Langon (Ille-et-Vilaine)

Langon | |||||
Mairie de Langon |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Redon | ||||
Canton | Redon | ||||
Intercommunalité | Redon Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Michel Renoul 2014 - 2020 |
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Code postal | 35660 | ||||
Code commune | 35145 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Langonnais, Langonnaises | ||||
Population municipale |
1 463 hab. (2015 ![]() |
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Densité | 40 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 43′ 13″ nord, 1° 50′ 48″ ouest | ||||
Altitude | Min. 1 m Max. 97 m |
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Superficie | 36,54 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France |
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Liens | |||||
Site web | www.langon35.bzh | ||||
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Langon est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Langon s'est développé à 1,5 km à l'est de la Vilaine sur une rupture du plateau à environ 50 m d'altitude. Au sud du bourg, la vallée de la Vilaine s'élargit et l'altitude ne dépasse pas 5 m à 6 m et annonce les marais de Redon [1].
Localisation[modifier | modifier le code]
Transports[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par la gare de Fougeray - Langon située sur la ligne de Rennes à Redon.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Formes écrites anciennes de Langon : Landegon en 797, 801 et 850[2][réf. incomplète], Lant Degon en 834, Landegun en 862, Lancon en 882, Lancum au IXe siècle, Languonus au XIe[réf. souhaitée], Langon en 1238, 1330[réf. souhaitée], 1387 et 1516[3].
Albert Dauzat qui ne connaissait pas de forme ancienne évoque un possible anthroponyme gaulois Lingo[4]. Cependant, cette explication est incompatible avec la nature des formes anciennes du type Landegon, Landegun mentionnées régulièrement au IXe siècle. Peut-être un type toponymique roman en Lande- avec un nom de personne, comme de très nombreux lieux de ce type dans l'ouest de la France (cf. Landigou, Orne; Landavran, Ille-et-Vilaine; etc.) ou breton en Lan- (cf. Landehen, Côte-d'Armor; Landéan, Ille-et-Vilaine)
Le nom de la commune est Landegon en breton[3].
Homonymie possible avec Landigon (Seine-Maritime, hameau à Brémontier-Merval, Landigon 1414)
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire[modifier | modifier le code]
Les plus anciennes traces d'occupation humaines retrouvées sur le territoire de la commune datent du Mésolithique[1]. Selon le recensement de P. Bézier, la commune comptait en 1883, 34 monuments mégalithiques dont 2 dolmens, 7 menhirs, 11 tumuli et 9 cromlechs. Au XIXe siècle et début XXe siècle, beaucoup de ces édifices furent détruits, les éléments étant récupérées pour l'empierrement des chemins vicinaux[1]. Le remembrement de 1964-1965 et l'urbanisation anarchique de la Lande du Moulin ont aussi contribué à la destruction partielle de plusieurs sites[1], dont celui des Les Demoiselles de Langon, qui ne sera classé au titre des monuments historiques qu'en 1976[5].
Le Musée de Bretagne conserve dans ses collections 3 haches polies et 1 hache-marteau découvertes dans le secteur de Langon sans mention plus précise du lieu des découvertes[1].
Antiquité[modifier | modifier le code]
À la fin du Ve siècle, l'arrivée des premières communautés chrétiennes entraîne la transformation des thermes romains et l'édification de la chapelle Sainte Agathe[1].
Moyen-Âge[modifier | modifier le code]
Au IXe siècle, dans le cartulaire de l'Abbaye de Saint-Sauveur de Redon, le nom de Langon apparaît pour la première fois sous diverses orthographes en bas latin (Landego, Landecon, Lanco, Lancon). Par la donation de Louis le Pieux, la paroisse de Langon est alors rattachée à cette abbaye, tutelle qu'elle conservera jusqu’à la Révolution française[1].
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
La gare de Fougeray - Langon est mise en service en novembre 1864[6], par la compagnie des chemins de fer de l'Ouest, soit deux ans après l'inauguration de la ligne. La station est établie[7] sur la rive droite de la Vilaine à proximité du Pont-de-la-Fosse. Elle porte le nom du chef-lieu de canton, Fougeray dit aussi Grand-Fougeray (6 264 habitants) situé à environ 12 km, et de la commune de Langon (1 698 habitants) dont le bourg est à environ 1 km.
Durant la deuxième guerre mondiale, 6 maquisards sont surpris par des soldats allemands au Port-de-Roche et fusillés[8].
Héraldique[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2015, la commune comptait 1 463 habitants[Note 1], en augmentation de 1,39 % par rapport à 2010 (Ille-et-Vilaine : +5,54 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
La commune possède un patrimoine important, dont trois bâtiments monuments historiques. De plus, 405 monuments sont inventoriés (dont une voie romaine[14] et deux aqueducs[15]) ainsi que 160 objets :
- l’église Saint-Pierre, inscrite monument historique par arrêté du 14 janvier 2002[16] ; elle abrite cinq objets eux-mêmes monuments historiques : un calice de 1653[17], un retable[18] et un maître-autel d’époque Louis XIV[19], une peinture du XIVe siècle[20] et des fonts baptismaux et leur baldaquin[21]
- la chapelle Sainte-Agathe :
Article détaillé : chapelle Sainte-Agathe de Langon.
- l'ensemble mégalithique dit des Les Demoiselles de Langon classé monument historique par arrêté du 24 août 1976[22],[23];
- les tertres mégalithiques dits des Les Pillons Garougnaux, situés près du hameau de la Gaudinais ;
-
L'école Léo-Ferré, construite par Arthur Regnault.
-
Le pont de Port-de-Roche, construit en 1868 sur la Vilaine.
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Du point de vue de la richesse de la flore, Langon est à la treizième place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 600 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 44 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 17 taxons protégés et 33 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237) [24].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Ambroise HAREL né en 1895 décédé en 1936. Ancien combattant de la guerre 1914-1918, à noté au jour le jour son périple pendant sa mobilisation et en a
écrit un livre "Mémoires d'un poilu breton" publié à l'époque par lui-même et offert à ses parents et amis. Ce livre tombé dans l'oubli, François BERTINt se voit offrir l'unique exemplaire encore existant et décide de le publier en 2013 aux éditions Ouest-France. Ce livre extraordinaire est à sa connaissance le seul qui aujourd'hui restitue les épreuves de la Grande Guerre vécue par un paysan breton.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- Onnée, Chaigneau, Javré, Monnier, op. cit.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 139.[réf. incomplète]
- « Résultats concernant « Langon » », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le 25 septembre 2013).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 385a
- « Les Demoiselles de Langon », notice no PA00090612, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Jean-Pierre Nennig, « 421+568 - Gare de Fougeray-Langon », dans Le chemin de fer de Bretagne Sud, JPN éditions, 2008 (ISBN 2-9519898-5-7), p. 66
- Adolphe Laurent Joanne, « De Rennes à Nantes », dans Itinéraire général de la France : Bretagne, L. Hachette, 1867, pp. 362-363 intégral en ligne (consulté le 30 novembre 2010).
- http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/fusilles/tues-combat.htm#deb
- « Les maires élu du 1er tour », Dimanche Ouest-France, no 534, , p. 10-11 (ISSN 1285-7688)
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
- Notice no IA35012096, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IA35012253, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00090614, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PM35000978, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM35000291, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM35000290, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM35000289, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM35000288, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PA00090612, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IA35012028, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Yvan Onnée, Cyrille Chaigneau, Jean-Luc Javré et Bernard Monnier, « Étude sur le groupe mégalithique de Langon, Renac, Sainte-Marie et Sixt-sur-Aff », Les Dossiers du Ce.R.A.A, no 32, , p. 17-38 (lire en ligne)