Buhl (Haut-Rhin)
Buhl | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Thann-Guebwiller |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région de Guebwiller |
Maire Mandat |
Yves Coquelle 2020-2026 |
Code postal | 68530 |
Code commune | 68058 |
Démographie | |
Gentilé | Buhlois |
Population municipale |
3 199 hab. (2021 ) |
Densité | 364 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 55′ 43″ nord, 7° 11′ 14″ est |
Altitude | Min. 313 m Max. 842 m |
Superficie | 8,8 km2 |
Type | Ceinture urbaine |
Unité urbaine | Guebwiller (banlieue) |
Aire d'attraction | Mulhouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Guebwiller |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Buhl [byl] Écouter est une commune française de la région historique et culturelle d'Alsace, située dans l'aire d'attraction de Mulhouse et faisant partie de la Collectivité européenne d'Alsace (circonscription administrative du Haut-Rhin), en région Grand Est.
C'est une des 188 communes[1] du parc naturel régional des Ballons des Vosges.
Ses habitants sont appelés les Buhlois et les Buhloises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Buhl est située dans la vallée de la Lauch et plus particulièrement du Florival à 300 m d'altitude, au pied du massif des Vosges et de son point culminant, le Grand Ballon (1 424 m). La commune est entourée de versants dont les altitudes maximales atteignent 860 mètres, soit un dénivelé maximal de 465 m.
Les principaux sommets sont :
- le Demberg (628 m), dominant le village et séparé du Hohrupf (813 m) par le col du Schrangen ;
- le Schimberg (582 m) ;
- le Geisskopf (735 m), délimité par l'Ebeneck et le col du Münsterraeckerlé ;
- l'Ebeneck (859 m), point culminant du ban communal de Buhl ;
- le Hochkopf (545 m), surplombant le château du Hugstein et compris entre le Geisskopf, le Kohlgraben et le Peternit.
Les versants sont majoritairement couverts de forêts avec de très rares parcelles de vignes, entre 400 et 450 m sur le versant sud ouest de la vallée (Schimberg). Situé au cœur de la vallée du Florival et à 3 km de Guebwiller, la petite ville au caractère villageois est en position de carrefour dans la vallée : à 3 km de la route des vins d'Alsace (Guebwiller), à 3 km des vestiges historiques de l'abbaye de Murbach et à 20 km du Markstein et des fermes auberges des chaumes vosgiennes.
Buhl, doit son nom à la situation pittoresque de son noyau urbain historique, adossé à une petite colline de 17 m de hauteur (Bühele), d'où y domine encore son église. Le ban communal atteint une superficie de 880 ha et s'étend sur la confluence d'une vallée primaire, celle de la Lauch (environ 500 m de large), et d'un vallon secondaire, celui de Murbach, d'environ 312 m de large à la confluence. La première est exclusivement urbanisée. Le second, plus bucolique, est marqué par la présence de pâturage à chevaux, l'étang de pêche, de vastes prés humides ainsi que l'ancienne digue des moines de Murbach.
Enfin, le ban communal est traversé par trois cours d'eau pérennes : la Lauch, rivière endiguée/enrochée de montagne aux eaux claires et tumultueuses, affluente de l'Ill ; le Murbach ou Breitenbachrunz, petit cours d'eau à fond de lit rocheux ; et le Krebsbach (Krebs-écrevisses). Plusieurs cours d'eau et sources temporaires sont à noter sur les versants du Demberg attestant de la présence de failles et de lentilles d'argile.
Cours d'eau
[modifier | modifier le code]- La Lauch
- Le Breitenbachrunz (aussi appelé Le Murbach)
- Le Krebsbach
Lieux-dits et écarts[2]
[modifier | modifier le code]- Saint-Barnabé (côté Murbach)
- Rimlishof (côté Murbach)
- Weihermatten - Breuel (côté Murbach)
- Trottberg - Appenthal (côté Guebwiller - vignoble)
- Montag (côté Schweighouse-Lautenbach)
- Hugstein - Burgmatten (côté Guebwiller - ville)
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Lauch, le ruisseau de Murbach[3] et le ruisseau Durren-Bach[4],[5],[Carte 1].
La Lauch, d'une longueur de 47 km, prend sa source dans la commune de Linthal et se jette dans l'Ill à Horbourg-Wihr, après avoir traversé 18 communes[6]. Les caractéristiques hydrologiques de la Lauch sont données par la station hydrologique située sur la commune de Guebwiller. Le débit moyen mensuel est de 1,59 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 29,9 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 41 m3/s, atteint le [7].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Lauch ». Ce document de planification concerne les bassins versants de la Lauch, de l’Ohmbach et du Rimbach, dont le territoire s'étend sur 358 km2. Le périmètre a été arrêté le 7 mars 2013 et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte « Rivières de Haute-Alsace »[8].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 050 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Guebwiller », sur la commune de Guebwiller à 3 km à vol d'oiseau[11], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 919,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,3 °C, atteinte le [Note 3],[12],[13].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,6 | 0 | 2,6 | 5,9 | 9,9 | 13,3 | 14,9 | 14,6 | 10,9 | 7,3 | 3 | 0,3 | 6,8 |
Température moyenne (°C) | 2,4 | 3,7 | 7,2 | 11,2 | 15,3 | 18,7 | 20,5 | 20,3 | 16,1 | 11,5 | 6,3 | 3,2 | 11,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,5 | 7,4 | 11,9 | 16,6 | 20,6 | 24,2 | 26 | 25,9 | 21,2 | 15,7 | 9,5 | 6,1 | 15,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,5 02.01.1997 |
−14,6 05.02.12 |
−12,3 01.03.05 |
−3,3 04.04.22 |
0,6 06.05.19 |
4,1 04.06.01 |
7 09.07.1996 |
5,3 28.08.1998 |
2 30.09.1995 |
−4,2 24.10.03 |
−9,9 23.11.1998 |
−16,3 20.12.09 |
−16,3 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20,2 01.01.23 |
22,5 25.02.21 |
26,9 31.03.21 |
29,2 22.04.18 |
33,2 29.05.1999 |
37,7 18.06.22 |
37,8 19.07.22 |
39,9 13.08.03 |
34,5 15.09.20 |
31,4 02.10.23 |
23,7 07.11.15 |
20,1 31.12.22 |
39,9 2003 |
Précipitations (mm) | 92,9 | 76,5 | 71,8 | 59,7 | 80,7 | 73,7 | 66 | 70,9 | 59,9 | 80,6 | 76,3 | 110,6 | 919,6 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
5,5 −0,6 92,9 | 7,4 0 76,5 | 11,9 2,6 71,8 | 16,6 5,9 59,7 | 20,6 9,9 80,7 | 24,2 13,3 73,7 | 26 14,9 66 | 25,9 14,6 70,9 | 21,2 10,9 59,9 | 15,7 7,3 80,6 | 9,5 3 76,3 | 6,1 0,3 110,6 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[14]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Buhl est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Guebwiller[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant huit communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[18]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,4 %), zones urbanisées (13,7 %), prairies (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Du germanique bühel ou bühl « colline »[22].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le Vivier des Pèlerins
[modifier | modifier le code]D'après la légende, c'est près du village, à l'entrée du vallon de Murbach, que se trouvait le Vivier des Pèlerins (Vivarius Peregrinorum) dont la digue ouverte a donné aux prairies le nom de Weihermatten. Ce fut près d'un étang que Saint Pirmin, le fondateur de Murbach, s'arrêta pendant quelque temps avec sa colonie de moines irlandais, avant de s'enfoncer plus en avant dans la solitude des montagnes. Ils s'installèrent sur un petit monticule connu sous le nom de Kathrinabuckel entouré de marécages. Ils furent ensuite rejoints par un moine-évêque itinérant, Pirmin, venant de l'abbaye de Reichenau (lac de Constance). C'est ainsi que naquit la première communauté bénédictine. Les moines fondèrent ensuite l'abbaye de Murbach en 728. L'origine de Buhl date de cette époque. À la même époque, le comte Eberhard d'Eguisheim donna ensuite toute la vallée aux moines, ainsi que le domaine de Pfetterhouse dans le sud de l'Alsace[23].
La première mention de Buhl
[modifier | modifier le code]On trouve la première trace écrite du village de Buhl dans un document établi par un abbé du prieuré des Augustins de Goldbach[24]. Ce prieuré possédait à l'époque des terres sur cette partie de cette vallée encore envahie par la forêt. Dans ce document daté de 1135, l'abbé Erlof donne le nom de « Bühele » dont l'orthographe va changer au fil des années. Vers le XIIIe siècle, le lieu est appelé Buohele, Buohile, puis au XIVe siècle Bühel, et enfin Bühl à partir du XVIe siècle. Le village s'est depuis beaucoup agrandi du côté de la Lauch et le long de la route.
Construction d'une chapelle
[modifier | modifier le code]Vers 1205, le patriarche de Jérusalem, Girold, se rend à Murbach et y consacre une chapelle dédiée à sainte Catherine. Cette chapelle construite près de la digue du Pilgerweiher aurait été le lieu où les moines de Murbach avaient établi le premier sanctuaire[25].
La construction du château du Hugstein
[modifier | modifier le code]L'abbé Hugo de Rothenburg fait construire le château du Hugstein pour protéger l'entrée de la vallée.
La première guerre mondiale
[modifier | modifier le code]La commune a été décorée le 2 novembre 1921 de la croix de guerre 1914-1918[26].
Héraldique
[modifier | modifier le code]
Les armes de Buhl se blasonnent ainsi : |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2021, la commune comptait 3 199 habitants[Note 7], en évolution de −2,59 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et commerces de proximité
[modifier | modifier le code]En position de carrefour, la commune dispose en 2021 : d'une agence bancaire Crédit Mutuel et d'un guichet automatique, deux boulangeries dont une pâtisserie, un boucher réputé, une supérette 7/7 jours comprenant un relais postal, deux salons de coiffure, une caserne pompier, un cabinet médical (dont l'avenir reste incertain), deux garages et plusieurs restaurants.
La commune héberge aussi une école maternelle, une école élémentaire (école Koechlin) et un collège, le collège du Hugstein, ainsi qu'un centre d'accueil périscolaire. Une maison des Jeunes MJC, un foyer culturel dit "Le Cercle", une salle de gymnastique, un stade de foot, des terrains de tennis complètent l'équipement sportif et culturel de la commune. Une déchèterie communautaire et exemplaire pour ses options de tri est également sur le ban communal et accessible aux 19 communes alentour.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Église Saint-Jean-Baptiste
[modifier | modifier le code]La présence d'un curé à Buhl est attestée dès 1243. À la suite d'une forte croissance démographique au XIXe siècle, une nouvelle église est bâtie pour remplacer l'ancien sanctuaire qui se trouvait sur place. Elle est remplacée par un vaste édifice de style néo-roman. Langestein édifie la nef de 1868 à 1870[36],[37], le chœur étant construit par Hartmann en 1877, après une interruption due à la guerre de 1870. Une partie de la tour primitive est reconstruite en 1899 et surmontée d'un clocher octogonal par l'architecte Kreyer. L'ancienne église possédait de grandes fenêtres en plein cintre et correspondait donc au type même de ce qu'on pouvait observer au XVIIIe siècle.
C'est en 1860 que la municipalité décida d'agrandir l'église devenue trop petite par rapport au nombre d'habitants. La population de l'époque dépassait les 2 000 habitants. Après des discussions, on décida de reconstruire d'abord la nef entre 1868 et 1870 d'après les plans de l'architecte Langenstein originaire de Cernay. La guerre vint interrompre les travaux qui ne reprirent qu'en 1877 avec la reconstruction du chœur. Le nouvel édifice, en style néo-roman, n'est pas orienté, car il avait été disposé perpendiculairement à l'ancienne église, dont la tour-porche conservée, se trouvait adossée au mur nord du chœur. En 1899, on démolit l'étage supérieur qui menaçait ruine, pour le remplacer par un clocher octogonal, dont les plans furent établis par l'architecte Kreyer de Colmar.
L'église abrite un retable consacré à la Passion du Christ (volets ouverts) et à la Vierge (volets fermés). Ce chef-d'œuvre est acheminé à Colmar pendant la Révolution lorsque les couvents sont vidés de leur mobilier. Deux habitants de Buhl ramènent le retable du XVe caché dans leur transport de fourrage pour le rendre à l'église du village une fois la Révolution passée. Ce retable provient probablement d'un couvent des Dominicains et très probablement des catherinettes de Colmar. Le style du retable permet de penser que la réalisation est l'œuvre d'un peintre formé à l'école du Colmarien Martin Schongauer[38].
Ruines du château du Hugstein (XIIIe s.)
[modifier | modifier le code]Autres monuments religieux
[modifier | modifier le code]- Chapelle des Maquisards ;
- Chapelle Notre-Dame ;
- Calvaire du Rimlishof ;
- Chapelle du cimetière ;
- Chapelle Sainte-Catherine.
Autres curiosités
[modifier | modifier le code]- Menhirs de l'Appenthal
- Carrières de Buhl (grès fin) : les carrières servaient à la fabrication de meules.
La forêt
[modifier | modifier le code]Buhl est une commune forestière : environ 250 ha de forêts sont sur son territoire, dont près de 140 ha sont situés à proximité de l'agglomération (canton du Schimberg), où se trouve le chemin des carrières, qui passe par d'anciennes carrières.
Particularités
[modifier | modifier le code]En 2010, la commune de Buhl a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[39].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Maurice Koechlin : né à Buhl, concepteur de la structure de la tour Eiffel.
- Pierre Matter : sculpteur-ferrailleur ancien résidant de la commune.
- Alexandre Bida : artiste peintre du XIXe siècle décédé à Buhl.
- Marie Thérèse Jecker : résistante de la guerre 1939-1945. Donatrice de la chapelle des maquisards.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Buhl, p. 211
- Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 662 p. (ISBN 2-7165-0250-1)Buhl, Tableaux de l'église catholique Saint-Jean-Baptiste, p. 75
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 567 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/11/1975 au 01/04/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Guebwiller comprend deux villes-centres (Guebwiller et Soultz-Haut-Rhin) et six communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Buhl » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Liste des 188 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024
- « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
- Sandre, « le ruisseau de Murbach »
- Sandre, « le ruisseau Durren-Bach »
- « Fiche communale de Buhl », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Lauch »
- « Station hydrométrique La Lauch à Guebwiller », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- « SAGE Lauch », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Buhl et Guebwiller », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Guebwiller », sur la commune de Guebwiller - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Guebwiller », sur la commune de Guebwiller - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Guebwiller », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Buhl ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mulhouse », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 719 - (ISBN 2600001336).
- Pfertterhouse appelé à l'époque Petrosa possédait deux églises dédiées respectivement à la sainte Vierge et aux martyrs de la foi Dizier et Andoche
- Prieuré de Saint-Augustin fondé en 1135 et cédé à l'abbaye de Murbach en 1566. Il n'existe plus que quelques traces éparses de cette fondation, sur lesquels on a construit des maisons et un mur qui entoure le cimetière. L'église de Goldbach a été reconstruite avec des restes de pierres de l'ancien prieuré
- Cette information est rapportée par la Chronique des Dominicains de Colmar, 1271
- Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
- Archives Départementales du Haut-Rhin
- « Généalogie de Jean Steffan (2) », sur Geneanet (consulté le ).
- http://apps.tourisme-alsace.info/photos/gueb-soultz/photos/232008544_d1.pdf
- B.E., « ELECTIONS MUNICIPALES », Dernières Nouvelles d'Alsace, (lire en ligne, consulté le ).
- B.E., « le lien des associations », OMSC-Buhl, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Eglise catholique Saint-Jean-Baptiste », notice no PA00085356, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Eglise paroissiale Saint-Jean-Baptiste », notice no IA00054793, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Guide Vert, Alsace-Lorraine, Michelin.
- Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.