Sainte-Marie (Ille-et-Vilaine)
Sainte-Marie | |||||
Mairie et église de Sainte-Marie (juillet 2014). | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Redon | ||||
Intercommunalité | Redon Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Françoise Boussekey 2020-2026 |
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Code postal | 35600 | ||||
Code commune | 35294 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Samaritains, Samaritaine | ||||
Population municipale |
2 266 hab. (2021 en évolution de +0,31 % par rapport à 2015) | ||||
Densité | 90 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
52 758 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 41′ 42″ nord, 2° 00′ 03″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 68 m |
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Superficie | 25,28 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Redon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Redon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Redon | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | sainte-marie.bzh | ||||
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Sainte-Marie est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Sainte-Marie est situé dans la vallée de la Vilaine, à l'extrémité sud du département d'Ille-et-Vilaine et à la limite du département de la Loire-Atlantique, à 8 km au nord-est de Redon.
Les communes limitrophes sont Redon, Bains-sur-Oust et Renac en Ille-et-Vilaine, Avessac et Saint-Nicolas-de-Redon en Loire-Atlantique.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Sainte-Marie est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Redon et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. la liste des communes de la Loire-Atlantique).
Divers
[modifier | modifier le code]Les villages, aux maisons de schiste et de granit, se sont groupés aux abords des marais, qui parfois, l'hiver, se recouvrent d'eau. Sur les terres plus hautes, pauvres et à fleur de roche, on trouve des landes et des bois, ainsi que le bourg plus récent.
Sainte-Marie est une commune récente qui a connu ses premières élections en 1872, date de son détachement définitif de la commune de Bains-sur-Oust.
Du point de vue de la richesse de la flore, Sainte-Marie fait partie des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 517 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1373 taxons (118 familles). On compte notamment 37 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 18 taxons protégés et 27 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 807 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Jacut-les-Pins à 16 km à vol d'oiseau[5], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 947,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Sainte-Marie est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Redon[Note 1], une agglomération inter-régionale regroupant six communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Redon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (29,9 %), terres arables (27,6 %), prairies (21,7 %), forêts (11,7 %), zones urbanisées (7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Lokmaria Redon en breton : « Lieu consacré à Marie », le nom breton précise la ville importante la plus proche.
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire et Antiquité
[modifier | modifier le code]On retrouve des traces d'occupation dès la préhistoire (sur la lande de Guerchmen, derrière Les Traviaux, se trouvaient des monuments mégalithiques, dont les pierres forment le socle du monument aux morts). Puis vinrent les Romains, (vestiges près de La Morinais, camp romain au Tertre du Brulais) ; les Francs et les Bretons et enfin en 832, les moines fondateurs de l'abbaye Saint-Sauveur, qui favorisa l'essor de toute la région de Redon.
Le XIXe siècle
[modifier | modifier le code]Vers les années 1817, les habitants des frairies de Haut de Prain, Pont de Renac et Timouy, en Bains-sur-Oust, trop éloignées de l'église, montèrent une pétition en faveur d'une nouvelle paroisse. La construction de la chapelle Saint-André, permit la création de la paroisse Sainte-Marie en 1845, puis l'édification de l'église sur le sommet d'une colline dominant la Vilaine, en 1855. Jusqu'au début du XIXe siècle, les Samaritains vivaient de l'exploitation des ardoisières de la grée Saint-Jean et de La Roche, ainsi que des pacages dans les marais de la Vilaine.
Le XXe siècle
[modifier | modifier le code]Selon le journal Le Nouvelliste de l'Est en février 1910 « dans d'Ille-et-Vilaine, les enfants désertent les écoles communales pour les écoles libres » , par exemple l'école communale (école laïque) de Sainte-Marie n'a aucun élève[15].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]- Françoise Boussekey, maire depuis 2008, a été l'assistante parlementaire d'Alain Madelin à l'époque où il était député de la quatrième circonscription d'Ille-et-Vilaine[16].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2021, la commune comptait 2 266 habitants[Note 4], en évolution de +0,31 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Langue bretonne
[modifier | modifier le code]À la rentrée 2016, 36 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique de l'école de la Providence (soit 15,3% des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[21].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La chapelle Saint-Jean-d'Épileur renferme des fresques qui remontent au XIVe siècle. Découvertes récemment, elles sont très bien conservées, ainsi que des objets cultuels des XVIe siècle et XVIIe siècle. Elle est classée monument historique[22],[23],[24].
- Le pont du Grand Pas (1912) remplaça l'ancien bac pour faciliter le passage des marchandises, notamment des ardoises, vers la Loire-Atlantique[25].
- L'église Notre-Dame, de style néo-gothique, œuvre d'Édouard Brossay-Saint-Marc.
- Les tertres tumulaires.
-
L'église paroissiale Notre-Dame.
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La chapelle Saint-Jean-d'Épileur.
-
Pont du Grand Pas (07-2014)
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Association : Dans les pas de Charlie.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Redon, il y a une ville-centre et cinq communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
- « Orthodromie entre Sainte-Marie et Saint-Jacut-les-Pins », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Jacut-les-Pins » (commune de Saint-Jacut-les-Pins) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Jacut-les-Pins » (commune de Saint-Jacut-les-Pins) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Redon », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Sainte-Marie ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Redon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « La faillite de l'école laïque », Journal Le Nouvelliste de l'Est, (lire en ligne, consulté le ).
- « Ils ont été élus maires », Dimanche Ouest-France (éd. Ille-et-Vilaine), no 535, , p. 10-13 (ISSN 1285-7688).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- (en) « Opab Oplb : le blog de la formation et du développement personnel », sur opab-oplb (consulté le ).
- Notice no PA00090874, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA35012804, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA35012804, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
- Notice no IA35013766, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..