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Royaume d'Aksoum

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Royaume d'Aksoum

IVe siècle av. J.-C. – Xe siècle

Devise (gez) ለሐዘበ ፡ ዘየደአ
(« Qu'il plaise au peuple »)[1]
Description de l'image Kingdom_of_Aksum.png.
Informations générales
Statut Monarchie
Negusse Negest
Capitale Axoum puis Ku'bar[2]
Langue(s) Guèze
Religion Église éthiopienne orthodoxe, islam et judaïsme
Monnaie Monnaie axoumite
Démographie
Population Incertain ; plus de 500 000 pour Aksoum seule
Superficie
Superficie 1,25 million de km2
Histoire et événements
vers le Ier siècle av. J.-C. Fondation du royaume d'Aksoum. Zoskales, premier empereur.
vers 330 Conversion au christianisme d'Ezana
Xe siècle Déclin du royaume d'Aksoum. Dil Na'od, dernier empereur.

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Royaume d'Aksoum (-400 - +950).

Le royaume d'Aksoum, aussi écrit Axoum ou Aksum, et aussi appelé Empire aksoumite (en guèze : መነገሠተ አከሰመ, Mängəśtä ʾäksum) est un ancien État de la Corne de l'Afrique situé en Érythrée et dans la région du Tigré, au nord de l'Éthiopie. Il s'est développé autour de la ville d'Aksoum à partir du IVe siècle av. J.-C., pour atteindre son apogée du Ier au VIe siècle[3]. Situé au carrefour des routes commerciales entre l'Inde et la mer Méditerranée, le royaume d'Aksoum est devenu un acteur majeur du commerce entre l'Empire romain et l'Inde ancienne. Les dirigeants axoumites ont facilité le commerce en frappant leur propre monnaie à partir du IIIe siècle de notre ère, et ont établi leur hégémonie sur le royaume de Koush en déclin. L'Empire aksoumite est également entré dans la politique des États de la péninsule arabique et a finalement étendu son règne sur l'Arabie du sud après la conquête de l'Himyar sous le règne d'Ella Asbeha. À son apogée, le royaume d'Aksoum s'étendait sur la plus grande part de l'Érythrée actuelle, le nord de l'Éthiopie, Djibouti, la Somalie, une partie du Soudan, de l'Égypte et de l'Arabie du Sud et était décrit par le prophète persan Mani (mort en 274 après J.-C.) comme l'une des quatre grandes puissances de son époque, aux côtés de la Perse, de Rome et de la Chine[4],[5].

En l'an 330, sous Ezana d'Aksum (320-360), l'Empire devient le premier au monde à officiellement adopter le christianisme comme religion d'État et ainsi mettant fin à la persécution des nombreuses communautés judéo-chrétiennes déjà fortement présentes sur place[6],[7],[8],[9]. À titre de comparaison, l'Empire romain n'est formellement chrétien qu'en l'an 380 à la suite de l'édit de Thessalonique[10].

Au VIIe siècle, les premiers musulmans de La Mecque fuyant la persécution des Quraychites y trouvent refuge ; l'exil des disciples de Mahomet, comme Jaafar ibn Abi Talib, est connu dans la tradition islamique comme la première Hégire (de l'arabe : hidjra, migration)[11],[12]. Ce geste d'accueil sera le fondement de bonnes relations durables entre l'État chrétien d'Éthiopie et ses voisins musulmans[13].

Les Aksoumites ont érigé un certain nombre de stèles monumentales. Selon la tradition, Aksoum est également le lieu présumé où repose l'Arche d'alliance ainsi que la maison de la reine de Saba[14].

Dès le IVe siècle, le royaume utilisa le nom « Éthiopie » qui, dans la géographie antique, désignait l'Afrique[15] (Africa n'étant alors que l'actuelle Tunisie).

Aksoum fut longtemps considéré comme ayant été fondé par des Sabéens de langue sémitique qui auraient traversé la mer Rouge en venant d'Arabie du Sud (l'actuel Yémen)[16], mais la plupart des chercheurs s'accordent maintenant pour dire que ce fut un développement autochtone[17]. En effet, l'ancien royaume D'mt (ou Da'amot) existait déjà avant toute migration sabéenne aux IVe et Ve siècles av. J.-C.[15] et le guèze, ancienne langue sémitique d'Érythrée et d'Éthiopie, est maintenant connu pour être différent de la langue de Saba : il y a des traces de présence de langues sémitiques en Éthiopie et en Érythrée au moins (avant l'ère commune)[15]. L'influence du royaume de Saba semble aujourd'hui avoir été mineure, limitée à quelques localités, et disparaissant après quelques décennies ou un siècle. Pour rajouter à la confusion, dans l'Antiquité, il existait en Éthiopie une ville dénommée Saba qui ne semble toutefois pas avoir été une possession du royaume de Saba.

L'ascension du royaume

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Stèles aksoumites. Henry Salt (1827)
Zone d'influence du royaume axoumite.
Proche-Orient vers l'an 600, avec l’itinéraire du Périple de la mer Érythrée.

Dans Le Périple de la mer Érythrée, Aksoum est mentionné au Ier siècle apr. J.-C. comme un important marché pour l'ivoire qui était exporté dans tout le monde antique. Il est précisé qu'à cette période le roi d'Aksoum était Zoskales qui contrôlait deux ports sur la mer Rouge : Adulis (près de Massaoua en Érythrée) et Avalites (Zeilah dans l'actuel Somaliland)[18].

Église Sainte-Marie-de-Sion, construite au IVe siècle sous le règne Ezana.

Le royaume d'Aksoum a bénéficié d'une évolution majeure du système de commerce maritime reliant l'Empire romain et l'Inde, qui s'est produite au début de l'Ère commune. L'ancien système commercial reposait sur des voiliers naviguant le long des côtes en cabotant entre de nombreux ports. La mer Rouge n'était que d'importance secondaire par rapport au golfe Persique et aux routes terrestres vers le Levant (Proche-Orient). À partir de 100 av. J.-C., une route maritime plus directe entre l'Égypte et le Kerala a été établie, passant par la mer Rouge et utilisant les vents de la mousson pour traverser la mer d'Arabie directement vers le Sud de l'Inde. En l'an 100 apr. J.-C., le volume du trafic commercial sur cette nouvelle route avait éclipsé les anciennes routes, au point que l’Égypte romaine disposait d'une colonie au large de la corne de l'Afrique : l'île de Dioscoride (actuelle Socotra). La demande des Romains d'Orient pour les marchandises venant de l’Inde (soieries, épices, pierres précieuses, ivoire, métaux précieux) a augmenté de façon spectaculaire, entraînant un accroissement du nombre de grands navires traversant la mer Rouge de l’Égypte romaine vers la mer d’Arabie (alors appelée mer Érythrée) et l’Inde.

Le royaume d’Aksoum était idéalement situé pour profiter de ce nouveau commerce. Adulis est rapidement devenu le principal port pour l'exportation de marchandises venant d’Afrique, telles que l’ivoire, l’encens, l’or et les animaux exotiques. Afin de fournir de telles marchandises, les rois d'Aksoum ont œuvré à développer et élargir un réseau commercial à l’intérieur du royaume. Ils durent faire face à un rival qui exploitait le même réseau commercial depuis beaucoup plus longtemps : le royaume de Koush, qui fournissait l’Égypte en marchandises d’Afrique tropicale par le Nil et les routes qui le longeaient. Toutefois, au Ier siècle apr. J.-C., Aksoum prit le contrôle des territoires Koushites. Le Périple de la mer Érythrée décrit explicitement comment l'ivoire recueilli sur le territoire koushite était exporté par le port d’Adulis au lieu de passer par Méroé, la capitale du Koush.

Au cours des IIe et IIIe siècles, le royaume d'Aksoum étendit son contrôle sur la mer Rouge. Outre la flotte commerciale, une voie caravanière à destination de l’Égypte fut tracée à terre, à l’écart du corridor du Nil. Le royaume d’Aksoum est ainsi parvenu à devenir le principal fournisseur de produits africains pour l’Empire romain[19].

Au IIIe siècle, Aksoum est assez puissant pour prendre le contrôle de la région de la Tihama, en Arabie du Sud. À la fin du IIIe siècle, le royaume frappe sa propre monnaie et il est mentionné par le prophète Mani comme l’une des quatre grandes puissances de son temps, avec la Perse, l’Empire romain et la Chine[20]. L’élite d'Aksoum se convertit au christianisme, alors monophysite, entre 325 et 328, sous le règne du roi Ezana, devenant le troisième État à adopter cette religion après l’Arménie (301) et la Géorgie (317), et avant l'Empire romain (en 380 avec l'édit de Thessalonique) et le premier à apposer la croix sur ses pièces de monnaie. La population suit, et la conversion semble complète au VIe siècle.

Sous le règne des successeurs d’Ezana, connus seulement par leurs monnaies, le royaume d’Aksoum est à l’apogée de sa puissance : selon les auteurs byzantins, sa capitale est en lien avec Constantinople, l’Iran, l’Inde et Ceylan. Ses ambassades lui permettent de faire libérer en Perse un évêque emprisonné. Aksoum commerce par la mer Rouge, par les routes de caravanes remontant d’Égypte ou partant du Yémen vers la Mésopotamie. Le royaume exporte des émeraudes venues des cataractes du Nil (pays des Blemmyes), des épices, de l’encens et se fournit jusqu’à des distances de cinquante journées de voyage d’Adulis. Il exporte aussi des produits indigènes : des bœufs, du fer et du sel de chez les Agao du pays de Sasou, au-delà du lac Tana[21].

À son apogée, le royaume d’Aksoum contrôlait le nord de l’Éthiopie, l’Érythrée, le nord-est du Soudan, le sud-est de l'Égypte, Djibouti, le Yémen ainsi que le sud de l’Arabie saoudite, soit un total de 1,25 million de km²[22].

Si l’ancienne capitale impériale n’est plus aujourd’hui qu’une ville secondaire de province, elle était à l’époque une métropole animée, un centre culturel et économique de premier ordre. Deux collines et deux ruisseaux sont situés à l’est et à l’ouest de la ville, ce qui explique peut-être le choix initial d’implantation de la cité antique. Sur les flancs des collines et dans la plaine située à l’extérieur, les Aksoumites avaient établi des cimetières avec des pierres gravées appelé stèles, ou des obélisques.

Parmi les autres villes d’importance du royaume d’Aksoum, il faut citer Yeha, Hawulti, Matara (Érythrée) (en), Adulis (Érythrée) et Qohaito (Érythrée) (en).

L’empire d'Aksoum fut un quasi-allié de l’Empire byzantin dans sa lutte contre leur concurrent commun, l’Empire perse. Après un deuxième âge d'or au début du VIe siècle, l'Empire a commencé à décliner, cessant sa production de pièces de monnaie axoumite au début du VIIe siècle. Le royaume fut finalement dissout avec l’invasion de la légendaire reine païenne ou juive, Yodit (ou Gudit), au IXe ou Xe siècle. Elle aurait battu l'empire d'Aksoum et fait brûler les églises et la littérature.

L'existence de cette reine n’étant pas certaine, certains chercheurs ont avancé une autre théorie selon laquelle le royaume aksoumite aurait pris fin avec l’arrivée d’une reine païenne appelée Bani al-Hamwiyah, vraisemblablement de la tribu al-Damutah ou Damoti (Sidama).

D’autres raisons du déclin sont moins mythiques et plus scientifiquement établies. La concurrence des Arabes sur les routes maritimes vers l’Inde et la côte orientale de l’Afrique, le déclin des crues du Nil et plusieurs saisons de sécheresse extrême et prolongée sont probablement les causes de ce déclin ; la population a dû se réfugier à l’intérieur des terres sur les hauts plateaux, dont la surexploitation a conduit à une diminution du rendement des cultures et donc de l’approvisionnement.

La fin de l'empire d'Aksoum est une période sombre sur laquelle on sait peu de choses jusqu’à l’ascension de la dynastie Zagwé au XIe ou XIIe siècle. Yekouno Amlak, qui tue le dernier roi Zagwé et fonde la dynastie salomonide au XIIIe siècle, se disait descendant du dernier Empereur d’Aksoum, Del Na'od.

Structure sociale

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La population aksoumite était composée de personnes parlant des langues sémitiques (appelés les Habeshas)[23],[24], des langues couchitiques et des langues nilo-sahariennes.

Les rois aksoumites portaient le titre officiel de ነገሠ ፡ ነገሠተ (ngś ngśt - Roi des Rois) qui devint plus tard dans la langue guèze, ንጉሠ ፡ ነገሥት (negusä nägäst ou négus).

Les Aksoumites possédaient des esclaves et modifièrent le système féodal pour permettre la culture des terres.

Relations étrangères et économie

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Aksoum et l'Arabie du Sud à la fin du règne de GDRT au IIIe siècle.

Aksoum commerce avec l'Inde et l'Empire romain, puis plus tard avec les Byzantins, exportant de l'ivoire, des écailles de tortue, de l'or et des émeraudes, et important de la soie et des épices. Aksoum a à la fois un accès à la mer Rouge et le Nil ce qui permet à son imposante flotte maritime de profiter du commerce entre de nombreux pays africains (Nubie), d'Arabie (Yémen) et d'Inde. Au IIIe siècle apr. J.-C., le royaume d'Aksoum acquiert une influence sur les États de la péninsule arabique à travers la mer Rouge, et vers 350, il conquiert le royaume de Koush.

Les principaux produits d'exportation d'Aksoum proviennent de l'agriculture, comme la majeure partie des États à l'époque. Les terres sont plus fertiles au temps des aksoumites qu'aujourd'hui et leurs principales productions étaient des céréales, telles que le blé et l'orge. Les aksoumites élèvent également du bétail, des chèvres et des chameaux. Les animaux sauvages sont chassés, notamment pour l'ivoire et les cornes de rhinocéros. Le royaume est également riche en or et en gisements de fer. Ces métaux sont précieux pour le commerce, mais un autre minéral est aussi largement commercialisé, le sel.

Aksoum reste un empire puissant et une puissance commerciale jusqu'à l'essor de l'islam au VIIe siècle. Toutefois, dans la mesure où les aksoumites ont abrité les premiers disciples de Mahomet, les musulmans n'ont guère essayé de renverser Aksoum comme ils l'ont fait dans une grande partie de l'Afrique. Néanmoins, en 640, Omar ibn al-Khattâb envoie une expédition navale contre Adulis, mais il est battu[25]. La puissance navale d'Aksoum commence pourtant à décroître au cours de cette période, même si, en 702, des pirates aksoumites réussissent à envahir Hedjaz et occuper Djeddah. En représailles, le calife Sulayman ben Abd al-Malik prend l'archipel des Dahlak, qui demeure musulman jusqu'au IXe siècle lorsqu'il redevient un territoire sous contrôle du négus d'Éthiopie[26].

Finalement, l'Empire islamique prend le contrôle de la mer Rouge et de la majeure partie de la vallée du Nil, amenant Aksoum à l'isolement économique. Toutefois, le royaume conserve d'assez bonnes relations avec ses voisins musulmans. Deux États chrétiens au nord-ouest d'Aksoum (dans l'actuel Soudan), Makurie et Alodie, survivent jusqu'au XIIIe siècle, puis sont finalement forcés par les musulmans à se convertir à l'islam.

Église du monastère de Debré Damo.

Avant leur conversion au christianisme, les Aksoumites pratiquaient une religion polythéiste. Astar était le principal dieu du royaume d'Aksoum préchrétien, et son fils, Mahrem (ou Maher), était celui dont les rois d'Axoum revendiquèrent être les descendants. En 324, le roi Ezana est converti par son maître et esclave Frumentius, le fondateur de l'église orthodoxe éthiopienne. Frumentius éduqua l'empereur lorsqu'il était jeune et, dans une certaine mesure, il participa à la conversion de l'Empire. Il était en relation avec l'Église d'Alexandrie et fut nommé évêque d'Éthiopie vers 330.

Aksoum est également le lieu présumé où serait conservée l'Arche d'alliance. D'après la légende, l'arche aurait été déposée à l'église Sainte-Marie-de-Sion par Ménélik Ier[27], le fils du roi Salomon et de la reine de Saba selon la Kebra Nagast. Une controverse entoure encore la présence de la relique car, à l'exception du prêtre la protégeant, personne n'est autorisé à pénétrer dans cette église et donc il est impossible de vérifier l'existence de l'Arche.

Une inscription du roi Ezana, à Axum

L'empire d'Aksoum était remarquable pour un certain nombre de réalisations, telles que son propre alphabet, l'alphasyllabaire guèze qui a par la suite évolué pour inclure des voyelles, devenant ainsi alphasyllabaire. En outre, dans les premières années de l'Empire, il y a près de 1 700 ans, des obélisques géants en l'honneur des empereurs ainsi que des pierres tombales (dans des chambres souterraines) furent construits, le plus célèbre d'entre eux étant l'obélisque d'Aksoum, May-Hedja.

Sous le règne de l'Empereur Ezana, Aksoum adopta le christianisme à la place des religions polythéistes et juive, qui donnèrent naissance à l'église érythréenne orthodoxe et l'Église orthodoxe éthiopienne. Après le schisme avec l'église orthodoxe à la suite du concile de Chalcédoine (451), le royaume d'Aksoum joua un rôle important pour l'église monophysiste et ses écritures et sa liturgie sont encore en guèze.

Aksoum était une nation cosmopolite et d'une grande richesse culturelle. C'était un lieu où se croisaient de nombreuses cultures, éthiopienne, égyptienne, soudannaise, arabe et indienne. Les principales ville du royaume étaient sabéennes, juives, nubiennes, chrétiennes et même minoritairement bouddhistes.

Triens d’or du royaume Axoumite avec en représentation le roi Endubis.

Le royaume d'Aksoum fut le premier État africain à avoir ses propres pièces de monnaie. Dès le règne d'Endubis jusqu'à Ashama ibn Abjar (Armah) (entre 270 et 610), des pièces en or, argent et bronze, furent frappées. Le fait de posséder sa monnaie était, dans l'Antiquité, un acte de grande importance car il faisait de l'empire d'Aksoum l'égal de ses voisins. Beaucoup de pièces sont caractéristiques de ce qui se passait au moment où elles étaient fabriqués. Un exemple est l'ajout d'une croix sur les pièces après la conversion de l'Empire au christianisme. La présence de pièces de monnaie a également simplifié le commerce et était tout à la fois un instrument utile de propagande et une source de profit pour l'Empire.

May-Hedja, obélisque d'Aksoum, symbole de la civilisation aksoumite
Pierre d'Ezana (en)

Les stèles sont sans doute les éléments les plus identifiables de l'héritage aksoumite. Ces tours de pierre servaient à marquer les tombes ou à décorer de magnifiques bâtiments. Le plus important de ces immenses obélisques mesurait 33 mètres de haut. Les stèles étaient généralement gravées avec l'emblème du roi ou celui d'un personnage noble.

Notes et références

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  1. Plus tard, la devise du royaume devient : « Par cette croix tu vaincras. »
  2. Christopher Ehret, The civilizations of Africa - A history to 1800, 2002, James Currey Publishers, p. 295 [lire en ligne]
  3. Fauvelle (dir.), 2018, p. 255-257
  4. The wealth of Africa - The kingdom of Aksum - Teachers’ notes britishmuseum.org
  5. Daily Life in Aksum eduplace.com
  6. « Civilizations in Africa: Axum », sur web.archive.org, (version du sur Internet Archive)
  7. G. Mokhtar (dir.), Histoire générale de l'Afrique, vol. 2 : Afrique ancienne, UNESCO, , p. 434
  8. Jarzombek, A Global History of Architecture, John Wiley & Sons, , 832 p. (ISBN 978-0-470-40257-3, lire en ligne), p. 213

    « In the 4th century, King Ezana converted to Christianity and declared Aksum a Christian state—the first Christian state in the history of the world. »

  9. Hooker 1999.
  10. Encyclopædia Universalis, « THÉODOSE Ier LE GRAND », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  11. http://hornofafrica.newark.rutgers.edu/downloads/aksum.pdf « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  12. http://goblues.org/faculty/weekse/files/2012/08/axum-and-the-solomonic-dynasty.pdf
  13. Fauvelle (dir.), 2018, p. 257
  14. (en) Paul Raffaele, « Keepers of the Lost Ark? », Smithsonian Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. a b et c Stuart Munro-Hay, Aksum: An African Civilization of Late Antiquity, Édinbourg, Presse Universitaire, 1991, p. 57.
  16. Cette théorie reposait notamment sur les travaux de Conti-Rossini
  17. Richard Pankhurst, "Regardons de l'autre côté de la mer Rouge", Addis Tribune, .
  18. le Périple de la Mer Érythrée, chapitres 4 et 5
  19. L'effet du système commercial dans l’océan Indien sur l’ascension d’Aksoum est décrite dans La formation des États dans l’ancienne Afrique du nord et le commerce dans l'océan Indien de Stanley M. Burstein.
  20. Stuart Munro-Hay, Aksum: An African Civilisation of Late Antiquity, Edinburgh, Edinburgh University Press, (ISBN 0748601066), p. 17
  21. Jean Doresse, Histoire de l'Éthiopie, Presses universitaires de France, (présentation en ligne)
  22. East-West Orientation of Historical Empires. Peter Turchin, Jonathan M. Adams, and Thomas D. Hall. University of Connecticut. November 2004.
  23. Youg Crawford, The Rising Tide of Cultural Pluralism: The Nation-state at Bay ?, Presse universitaire du Wisconsin, 1993, p. 160
  24. George Kurian, Dictionary of world politics, CQ Press, 2002, p. 150
  25. Spencer Trimingham, Islam en Éthiopie, p. 46 (en).
  26. Daniel Kendie, The Five Dimensions of the Eritrean Conflict 1941–2004, Book Printing, 2005, p. 228.
  27. Siegbert Uhlig (dir.): Menelik I., dans : Encyclopaedia Aethiopica, vol. 3 : He-N, Wiesbaden 2007, p. 921

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Bibliographie

[modifier | modifier le code]
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  • Francis Anfray, Les anciens Éthiopiens, Paris, Armand Colin, 1990

Articles connexes

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Liens externes

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