Saint-Nicolas-de-Redon
Saint-Nicolas-de-Redon | |||||
![]() Ville de St-Nicolas-de-Redon |
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![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Châteaubriant-Ancenis | ||||
Canton | Pontchâteau | ||||
Intercommunalité | Redon Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Dominique Chauvière 2014-2020 |
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Code postal | 44460 | ||||
Code commune | 44185 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Nicolasien | ||||
Population municipale |
3 157 hab. (2015 ![]() |
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Densité | 141 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 38′ 42″ nord, 2° 03′ 54″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 73 m |
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Superficie | 22,32 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France |
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Liens | |||||
Site web | www.saintnicolasderedon.fr | ||||
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Saint-Nicolas-de-Redon est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]

- Situation
Saint-Nicolas-de-Redon est situé sur la rive gauche de la Vilaine, à un kilomètre au sud-est de Redon (Ille-et-Vilaine), dans une agglomération à la jonction de deux régions, la Bretagne et les Pays de la Loire, et de trois départements, la Loire-Atlantique, l'Ille-et-Vilaine et le Morbihan.
Les communes limitrophes sont Avessac et Fégréac en Loire-Atlantique, Rieux et Saint-Jean-la-Poterie en Morbihan, Redon et Sainte-Marie en Ille-et-Vilaine.
Selon les classements établis par l'Insee, Saint-Nicolas-de-Redon est une commune urbaine, une des quatre communes de banlieue de l’unité urbaine de Redon, qui fait partie de l'aire urbaine de Redon et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).
Elle est traversée par le Canal de Nantes à Brest.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Nicolaus et Sanctus Nicolaus ad Caput Calcei en 1131[1].
L'origine du nom de la ville vient de Saint Nicolas de Rotono[2].
En breton, elle a été dénommée Sant-Nikolaz-an-Hent par l'Office de la Langue Bretonne[3], nom sans valeur historique.
Histoire[modifier | modifier le code]
Le nom de la ville vient de Saint Nicolas de Rotono[2] à l'époque du démembrement de la paroisse d'Avessac. Parmi les seize frairies anciennes, quatre ont formé la commune de Saint-Nicolas-de-Redon :
- Le bourg - Saint-Nicolas et Saint-Germain ;
- La Provotaie - Saint-Joseph ;
- Rotz - Sainte-Anne ;
- Quinsignac - Saint-Côme et Saint-Damien.
En 1318 un texte relate les méfaits du Frère Jean des Voies ou de Via, prieur de Saint-Nicolas-de-Redon de l'Ordre de Saint Benoît, à l'encontre de l'évêque de Nantes[4].
Au bourg de Saint-Nicolas il existait au bord de la chaussée une chapelle dédiée à saint Germain démolie en 1762[5].
Durant la Révolution française, Saint-Nicolas-de-Redon est rebaptisé "Union-sur-Vilaine"[6].
Le nom breton de cette commune est Sant-Nikolaz-an-Hent[7].
Le 28 septembre 1954, un cas d'observation d'OVNI a été relaté dans la presse à la Butte au Rouge[8], les conducteurs d'un train ont vu un engin lumineux s'élever des marais, il a rattrapé la locomotive et pendant une dizaine de secondes, il l'a suivie en la survolant à quelques mètres à peine.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blasonnement :
D'or aux deux crosses adossées d'azur rangées en fasce.
Commentaires : Armoiries du Prieuré de Saint-Nicolas (Armorial Général de 1696). Les crosses symbolisent Saint Nicolas, patron de la paroisse. Saint Nicolas, ou Nicolas de Myre, est né en 270 à Patara en Lycie (Turquie actuelle) et est mort le . Évêque de Myre, il est le protecteur des enfants, des veuves et des gens faibles. La crosse[9] représente généralement le bâton épiscopal recourbé et fleuronné dans sa partie supérieure. On l'appelle pedum, le bâton de berger, parce qu'il symbolise la forme du bâton recourbé dont les anciens bergers se servaient pour saisir les moutons par les pieds, afin de les arrêter dans leur course vagabonde et les ramener dans le troupeau protecteur. Blason (délibération municipale du ) enregistré le .
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2015, la commune comptait 3 157 habitants[Note 2], en augmentation de 1,54 % par rapport à 2010 (Loire-Atlantique : +6,49 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (30,3 %) est en effet supérieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[16],[17],[18]. À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %)[16],[17],[18].
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Nicolas (1849), œuvre de l'architecte Faucheur et placée sous le patronage de saint Nicolas de Myra. Cette église remplace la chapelle de l'Abbaye Saint-Sauveur de Redon. Édifiée à partir du 15 octobre 1847 sur l'emplacement de l'ancien cimetière, l'église est terminée et bénie le 18 septembre 1849 par Mgr Antoine-Matthias-Alexandre Jacquemet, évêque de Nantes (1803-1869).
- La chapelle Sainte-Anne-de-Rotz (XVIIe siècle – 1860), située à La Cour de Rotz. Cette chapelle, attenante au manoir de Retz, appartenait jadis aux moines de l'abbaye Saint-Sauveur de Redon. La chapelle est restaurée en 1860 et la messe y est célébrée jusqu'en 1959.
- Les vestiges de la chapelle de la Madeleine (XVIIe siècle), situées en face de l'Aumônerie, à l'emplacement d'une ancienne léproserie.
- La chapelle Saint-Joseph (1840), située à La Provotaie. Cette chapelle a été réhabilitée au milieu des années 1980.
- Les vestiges de la maison du Contrebandier (XVIIe siècle), situés près de la Grotte d'Etriel.
- Le four à pain (XVIIIe-XIXe-XXe siècle), situé à La Provotaie.
- Le four à pain situé à Quinsignac, rénové à partir de 1996 par l'association QAL[19] et est toujours en activité[20].
- Le parc du château de Cavardin du XIXe (détruit en 1944).
- Le moulin à vent d'Amassé.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Alexandre Braud (1872-1939), prêtre eudiste, dramaturge auteur de la pièce Subercase, supérieur du Collège Sainte-Anne, en Nouvelle-Écosse, né dans la commune ;
- Yvonne Gaudeau, actrice française (1921-1991) née dans la commune ;
- André Harvec, de son vrai nom André Hervé, né le 3 juillet 1918 à Saint-Nicolas-de-Redon est un dessinateur humoristique et auteur de bande dessinée français ;
- Pierre-Yvon Trémel, sénateur des Côtes-d'Armor, est décédé dans la commune le 29 juin 2006.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque nationale de France (données)
- Site de la mairie
- Site du Département Loire-Atlantique
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Réélu en 2008.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis »
- Histoire de St Nicolas de Redon
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis »
- Historique du Prieuré de Saint-Nicolas
- Les frairies d'Avessac
- DUBREUIL Léon, Annales de Bretagne : Le district de Redon. 1er juillet 1790-18 ventôse an IV, volume 21, 1905. p.522
- Origine et Blason
- Un OVNI à la Butte au Rouge
- données officielles 2006 sur le site de l'Insee
- « Présentation de la liste Ensemble, préparons demain », Ouest-France, 15 janvier 2014.
- « Dominique Chauvière élu maire », Presse-Océan, 11 janvier 2015.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
- « Chiffres clés Évolution et structure de la population - Saint-Nicolas-de-Redon - POP T0-T3 - Population par sexe et âge en 2013 », sur insee.fr, Insee (consulté le 22 septembre 2016).
- « Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le 22 septembre 2016).
- « Résultats du recensement de la population française - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le 22 septembre 2016).
- Quinsignac Animations Loisirs
- Four à pain de Quinsignac