Bulletin du Comité de l'Asie française

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Bulletin du Comité de l'Asie française
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Le Bulletin du Comité de l'Asie française (ou BCAsF) (aussi nommé L'Asie française à partir de 1910), est un journal à parution mensuel crée en avril 1901[1] et disparaît en avril 1940[1]. Ce journal parle de sujet coloniaux, c'est le pendant asiatique ou oriental[2] du Bulletin du Comité de l'Afrique française (BCAF)[1].

Ce journal a été créé par le Comité de l'Asie française[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Contexte de création[modifier | modifier le code]

Ce journal est créée en 1901, pendant une période où les partisans de l'expansion du territoire colonial national pense qu'il est possible d'étendre le territoire français notamment en Asie, au moment où le redécoupage de la Chine est annoncé[1].

Le projet est une initiative de Paul Levé à l'origine, qui le promeut auprès d'Eugène Etienne[1].

Le député Eugène Etienne (surnommé « pape des coloniaux »[3]) est le président et fondateur du Comité de l'Asie française, il est par ailleurs président du groupe colonial à la chambre des députés.

Disparition[modifier | modifier le code]

Le journal cesse sa parution en 1940 pendant la Seconde guerre mondiale[1].

Positionnement[modifier | modifier le code]

Ce journal porte les volontés expansionnistes coloniales sur l'Asie[1]. Il a pour mission « d’éclairer l'opinion tant au sujet du travail qui s’accomplit en Chine que de l’organisation raisonnée de l’Indochine »[1].

Thématiques[modifier | modifier le code]

Le journal s'intéresse aux sujets coloniaux en Asie. Il s’intéresse à l'Asie du sud-est mais aussi à la Perse (à travers la « Questions d'Orient » notamment).

Le journal traite aussi des colonies des autres pays coloniaux, notamment à « l’Asie anglaise » et de « l’Inde anglaise »[1].

À la faveur du changement du nom du journal le thème principal s'oriente vers Empire ottoman dont un découpage prochain est pressenti[1].

Rédaction[modifier | modifier le code]

Le rédacteur en chef de 1901 à 1919 est Robert de Caix[1] (issue lui même du BCAF). Il est remplacé par Henri Froidevaux en 1919 jusqu'à la disparition du titre en 1940[1].

Les chroniqueurs du journal sont des spécialistes de la colonisation[1].

Financement[modifier | modifier le code]

Le journal est financé par des chambres de commerce, le gouvernement général de l’Indochine, de la famille Rothschild[1].

Nom[modifier | modifier le code]

Le « Bulletin du Comité l’Asie française » se nomme ainsi de sa création en avril 1901 jusqu'en décembre 1909 où il change de nom pour devenir « L’Asie française »[1].

Il garde le nom de « L’Asie française » de janvier 1910 jusqu’à sa disparition en avril 1940[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Julie d’Andurain, « Dictionnaire des orientalistes, Bulletin du Comité de l’Asie française (1901-1940) », sur dictionnairedesorientalistes.ehess.fr (consulté le ).
  2. Julie d’ Andurain, « Le « parti colonial » à travers ses revues. Une culture de propagande ? », Clio@Themis. Revue électronique d'histoire du droit, no 12,‎ (ISSN 2105-0929, DOI 10.35562/cliothemis.927, lire en ligne, consulté le )
  3. Julie d’Andurain, « Dictionnaire des orientalistes, Bulletin du Comité de l’Afrique française (1891-1939) », sur dictionnairedesorientalistes.ehess.fr (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]