Brassac (Ariège)
Brassac | |
Église de Brassac à l'Oustalet. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Foix |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Pays Foix-Varilhes |
Maire Mandat |
Marie Thérèse Rougé 2020-2026 |
Code postal | 09000 |
Code commune | 09066 |
Démographie | |
Gentilé | Brassacois |
Population municipale |
626 hab. (2018 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 56′ 49″ nord, 1° 32′ 17″ est |
Altitude | Min. 447 m Max. 1 716 m |
Superficie | 24,33 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Foix (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Val d'Ariège |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | brassacariegepyrenees.jimdo.com |
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Brassac est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Brassacois.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Commune forestière située à l'ouest de Foix, dans le massif de l'Arize, Brassac est l'une des plus grandes communes de la vallée de la Barguillière en superficie (derrière Le Bosc et devant Ganac), et l'une des plus grandes en population avec Ganac.
Elle se situe sur le versant est de cette même vallée, et compte environ 640 habitants (2016) sur une surface de 2 433 ha.
La commune fait partie de la Communauté d'agglomération Pays Foix-Varilhes et du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
Accès[modifier | modifier le code]
La commune est principalement desservie par la RD 21, la RD 11 et la RD 111 qui se rejoignent au village.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
Burges, Cazals, Légrillou, la Coste, Arinac, Bourgail, Malpassadou, Plajouly, le Planol, Pla-de-Rans, Lacout, Péralbe, Baychol, Razent, Pessaurat, la Tuilerie, Laujol, Lample, Le Planel, Record, les Martis, l'Oustalet, la Souleille, la Bouzigue, les Coumeilles, la Forge, les Gouteilles, Labail, la Montoulibe, la Plane, la Coume del Plot, le Château, Prat-de-Sans.
Anciens hameaux et métairies[modifier | modifier le code]
Cap de Fer, Bernat de Bas, Garrigot, Mounges, la Peychine, Pla d’Amont, le Massadel, les Tirs, Roc Blanc, Las Paouses, Bidau, Prat del Bosc.
Estives[modifier | modifier le code]
- La Devèze (1 540 m) : accès par la route forestière du Calmil depuis Légrillou > Roques, puis par celle de Pénitence > Quatre-Chemins > Col Mazel > La Devèze.
- L'Homme Mort (1 399 m) : accès par la route forestière du Calmil depuis Légrillou > Roques > Le Traucadou > Le Calmil, puis par une piste, Calmil > Homme-Mort.
Anciennes estives[modifier | modifier le code]
- Lourriot (Pâture royale) : À l'ouest, en contrebas de la Devèze.
Refuges de montagne[modifier | modifier le code]
- Cabane de l'Homme Mort (1 399 m) : estive de l'Homme-Mort, en contrebas du Picou et sur les hauteurs du Calmil et du Traucadou.
- Cabane de la Devèze (1 514 m) : estive de la Devèze, en contrebas du Sarrat de la Pélade et sur les hauteurs du col Mazel. Elle est doublée par une seconde cabane réservée aux bergers et vachers.
- Cabane du Col Mazel (1 354 m) : lieu-dit « col Mazel », accessible par la route forestière de Pénitence depuis celle du Calmil (10 minutes de marche au terminus de la route).
- Cabane de Légrilhou (938 m) : col de Légrillou, quelques mètres avant le sommet du col, sur la droite, face au refuge communal.
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Le point culminant de la commune de Brassac se situe au Rocher de Batail, à 1 716 mètres d'altitude.
Éléments du patrimoine montagnard de Brassac dans la rubrique « Montagne » ci-dessous.
Le Picou, culminant à 1 602 mètres, est également un sommet notable, le plus « célèbre » de la commune voire de la vallée, et il est la destination de nombreuses randonnées sur le massif de l'Arize. De plus, le Picou peut être admiré et reconnu de tous ses angles depuis pratiquement tout le territoire de la Barguillière, par sa forme caractéristique et ses couleurs changeantes au gré des saisons.
D'après des calculs de l'IGN publiés en 2016, le centre géographique du département de l'Ariège est situé dans la commune[2], à proximité du Calmil.
Sommets[modifier | modifier le code]
- Roc Croisé du Cap de la Bazerque (ou du Cap de Sourrou) (1 133 m) - [No 5]
- Roc Croisé du Sommet du Picou dit « Le Picou » (1 602 m) - [No 6]
- Roc Croisé du Cap de la Coume (ou des Coumels) du Picou - [No 7]
- Rocher de Mouché dit « Roc Mouché » (1 704 m) - [No 8]
- Rocher de Boulbonne (1 688 M.) - [No 9]
- Rocher de Batail (1 716 m) - [No 10]
- Rocher de Fontanet (1 681 m) - [No 11]
- Rocher du Sarrat de la Pélade (1 701 m) - [No 12]
- Rocher des Gours ou des Gouzes (1 595 M.) - [No 13]
Cols[modifier | modifier le code]
- Col de Légrillou (938 m) : accès par la D 111 depuis Brassac > Razent > Cazals > Malpassadou > le Maire (Péralbe) > Plajouly > le Planol > Légrillou.
- Col du Calmil (1 109 m) : Accès par la route forestière du même nom depuis Légrillou > Roques > le Traucadou > le Calmil.
- Col du Traucadou (1 144 m) : accès par la route forestière du Calmil depuis Légrillou > Roques > Le Traucadou.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Rivières et ruisseaux[modifier | modifier le code]
- Ruisseau de Roques (source à la fontaine de Fontanet)
- Ruisseau de Baillès (source à la fontaine de l'Auriol - Le Bosc)
- Ruisseau de Goute-Male (source à la fontaine de Rayché)
- Ruisseau de la Pélade (source à la fontaine de la Pélade [ou de la Tasse])
- Ruisseau de la Coume de l'Uscalde (source à la fontaine de l'Uscalde)
- Ruisseau de Goute-Large, puis ravin du Pénent (source à la fontaine de Goute-Large)
- Ruisseau de Crouzilles (source à la fontaine de Pla-de-Ouers)
- Goute des Teulières (source à la fontaine de Teulière)
- Ruisseau de Goute-Male (source à la fontaine de Rayché)
- Ruisseau de Goute-Grosse, puis des Piches et de Gazet (source à la fontaine de Goute-Grosse)
- Ruisseau de Goute-Escure (source à la fontaine de Goute-Escure)
- Ruisseau de Goute-Bernioulle (source à la fontaine de Rayché)
- Ruisseau du Picou (source à la fontaine du Picou)
Sources[modifier | modifier le code]
- Fontaine du Picou
- Fontaine du Curé
- Fontaine du Calmil
- Fontaine de l'Homme Mort
- Fontaine de Teulière
- Fontaine du Pla de Ouers
- Fontaine des Bouzigats
- Fontaine de Fontanet
- Fontaine de la Pélade (dite « Fount de la Tasse »)
- Fontaine de l'Usclade
- Fontaine du Souleilla de Roques
- Fontaine de Goute-Grosse
- Fontaine de Goute-Large
- Fontaine de Lombarde
- Fontaine de Goute-Escure
- Fontaine de Roques
- Fontaine de Rayché
- Fontaine de Canillotte
- Fontaine de Goute-Bernioulle
- Fontaine du Masclat
- Fontaine de Millas
- Fontaine de Pouchart
- Fontaine de Gazet
Végétation[modifier | modifier le code]
Elle consiste principalement en forêt.
Bois et forêts notables[modifier | modifier le code]
- Bois Royal de Brammal, Roquefort, Barbade et des Picadous
- Bois Royal de la Pujade et Carols
- Bois de Légrillou
- Forêt de Brassac
- Forêt domaniale de l'Ancien Consulat de Foix
Réseau routier forestier[modifier | modifier le code]
- Route forestière du Calmil : col de Légrillou > Roques > [intersection Calmil/Pénitence] > Le Traucadou > Le Calmil > Le Fer à Cheval > Le Prat d'Albis (Ganac)
- Route forestière de Pénitence : Intersection Calmil/Pénitence > Brammal > Quatre-Chemins > Pradals > Le Bosc ...
- Route forestière de Roquefort : Quatre-Chemins > Souleilla de Roques > Ancienne cabane de Roquefort > Terminus de la R.F.
- Route forestière de Micou (ou de la Bazerque) : Intersection Calmil/Micou à Roques > Le Semis > La Rougère > Goute-Escure > La Bazerque > ... > Micou (Ganac).
- Route forestière de la Devèze : Quatre-Chemins > Parking en contebas du Col Mazel > Terminus de le R.F. à la Devèze.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Brassac est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Foix, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Brassac proviendrait de Biracius, patronyme gallo-romain, et du suffixe gallo-romain "-acos" ("domaine de") ayant été latinisé en "-acum" puis évoluant vers la forme "-ac". Ainsi, Brassac signifierait "domaine de Biracius".
Histoire[modifier | modifier le code]
En 1864, Brassac comptait 11 clouteries employant 50 personnes.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Historique des Premiers Consuls de la Commune[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8].
En 2018, la commune comptait 626 habitants[Note 3], en diminution de 2,49 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Vie locale[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
- Stade Louis Rumeau, à la limite de la commune de Saint-Pierre-de-Rivière, il est le lieu d’exercice de l’Association sportive de la Barguillère, club de rugby actif depuis 1973.
Associations[modifier | modifier le code]
- Comité des fêtes, Brassactivités, FestiBurges, Brassac théâtre,
- Les Amis du parc naturel régional des Pyrénées-Ariégeoises,
- Association communale de chasse agréée (ACCA)...
Festivités[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Château de Brassac, il fut la propriété de la famille de Pointis, avant d’être racheté par la municipalité dans les années 80.
- Église Saint-Étienne de Brassac, elle jouxte la cimetière communal et son monument aux morts.
- Hôtel de ville de Brassac, construit à la fin des années 2000 en remplacement du précédent, il abrite également les ateliers municipaux.
- Groupe scolaire de Brassac, sur le site de l’ancien Hôtel de ville, il a conservé l’architecture des bâtiments de l’administration d’époque.
- Château de Burges, une des plus anciennes bâtisses du hameau, il fut construit afin de servir de résidence de villégiature à la famille de Bélissen-Bénac.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Jean-François Hangouët, « Quels sont les centres des 96 départements métropolitains ? », IGN Magazine, no 82, avril-mai-juin 2016, p. 15 (lire en ligne, consulté le 17 août 2017).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.