Le Bosc (Ariège)
Le Bosc | |
![]() En limite nord de la commune, l'ancien centre d'asthmologie au col des Marrous. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Foix |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Pays Foix-Varilhes |
Maire Mandat |
Nathalie Rodriguez 2020-2026 |
Code postal | 09000 |
Code commune | 09063 |
Démographie | |
Gentilé | Boscéens |
Population municipale |
103 hab. (2018 ![]() |
Densité | 4 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 56′ 52″ nord, 1° 27′ 36″ est |
Altitude | Min. 634 m Max. 1 668 m |
Superficie | 25,57 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Foix (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Val d'Ariège |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Bosc est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Boscéens.
Géographie[modifier | modifier le code]
Le Bosc est une commune située dans les Pyrénées, sur le ruisseau de l'Arget qui coule au fond de la vallée encaissée du Bosc pour rejoindre l'Ariège à Foix, la préfecture du département.
Le Bosc est habitée sur le versant sud de ce secteur montagnard escarpé, car l'hiver y est rude et le soleil est rare sur le versant nord. Le village de la Cabirole, construit sur la falaise, mène à Monner, la plus belle vue de la vallée habitée.
La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Le Bosc est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Foix, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Histoire[modifier | modifier le code]
Il se dit que les habitants de Foix du Moyen Âge repoussaient les brigands dans la vallée de la Barguillère et qu'un échafaud était installé à la sortie de la ville de Foix pour ceux-ci. Les indésirables s'implantaient alors dans la montagne où ils vivaient en exil sur les terres les plus difficiles.
Au XIXe siècle, la vie était rude, les routes n'étaient pas goudronnées, et les agriculteurs du Bosc poussaient leur charrette par tous chemins pour aller vendre leurs pommes de terre à Foix, à pied, à vingt kilomètres. Les habitants les plus aisés travaillaient comme saisonnier à la ville.
Désormais, il s'agit d'un site apprécié pour le bien être dans la nature et une altitude de 900 mètres propice aux personnes souffrant de problèmes respiratoires.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[7]. En 2018, la commune comptait 103 habitants[Note 3], en diminution de 1,9 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +2,36 %). |
Économie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Col des Marrous (992 m), accessible par la D17, en limite nord de la commune.
- Cirque de la pénitence, site particulièrement riche pour les gemmologues. Des spécimens remarquables de chrysobéryl y ont été trouvés.
- Église de la Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste de La Cabirole.
- Mairie du Bosc
- Hameau de Monner
Montagne[modifier | modifier le code]
Sommets[modifier | modifier le code]
- Cap du Carmil (1 617 m)
- Pic de Fontfrède (1 595 m) : Montagne où prend sa source la rivière « Arget ».
- Sommet de Cap Long (1 479 m)
- Pic de Jouels (1 421 m)
- Cap des Trois Termes (1 278 m)
- Cap du Sarrou de la Font Clare (1 173 m)
- Le Planel (1 067 m)
- Pic de Razels (1 600 m)
- Sarrat des Sémalous (1 517 m)
- Roc Blanc (1 542 m)
- Pech de Therme (1 673 m)
- Roc de Campussol (1 511 m)
- Biert (1 228 m)
Cols[modifier | modifier le code]
- Col des Marrous (992 m)
- Col d'Uscla
- Col de Blazy (1 000 m)
- Col de la Serre (1 146 m)
Estives[modifier | modifier le code]
- La Trincade (1 565 m)
- la Pélade (1 543 m)
Refuges[modifier | modifier le code]
- Cabane de Razels (1 485 m)
- Cabane de la Trincade (1 565 m)
- Cabane du Pont de Freychenet (1 055 m)
Sources[modifier | modifier le code]
- Fontaine de Minaut
- Fontaine d'Andronne
- Fontaine de la Pélade
- Fontaine de l'Auriol
- Fontaine de Malherbe
- Fontaine de Mounau
- Fontaine Clare
Moulins[modifier | modifier le code]
- Moulin du Four (en ruine)
- Moulin de Monner (en ruine)
- Moulin de Brègne (rénové)
Réseau routier forestier[modifier | modifier le code]
- Route Forestière de Pénitence, depuis Brassac, à l’intersection de la piste du Calmil avant le Pont de Roque, jusqu’à la RD 111, à hauteur des Pourquiés (1 067 m.).
- Route Forestière d’Andronne, depuis la RD 111 (1 294 m.), à proximité du Col d’Uscla, jusqu’à l’intersection avec la R.F. de Pénitence.
Hameaux[modifier | modifier le code]
- Le Lanet
- Falquet
- La Cabirole (où se trouvent la mairie et l'église)
- Castillou
- La Roque
- Bardol
- Turel
- La Birade
- Caffelle
- Le Four
- Monner
- Le Planel du Four
- Pélat
- Le Sarrat du Pélat
- Sarrat d'Uscla
- Planel du Bis
- La Coste
- Broucaillou
- Coutoulieu
- Le Clauzat
- Breigne (ou Brègne)
- Le Sarrat de las Parets
- Maurat
- Le Planel de Maurat
- Bourrel
- Les Sériés
- Fierrioulet
- Madranque
- Le Col des Marrous
Anciens hameaux et métairies[modifier | modifier le code]
- Broussounès
- La Coste
- Broucaillou
- Coutoulieu
- La Souleille
- Le Planel del Bis
- Tragne
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Rivières & Ruisseaux[modifier | modifier le code]
- Le Castillou
- Le Fournez
- L'Arget
- Goute de Malpas
- Le Ressec
- Ruisseau de Freychinet
- Goute Sèche
- Ruisseau de la Crouzette
- Ruisseau de la Grave
- Goute de l'Orri
- Goute de Peyrisse
- Ruisseau d'Arbre Court
- Ruisseau de Boulprese
- Goute du Four
- Goute de Picarret
- Ruisseau de l'Espoulat
- Ruisseau de Pélat
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Justin Delpla (1765 ou 1766-1834), natif de la commune devenu riche armateur et négociant bordelais.
- Marcel Campora, maire de la commune de 2001 à 2008
- Sylvie Dars, maire de la commune depuis 2008
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.