Sainte-Marie (Ille-et-Vilaine)
Sainte-Marie | |||||
![]() Mairie et église de Sainte-Marie (07-2014) | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Redon | ||||
Intercommunalité | Redon Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Françoise Boussekey 2020-2026 |
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Code postal | 35600 | ||||
Code commune | 35294 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Samaritains, Samaritaine | ||||
Population municipale |
2 257 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 89 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
52 758 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 41′ 42″ nord, 2° 00′ 03″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 68 m |
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Superficie | 25,28 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Redon | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.sainte-marie35.fr | ||||
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Sainte-Marie est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Sainte-Marie est situé dans la vallée de la Vilaine, à l'extrémité sud du département d'Ille-et-Vilaine et à la limite du département de la Loire-Atlantique, à 8 km au nord-est de Redon.
Les communes limitrophes sont Redon, Bains-sur-Oust et Renac en Ille-et-Vilaine, Avessac et Saint-Nicolas-de-Redon en Loire-Atlantique.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Sainte-Marie est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Redon et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. la liste des communes de la Loire-Atlantique).
Divers[modifier | modifier le code]
Les villages, aux maisons de schiste et de granit, se sont groupés aux abords des marais, qui parfois, l'hiver, se recouvrent d'eau. Sur les terres plus hautes, pauvres et à fleur de roche, des landes et des bois, ainsi que le bourg plus récent.
Sainte-Marie est une commune récente qui a connu ses premières élections en 1872, date de son détachement définitif de la commune de Bains-sur-Oust.
Du point de vue de la richesse de la flore, Sainte-Marie fait partie des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 517 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1373 taxons (118 familles). On compte notamment 37 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 18 taxons protégés et 27 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237) [1].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Lokmaria Redon en breton : « Lieu consacré à Marie », le nom breton précise la ville importante la plus proche.
Histoire[modifier | modifier le code]
On retrouve des traces d'occupation dès la préhistoire (sur la lande de Guerchmen, derrière Les Traviaux, se trouvaient des monuments mégalithiques, dont les pierres forment le socle du monument aux morts). Puis vinrent les Romains, (vestiges près de La Morinais, camp romain au Tertre du Brulais); les Francs et les Bretons et enfin en 832, les moines fondateurs de l'abbaye Saint-Sauveur, qui favorisa l'essor de toute la région de Redon.
Vers les années 1817, les habitants des frairies de Haut de Prain, Pont de Renac et Timouy, en Bains-sur-Oust, trop éloignées de l'église montèrent une pétition en faveur d'une nouvelle paroisse. La construction de la chapelle Saint-André, permit la création de la paroisse Sainte-Marie en 1845, puis l'édification de l'église sur le sommet d'une colline dominant la Vilaine, en 1855. Jusqu'au début du XIXe siècle, les Samaritains vivaient de l'exploitation des ardoisières de La Grée Saint Jean et de La Roche et des pacages dans les marais de la Vilaine.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
- Françoise Boussekey, maire depuis 2008, a été l'assistante parlementaire d'Alain Madelin à l'époque où il était député de la quatrième circonscription d'Ille-et-Vilaine[2].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[4].
En 2018, la commune comptait 2 257 habitants[Note 1], en diminution de 1,83 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,19 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Langue bretonne[modifier | modifier le code]
À la rentrée 2016, 36 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique de l'école de la Providence (soit 15,3% des enfants de la commune inscrits dans le primaire) [7]..
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- La chapelle Saint-Jean-d'Epileur enferme des fresques qui remontent au XIVe siècle, découvertes récemment elles sont très bien conservées, ainsi que des objets cultuels des XVIe et XVIIe siècles. Elle est classée monument historique[8],[9],[10].
- Le pont du Grand Pas (1912) remplaça l'ancien bac pour faciliter le passage des marchandises, notamment des ardoises, vers la Loire-Atlantique[11].
- L'église Notre-Dame, de style néo-gothique, œuvre d'Édouard Brossay-Saint-Marc.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
- « Ils ont été élus maires », Dimanche Ouest-France (éd. Ille-et-Vilaine), no 535, , p. 10-13 (ISSN 1285-7688)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm
- Notice no PA00090874, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IA35012804, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IA35012804, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35013766, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.