La Part-Dieu

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La Part-Dieu
La Part-Dieu
Le quartier de la Part-Dieu et ses gratte-ciel
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Rhône-Alpes
Ville Lyon, Rhône
Arrondissement municipal 3e arrondissement
Fonctions urbaines Quartier d'affaires et résidentiel
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 40″ nord, 4° 51′ 26″ est
Site(s) touristique(s) Centre commercial, Auditorium
Transport
Gare Gare de Lyon-Part-Dieu
Métro Métro de Lyon Ligne B
Tramway Tramway de Lyon Ligne T1 Ligne T3 Ligne T4 Ligne Rhônexpress
Bus Bus en mode C Ligne C1 Ligne C2 Ligne C3 Ligne C6
Bus en mode C Ligne C7 Ligne C9 Ligne C13 Ligne C25
Bus TCL Ligne 25 Ligne 37 Ligne 38 Ligne 70 Ligne 198 Ligne 296
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Lyon
Voir sur la carte administrative de la zone Lyon
La Part-Dieu

Le quartier de la Part-Dieu, situé dans le 3e arrondissement de la ville de Lyon, est considéré comme le deuxième centre-ville de Lyon (après la Presqu'île). Conçu initialement comme une alternative au centre ville ancien, ce quartier est le deuxième quartier d'affaires de France après La Défense avec 1 600 000 m² de tertiaire (surface hors œuvre nette) et 45 000 emplois. Il est essentiellement composé de Low Rises et de tours.

Situé sur la rive gauche (à l'est) du Rhône, ce quartier abrite notamment le centre commercial de La Part Dieu et la gare de Lyon-Part-Dieu. Il est délimité à l'ouest par la rue Garibaldi, au sud par la rue Paul Bert, à l'est par la rue de la Villette et au nord par le cours La Fayette. Ces quatre rues forment un carré d'environ 750 mètres de côté.

Histoire

Casernes de la Part-Dieu

Les terrains constituant actuellement le quartier de la Part-Dieu furent longtemps composés de champs et de terrains insalubres soumis aux inondations du Rhône. Ils appartiennent au début du XVIIIe siècle à Catherine de Servient (née Mazenod). Le domaine possède son château et ses bâtiments agricoles, situés à proximité de l'angle des rues actuelles Boileau et Chaponnay[1]. Elle les vend en viager aux Hospices civils de Lyon qui les récupèrent en 1737. Ils sont vendus en 1844 pour construire les casernes de la Part-Dieu, qui resteront en activité pendant plus d'un siècle.

En 1852 le quartier, alors dépendant de la Guillotière, est annexé à la ville de Lyon. Jusqu'alors, 4/5 du territoire de la rive gauche du Rhône sont encore occupés par les grandes fermes toujours en activité. L'évolution vers les pépinières et le maraîchage s'accentue, par exemple, autour de la place Danton actuelle, et son domaine de Champfleury[2]. En 1926, la municipalité de Lyon qui souhaite récupérer les terrains pour y construire un nouveau quartier, organise un concours d'architecture, dont le projet lauréat prévoit l'édification de deux tours. Ce projet ne voit cependant pas le jour, du fait de l'opposition de l'administration militaire.

Plan schématique du quartier de la Part-Dieu début 2008
  • immeubles de bureau
  • immeubles d'habitation
  • commerces
  • espaces verts

  • (1) Immeuble Banque populaire (2) Immeuble Le Britannia (3) Immeuble Caisse d'épargne (4) Tour Swiss Life (5) Auditorium Maurice Ravel (6) Centre commercial (7) Tour Oxygène (9) Tour LCL Part-Dieu (10) Cité administrative d'État (11) Bibliothèque (12) Gare SNCF (13) Banque (14) Tour EDF Lyon (15) Immeubles France 3 (16) Immeuble Grand Lyon

    Il faut attendre 1957 pour que le ministère de la Défense se résolve à vendre ces terrains. En 1967, une fois le déménagement achevé, la Mairie de Lyon rachète la caserne pour la revendre à la SERL (Société d’équipement du Rhône et de Lyon), aménageur de l'opération. À l'origine, les différents projets prévoient de réaliser un nouveau quartier central, qui comprendrait un pôle culturel (comprenant une bibliothèque, une salle de concert…), un pôle commercial, un pôle de bureaux privés (à la condition que les bureaux soient destinés à l'accueil du public), un pôle administratif (dont une annexe de la mairie de Lyon) et des logements. Le projet change de nature en 1967. L'Oream (Organisme régional d'étude et d'aménagement d'aire métropolitaine) décide de doter la métropole d'équilibre (autrement dit Lyon-Saint-Étienne-Grenoble) d'un centre décisionnel à même de contrebalancer l'importance de Paris[réf. nécessaire]. Ce centre sera la Part-Dieu. Un nouveau projet, structuré autour d'un axe est-ouest (rue Servient) est présenté. Ce projet prévoit la création d'une gare, éventualité rejetée par la SNCF. Peu à peu le projet s'éloigne de ce qui devait faire son essence. Le pôle culturel ardemment défendu par l'architecte en chef de la Part-Dieu Charles Delfante ainsi que par André Malraux ne survit pas au départ du ministre. Il n'en reste que la bibliothèque et l'auditorium, chacun à une extrémité du site. L'axe est-ouest est détruit par le centre commercial qui enjambe la rue Servient. Quant à la gare, il faut attendre 1983 pour qu'elle ouvre ses portes, deux ans après l'inauguration de la ligne à grande vitesse reliant Paris à Lyon en 1981.

    Toutefois la Part-Dieu voit le jour[3], lentement. Un gigantesque centre commercial (120 000 m², alors qu'il était prévu 50 000 m²) voit le jour. Des immeubles se construisent péniblement jusqu'en 1972, puis rapidement l'ensemble des îlots trouvent preneur. Seuls les lots « R » et « J » restent vides. Le lot « R » accueille la tour Oxygène[4] en mars 2010.

    À noter ces chiffres-clefs[réf. nécessaire] :

    • Près de 1 600 000 m² d’activités tertiaires dans une ville qui en compte 4,3 millions de m²
    • 78 sièges sociaux de plus de 1000 salariés.
    • 730 sièges sociaux de moins de 1000 salariés.
    • Plus de 40 000 emplois et près du double en comptant sa proche périphérie
    • 1 125 chambres d’hôtels
    • 7 000 places de stationnement public
    • 100 000 personnes par jour en moyenne au centre commercial
    • 100 000 personnes par jour transitant à la gare

    Urbanisme

    Vue sur le quartier depuis la Croix-Rousse

    Ce quartier voué au tertiaire possède peu de logements et est caractéristique de l'urbanisme sur dalle, en vogue durant les Trente Glorieuses. Les architectes en sont Jacques Perrin-Fayolle, Jean Sillan et Jean Zumbrunnen sous la direction de Charles Delfante[5]. L'un des objectifs de cet emploi d'une dalle consiste notamment à créer une nette séparation des flux motorisés et de leur stationnement par rapport aux autres modes de déplacement. Cette technique est aujourd'hui considérée comme la source de nombreuses difficultés de fonctionnement et de perception de la ville : création en sous-sol et en terrasse de zones désertées et peu sûres, déconnexion de la ville de la réalité du terrain, de son histoire, de son relief, transition souvent ratée avec les quartiers voisins.

    Vue des tours à partir du pied de la tour Part-Dieu et de l'arrêt de tramway Ligne T1 Part-Dieu-Servient

    Le toît du « Crayon » illuminé, la devanture du centre commercial et les enseignes publicitaires sur la gare soulignent la modernité du quartier. Les éclairages du boulevard Vivier-Merle (néons bleus sur les bâtiments, lampadaires de même couleur) et de la bibliothèque (illuminée par un faisceau dirigé vers le ciel), sont particulièrement remarquables. Mais on peut souligner également le sommet de la Tour Oxygène eclairé par un defilement de plusieurs couleurs.

    Déplacements urbains

    Les déplacements urbains sont facilités sur le site de la Part-Dieu par le maillage du réseau des TCL : de nombreuses ligne de bus ont un terminus à la Part-Dieu et la ligne B du métro et les tramways T1, T3 et T4 y passent.
    Le tramway-train Rhônexpress, géré par le département et exploité par une filiale de Véolia transport, relie la Part-Dieu à l'aéroport St Exupéry depuis le 9 août 2010, tandis que le quartier est desservi par la ligne B du métro, les lignes T1, T3 et T4 du tramway et la ligne C1, C2 et C3 du trolleybus Cristalis.

    Détail des constructions

    Les principales tours

    Les quatre tours actuellement construites à la Part-Dieu sont la Tour Part-Dieu, la Tour Swiss Life, la Tour Oxygène, et la Tour EDF Lyon. Le maire de Lyon, Gérard Collomb souhaite que les constructions futures de tours s'inscrivent dans un panorama urbain qui se calquerait sur la Chaîne des Alpes[6].

    Place Nom Date de livraison Hauteur Étages État
    1 Tour Eva Inconnu 020, m 65 (Consultation en Cours)[7]
    2 Tour Incity 2015 +200, m 39 (En construction)
    3 Tour Vivier Merle Inconnu +200, m Inconnu (En Projet)
    4 Sky 56 2017 56 m 14 (En construction)
    5 Tour Part-Dieu 1977 +164, m 36 Construite
    6 Tour Two Lyon 2017 170 m 42 et 24 (Consultation en Cours)
    7 Tour Paul Bert Inconnu +160, m Inconnu (En Projet)
    8 Tour Icade 2015 +130, m 35 (En Projet)
    9 Tour Silex 2 2016 +120, m 32 (Projet Accepté)
    10 Tour Oxygène 2010 +116, m 28 Construite
    11 Tour Gecina 2015[réf. nécessaire] +100, m 25 (En Projet)
    12 Tour Swiss Life 1990 +082, m 21 Construite
    13 Tour EDF 1975 +080, m 20 Construite. Projet de rehaussement de la tour à 110 m de haut

    Tour Part-Dieu

    La tour Part-Dieu, encore couramment appelée « tour du Crédit lyonnais » (ancienne dénomination avant 2008) ou « le Crayon » en raison de sa forme, se situe aux abords du centre commercial (esplanade) et constitue l'unique gratte-ciel de Lyon (165 mètres pour 42 étages). Bâtie de 1972 à 1977, c'est l'ouvrage du cabinet américain Araldo Cossutta & Associates, avec un hôtel et un restaurant panoramique au 32e étage de la tour.

    Tour Swiss Life

    La Tour Swiss Life, toute vitrée, rectangulaire et d'une largeur imposante, surplombe le boulevard Marius Vivier-Merle. Il s'agit de la troisième tour la plus haute du quartier depuis l'édification de la tour Oxygène. Le projet était prévu pour une tour d'environ 120 mètres, mais le conseil municipal, hostile à l'époque aux IGH, a limité sa hauteur. Les architectes ont dû plafonner la tour à 82 mètres. Elle accueille notamment la société Swiss Life. Aujourd'hui Swiss Life souhaite à nouveau surélever cette tour, ce projet d'élévation devrait être réalisé à l'horizon 2013. Mais la société Swiss Life souhaite également construire une deuxième tour la Tour Eva qui culminerait à 220 m et deviendrait ainsi la plus haute tour de Lyon et de Province.

    Tour EDF

    D'une hauteur de 80 mètres, la Tour EDF Lyon de la Part-Dieu accueille le siège régional d'EDF. Construite en 1975 selon les plans de l'architecte Jean Zumbrunnen.

    Cette tour devrait être vidée de ses occupants à l'horizon 2013.

    Le cours Oxygène et la tour Oxygène

    Le cours Oxygène prolonge, en fait, le centre commercial de la Part-Dieu.

    L'année 2006 a marqué le coup d'envoi de la réalisation d'une nouvelle tour lyonnaise, la tour Oxygène, à proximité de l'actuelle tour Part-Dieu (en place du "Lot R", à l'angle du Centre Commercial et de la rue de Bonnel) et de la gare TGV. Conçue par le cabinet Arte Charpentier & Associés, la tour Oxygène, haute de 117 mètres, comprend un ensemble commercial (le "Cours Oxygène") de 11 000 m² de surface de vente relié au centre commercial existant (près de 100 magasins suplémentaires), ainsi que 28 000 m² de bureaux dans la tour. La SNCF a installé ses directions nationales de l'informatique et des télécommunications dans ce nouveau bâtiment, ainsi que l'ADERLy (l'Agence de Développement Economique de la Région Lyonnaise), considérée comme étant le "world trade center" de Lyon, auparavant installée à la Chambre de Commerce de Lyon. La construction a démarré au premier semestre 2007, et l'inauguration a eu lieu le .

    Le centre commercial

    Face à la gare, le centre commercial de la Part-Dieu est un immense complexe (127 300 m2) de plus de 260 boutiques. Accueillant près de 100 000 visiteurs chaque jour, il était le plus grand centre commercial de centre-ville d'Europe à sa création en 1975[8]. En 2011, l'intérieur du Centre Commercial fut entièrement rénové. Un projet est en cours pour rénover l'extérieur.

    La gare

    • Jouxtant le centre commercial, la gare de la Part-Dieu est la principale gare de l'agglomération lyonnaise, traitant principalement le trafic national (le trafic régional étant également en partie traité au départ de la gare de Perrache, même si les TGV Lyon-Paris desservent ces deux gares). Cette gare, dont la construction débute en 1978 et s'achève en 1983, a remplacé la gare des Brotteaux. C'est la première gare d'Europe pour le nombre de voyageurs en correspondance.

    l'Hôtel du Grand-Lyon, siège de la Métropole de Lyon

    Auparavant appelée la CoUrLy, la Communauté Urbaine du Grand Lyon fut équipé, dans et dès l'origine de ce quartier, d'un siège où se rassemblent les conseillers communautaires, aujourd'hui nommé Hôtel du Grand-Lyon depuis la loi de décentralisation de Gaston Defferre en 1983, la dénomination "Grand-Lyon" ayant été décidée par l'assemblée sous le mandat de Raymond Barre (1995 - 2001).

    En 2015, la Communauté Urbaine devenant métropole Européenne, l'Hôtel du Grand Lyon devient, de fait, le siège de la métropole de Lyon.

    L'auditorium Maurice-Ravel

    Construit en 1975, l'auditorium Maurice-Ravel est une salle de concert qui compte 2 120 places. Principalement orienté vers la musique classique, il accueille également des concerts de musique du monde, de jazz, de variétés et des ciné-concerts. Il est le siège de l’Orchestre national de Lyon. Une campagne de rénovation a sensiblement amélioré son acoustique. L'auditorium est également dépositaire de l'orgue historique du palais du Trocadéro (1878), un Cavaillé-Coll dont la rénovation totale est prévue pour 2009 et qui, après une éclipse, est largement utilisé depuis la saison 2006-2007.

    La bibliothèque

    Ouverte au public en 1972, la bibliothèque de la Part-Dieu, conçue sous la direction d'Henri-Jean Martin, alors directeur de la bibliothèque, est la plus grande bibliothèque municipale de France (27 290 m²)[9]. Son élément architectural le plus visible est son silo à livres, de couleur noire, qui contient 1,8 million de documents, du Moyen Âge à nos jours. En 2007, une entrée principale a été ouverte face à la gare, plus visible que l'entrée d'origine, cachée par le centre commercial.

    La Cité administrative d'État

    Un ensemble d'immeubles de bureaux abritent différents services administratifs : centre des impôts, direction régionale de l'INSEE, direction régionale de l'équipement, etc.

    Les halles Paul Bocuse

    Après leur déménagement du quartier des Cordeliers, les nouvelles halles, destinées au commerce de bouche et de produits fins, sont inaugurées en 1971. Rénovées en 2006, elles ont été baptisées du nom du célèbre cuisinier de Collonges-au-Mont-d'Or, Paul Bocuse.

    L'association Habitat Jeune

    L'association Habitat Jeune est une association gestionnaire de foyers de jeunes travailleurs. Elle propose des logements et des services pour des jeunes de 16 à 32 ans. Ces locations sont accessibles aux jeunes actifs (étudiants, jeunes en formation, stagiaires, apprentis, jeunes en alternance, salariés…). La résidence Habitat Jeune Part Dieu, où se situe également le siège social de l'association, est ouverte depuis le 9 mai 2011. Elle propose 193 logements (logement individuel ou en colocation) tout équipés, une salle informatique, un restaurant…

    L'avenir

    Part-Dieu d'ici 2020/2025

    L'avenir de la Part-Dieu a été une des préoccupations des deux principaux candidats à l'élection municipale de 2008.

    Ainsi, selon Gilles Buna, adjoint au maire de Lyon Gérard Collomb, chargé de l’aménagement, il pourrait y avoir de trois à cinq nouvelles tours à la Part-Dieu d'ici 2020 : « Cela ne défigurera pas la silhouette urbaine ». Il s'agit, pour la première, de la Tour Oxygène, dont l'inauguration a eu lieu en 2010, sur un terrain attenant au centre commercial de la Part-Dieu appartenant à la DDE (Direction départementale de l’équipement) et après deux tentatives de vente aux enchères infructueuses, il s'agissait d'un des derniers espaces libres dans le quartier (le "Lot R").
    La seconde, la Tour Incity, sera visible d'ici 2015, à l'angle de la rue Garibaldi et du cours Lafayette.
    Il voit enfin la possibilité d'installer d'autres tours sur le lot J appartenant à l'État, ou en lieu et place de l’actuel bâtiment de France 3 qui prévoit de déménager[10], boulevard Vivier-Merle, bien que ce bâtiment soit la propriété de la chaîne qui n’a pas l’intention de le vendre.

    La tour Incity

    Fichier:Tour Incity depuis fourvière.JPG
    La tour Incity en construction, le 19 octobre 2014.

    La ville de Lyon se dotera d'ici 2015 d'une troisième tour: Incity. La tour, qui culminera à 200 mètres grâce à son antenne et dont le toit s’élèvera à 170 mètres de haut, vise à devenir la première tour BBC (Bâtiment Basse Consommation) de centre-ville. Avec 39 étages, Incity offrira une surface de 42 000 m2 de bureaux. Les architectes Denis Valode et Albert Constantin sont chargés de ce projet, dirigé par Sogelym Dixence. Incity sera la plus grande en taille et chronologiquement la 6e tour de Lyon, après la tour Part-Dieu (165 m), la tour Oxygène (115 m), la tour Panoramique (90 m, 1972, immeuble d'habitation), la tour Swiss Life (82 m) et la Tour EDF Lyon(80 m). Elle remplacera la Tour UAP inoccupée depuis 1994 et déconstruite en 2012.

    De nouvelles tours en préparation

    De nouvelles constructions de tours sont projetées : une première, développée par Gecina a été confirmée lors du Salon MIPIM en mars 2009 et précède le lancement d'un concours international d'architectes pour une tour de 36 000 m² au moins et d'une centaine de mètres.

    Une autre tour, développée pour le groupe immobilier Icade par l'architecte Albert Constantin et le cabinet AIA Atelier de la Rize, d'une hauteur de 130 ou 140 mètres et d'une surface de 40 000 m², devrait voir le jour en 2014.

    Une tour mentionnée au MIPIM 2011 de Cannes par Gérard Colomb (maire de Lyon), nommée Tour Eva d'une hauteur annoncée à 220 m verra le jour d’ici 2018-2020.

    Enfin un cluster de bureaux/hotels mentionné au MIPIM 2012 & 2013, nommé TwoLyon (Dominique Perrault Architecture (DPA), devrait être construit en 2017. La plus haute mesurera 170 mètres de haut, ainsi qu’une galerie commerçante connectée à la gare en jonction d'une double-tour de 140 mètres, en façade de la place Béraudier au nord de la grande. Sur les 92 000 m2 du programme, 62 000 m² seront consacrés à des bureaux, qui prendront place dans la grande tour, la seconde "double"-tour sera occupée par deux hôtels 4 étoiles totalisant 460 chambres.

    Aussi mentionné au MIPIM 2012, le réaménagement du site de la tour EDF, avec la construction d'une tour (Silex 2) d'un peu plus d'une centaine de mètres, ainsi que d'un autre bâtiment plus petit lui, d'une dizaine d'étages[11].

    Notes et références

    Annexes

    Bibliographie

    • Charles Delfante, La Part-Dieu, le succès d'un échec (autobiographie), éditions Libel, 2009.
    • Guillaume Tanhia et Claude Kovatchevitch, La Part-Dieu a-t-elle une âme ?, éditions EMCC, 2012.

    Liens externes

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