Saint-Perreux
Saint-Perreux | |||||
L'église Saint-Perreux. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Morbihan | ||||
Arrondissement | Vannes | ||||
Intercommunalité | Redon Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Lionel Jouneau 2020-2026 |
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Code postal | 56350 | ||||
Code commune | 56232 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pérusien, Pérusienne | ||||
Population municipale |
1 049 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 168 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
52 758 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 40′ 12″ nord, 2° 06′ 23″ ouest | ||||
Altitude | 10 m Min. 1 m Max. 49 m |
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Superficie | 6,23 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Redon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Guer | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Saint-Perreux [sɛ̃pɛʁø] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attesté au IXe siècle dans le cartulaire de l'abbaye de Redon, en 1386 dans les archives du château de Kastellan, Sant-Pereg en 1398[1].
Saint-Perreux, en breton Sant Pereg[2], vient de Petroc (devenu Perreux ou Petreux)[1],saint breton originaire de la Cornouaille insulaire.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Saint-Perreux est située sur la rive droite de l'Oust, à la limite du département d'Ille-et-Vilaine, à 2 km au nord de Redon.
Les communes limitrophes sont Bains-sur-Oust et Redon en Ille-et-Vilaine, Saint-Jean-la-Poterie, Allaire et Saint-Vincent-sur-Oust en Morbihan.
Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Saint-Perreux est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Redon et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 820 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Jacut-les-Pins à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 947,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Perreux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Redon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,4 %), zones agricoles hétérogènes (21,1 %), prairies (19,5 %), zones urbanisées (17,4 %), terres arables (10,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Saint-Perreux vient de Petroc (devenu Perreux ou Petreux), personnage originaire de la Cornouaille insulaire[1].
Saint-Perreux est une ancienne trève de Saint-Vincent qui est un démembrement de la paroisse primitive de Peillac. Saint-Perreux dépendant des seigneurs de Rieux est mentionnée pour la première fois au IXe siècle dans le cartulaire de l'abbaye de Redon.
La commune est mentionnée en 1398 dans les archives du château de Castellan en Saint-Martin-sur-Oust. Le territoire s'appelle aussi à l'époque Ressac ou Clos de Ressac.
Saint-Perreux est érigée en commune du canton de Peillac et du district de Rochefort en 1790. En 1801, Saint-Perreux relève du canton d'Allaire. En 1802, l'église tréviale devient paroissiale.
Le XXe siècle
[modifier | modifier le code]La Belle Époque
[modifier | modifier le code]La création d'un bureau de bienfaisance est autorisée à Saint-Perreux par un arrêté ministériel en date du ; sa dotation initiale est constituée par les biens mis sous séquestre ayant appartenu à la fabrique de la paroisse avant la loi de séparation des Églises et de l'État[15].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2022, la commune comptait 1 049 habitants[Note 2], en évolution de −11,25 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Perreux (1860). Depuis sa construction, l'église a été remaniée et sa nef entièrement renouvelée ;
- La chapelle Saint-Perreux (XVe-XVIIe-XIXe siècles), remaniée au XVIIe siècle et abandonnée depuis 1860. Il s'agit de l'ancienne église tréviale détruite en partie en 1793 par les républicains. L'ancien édifice était en forme de croix latine à contreforts simples, clocheton carré sur l'intertransept et fenêtres ogivales. On y voit encore quelques fenêtres à meneaux rayonnants avec restes d'anciens vitraux, et quelques vieilles statues des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles : saint Cornély (vers 1700), saint Perreux (vers 1700) et la Vierge allaitant (entre 1815 et 1820). Le maître-autel et retable, en bois polychrome, date de la fin du XVIIe siècle. L'ornementation murale date du XIXe siècle ;
- Le calvaire du Vieux-Bourg. La croix d'origine a disparu ;
- La croix de La Graë (1892). La date de construction est gravée sur l'édifice. Un cœur surmonté d'une croix est gravé dans la partie supérieure ;
- Le calvaire du Nouveau Bourg ;
- Le château de la Graë (XIXe siècle) ;
- L'ancien manoir de La Rinçaie (XVe siècle) ;
- La fontaine de La Graë ;
- Le four de La Vérie (XVIIe siècle) ;
- Le Four de la Cotardaie
Héraldique
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
[modifier | modifier le code]- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Hervé Abalain, Noms de lieux bretons - Page 109, Éditions Jean-paul Gisserot, (ISBN 2877474828).
- ↑ Office public de la langue bretonne, Liste officielle des formes normalisées des communes de Bretagne, page 23. Office public de la langue bretonne
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- ↑ « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
- ↑ « Orthodromie entre Saint-Perreux et Saint-Jacut-les-Pins », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Saint-Jacut-les-Pins » (commune de Saint-Jacut-les-Pins) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- ↑ « Station Météo-France « Saint-Jacut-les-Pins » (commune de Saint-Jacut-les-Pins) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Perreux ».
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Redon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ « Bureaux de bienfaisance », Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Municipales à Saint-Perreux. Lionel Jouneau élu maire pour un deuxième mandat », sur Ouest-France, (consulté le ).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie de Saint-Perreux
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Saint-Perreux sur le site de l'Institut géographique national