Saurat

Saurat | |||||
Vue générale du village. | |||||
![]() Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Foix | ||||
Canton | Sabarthès | ||||
Intercommunalité | Pays de Tarascon | ||||
Maire Mandat |
Anne-Marie Basseras 2014-2020 |
||||
Code postal | 09400 | ||||
Code commune | 09280 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sauratois | ||||
Population municipale |
635 hab. (2016 ![]() |
||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 52′ 42″ nord, 1° 32′ 18″ est | ||||
Altitude | 678 m Min. 621 m Max. 1 941 m |
||||
Superficie | 44,29 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie Géolocalisation sur la carte : Ariège Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
modifier ![]() |
Saurat est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie. La dernière entreprise de pierres à aiguiser naturelles de France s'y trouve.
Ses habitants sont appelés les Sauratois.
La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Commune des Pyrénées située dans une vallée est-ouest délimitée par le col de Port (1249 mètres) et la montagne calcaire du Calamès.
Hameaux[modifier | modifier le code]
Cazals, Goueytes, la Mouline, Matet de Maury, Molles, Prat Communal, Stables…
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Saurat est limitrophe de huit autres communes.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le Saurat prend sa source sur la commune et y reçoit plusieurs affluents.
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La superficie de la commune est de 4 429 hectares ; son altitude varie de 621 à 1 941 mètres[2].
Le Cap de la Dosse qui culmine à 1948 mètres et qui jouxte le pic de La Journalade (1941 mètres) est le sommet le plus haut sur la commune de Saurat.
Le rocher de Carlong, un rocher suspendu de forme ronde d'un diamètre d'une dizaine de mètres, surplombe le village. La grotte de Siech sur la route dite "du Souleillan" et qui contient 6000 m de galeries et la grotte de l'Arse qui se trouve au pied de la face nord du massif du même nom.
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Accès avec la route départementale D 618 entre Tarascon-sur-Ariège et Massat (ex-route nationale 618) et par le train en gare de Tarascon-sur-Ariège sur la ligne de Portet-Saint-Simon à Puigcerda (frontière).
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat montagnard a des influences méditerranéennes et océaniques et se situe à peu près à la frontière des deux zones climatiques.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]

La vallée a connu dans la première moitié du XXe siècle une industrie de la pierre à faux lancée par un colporteur lombard. L'âge d'or de cette industrie se tint dans l'entre-deux-guerres avec l'installation de familles italiennes fuyant le fascisme qui apportèrent leur savoir-faire dans l'exploitation du minerai et le développement de l'usinage. Les meilleurs d'entre eux fabriquaient manuellement jusqu'à 600 pierres par jour. La mécanisation des années 50 et la concurrence des pierres artificielles américaines a failli sonner le glas de cette petite industrie ariégeoise autrefois présente dans plusieurs communes (Aleu...). La force hydraulique était souvent utilisée pour la préparation des pierres.
La dernière entreprise française fonctionne à Saurat (voir Économie)
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blasonnement :
Commentaires : Dessiné par: Y.A. Cros (Cercle Généalogique de Languedoc).
|
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[5],[6].
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Commune faisant partie de l'arrondissement de Foix de la communauté de communes du Pays de Tarascon et du canton du Sabarthès (avant le redécoupage départemental de 2014, Saurat faisait partie de l'ex-canton de Tarascon-sur-Ariège).
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2016, la commune comptait 635 habitants[Note 1], en diminution de 5,08 % par rapport à 2011 (Ariège : +0,51 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
selon la population municipale des années : | 1968[14] | 1975[14] | 1982[14] | 1990[14] | 1999[14] | 2006[15] | 2009[16] | 2013[17] |
Rang de la commune dans le département | 18 | 29 | 29 | 38 | 44 | 55 | 52 | 47 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Économie[modifier | modifier le code]
La pierre à aiguiser des Pyrénées[modifier | modifier le code]
A Saurat se trouve une des dernières fabriques européennes de pierres à aiguiser naturelles. Créée au début des années 1900 par la famille Cuminetti, cette exploitation a été reprise en 2006 par Alain Soucille, également entrepreneur à Thiers, capitale de la coutellerie.
L’exploitation de ce grès schisteux dans la montagne proche du village s’effectue en galerie pour les schistes durs et à ciel ouvert pour les schistes mi-durs et doux. La finesse du grain et la pureté minéralogique permettent un aiguisage rationnel et parfait, permettant l'élaboration d'une gamme complète d’outils de différentes tailles pour la coutellerie, la menuiserie… et même des limes à ongles pratiquement inusables.
"La Pierre à Aiguiser des Pyrénées" est labellisée Entreprise du patrimoine vivant.
Autres activités[modifier | modifier le code]
Une petite unité de production de cosmétiques à partir de plantes biologiques locales cultivées ou récoltées en altitude est en activté sur la commune.
Enseignement[modifier | modifier le code]
Saurat dispose d'une école maternelle et primaire avec cantine et fait partie de l'académie de Toulouse.
Culture et festivités[modifier | modifier le code]
- Association pour le développement et l’animation de la vallée du Saurat
- Groupe folklorique de Saurat "Festen’O"
- Bibliothèque de Saurat
- Comité des fêtes
Activités sportives[modifier | modifier le code]
Club de gymnastique féminine sauratoise, Tennis club sauratois, chasse, randonnée pédestre,
Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]
Saurat a été la première commune ariégeoise à se doter d’un dispositif de traitement des eaux usées par phytoépuration pour une capacité supérieure à 1200 habitants.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Châteaux et Tours de l'époque cathare :
- Tour du Calamès, ruine restante du château de Calamès
- Tour de Montorgueuil
- Château de Miramont
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Georges Bergasse de Laziroules (1763-1827), né à Saurat et ancien maire. Il est député du tiers aux États généraux de 1789, puis député de l'Ariège au Conseil des Cinq-Cents.
- Justin Laffite
- Clément Sans
- Paul Caujolle 1891-1955, maire de Siguer, conseiller général de l’Ariège et président de l’ordre national des experts comptables (1943-1945) inhumé à Saurat. Sur la tombe un médaillon en bronze œuvre de Carlo Sarrabezolles.
- Raymond Augustin Mailhat (1862-1923), né à Saurat, fabricant français de télescopes et d'instruments optiques de précision.
- Ted Carrasco (1933), sculpteur né à la Paz habite sur la commune.
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- G. Arnaud, Histoire de la Révolution dans le département de l'Ariège (1789-1795) (Thèse présentée à a Faculté des lettres de l'Université de Paris), Toulouse, Librairie Édouard Privat, , 670 p. (lire en ligne).
- Louis Claeys,"Deux siècles de vie politique dans le département de l'Ariège 1789-1989", Pamiers, 1994.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Emblèmes de France
- Site de la mairie
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/031/031261.html.
- Bruno Labrousse, Les politiques ariégeois : 1789-2003, Pamiers, B. Labrousse, , 346 p. (ISBN 2-9521573-0-8, notice BnF no FRBNF39183790, lire en ligne), p. 18.
- Arnaud 1904, p. 371.
- « Lois et ordonnances : renouvellement triennal des maires et adjoints en 1840 », Bulletin officiel du Ministère de l'intérieur, no 12, , p. 28 ("maire%20de%20Saurat"?rk=21459;2 lire en ligne, consulté le 30 octobre 2018).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).