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Digimon Adventure

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Digimon Adventure
Image illustrative de l'article Digimon Adventure
Logo original de l'anime de Digimon Adventure.
デジモン•アドベンチャー
(Dejimon Adobenchā)
Genres Action, aventure, comédie dramatique, isekai, Science-fiction
Thèmes Monstres, informatique
Anime japonais
Réalisateur
Hiroyuki Kakudō, Yukio Kaizawa
Producteur
Hiromi Seki
Scénariste
Akiyoshi Hongo, Satoru Nishizono
Studio d’animation Toei Animation
Compositeur
Takanori Arisawa
(version japonaise)
Haim Saban, Shuki Levy, Deddy Tzur, Amotz Plessner, Udi Harpaz, Andrew R. Muson
(version américaine)
Licence (ja) Happinet Pictures
(fr) Saban International
SOFI[1], TF1 Vidéo (2000)
LCJ Éditions (2007)
Toei Animation Europe
Crunchyroll EMEA
(version française sur ADN depuis 2020, version originale sous-titrée sur Crunchyroll depuis 2021)[2]
Chaîne Drapeau du Japon Fuji Television
Fox Kids, TF1
Club RTL
TSR 1
Télétoon
1re diffusion
Épisodes 54

Autre

Digimon Adventure (デジモンアドベンチャー, Dejimon Adobenchā?), connue sous le titre de la distribution Saban Digimon Digital Monsters[3] (dit Digimon[4],[5]) en France, est une série d'animation créée par Akiyoshi Hongo et produite par Toei Animation, en coopération avec WiZ, Bandai et Fuji Television. C'est la première saison de l'anime appartenant à la franchise médiatique japonaise Digimon, basée sur les Virtual Pet du même nom. Elle est initialement diffusée du au pour cinquante-quatre épisodes sur la chaîne de télévision japonaise Fuji TV. Un jour avant la diffusion de la série télévisée, un court métrage du même nom a été projeté en salle. Après la diffusion de la série télévisée, le 4 mars 2000, une suite en film intitulée Notre War Game ! est sortie en salle. Les deux films ont été compilés et sont sortis sous le titre Digimon, le film le en France.

La version occidentale de l'anime a été localisée, et modifiée par Saban Entertainment. Cette version distribuée par Saban International appartenait à Saban Brands, une entreprise fermée le [6]. À la suite de la redistribution de leurs propriétés, c'est Toei Animation qui distribue la version américaine Digimon Digital Monsters de l'anime en France[7].

À la suite du succès, une deuxième saison intitulée Digimon Adventure 02 est diffusée le . De nombreux produits dérivés à l'effigie de Digimon Adventure ont été commercialisés, incluant jouets, peluches, cartes à collectionner, mangas, magazines, costumes, fournitures scolaires, gadgets, accessoires, albums, cassettes, DVD, et jeux vidéo principalement distribués par la branche commerciale japonaise Bandai.

Pour célébrer les quinze ans de la franchise Digimon, une adaptation de la série sur console portable PlayStation Portable, également intitulée Digimon Adventure, est commercialisée le . Une suite de six films Digimon Adventure tri. sortent dans les salles d'Asie de 2015 à 2018, ainsi qu'en Amérique, Grande-Bretagne et en Allemagne.

Pour les vingt ans de la série, le film Digimon Adventure: Last Evolution Kizuna, se déroulant onze ans après les événements de la série originale, sort dans les salles japonaises le [8] et françaises, le . Un reboot TV intitulé Digimon Adventure: (デジモンアドベンチャー:, Dejimon Adobenchā:?) proposant une histoire alternative se passant à l'époque moderne est diffusé sur Fuji TV depuis le [9].

Scénario

Costumes de Tai (à droite) et Wargreymon (à gauche) à la convention annuelle AnimagiC, en Allemagne.

La série conte initialement l'histoire de sept protagonistes, plus précisément des digisauveurs, nommés Taichi « Tai » Kamiya, Sora Takenouchi, Yamato « Matt » Ishida, Takeru « T.K. » Takaishi, Koushiro « Izzy » Izumi, Mimi Tachikawa et Joe Kido[10],[11],[12],[13]. Tandis qu'ils passent le temps dans leur colonie de vacances d'été, de la neige accompagnée de mystérieux petits objets tombent du ciel[11],[14],[15]. Chaque enfant ayant respectivement acquis son objet, ils sont aspirés par surprise dans un portail dimensionnel et atterrissent par la suite dans un monde uniquement composé de données numériques, connu sous le nom de « digimonde », parallèle au « monde réel »[16]. À peine atterri, les enfants découvrent leurs Digimon respectifs dévoués à les protéger et voués à combattre de différents et puissants antagonistes menaçant le digimonde[11],[14]. De leur côté, les sept élus doivent apprendre par eux-mêmes la raison pour laquelle ils ont été choisis et apprendre à devenir plus forts en « écoutant leur cœur »[11],[14] ; pour ce faire, ils doivent trouver leur symbole respectif correspondant à leur personnalité, en même temps qu'ils apprennent à leur Digimon à changer d'apparence et devenir temporairement plus fort[14]. Au fil des épisodes, certains thèmes comme la mort, l'auto-sacrifice et les problèmes familiaux sont abordés[17],[18].

Ils affrontent plusieurs Digimon contrôlés par le premier antagoniste de l'anime, Devimon. Ce dernier contrôle une partie du digimonde appelée l'Île des Fichiers Binaires, à l'aide de « roues noires », en compagnie de ses deux sbires — Ogremon et Leomon[19],[20]. Devimon est par la suite vaincu par Patamon, sous la forme d'Angemon, qui se matérialise en œuf et reviendra sous la forme d'un bébé Digimon[19],[21]. À la suite d'événements, Leomon et Ogremon se rangeront du côté des protagonistes. Ces derniers affrontent un deuxième antagoniste, Etemon, un Digimon à l'apparence d'un primate, qu'ils enverront dans un réseau digital dans lequel il errera avant de revenir sous une forme plus puissante, celle de MetalEtemon[22],[23]. Plus tard, il est appris que de nombreux Digimon maléfiques ont traversé une porte dimensionnelle menant au monde réel, et les digisauveurs s'empressent d'y accéder en gagnant face au gardien de cette porte, Dokugumon[24]. Ils reviennent à leur ville d'origine qu'est Odaiba, au Japon. Tandis qu'ils sauvent leur monde face à la menace des Digimon maléfiques, un huitième membre, Kari Kamiya[11], la petite sœur de Tai, se joint à eux dans leur lutte, avec sa désormais partenaire Gatomon; qui deviendra officiellement la partenaire de Kari après que son ancien maître, Myotismon, ait été vaincu[25],[26].

Entretemps, un groupuscule de quatre Digimon, nommé les maîtres de l’ombre, composé de MetalSeadramon, Puppetmon, Machinedramon et de Piedmon, prend le contrôle du digimonde. Une fois tous les Digimon maléfiques vaincus dans le monde réel, les digisauveurs reviennent dans le digimonde pour combattre, étape par étape, ces quatre membres et finalement affronter l'antagoniste final et créateur de ce groupuscule, Apocalymon, vraisemblablement composé de Digimon maléfiques vaincus par les digisauveurs[27]. Apocalymon annihilé, les enfants retournent dans le monde réel laissant leur partenaire derrière eux après avoir pris une photo en souvenir[28]. Plus tard, quatre ans dans les faits, ils se retrouvent dans la deuxième saison Digimon Adventure 02 aux côtés de nouveaux protagonistes[29].

Personnages

Costumes de Matt Ishida (en haut) et Tai Kamiya (en bas), deux des protagonistes de la série.

Digimon Adventure raconte les aventures d'un groupe de huit protagonistes enfants, âgés entre 8 et 11 ans (7 à 10 ans dans la version originale), engagés dans une lutte contre toutes les menaces impliquant le digimonde, et sont aidés de leurs Digimon respectifs. Chacun d'entre eux possède un digivice et un symbole propre caractérisant sa personnalité. Ils font par la suite la rencontre de nombreuses formes de vies digitales qui les aident dans leur quête, comme Gennai, un mystérieux et vieil homme composé de données numériques guidant le groupe des Digisauveurs dans ses aventures.

Les noms et terminologies dans la version française sont occidentalisés. Ces changements proviennent de Toei Animation et Bandai Toys avant même toute implication de l'adaptation américaine ; en de rares occasions, l'équipe de Saban Entertainement était consultée pour adapter certains noms et toutes les décisions finales ont été prises par les japonais[30],[31]. Ces noms sont internationalisés dans les doublages basés sur la version américaine, ou non. Toei Animation avait la conviction qu'ils finiraient par intégrer des digisauveurs venant du monde entier, alors les nationalités et l'action générale prend toujours place au Japon et pour les noms, il s'agit ici que de diminutifs[32].

  • Taichi « Tai » Kamiya (八神 太一, Yagami Taichi?) est le meneur du groupe des digisauveurs, aventureux, sportif, charismatique, dont le partenaire est Agumon (アグモン?)[33]. Il possède un digivice orange et le symbole du courage[34].
  • Yamato « Matt » Ishida (石田 ヤマト?), est un garçon posé, réservé, bien que très vigilant dans son aventure dans le digimonde, dont le partenaire est Gabumon (ガブモン?)[35],[36]. Peut-être parce qu'il a un trop grand sens des responsabilités, il est très surprotecteur envers son jeune frère qui l'accompagne, T.K[36]. Il possède un digivice bleu et le symbole de l'amitié.
  • Takeru « T.K. » Takaishi (高石 タケル?) est le plus jeune membre du groupe, généreux, et également le frère de Matt, dont le partenaire est Patamon (パタモン?)[37]. Il possède un digivice jaune et le symbole de l'espoir.
  • Mimi Tachikawa (太刀川 ミミ?) est une jeune fille fondamentalement bienveillante, innocente, charmante et appréciée de tous, bien qu'un peu égocentrique et excentrique[38], dont la partenaire est Palmon (パルモン?)[39]. Elle possède un digivice vert dont le symbole est la sincérité. Son symbole est la pureté (純真, junshin?) en version originale. Ce changement provient de Bandai.
  • Sora Takenouchi (武之内 空?), garçon-manqué, figure autoritaire du groupe[33], et meilleur ami de Tai, dont la partenaire est Biyomon (ピヨモン, Piyomon?)[40]. Son digivice est rouge et son symbole est l'amour.
  • Joe Kido (城戸 丈?), étudiant modèle toujours inquiet pour lui et ses amis, dont le partenaire est Gomamon (ゴマモン?) et possédant un digivice noir dont le symbole est la responsabilité[41]. Son symbole est l'honnêteté (誠実, seijitsu?) en version originale. Ce changement provient de Bandai[42].
  • Koushiro « Izzy » Izumi (泉 光子郎?) est un passionné d'informatique qui ne sépare jamais de son ordinateur dont le partenaire est Tentomon (テントモン?) avec un digivice violet et ayant pour symbole la connaissance.
  • Kari Kamiya (八神 ヒカリ, Yagami Hikari?) la petite sœur de Tai qui les rejoindra plus tard dont le Digimon est Gatomon (テイルモン, Tailmon?) et possédant un digivice rose, dont le symbole est la lumière[33].

Développement

Concept et réalisation

Un virtual pet ayant inspiré la série animée[43].

La franchise médiatique Digimon est conceptualisée par Akiyoshi Hongo (possiblement le pseudonyme des créateurs du Tamagotchi), à l'origine des virtual pets. Cette première saison télévisée dérivée de cette franchise incombe les réalisateurs Hiroyuki Kakudō et Yukio Kaizawa. Lors d'une entrevue avec l'un des scénaristes de la série, Satoru Nishizono, celui-ci explique que l'idée d'un projet de série télévisée date de l'été , plus précisément d'août[43], et que les producteurs avaient l'idée d'un script similaire à celui de l'ouvrage Deux Ans de vacances de l'écrivain français Jules Verne[44]. De son côté, Nishizono, du fait que la série cible principalement les enfants, se doit de créer des personnages qui les représentent aussi bien physiquement que psychologiquement[44]. Pour leurs noms, il a l'idée de créer des kanjis liés à la chance[44]. Le design des personnages est réalisé par Katsuyoshi Nakatsuru, travaillant à cette époque chez Toei Animation, et qui s'occupera par la suite de celui des personnages des trois saisons suivantes de l'anime[45]. Certaines villes japonaises telles que Tokyo et Odaiba ont été retranscrites dans la plupart des épisodes lorsque les enfants passent du digimonde au monde réel[43]. Hiroyuki Kakudō, l'un des réalisateurs de la série, explique qu'il tentait de montrer ces villes d'une manière aussi « réaliste que possible »[43] ; de ce fait, et avant la réalisation des épisodes, lui et son équipe ont visité ces villes pour y capturer quelques prises de vue[43].

Illustration par Léon Benett de Deux Ans de vacances par Jules Verne, l'inspiration de la série animée[44].

Selon Hiromi Seki, productrice de la série, ce qui font d'eux des monstres uniques sont le design de leurs yeux et le fait qu'aucun d'eux n'est réellement décrit comme « mignon »[43]. Les Digimon possèdent un cycle de vie permanent. Lorsqu'ils font usage de leur puissance au-dessus de leurs limites, sans que cette dernière ne soit naturellement épuisée, ou lorsqu'ils sont blessés d'une manière critique, ils se matérialisent en digi-œuf grâce à leurs données digitales et redémarrent une nouvelle vie. Habituellement, les Digimon renaissant à partir d'un digi-œuf et ne possèdent aucun souvenir de ce qu'ils ont vécu auparavant dans leur vie antérieure à la suite des dommages qui ont été infligés à leurs données. Lorsque des dommages consécutifs internes ou externes sont infligés aux données d'un Digimon, ce dernier meurt. Dans la série, si les données des Digimon sont elles aussi mortelles et périssables[46], dans les dialogues de la version américaine, une nuance est toujours ajoutée, bien que le thème de la mort et le deuil restent présents[17].

Popularisation et suite

La série animée éponyme est diffusée par la suite pendant plus d'un an à partir du [11] sur Fuji Television et contribuera principalement à la popularité de la franchise Digimon[10],[47]. Elle marquera néanmoins une importante rivalité commerciale et sociale avec une autre série animée considérée comme son concurrent direct Pokémon[10] en Occident. Certains considéraient par ailleurs que Digimon était une « pâle imitation » de Pokémon[48], suspectant sa période de sortie ainsi que le thème identique des monstres, malgré les différences qui séparent ces deux séries[11].

Originellement, Digimon apparaît sous la forme d'un jouet en , la même année durant laquelle l'anime Pokémon est apparu à la télévision, mais sa mise au point, cependant, date de deux ans avant sa sortie[11]. Après la conception de ce jouet, Digimon devient une série de mangas, puis de jeux vidéo avant d'être diffusée à la télévision[11]. En , plus de quatre-vingt-dix compagnies ont conclu un partenariat avec la franchise pour en faire sa promotion[49]. En septembre 2012, la société américaine Saban Entertainment acquiert entièrement les droits de la série animée hors des frontières japonaises[50],[51]. Le 1er août 2014, une suite de cette saison est annoncée pour 2015, lors de l'événement Digimon Adventure 15th Anniversary célébrant la quinzième année d'existence de la franchise[52],[53]. Il s'agirait, selon les premières annonces effectuées par Bandai Namco, d'une suite relatant les principaux protagonistes désormais âgés de 17 ans, et élèves au lycée[54]. Le , Toei Animation annonce la future diffusion de Digimon Adventure tri. en automne au Japon[55].

Distinctions

La série se classe 33e dans le « top 100 des scènes d'anime les plus fortes » avec le final et le premier épisode[56], et 10e dans le « Les 100 meilleurs anime japonais qui ont fait leurs preuves dans le monde » en dans l'émission annuelle « Japan's Best 100 » de TV Asahi[57]. En , l'anime se classe 55e dans le top 100 des meilleurs animes de TV Asahi[58] et en , 37e des meilleurs animes[59]. La série se classe 18e dans le classement des téléspectateurs des « 100 meilleurs animes » de l'opération « Nippon Anime 100 (ja) », commémorant le 100e anniversaire du premier anime produit au Japon, et qui s'est déroulé de à [60].

Média

Épisodes

Digimon Adventure compte un total de cinquante-quatre épisodes d'une durée d'approximativement 20 minutes, produits par Toei Animation, et initialement diffusés du au sur la chaîne télévisée japonaise Fuji Television[1],[11],[47],[61],[16],[62]. Les épisodes sont réalisés par Hiroyuki Kakudō et produits par Keisuke Okuda, puis accompagnées de musiques composées par Takanori Arisawa et des personnages réalisés par Katsuyoshi Nakatsuru[63],[64].

En Amérique du Nord, la diffusion des épisodes débute aux États-Unis du au [1] sur Fox Kids dans des cases jeunesses telles que Made In Japan et Anime Invasion[65],[66] et la chaîne remporte un très fort succès chez les téléspectateurs âgés entre 6 et 11 ans, dépassant ainsi ses chaînes concurrentes ABC[67], Kids' WB, et Nickelodeon[68]. Cette version américaine, licenciée et doublée par Saban Entertainment[49] a été éditée[69], dont sur les représentations d'armes à feu dans l'épisode 43[69]. Dans cette localisation, les noms des personnages, et d'autres aspects ont été modifiés. Les effets sonores de la série ont été remplacés, et une nouvelle partition musicale a été adoptée[69]. La franchise Digimon est constituée de multiples séries, mais les quatre saisons aux États-Unis (trois sont parvenues en France) sont réunies sous le même titre par le distributeur, Digimon Digital Monsters[70]. La version française est adaptée de cette version, contrairement aux versions espagnoles et italiennes notamment[47].

Au Canada, la série est diffusée sur la chaîne anglophone YTV[65] et sur la chaîne francophone Télétoon à partir du [71],[72] avec le doublage de France. Les épisodes sont par la suite, au milieu des années 2000, mis en ligne en vidéo à la demande sur le Netflix américain du au en doublage anglais, et en japonais sous-titrés[73].

La série atteint également les frontières européennes. La série a été diffusée sur les chaînes européennes Fox Kids / Jetix (hors Italie). En Italie, la série a été officiellement diffusée sur Rai 2 à partir de et en Espagne sur la TVE à partir de .

En Allemagne, Digimon est diffusée sur RTL II et attire jusqu'à 70% de part de marché dans la tranche démographique cible (3 à 13 ans) de la case de l'après-midi de la chaine, Pokito. Entre et , les figurines Digimon par Bandai avaient une part de marché d'environ 50% et était le deuxième jouet le plus vendu en Allemagne. La page allemande Digimon comptait plus de deux millions de vues par mois et Digimon était l'une des propriétés pour enfants les plus fructueuses du pays[74].

En France, Digimon[4],[5] est diffusée pour la première fois du au sur la chaîne télévisée hertzienne TF1, dans l'émission pour enfants TF! Jeunesse[1],[75] avec des coupures propre à la chaîne et en sautant quelques épisodes (dont les épisodes 38 à 40[76]) et durant la même période, à partir du 4 septembre 2000, sur la chaîne du canal par satellite Fox Kids[1],[11],[13] ; sur ces deux chaînes, la série animée obtient 70 à 75 % des audiences durant sa première année de diffusion[12]. La série sera aussi rediffusée sur la chaîne du canal par satellite Tfou TV, de à début . En Belgique francophone, la diffusion se fera sur Club RTL à partir de et Digimon, le film le [77]. En Suisse romande, la série sera diffusée sur la TSR 1. Au Québec à partir du sur Télétoon.

Le doublage français sera pour la première fois mis à disposition en vidéo à la demande sur la plateforme Anime Digital Network, le en SVOD[78], puis en VOD gratuite le . Dans la promotion de la plateforme, c'est d'abord le titre Digimon Digital Monsters[79],[80] qui sera préféré et utilisé en titre unique à cette première saison ; puis Digimon Adventure le . Cette offre aura pour spécificité de remplacer le générique français (de Claude Vallois) par le générique japonais et le générique de fin américain mentionnant les équipes derrière le formatage de la compagnie Saban, par les deux génériques de fin japonais. Suivent en fin d'épisodes deux cartons mentionnant sommairement l'auteur original, le réalisateur, les interprètes japonais, le studio et, par erreur, le compositeur de la version japonaise en lieu et place des compositeurs américains à la musique de la version française proposée. Aucune mention aux équipes de la production Saban. Le second carton est dédié à l'équipe et aux comédiens du doublage français[81]. Le montage et les sources d'image des épisodes restent sensiblement identiques aux DVD français de TF1 Vidéo et de LCJ Editions. Des défauts de luminosité accentués et de sévères sauts de bande sont à déplorer sur quelques épisodes.

Du 19 au , Anime Digital Network[82] organise un marathon spécial de vingt heures ininterrompues sur la plateforme Twitch destinée à la diffusion de la première saison en version française, le « Marathonmon », avec une introduction de Sébastien-Abdelhamid. Réunissant entre 6 000[83],[84] et 7 900 personnes[85], les cinq premières minutes du film Digimon Adventure: Last Evolution Kizuna (en version originale sous-titrée) y ont été présentées en avant-première après le dernier épisode[86]. Un remerciement au comédien Donald Reignoux sera transmis à la fin « Quel plaisir d'être accompagné par votre voix pendant tout le week-end. Merci pour le personnage de Tai ! »[87].

La version japonaise, « intégrale », sera pour la première fois mis à disposition en sous-titrée français et en vidéo à la demande sur Crunchyroll, [88]. Distribuée sous le titre Digimon Adventure, en haute définition (l'upscale de 2015, par Happinet). Une traduction française de TITRAFILM. Les titres des différents épisodes sont repris de la version française[2].

Sorties vidéo

En Asie, des cassettes vidéo et DVD sont vendus au Japon et hors de ses frontières. Un coffret Blu-ray contenant les cinquante-quatre épisodes en version remastérisée sera commercialisé le au Japon[89]. L'événement Digimon Adventure 15th Anniversary annonce la sortie de coffrets Blu-ray des cinquante-quatre épisodes de la série.

En Amérique du Nord, la première cassette de la version américaine est commercialisée le [90] et le premier DVD, le 5 décembre 2000[91].

En France, TF1 Vidéo commence à sortir la série en cassettes VHS et en DVD à partir de , mais l'éditeur s'arrête au 36e épisode[70] pour un total de neufs VHS et DVD unitaires contenant sur ces deux supports 4 épisodes. La version française uniquement. Les volumes unitaires 1 à 3 sont présentés dans les publicités de TF1 sous la dénomination L'Édition Jaune, et les volumes 4-6 sous la dénomination L'Édition Bleue. La seule différence est une jaquette avec une couleur prédominante en bandeau. Il n'y a aucune mention de ces dénominations sur les couvertures, aucune spécificités notable. « Digimon - Rien ne pourra les arrêter ! - Volume 4 à 6 », est un pack VHS Digimon qui sort le et qui contient les éditions unitaires VHS des éditions TF1 Vidéo. Un unique pack-box DVD[92] des éditions de TF1 Vidéo sort également, contenant les trois premiers volumes unitaire (pour douze épisodes). Un set de cartes Bandai était joint au dossier de présentation presse, mais pas dans les DVD à la vente[93].

Titre Nombre d'épisodes Dates de sortie VHS/DVD
Secam (VHS) / PAL Zone 2 (dont la Drapeau de la France France) Nombre de disques et cassettes
Digimon volume 1 - Digimonde nous voilà ! 4 1
Digimon volume 2 - Les Digisauveurs... 4 1
Digimon volume 3 - Vers le Mont de l'Infini 4 1
Digimon - volumes 1-3 (Pack DVD) 12 3 disques
Ce pack de TF1 Vidéo contient les trois premiers DVD unitaires, dit l'Édition Jaune.
Digimon volume 4 - La Légende des Digimon 4 1
Digimon volume 5 - Les prisonniers de la pyramide 4 1
Digimon volume 6 - Rencontre avec Kari 4 1
Digimon - Rien ne pourra les arrêter ! - Vol. 4-6 (Pack VHS) 12 24 octobre 2001 3 cassettes
Le pack de TF1 Vidéo contient les volumes 4 à 6 unitaires en VHS, dit l'Édition Bleue.
Digimon volume 7 - Le Pouvoir des cartes 4 1
Digimon volume 8 - Retour sur terre 4 1
Digimon volume 9 - L'Enfant mystère 4 1

En , LCJ Editions sort des coffrets « intégrale de Digimon » (soit, des trois premières séries doublées) en commençant avec cette première saison, commercialisés sous les appellations Digimon saison 1 contenant les vingt premiers épisodes de la première saison, Digimon saison 2 avec en visuel les héros de la saison 2 mais contenant vingt autres épisodes de la saison 1, et Digimon Saison 3 pour vingt-trois épisodes, toujours à l'effigie de la saison 2, mais contenant les quatorze derniers épisodes de cette première saison. La sortie des coffrets de la véritable troisième saison pour la première fois en vidéo en France dans les coffrets LCJ « saisons 5, 6 et 7 »[94] a été camouflée par une communication et des coffrets arborant les visuels des 2e saisons et des menus restant ceux à l’effigie de la saison 1[95] ; bien que ce soit une saison sans aucun lien avec les deux premières.

Vingt-six épisodes de la première saison ressortent également en six DVD unitaire chez LCJ Editions, en 2008 et 2011 :

Titre Nombre d'épisodes Dates de sortie (DVD)
Zone 2 (dont la Drapeau de la France France) Nombre de disques
Tout commença ainsi... 4 1
Le Mal se dévoile 4 1
Combat glacial 4 1
L'Arrivée de SkullGreymon 4 1
Le Prisonnier de la pyramide 4 1
Les Champignons de l'oubli 4 1
Coffrets DVD (intégrale - version française)
Digimon - saison 1 20 5
Le coffret ne contient pas l'intégrale de la saison 1, mais les 20 premiers épisodes.
Digimon - saison 2 20 18 janvier 2008 5
Le coffret « saison 2 », aux visuels de la saison 2, ne contient que les épisodes 21 à 40 de la saison 1.
Digimon - saison 3 23 5
Le coffret « saison 3 », aux visuels de la saison 2, contient les 14 derniers épisodes de la saison 1.

(La vraie saison 3 de Digimon est commercialisée dans les coffrets Digimon saison 5, 6 et 7 de LCJ Editions).

Films

Le tout premier film, ou court-métrage d'une durée de 20 minutes, s'intitule également Digimon Adventure[96] au Japon, huit ans dans les faits avant que l'aventure des protagonistes ne débute officiellement[97]. Les deux personnages Tai et Kari Kamiya voient apparaître un digi-œuf se matérialisant depuis leur ordinateur puis laissant éclore un monstre anthropomorphe se révélant par la suite être un Digimon[10],[12],[97]. Ce court-métrage est localement diffusé dans les cinémas japonais le , une journée avant la diffusion officielle de la série animée sur Fuji Television[1]. Un second film, diffusé le [98], montre les protagonistes luttant contre un virus informatique sous le nom de Diaboromon, ayant pris le contrôle mondiale d'Internet. Ils se doivent d'arrêter ce virus avant qu'il ne lance une frappe nucléaire sur la ville dans laquelle les protagonistes vivent[97],[99].

Ces deux premiers films sont regroupés dans le film américano-canadien d'une durée de 85 minutes Digimon, le film, diffusé dans les cinémas américains le et en France, le 4 avril 2001 par Saban Entertainement sous la présentation de la marque Fox Kids et distribuée par la 20th Century Fox aux États-Unis[10],[11],[12] et Fox Kids et Pathé en France. Un court métrage avec Angela Anaconda et ses amis précède le film[97]. À l'occasion, les bandes originales[100],[101] accompagnées de cassettes vidéo et DVD ont été commercialisés. Lors du Digimon Adventure 15th Anniversary, chaque film de la franchise est annoncé pour une parution en un coffret Blu-ray, pour le 9 janvier 2015[52].

Le , Digimon Adventure tri. est annoncée pour , lors de l'événement Digimon Adventure 15th Anniversary célébrant la quinzième année d'existence de la franchise[52],[53]. Il s'agit d'une suite relatant les principaux protagonistes de la saison 1 désormais âgés de 17 ans, et élèves au lycée[54] ; cette série de films est distribuée en SVOD payante sur ADN le , en version japonaise sous-titrée en français[102]. Pour les vingt ans de la série, le film Digimon Adventure: Last Evolution Kizuna, se déroulant onze années après les événements de la série originale et conclusion de l'histoire originale, sort dans les salles japonaises le [8] et françaises, le [103] en version originale sous-titrée et en un doublage en français produit en Belgique, et ne reprenant pas les voix françaises d'origine.

Mangas

Digimon Adventure V-Tamer 01 (デジモンアドベンチャーVテイマー01, Dejimon Adobenchā V-Teimā 01?) est imprimé sur les pages du magazine V Jump. Écrit par Hiroshi Izawa, et dessiné par Tenya Yabuno, il parait pour la première fois le au Japon. Il recense cinquante-huit chapitres, pour neuf tomes commercialisés jusqu'au . Bien que ce manga Digimon Adventure intronise le personnage de Taichi, ce n'est pas le même personnage figurant dans la série télévisée. Ce n'est pas un manga dérivé de la série animée, V-Tamer prend place dans un univers différent.

Une adaptation abrégée de la série télévisée en manhua, Digimon Adventure (數碼寶貝) par Yuen Wong Yu, est publiée dans les pages du CO-CO! Magazine. Suivie de deux éditions anglaises pour Singapour et l'Amérique du Nord.

Bandes-dessinées et romans

La Digi-BD !, éditée chez Dargaud de à en quatre tomes, la version reliée des premiers chapitres de la bande-dessinée du mensuel Digimon[104]. Le Digimon, magazine de 48 numéros en France[105] paru entre et , adapte en comics la première saison en 14 numéros. Mensuellement publié par Dino Entertainment, Dino+ et Panini Comics[106].

Digimon Anime Manga, paru chez Dino Panini en 5 tomes en en France[107] est l'anime comic des premiers épisodes par Saban. À ne pas confondre avec les Digimon Adventure Stage de , les Anime Comic japonais par SoftBank et Flex Comic[108].

Digimon Le Roman Jeunesse, adaptation des épisodes Saban à l'écrit par John Whitman, A. Ryan Nerz et J.E. Bright. Paru chez Gallimard Jeunesse, en quatre tomes (huit tomes aux US)[109]. À ne pas confondre avec les Digimon Adventure: Le Roman (デジモンアドベンチャー小説, Dejimonadobenchaa Shōsetsu?), une adaptation de l'animé à l'écrit par le réalisateur de la série, Hiroyuki Kakudō et l'un des scénaristes, Hiro Masaki. Ces romans fournissent des détails plus précis sur les pensées des personnages, leurs antécédents et bien d'autres choses qui n'ont été que survolées dans l'anime.

À l'occasion de la sortie de Digimon Adventure: Last Evolution Kizuna, une adaptation en romans est paru en deux versions le . Une édition jeunesse par Asahi Kawabata, illustrée et avec des illustrations en couleur inédites parue chez Mirai Bunko. Et une édition mature par Ryōsuke Maki, avec plus de scènes d'action et d'émotions, ainsi que des scènes qui ont fini par ne pas figurer dans le film, qui est parue chez Dash X Bunko[110].

Produits dérivés

Homme caucasien dans un costume blanc
Costume à l'effigie d'Angemon, le partenaire Digimon de T.K..

De nombreux produits dérivés à l'effigie de Digimon Adventure ont été commercialisés incluant jouets, peluches, cartes à collectionner, mangas, magazines, costumes, fournitures scolaires, gadgets, accessoires, albums, cassettes, DVD (voir section Sortie vidéo), et jeux vidéo principalement distribués par la branche commerciale japonaise Bandai[69].

Des compagnies commerciales spécialisées dans les jouets ou l'alimentaire telles que respectivement, Toys “R” Us et Taco Bell aux États-Unis, profitent de la popularité de la série en rachetant la licence et l'attribuer à leurs produits[111]. Jusqu'au 15 novembre 2000, Taco Bell, en partenariat avec Saban Entertainment, fait la promotion aux États-Unis de Digimon, le film[112]. De mai 2000 jusqu'en 2003, un magazine indépendant est initialement distribué par Dark Horse Comics au Royaume-Uni[113],[114]. Les cartes à collectionner, les figurines d'action ainsi que le jouet Digivice sont les premiers produits à s'épuiser en magasin[115]. Les jouets ciblent principalement les enfants âgés entre 4 et 9 ans, tandis que les cartes à collectionner ciblent les 7 à 12 ans[115].

D'après le site Yahoo! en , la police italienne aurait mis la main sur un grand nombre de jouets Pokémon, Digimon et Dragon Ball de contrefaçon. Ils auraient été illégalement importés de Chine et saisi à l'aéroport Fiumicino de Rome[116]. Un policier rapporte que « les jouets étaient pas dans les normes et dangereux pour les enfants » et ajoute que « les exportateurs chinois, complices d'importateurs italiens, auraient fixé des autocollants « Fabriqué en Europe »[116]. ».

Jeux vidéo

Dans le domaine vidéoludique, de nombreux jeux sont commercialisés, dont quelques-uns relatant la série. Un premier jeu sur l'univers "Adventure" s'intitule Digimon Adventure: Anode Tamer et est commercialisé au Japon le sur console WonderSwan qui sera suivi par une suite intitulée Cathode Tamer le [117],[118]. Entre-temps, Digimon Adventure 02: Tag Tamers paraît le 30 août 2000[119], intronisant pour la première fois les personnages de Ryo Akiyama et Ken Ichijouji. Par la suite, d'autre jeux vidéo sont commercialisés relatant les personnages humains et/ou Digimon de la première saison, tels que les Digimon Rumble Arena sur console PlayStation. Le , la présence de personnages de la première saison tels que Tai et Sora dans le jeu vidéo Digimon World Re:Digitize est dévoilée dans le magazine V Jump[120],[121]. Plus tard la même année, le jeu vidéo Digimon Adventure, retraçant le scénario de la série et de ses films connexes[50],[122] est annoncé en août 2012, et commercialisé au Japon le [123],[124]. En France, Digimon Comic and Music Maker de Magix est un logiciel de montage localisé et doublé en français sorti en 2001 sur PC[125].

Musiques

Takanori Arisawa est le compositeur musical de la version japonaise. Le générique de début s'intitule Butter-Fly de Koji Wada, avec des paroles de Hidenori Chiwata, une musique de Hidenori Chiwata et des arrangements de Cher Watanabe. Le générique de fin est I Wish, interprété par Ai Maeda[126], avec des paroles et Yoshiko Miura, une musique de Yoshihisa Shirakawa et avec des arrangements de Katsumi Horii. Le second générique de fin, Keep On, est interprété par Ai Maeda, avec des paroles de NK, une musique de Naoto Kine et des arrangements de Kine et de Koichi Yuasa.

Les compositeurs derrière la version américaine et française sont Udi Harpaz, Amotz Plessner, Shuki Levy, Paul Gordon, Kussa Mahchi, Deddy Tzur, et Andrew R. Muson. Le générique de la série en français s'intitule simplement Digimon, interprété par Claude Vallois (C. et C. Vallois), avec des paroles d'Alain Garcia, et une musique de Paul Gordon. Le générique de fin est Digimon Theme (Instrumental) de Paul Gordon. À noter que Gordon est l'auteur, compositeur et interprète des titres de la bande originale américaine qu'on entend qu'en instrumentale dans la version française : l'instrumental du Digimon Theme, le générique de début et de fin ainsi que le thème de la digivolution ; et du titre Hey Digimon.

Hey Digimon est interprété par Paul Gordon avec des paroles de Gordon, Shuki Levy, Kussa Mahchi ; la version chantée en anglais est utilisé dans le dernier épisode en français. Le 25e épisode comprend le morceau Pour ShogunGekomon avec des paroles de Michael Sorich, et le 42e épisode comprend le morceau La Chanson d'un chat affamé avec des paroles de Jeff Nimoy.

Nombre de singles et compilations musicales ont été commercialisés, la majorité de ces morceaux ayant été chantés par Kōji Wada et Ai Maeda (AiM). Le générique de début original s'intitule Butter-Fly et commercialisé le sous forme de single commercial, a atteint le numéro 47 au classement des singles de l'Oricon Weekly[127]. En France, à l'occasion de la sortie du film, une bande originale composée par plusieurs interprètes a été commercialisée[100],[101].

Digimon Adventure - Character Song - Mini Drama en trois volumes[128],[129],[130] sorti entre 1999 et 2000, est une série de drama audio[131] se focalisant principalement sur les protagonistes de la série et contenant des chansons interprétées par les comédiens des protagonistes. Un CD drama inédit était accompagné dans les premiers exemplaires du Blu-Ray japonais le 3 mars 2015 au Japon[52]. Fest 2016 Special Drama est le premier drama qui fut interprété à deux reprises le 31 juillet 2016 sur scène, lors du Digimon Adventure Fest 2016[132].

Distribution

Voix japonaises

Voix françaises

Doublage réalisé à la SOFI à partir de l'adaptation américaine de Saban Entertainment. L'adaptation française est de Christine Fau (épisodes 1, 3, 5), Sophie Blanchard-Morizot (épisodes 2, 8), Patricia Llense (épisodes 4, 6, 17-18, 26-27, 33-34, 36-38, 45-48, 51, 53-54), Gérard Salva (épisodes 07, 11, 14-16, 21-23, 38, 49), Alain Salva (épisodes 9-10, 28-30, 35, 39, 40, 43-44, 50, 52), Marie Roberts (épisodes 12-13, 19-20, 24-25, 31-32, 41-42)[133],[70], sous la direction artistique de Maurice Sarfati.

  • Donald Reignoux : Taichi « Tai » Kamiya, Gazimon #1
  • Annabelle Roux : Sora Takenouchi, Palmon (Tanemon, Lilymon), Yokomon, LadyDevimon
  • Antoine Nouel : Angemon, Narrateur (épisodes 33-34), Whamon, Elecmon, SaberLeomon
  • Alexis Tomassian : Yamato « Matt » Ishida, Gomamon (Bukamon, Ikkakumon, Zudomon), cousin de Sora
  • Marie-Eugénie Maréchal : Takeru « T.K. » Takaishi, Kari Kamiya, Biyomon (Yokomon, Birdramon)
  • Natacha Gerritsen : Koushiro « Izzy » Izumi, Patamon (Poyomon, Tokomon), Gazimon #2, Numemon, Floramon
  • Michèle Lituac : Mimi Tachikawa, Gatomon (Salamon, Angewomon), Yuuko Kamiya
  • Franck Tordjman : Joe Kido, Jim Kido (voix 2), Centarumon (voix 2), Bakemon
  • Hervé Rey : Agumon (Koromon, Greymon, SkullGreymon), Gabumon (Tsunomon, Garurumon), Chuumon
  • Thierry Bourdon : Tentomon (Motimon, Kabuterimon, MegaKabuterimon), Meramon, Unimon, Gazimon #3, MetalSeadramon, Andromon (voix principale), Jim Kido (voix 1)
  • Michel Prud'homme : Devimon, Myotismon (VenomMyotismon), Gennai, MagnaAngemon, Centarumon (voix 1), Kokatorimon, Vademon, WaruMonzaemon
  • Gérard Surugue : Leomon, WarGreymon, DemiDevimon, Wizardmon, Phantomon, Puppetmon, Machinedramon, Apocalymon, Frigimon, Monzaemon, Drimogemon, Gotsumon
  • Renaud Durand : Etemon (MetalEtemon), Piedmon, Vegiemon, Dokugumon, SkullMeramon, Keisuke Tachikawa
  • Érik Colin : le narrateur principal, Metalgarurumon (Weregarurumon), Ogremon, Hiroaki Ishida, Mojamon, Datamon, Digitamamon, ShogunGekomon, Togemon (voix principale), Sukamon, Gennai (jeune)
  • Valérie De Vulpian : Toshiko Takenouchi, Nancy Takaishi, Satoe Tashikawa (voix principales)
  • Maurice Sarfati (épisodes 2-8) : Greymon, Birdramon, Togemon, Masami Izumi
  • Régis Lang : Andromon (épisode 5)

Gabumon est attribué par erreur à Alexis Tomassian dans le générique de fin d'ADN. De même pour Biyomon avec Annabelle Roux[133].

Commentaires

Dans la version originale japonaise, de nombreuses voix ont été intentionnellement sélectionnées par les réalisateurs[1],[43] « Chaque réalisateur avait sa vision des choses, certains aiment ne faire appel qu'à des comédiens expérimentés (...) mais nous avons senti que nous pouvions nous détendre avec des comédiens comme Toshiko Fujita et Chika Sakamoto déjà engagés en personnages principaux, pour nous lancer à l'aventure, pour trouver le reste du casting. »

Hiroyuki Kakudō, l'un des réalisateurs de la série et aimant le risque, avait demandé à entendre toutes sortes d'interprétations[43]. Durant les auditions, il demandait à entendre chaque type de voix fournies par les 200 comédiens auditionnés dans le studio, et même lorsqu'un débutant était incertain sur son essai, il le complimentait en disant que « cette bizarrerie était ce qu'ils recherchaient »[43]. « Si la série animée était remplie de voix que les gens étaient habitués à entendre, elle ne serait pas rafraîchissante et cela ferait croire à nos téléspectateurs que la série n'est pas différente des autres. Je voulais éviter cela. » Les voix principales ont été attribuées à des professionnels, tels que Masami Kikuchi et Umi Tenjin incarnant les rôles respectifs de Joe et Izzy[134], et les comédiens incarnant les voix secondaires changeaient au fil des épisodes[1],[43].

L'un des reproches autour de la version américaine, licenciée et doublée par Saban Entertainment[49] est la particularité d'avoir modifié une partie des dialogues, en incluant des jeux de mots pour désamorcer la tension dramatique de certaines scènes, à des moments à l'origine sans parole, ainsi que les personnalités de certains personnages[135].

Le doublage français, basé la version américaine, est sujet à un autre débat et le principal reproche qui pourrait lui être fait vient du manque flagrant de comédiens pour tant de monstres doués de parole. La faute reviendrait davantage à la SOFI, le studio de doublage responsable de la série, où chaque comédien a dû moduler sa voix pour ne pas proposer de redites dans leur jeux, les obligeant parfois à prendre un timbre décalé et cartoonesque, là où la version américaine ne se donnait pas forcément cette peine[135]. « La version française, un tout autre anime », d'après Manga-News[136]. Charles-Édouard Mandefield, du magazine AnimeLand reprochera l'humour « calamiteux » de la version américaine, supposant un hypothétique succès mitigé de la licence en France à la suite de cela, par rapport à l'Allemagne, où le doublage a été réalisé sur un ton beaucoup plus sérieux et où il aurait eu beaucoup plus de succès[137]. « En effet cela a peut-être nui à la série, cependant, elle a quand même bien marché. » rétorqua Dominique Poussier, directrice des programmes jeunesse de TF1 en 2002[137]. Manga-News souligne malgré tout la présence d'aujourd'hui grands noms qui officient sur les personnages principaux, comme Donald Reignoux, Alexis Tomassian,... « livrant globalement une bonne prestation »[138].

Accueil

Digimon Adventure remporte un franc succès au Japon et hors des frontières[115]. Durant la semaine du 18 au 25 mars 2001, la série atteint la première place au box-office japonais, accompagné de la série One Piece[139]. Dès sa première parution en Amérique du Nord, la série est perçue comme une tentative de copier le succès que possède la franchise Pokémon de la branche commerciale Nintendo. Le magazine américain Entertainment Weekly, de son côté, décrit en blague Digimon comme la « pire tentative d'imitation de Pokémon » en 2000[140]. Malgré les critiques, la série se place en tête d'audience sur l'échelle de Nielsen, surpassant Pokémon : Les Îles Oranges parmi les téléspectateurs âgés entre 2 et 11 ans. Le moteur de recherche Lycos liste Digimon à la cinquième place des phénomènes de mode en 2000, et classe le mot à la 35e place des recherches[141]. Melissa Sternenberg, du site T.H.E.M Anime Reviews, accueille positivement Digimon Adventure, et cite dans son verdict que la série « est bien meilleure que ce que les gens pensent[142]. »

Kevin T. Rodriguez, du site Examiner, attribue trois étoiles sur cinq à la série[25]. Il explique « Je reste jeune dans l'âme donc je n'ai eu aucun mal à regarder ce dessin animé. Si vous deviez regarder une série avec vos gamins, celle-ci est l'une des rares qui leur font réfléchir un peu à la vie tout en les amusant. Cette saison a été un franc succès et d'autres saisons ont suivi. Cependant, maintenant que Digimon a la réputation d'être l'anti-Pokémon, la saison suivante a dû faire quelque chose d'encore plus poussé, et les créateurs ont pris une direction qui a surpris pratiquement tout le monde[25]. », tout en exprimant des doutes sur l'adaptation anglophone (texte, coupures, mixage...) malgré les qualités constatées (les comédiens, le compositeur...). Neil Lumbard, rédacteur du site DVD Talk, recommande la saison, en lui attribuant un 4,5/5 étoiles[143]. Pour lui, « Digimon est l'une des meilleures séries d'animation qui existent et c'est l'une des rares séries ayant conquises le cœur des enfants et qui a réussi à rester aussi crédible et touchante pour ce public pendant des années depuis que l'incarnation originale de la série se soit conclue[143]. » Dans son verdict, il s'agit d'une « magnifique création : une série d'action magique que les téléspectateurs de tout âge peuvent apprécier[143]. »

Benjamin Benoît, du journal Le Monde, la qualifie rétrospectivement de « dessin animé cher au cœur des enfants des années 1990 », « un peu plus que l’anti-« Pokémon » » avec « des qualités d’écriture qui compensent des faiblesses de dessin et d’animation », en soulignant les « thématiques fortes et peu simples à aborder pour des enfants »[46] de la série et un générique français aux paroles naïves mais identifiables par la plupart des enfants qui succèdent à la « génération Club Dorothée »[46].

Dans un sondage de popularité en ligne mené sur le site officiel japonais Digimon le , Tai s'y classe 3e[144] ; 6e[145], 4e[146] et 5e[147]. Matt, lui, s'y classe 1er[144],[145],[146] (à trois reprises) et 4e[147]. T.K. s'y classe 7e[144], 2e[145], 3e[146],[147]. Dans ce même sondage, Mimi s'y classe 6e[144], 3e[145], 9e[146], 10e[147]. Sora s'y classe 5e[144],[145],[146] (à trois reprises) et 8e[147]. Joe s'y classe 2e[144],[145],[146] (à trois reprises) et 4e[147].

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Voir aussi

Bibliographie

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Liens externes