Guémené-Penfao

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Guémené-Penfao
Guémené-Penfao
L'église de Guémené-Penfao.
Blason de Guémené-Penfao
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Châteaubriant-Ancenis
Intercommunalité Redon Agglomération
Maire
Mandat
Isabelle Barathon-Bazelle
2020-2026
Code postal 44290
Code commune 44067
Démographie
Gentilé Guémenéens
Population
municipale
5 239 hab. (2020 en diminution de 0,44 % par rapport à 2014)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 37′ 51″ nord, 1° 49′ 53″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 83 m
Superficie 105,51 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Guémené-Penfao
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Guémené-Penfao
(bureau centralisateur)
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Guémené-Penfao
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Guémené-Penfao
Liens
Site web http://www.mairie-guemene-penfao.fr

Guémené-Penfao (prononcé [ge.mne.pɛ̃.fo]) est une commune de l’Ouest de la France, située dans le département de Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Elle est traversée par le Don au centre et longée par la Vilaine au nord (frontière avec l'Ille-et-Vilaine).

Elle comprend, en outre, deux sections de commune, Beslé-sur-Vilaine et Guénouvry, qui ont été rattachés après la Révolution[Laquelle ?], ce qui lui permet d’être la troisième commune la plus étendue de la Loire-Atlantique (après Vallons-de-l'Erdre et Loireauxence) et de totaliser 5 340 habitants.

La commune fait partie de la Bretagne historique, située dans le sud du pays de Redon soit la partie appartenant au Pays Nantais, un des pays traditionnels de Bretagne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation de la commune de Guémené-Penfao dans le département de la Loire-Atlantique.

La superficie de la commune est de 105,5 km2 ; l'altitude varie entre 2 et 83 m.

Elle est traversée par le Don.

Localisation[modifier | modifier le code]

Guémené-Penfao est située à 25 km à l'est de Redon, à 60 km au nord de Nantes, à 65 km au sud de Rennes et à la limite nord de la forêt du Gâvre.

Transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la gare de Beslé située sur la ligne Rennes - Redon ainsi que par les lignes 310 (Guémené/Derval/Nantes) et 371 (Blain/Bouvron/Nantes) du réseau Aléop.

Services publics[modifier | modifier le code]

La commune contient différents établissements scolaires allant de la maternelle jusqu'au collège.

Il y a trois écoles maternelles, les écoles publiques La Fontaine et Jules Verne, et l'école privée Sainte-Marie.

De plus, il y a trois écoles primaires, l'école privée Sainte Marie et les deux écoles publiques Louis Pergaud et Jules Verne.

Enfin, la commune est équipée de deux collèges, le collège public Bellevue et le collège privé Saint Michel.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

  • Moyenne annuelle de température : 11,9 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,6 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,2 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 784 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Derval », sur la commune de Derval, mise en service en 1979[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 767,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne, mise en service en 1957 et à 41 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,6 °C pour 1991-2020[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Guémené-Penfao est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Guémené-Penfao, une unité urbaine monocommunale[17] de 5 200 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,9 %), zones agricoles hétérogènes (18,2 %), prairies (9,9 %), forêts (5,8 %), zones urbanisées (3 %), cultures permanentes (0,2 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Le nom de la paroisse est attesté sous les formes (Plebs) Uuin-Monid en 852[23], Winmonid en 852 ou 853[24],[25], Lespenfau en 862 et Wenmened en 1123[26],[27],[28], Wenmonid[29], Kémené[30], Gemené vers 1205[31], Guemene en 1287, Guemene Penfault en 1427, 1431, 1487 et en 1779[32].

Le nom de Guémené[modifier | modifier le code]

Guémené est une graphie francisée d'un toponyme vieux breton qui signifie « mont blanc, montagne blanche »[33], d'où la traduction du toponyme en breton moderne Gwenmenez, sur gwenn « blanc » et menez « mont, montagne ».

En gallo, la langue d'oïl locale, plusieurs prononciations ont été relevées pour Guéméné : le plus souvent [gemnə] ou [gəmnə], mais aussi [gemnœ], et [ ɟemnə] ou [ ɟəmnə]. Le nom s'écrit Gemenae selon l'écriture ELG[34], ou Gemnë, Gémnë, Gémneu, Ghemnë ou Ghémnë selon l'écriture MOGA (en reflétant les diverses prononciations)[35].

En breton, son nom est Gwenvenez[32].

Le nom de Penfao[modifier | modifier le code]

Le déterminant complémentaire Lespenfao a été abrégé en Penfao. À l'origine, il s'agit d'un composé à trois éléments : Les-, du vieux breton lis « demeure seigneuriale »[33] ou « cour (royale) » (breton moderne lez), pen- « tête, bout, extrémité » et -fao de faou « hêtre », d'où le sens global de « cour au bout du bois de hêtres »[25]. Penfao était autrefois un prieuré et une frairie de Guémené qui se trouvaient à « l'extrémité d'un bois de hêtre », autour de l'actuel village de Saint-Georges.[réf. nécessaire]

Il n'y a pas de terme brittonique pour désigner le hêtre, le breton faou, le cornique fow et le gallois ffawidd sont issus du latin fagus « hêtre ». Le celtique commun avait un terme *bāgos, illustré en toponymie par le gaulois bagos + suffixe.

En gallo, Penfao s'écrit Penfou selon l'écriture ELG[34], ou Pinfao selon l'écriture MOGA. Le nom se prononce [pɛ̃faʊ][35].

Penfaou en breton.

Histoire[modifier | modifier le code]

Guémené et Penfao, réunis en 1633 par Henri de Bourbon, prince de Condé et Beslé et Guénouvry, après la Révolution.

La petite Bretagne[modifier | modifier le code]

Le Pays de Guémené-Penfao a été pendant longtemps une zone d'influence bretonne. Ainsi, on y a parlé breton jusqu'au XIIIe siècle[réf. nécessaire], même si la langue d'oïl, dans sa variété régionale, le dialecte gallo, semble avoir pénétré la commune dès le XIIe siècle. Le cadastre de la commune mentionne le nom de Brésihan, que le Père Léon Trivière dans son Histoire de Guémené Penfao considère provenir de Breiz bihan, expression qui signifie petite Bretagne. Il semble toutefois plus probable que son origine soit le breton bren sec'han, de bren : colline et sec'han : de nature sèche (Dictionnaire des noms de lieux bretons d'Albert Deshayes). La variante locale du gallo a fait l'objet de plusieurs études et écrits, on citera les contes d'Ugeen Kogrèh, les recherches de Yann Mikaël dans la revue Pihern, et le dictionnaire Chat d'écureuil et Pomme d'orange de Vincent Delanoë.

Au XVIe siècle Penfao était une trève de Guémené comme le montrent les registres paroissiaux de Saint-Georges-de-Pennefo, correspondant approximativement à l'actuel territoire de Guénouvry, section de la commune de Guémené-Penfao (archives départementales de Loire-Atlantique).

Un pays de légendes[modifier | modifier le code]

Vallée verdoyante, présentant arbres et prairies ; au fond, on distingue un châteaux blanc au toit d'ardoise.
La vallée du Don au « rocher des Amoureux ».

Les faits historiques marquants ont été relativement nombreux sur le territoire au cours des siècles. Par exemple en 1570, la rue de Châteaubriant aurait pu s'appeler la voie royale, car elle vit passer le roi Charles IX, accompagné d'un brillant cortège comprenant notamment la reine mère Catherine de Médicis, Marguerite de Valois (future femme de Henri IV), le duc d'Anjou (futur Henri III), et le duc de Guise.

Emblèmes[modifier | modifier le code]

Symbole[modifier | modifier le code]

Guémené-Penfao est le berceau de la blanche hermine, symbole mignon de la Bretagne[36].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Parti : au 1 de gueules à la croix tréflée d'or, au 2 d'azur à l'arbre d'argent ; le tout au chef d'hermine[37].

Devise[modifier | modifier le code]

La devise de Guémené-Penfao : Aime Dieu et fais ce que dois.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Résultats aux seconds tours des dernières élections :

  • présidentielle : 57,15 % pour François Hollande (Ps) contre 42,85 % pour Nicolas Sarkozy (ump) ;
  • législatives : 53,23 % pour Yves Daniel (Ps) contre 46,77 pour Michel Hunault (Nouveau centre)[38] ;
  • municipales : 54,18 % pour Yannick Bigaud (divers droites) contre 45,81 % pour Pierre le Guily (centre) ;
  • départementales : 6 102 voix pour la liste Y.Bigaud/ A.S.Douet contre 6 091 pour la liste V.Lopez/G.Phillipot[39] ;
  • régionales : 41,06 % pour Christophe Clergeau (Ps), contre 38,85 % pour Bruno Retailleau (Lr) et 20,08 % pour Pascal Gannat (FN) ;
  • à la vue de ces résultats, on peut conclure que les habitants Guémené-Penfao votent plutôt à gauche et au centre.

Administration[modifier | modifier le code]

La commune est située dans l’arrondissement de Châteaubriant-Ancenis, dans le canton de Guémené-Penfao (dont elle est le chef-lieu, donc) et fait partie de Redon Agglomération. Elle est dirigée par Isabelle Barathon-Bazelle. Son code postal est 44290 et son code commune 44067.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
21 janvier 1945 25 octobre 1959 Henri Fournis[Note 5] DVD Notaire
Sénateur de la Loire-Atlantique (1973-1974)
Conseiller général (1955-1973)
Démissionnaire pour raisons de santé
25 octobre 1959[40] mars 1965 Étienne Faisfeu   Retraité SNCF
mars 1965 mars 1983 Henry de Boisfleury[Note 6] DVD Exploitant agricole, colonel
mars 1983 18 juin 1995 Eugène Leblay[41],[Note 7] PS Instituteur retraité
Conseiller général (1985-1992)
18 juin 1995 25 mai 2020 Yannick Bigaud[Note 8] DVD Chef d'entreprise retraité, maire honoraire[42]
Conseiller général (1992-2015) puis départemental (2015-2021)
Vice-président Redon Agglomération (jusqu'en 2020)
Suppléant du député Michel Hunault (2002-2012)
25 mai 2020[43] En cours
(au 12 mars 2022)
Isabelle Barathon-Bazelle DVC Artiste peintre, ancienne adjointe
Vice-présidente Redon Agglomération (depuis 2020)

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville est jumelée avec Courcelles, en Belgique, depuis le .

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Selon le classement établi par l'Insee, Guémené-Penfao est une ville isolée multipolarisée. Elle est le centre d'un bassin de vie et fait partie de la zone d'emploi de Nantes[44]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 75 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 25 % dans des zones « très peu denses »[45].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[47].

En 2020, la commune comptait 5 239 habitants[Note 9], en diminution de 0,44 % par rapport à 2014 (Loire-Atlantique : +7,32 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 3833 5853 4363 6343 7983 9104 0134 3284 630
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 6794 9775 6375 9236 1676 5666 7666 8126 765
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 7386 7626 4975 9825 9225 6975 6085 5275 331
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
5 1894 9774 5904 4764 4644 5694 8764 9205 209
2017 2020 - - - - - - -
5 2005 239-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,8 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 516 hommes pour 2 691 femmes, soit un taux de 51,68 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,6 
8,8 
75-89 ans
12,9 
18,3 
60-74 ans
17,9 
21,9 
45-59 ans
19,3 
16,3 
30-44 ans
16,5 
13,5 
15-29 ans
12,1 
20,4 
0-14 ans
18,7 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2020 en pourcentage[51]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
5,9 
75-89 ans
8,5 
15 
60-74 ans
16,3 
19,5 
45-59 ans
18,9 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,5 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Château de Juzet au-dessus du Moulin à eau sur le Don.
Le château de Juzet surplombant le don et le moulin de Tenou.
  • Maisons anciennes.
  • Grand-Logis XVe siècle avec tour octogonale.
  • Château de Bruc reconstruit aux XVe et XIXe siècles.
  • Château de Juzet.
  • Château de Trénon, (résidence privée de la famille de Saint-Germain).
  • Château de Boisfleury.
  • Château du Brossay, de style Empire.
  • Château de Treguel XVIIIe siècle.
  • Château de Friguel XIXe siècle.
  • Château de Beaulieu-la Garenne, XIXe siècle.
  • Un moulin à vent.
  • Trois moulins à eau.
  • Église Saint-Michel de Guémené (XIXe siècle).
  • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Beslé (XIXe siècle).
  • Église de Guénouvry : statue de sainte Anne.
  • Chapelle Saint-Georges de Penfao, inscrite au titre des monuments historiques depuis 2004[52]
  • Chapelle Sainte-Anne : Lieu-Saint ou Lessaint au village de Tahun, à Guénouvry, statue de saint Méen. Fresques peintes en 1997 par les apprentis du Centre de la fresque de Blain sous la conduite de Louis-Roger[53].
  • Site de la vallée du Don.
  • Vallée de la Vilaine.
  • Étang de la Vallée.
  • Rocher de la Fée Carabosse et abords.

Guémené dans les arts[modifier | modifier le code]

Un village Guémené est cité dans le poème d’Aragon, Le Conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[54].

Sans autre précision de la part du poète, il peut s'agir de deux villages :

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Joseph Herbert (1873 - 1915), dit « Le Petit Joseph », hôtelier, professeur de danse, clairon, remarquable par son poids (204 kg)
  • Georges Labetoulle dit Géo Laby (1900 - ?), acteur, s'est installé à Beslé en 1935, où il a repris l'Hôtel du Port[55].
  • Ivan Ricordel (né à Guémené-Penfao en 1943), pharmaco-toxicologue, expert judiciaire dans l'affaire du Mediator
  • Jean-François Thomas (1894 - 1939), peintre
  • Yves Benoist-Gironière (1903-1983), officier, cavalier, auteur d'ouvrages d'équitation, ainsi qu'illustrateur et sculpteur équestre.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
  3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Réélu en 1947, 1953 et 1959.
  6. Réélu en 1971 et 1977.
  7. Réélu en 1989.
  8. Réélu en 2001, 2008 et 2014. [1], [2]
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  3. « Définition d’une normale climatologique », sur meteofrance.fr (consulté le ).
  4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  7. « Station Météo-France Derval - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Guémené-Penfao et Derval », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France Derval - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Guémené-Penfao et Montoir-de-Bretagne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station météorologique de Saint-Nazaire-Montoir - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  12. « Station météorologique de Saint-Nazaire-Montoir - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  13. « Station météorologique de Saint-Nazaire-Montoir - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Unité urbaine 2020 de Guémené-Penfao », sur insee.fr (consulté le ).
  18. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. La base de donnée KerOfis - Office Public de la Langue Bretonne
  24. D’après le cartulaire de Redon
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