 2004[110]. International français depuis 2008, il progresse en vision de jeu et en technique avec l'arrivée de Fabien Galthié ce qui lui permet de retrouver le groupe France pour le tournoi des six nations 2011[117]. Le demi d'ouverture François Trinh-Duc découvre le rugby à l'âge de 4 ans au sein de l'école du Pic Saint-Loup où il fait toutes les catégories d'âge en compagnie de Ouedraogo puis rejoint à 17 ans le MHRC[115]. Il dispute quelques matchs en équipe première à partir de la saison 2004-2005 puis devient titulaire en fin de saison 2007. Il est le demi d'ouverture titulaire de l'équipe de France depuis 2008.
Effectif 2011-2012
Pour la saison 2011-2012, l'effectif du Montpellier Hérault rugby compte 45 joueurs dont 13 sont issus du centre de formation du club. Il y a 25 joueurs français et 20 de nationalité étrangère.
Popularité
Affluence
Lors de la dernière saison à Sabathé, le MHR réalise le meilleur taux de remplissage du top 14 (93 %) mais n'accueille que 6 034 spectateurs par match en moyenne[118] dont 6 500 lors du dernier match dans ce stade pour la venue de Biarritz, le 12 mai 2007[29]. En 2007, le club déménage au stade Yves-du-Manoir, ce qui lui permet de doubler son public : l'affluence moyenne passe à 11 293 spectateurs, malgré un classement dans le bas du tableau. Les années suivantes confirment cet engouement, la moyenne de spectateurs est de 11 569 en 2009 et de 11 237 en 2010.
Les bons résultats obtenus lors de la saison 2010-2011 entraînent une hausse des spectateurs, 12 635 en moyenne[119]. En 2010, le club compte également 7 964 abonnés[120]. Lors de la demi-finale du championnat 2011, près de 25 000 supporteurs font le déplacement au Stade Vélodrome pour soutenir le club[121] puis un peu plus de 10 000 se rendent au Stade de France[122].
Relations avec les médias
L'actualité du MHR est couverte généralement par tous les médias locaux et en particulier par le quotidien régional Midi libre qui réalise des suppléments lors des matchs contre l'USAP ou en début de saison. Deux numéros hors-série sont également publiés en mai 2011, « La folle saison », puis en juin 2011, « Une grande équipe est née », pour saluer la belle saison du club. Midi olympique, bi-hebdomadaire consacré au rugby, édite également à chaque numéro un supplément Hérault couvrant notamment les matchs du club. Le MHR réalise à chaque rencontre à domicile un programme de match, l'Ovalie news[123].
La chaîne locale de télévision TV SUD, anciennement 7L TV, programme chaque semaine Ovalie Hebdo, un magazine consacré à l'actualité du club[124]. Enfin, France Bleu Hérault couvre l'ensemble des matchs du MHR et consacre aussi un magazine à l'actualité sportive du département[125].
Notes et références
Notes
- L'USM est issue de la section rugby du Stade Olympique Montpelliérain (SOM) fondé en 1919. Elle prend son autonomie sous le nom d'USM en 1923 et devient pendant une vingtaine d'années le porte-drapeau du rugby montpelliérain. Les deux clubs (SOM et USM) fusionneront à nouveau entre 1941 et 1944 sous les initiales USOM, la section rugby atteignant les quarts de finale du Championnat de France en 1943. En septembre 1944, l'USM passe au rugby à XIII sous le nom d'USM XIII, puis se met en sommeil en 1946 faute de moyens avant de renaître en 1953. Le club, désormais appelé Montpellier Agglomération Rugby XIII, évolue aujourd'hui dans l'élite treiziste.
- L'utilisateur accède, lorsqu'il existe, à l'article qui traite d'une édition particulière en cliquant sur le score de la rencontre.
- Les stades de catégorie A peuvent accueillir des rencontres nationales ou internationales, ceux de catégorie C, des rencontres régionales, les stades de catégorie D servent à l'entraînement.
Références
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- Cent ans de sport dans l'Hérault, p. 194
- Rugby de ville, rugby des terroirs, p. 105 Erreur de référence : Balise
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incorrecte : le nom « ref-5 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - Rugby de ville, rugby des terroirs, p. 110
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incorrecte : le nom « altrad » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - Vincent Bissonnet, « Montpellier, c'est du sérieux ! », sur www.rugbyrama.fr, Midi olympique, (consulté le )
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- « Ovalie hebdo », sur www.tvsud.fr, TV SUD (consulté le )
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Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- Germain Barcello, De la cuvette de Sapiac au quartier d'Ovalie, Castries (34), Les éditions du mistral, , 147 p. (ISBN 978-2-84647-056-8)
- Germain Barcello, Rugby de ville, rugby des terroirs, Castries (34), Les éditions du mistral, , 256 p. (ISBN 978-2-84647-022-3)
- Collectif, Une grande équipe est née, Saint-Jean-de-Védas (34), Groupe des journaux du midi - Midi Libre, , 54 p. (ISSN 0397-2550)
- Collectif, Cent ans de sport dans l'Hérault, Saint-Gély-du-Fesc (34), Études héraultaises, , 336 p. (ISSN 0249-1664), « Une histoire de l'émergence et de l’enracinement du rugby en Hérault »