Latour-de-France

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Latour-de-France
Triniac
Latour-de-France
L'exposition nord-ouest.
Blason de Latour-de-France Triniac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades[1]
Intercommunalité Communauté de communes Agly Fenouillèdes
Maire
Mandat
Marc Carles
2020-2026
Code postal 66720
Code commune 66096
Démographie
Gentilé Tourils[2]
Population
municipale
1 043 hab. (2021 en augmentation de 0,58 % par rapport à 2015)
Densité 75 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 46′ 10″ nord, 2° 39′ 14″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 422 m
Superficie 13,94 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales La Vallée de l'Agly
Localisation
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Latour-de-France
Triniac
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Latour-de-France
Triniac
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Triniac
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Latour-de-France
Triniac

Latour-de-France Écouter (historiquement Triniach [tʁinjak], en occitan Triniac) est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Agly, le ruisseau de la Pesquitte et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Basses Corbières ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Latour-de-France est une commune rurale qui compte 1 043 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan.

Ses habitants sont appelés les Tourils.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Latour-de-France se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 21 km à vol d'oiseau de Perpignan[3], préfecture du département, à 25 km de Prades[4], sous-préfecture, et à 18 km de Rivesaltes[5], bureau centralisateur du canton de la Vallée de l'Agly dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[6] : Planèzes (2,8 km), Montner (3,0 km), Rasiguères (3,6 km), Estagel (3,8 km), Cassagnes (4,6 km), Maury (6,8 km), Bélesta (6,8 km), Lansac (7,5 km).

Sur le plan historique et culturel, Latour-de-France fait partie du Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly. Ce territoire est culturellement une zone de langue occitane[7].

Communes limitrophes de Latour-de-France
Rasiguères
(par un quadripoint)
Maury
Planèzes Latour-de-France Estagel
Cassagnes Montner
Situation de La commune.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

le pont sur l'Agly depuis la rue de l'hôpital

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Pyrénées orientales » et « Provence, Languedoc-Roussillon »[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 580 mm, avec 6,8 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Paul-de-Fenouillet à 13 km à vol d'oiseau[11], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 765,9 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : 0[16], d'une superficie de 29 495 ha, sont un site important pour la conservation des rapaces : l'Aigle de Bonelli, l'Aigle royal, le Grand-duc d’Europe, le Circaète Jean-le-Blanc, le Faucon pèlerin, le Busard cendré, l'Aigle botté[17].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[18] : le « massif de la Tourèze » (1 718 ha), couvrant 6 communes du département[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[18] : le « massif du Fenouillèdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales[20].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Latour-de-France est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[21],[I 2],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (45 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (44,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), forêts (3,4 %), zones urbanisées (3,3 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La ligne 505 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Lansac.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Latour-de-France est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[24],[25].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly[26].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[27]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[28]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[29].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage de Caramany sur l'Agly, un ouvrage de 57 m de hauteur construit en 1994[30].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Latour-de-France est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[31].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En catalan comme en occitan, le nom de la commune est La Tor de França, ce qui a la même signification que le français « La Tour de France » qui a été orthographié Latour-de-France par l'administration. Les premières mentions du village apparaissent sous des formes latines de La Tour de Triniac, Triniac étant un lieu-dit situé sur la commune[32].

Triniacum était le nom d'un domaine gallo-romain, formé à partir du nom du propriétaire Trinius et du suffixe -acum. Il a pris la forme Triniac et d'autres semblables à l'époque romane, la Turris de Triniago étant mentionnée dès le XIe siècle, du nom de la tour fortifiée qui se trouvait dans ce village. Un nouveau village s'est développé sur les bords de l'Agly autour d'une nouvelle forteresse, qui était appelé simplement La Tor ou La Tor de Fenolledès (des Fenouillèdes). Le traité de Corbeil (1258) fixe la frontière du royaume de France et de celui d'Aragon à proximité du village. À partir de ce moment, les Catalans commencent à appeler ce village La Tor de França, nom qui est passé en français et qui a été conservé, même après le traité des Pyrénées rattachant le Roussillon à la France[32].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'église Sainte-Eulalie de Triniac (ou Trinhac) est citée en 999. Elle est rattachée à la collégiale de Saint-Pierre de Fenouillet en 1017[33] avant de devenir un prieuré de l'abbaye de Saint-Pons de Thomières vers 1023, sous le conseil de l'archevêque de Narbonne, Guifré. Elle possède la chapelle de Notre-Dame de la Tour, citée en 1056. Sainte-Eulalie est dotée de droits et de terres par les vicomtes de Fenouillet et leurs suzerains les comtes de Besalú. Un fils cadet du vicomte de Fenouillet Udalguier II, nommé Gilbert et encore enfant, y devient moine en 1144 en apportant aux possessions de Sainte-Eulalie une ferme située à Peyrelade (aujourd'hui à Saint-Paul-de-Fenouillet). En 1180 son prieur est Pierre de la Tour. L'église est attribuée en 1271 à l'archevêque de Narbonne, il n'y a certainement plus de moines ni de prieurs à Sainte-Eulalie après cette date.

La tour de Triniac est citée dans les testament de Bernard de Besalú en 1020[33]. Le chevalier Ermengaud de la Tour est cité en 1049 et ses descendants possèdent la seigneurie au treizième siècle. En 1315, Guilhem du Vivier en est le seigneur, il possède aussi Le Vivier et Montfort-sur-Boulzane.

Latour-de-France, le grau de Maury, le château de Quéribus

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[34]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Louis Pla    
1947 1959 Raoul Cazenove    
1959 1971 Henri Conte SFIO Viticulteur, inspecteur de la Caisse nationale du crédit agricole (1956-1957)
attaché permanent au groupement interprofessionnel des VDN (1957-1971)
gérant de la SCA de vinification du roc de l’Abeille
gérant de carrières à Espira-de-l'Agly et Latour-de-Carol
Conseiller général du Canton de Vinça (1958-1964)
1971 1989 Honoré Carles    
1989 1995 Joseph Ferrer    
1995 2001 Gilbert Pélissier    
mars 2001 2008 Michel Sol    
mars 2008 mars 2014 Jean-José Colomes[36]    
mars 2014 2020 Michel Pigeon[37] SE Retraité
mai 2020 En cours Marc Carles   Policier retraité

Canton[modifier | modifier le code]

La commune est le chef-lieu du canton éponyme, qui dépend de la deuxième circonscription des Pyrénées-Orientales dont le député est Fernand Siré (UMP, maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque).

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie ancienne[modifier | modifier le code]

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1693 1709 1720 1744 1774 1788 1789 1790
228 f200 f200 f856 H200 f707 H173 f771 H
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].

En 2021, la commune comptait 1 043 habitants[Note 7], en augmentation de 0,58 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6977458891 1251 2171 2271 2591 2811 214
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2411 2511 3261 3641 5101 5191 3531 3751 351
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3181 2851 2371 3571 1101 0661 0631 0071 038
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 0021 0471 0191 0788338851 0461 0561 065
2015 2020 2021 - - - - - -
1 0371 0431 043------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[42] 1975[42] 1982[42] 1990[42] 1999[42] 2006[43] 2009[44] 2013[45]
Rang de la commune dans le département 54 60 68 77 78 78 80 84
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête patronale et communale : 15 et [46] ;
  • Foire : [46].

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

  • École Catalane de Combat Médiéval[47].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 423 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 943 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 050 [I 5] (19 350  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 11,1 % 15,6 % 12,5 %
Département[I 8] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 570 personnes, parmi lesquelles on compte 76,7 % d'actifs (64,1 % ayant un emploi et 12,5 % de chômeurs) et 23,3 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 237 emplois en 2018, contre 248 en 2013 et 232 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 368, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,6 %[I 11].

Sur ces 368 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 124 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 80,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 11,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

64 établissements[Note 10] sont implantés à Latour-de-France au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 64
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
9 14,1 % (8,7 %)
Construction 10 15,6 % (14,3 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
15 23,4 % (30,5 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,6 % (3 %)
Activités immobilières 3 4,7 % (6,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
8 12,5 % (13 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
12 18,8 % (13,9 %)
Autres activités de services 6 9,4 % (8,5 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,4 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 64 entreprises implantées à Latour-de-France), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :

  • La Fabrique PLM, restauration traditionnelle (185 k€)
  • Renardeaux, conseil en relations publiques et communication (155 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans les « Corbières du Roussillon », une petite région agricole occupant le nord du département des Pyrénées-Orientales[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 114 68 36 30
SAU[Note 13] (ha) 714 581 nd 303

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 114 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 68 en 2000 puis à 36 en 2010[51] et enfin à 30 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 74 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[52],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 714 ha en 1988 à 303 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à 10 ha[51].

Viticulture[modifier | modifier le code]

La commune est située dans l'aire d'appellation de l'IGP « Côtes-catalanes ». (cf. le film Wine Calling).

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Gabriel Deville (1751-1796) : évêque constitutionnel du diocèse de Perpignan, né et mort à Latour-de-France ;
  • Pierre-Guillaume-Paul Coronnat (1845-1909) : général français né à Latour-de-France dont le père, Charles, est maire de la commune de 1854 à 1867 ;
  • Guy Malé (1930-1987) : homme politique ayant passé son enfance à Latour-de-France.
  • Claude Colomer (1934- 2012): Enseignant chercheur et bienfaiteur du village

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Latour-de-France Blason
D'azur à la tour d'argent, ouverte et ajourée de sable ; au chef cousu de gueules chargé de trois besants d'or[54].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Aubin Coumes, Cela se passait autrefois, Nîmes, Les presses du castellum, , 224 p. (autobiographie d'un ancien habitant de Latour-de-France).
  • Anny de Pous, « Les ouvrages en pierre sèche de La Tour-de-France (Pyrénées-Orientales) », L'Architecture rurale en pierre sèche, tome 1, 1977, CERAR, Paris, pp. 40-44 + 4 fig. h. t.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Références[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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