Tréglamus

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Tréglamus
Tréglamus
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Guingamp-Paimpol Agglomération
Maire
Mandat
M. Dominique Pariscoat
2020-2026
Code postal 22540
Code commune 22354
Démographie
Gentilé Les cocagnards
Population
municipale
1 105 hab. (2021 en augmentation de 11,28 % par rapport à 2015)
Densité 59 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 33′ 28″ nord, 3° 16′ 24″ ouest
Altitude 205 m
Min. 128 m
Max. 295 m
Superficie 18,79 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Guingamp
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Callac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Tréglamus
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Tréglamus
Liens
Site web www.treglamus.fr

Tréglamus (/tʁe.gla.mys/[Note 1]Écouter) est une commune française située en Trégor dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne. Son nom breton est Treglañviz.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Tréglamus
Pédernec
Louargat Tréglamus Plouisy
Gurunhuel Moustéru

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 109 mm, avec 15,7 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Roche-Jaudy à 21 km à vol d'oiseau[4], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 887,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Tréglamus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guingamp, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,2 %), zones agricoles hétérogènes (35,4 %), prairies (12,4 %), forêts (6,4 %), zones urbanisées (2,9 %), mines, décharges et chantiers (1,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Treglanfus en 1427, treff de Treglamus en 1480, Treffglaffus en 1486, Treglaffus en 1581[14].

Tréglamus vient de l’ancien breton trev (habitat) et de l'anthroponyme inconnu Glanmeus, Glamus, Klanvus ou Amus[14],[15].

Les Tréglamusois sont surnommés les « Cocagnards », un gentilé non officiel qui s'est imposé au fil du temps et dont l'origine serait une fleur bleue, dite localement de Cocagne, qui poussait dans les landes voisines. Le bulletin municipal s'appelle « Le Cocagnard » et la salle des fêtes de la commune « Ti Cocagne »[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'Époque Moderne[modifier | modifier le code]

Combat de Tréglamus ; le entre les Chouans et les Républicains.

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

Les guerres du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts porte les noms des 92 soldats morts pour la Patrie[17] :

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1856 1870 Yves Toinen    
1870 1885 Yves Le Bonniec    
1885 1887 Yves Le Guyader   Cultivateur
1896   Henri Le Bonniec   Cultivateur
1983 1995 Laurent Le Calvez    
1995 2008 José Rivoal    
2008 2020 Dominique Pariscoat DVD Agriculteur
Président de la communauté de communes du Pays de Belle-Isle-en-Terre (2014-2016)
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 1 105 habitants[Note 4], en augmentation de 11,28 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7851 2001 2501 3161 4931 4931 4871 5871 575
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5091 5741 5821 5351 5021 5041 5111 4451 373
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3371 3271 4151 2451 2361 1321 0581 025947
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
840757715763795836946977981
2018 2021 - - - - - - -
1 0551 105-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Fontaine Saint-Blaise.
  • Église Saint-Blaise (XVe et XVIe siècles).
  • Fontaine Saint-Blaise.
  • Motte féodale de Comorre.
  • Manoir de Kerguillay (privé).
  • Menhir de Restournec.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Tréglamus et La Roche-Jaudy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Pommerit-Jaudy » (commune de La Roche-Jaudy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Pommerit-Jaudy » (commune de La Roche-Jaudy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Tréglamus ».
  15. Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 116, Editions Jean-Paul Gisserot, ISBN 2877474828 ».
  16. Emmanuel Nen, « Les Cocagnards et les rugueux derbies du Méné Bré », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
  17. « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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