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Saint-André-de-Double

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Saint-André-de-Double
Saint-André-de-Double
L'église de Saint-André-de-Double.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Ribéracois
Maire
Mandat
Pierre Guigné
2020-2026
Code postal 24190
Code commune 24367
Démographie
Population
municipale
175 hab. (2021 en évolution de +4,17 % par rapport à 2015)
Densité 6,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 08′ 48″ nord, 0° 19′ 08″ est
Altitude Min. 73 m
Max. 144 m
Superficie 27,61 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ribérac
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-André-de-Double
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Saint-André-de-Double
Liens
Site web saintandrededouble.net

Saint-André-de-Double est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Généralités

Étang à Saint-André-de-Double, près de Pouyoulet.

Dans l'ouest du département de la Dordogne, au cœur de la forêt de la Double, la commune de Saint-André-de-Double s'étend sur 27,61 km2. Elle est arrosée par le Grolet qui y prend sa source et bordée au nord par la Rizonne sur environ cinq kilomètres.

L'altitude minimale, 73 mètres, se trouve à l'extrême sud, là où le Grolet quitte la commune et sert de limite entre celles de Saint-Étienne-de-Puycorbier et Saint-Michel-de-Double. L'altitude maximale avec 144 mètres est localisée à l'extrême est, au lieu-dit les Sonneries, en limite de la commune de Saint-Vincent-de-Connezac. Au niveau géologique, le sol se compose principalement de sables, argiles et graviers oligocènes et éocènes[1].

Onze kilomètres au sud de Ribérac et treize kilomètres au nord-nord-ouest de Mussidan, le bourg de Saint-André-de-Double est situé à proximité de la route départementale (RD) 13.

Le territoire communal, parsemé de plans d'eau, est également desservi par les RD 41 et 44.

Communes limitrophes

Carte de Baneuil et des communes avoisinantes en 2016, avant la création de la commune nouvelle de La Jemaye-Ponteyraud.

Saint-André-de-Double est limitrophe de sept autres communes, dont Échourgnac à l'ouest par un quadripoint. À l'est, son territoire est distant d'environ 130 mètres de celui de Saint-Jean-d'Ataux.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

  • Moyenne annuelle de température : 12,3 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,7 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 887 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[8] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 35 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[14].

Urbanisme

Typologie

Saint-André-de-Double est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,3 %), zones agricoles hétérogènes (24,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), terres arables (1,3 %), prairies (1,1 %)[20].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie

La première mention écrite connue du lieu est relevée dans un pouillé du XIIIe siècle[21], sous la forme latine Sanctus Andreas[22].

Le nom de la commune se réfère à l'apôtre André[23]. La seconde partie du nom, probablement ajoutéE au XVIIIe siècle, tient à sa situation en forêt de la Double[22].

En occitan, la commune porte le nom de Sent Andriu de Dobla[24].

Histoire

Du Moyen Âge aux Temps modernes 

Au XIIe siècle, l'église de style roman est construite sur une butte, en pierres de grès roux (grisou) en les prenant dans une carrière située à côté de l'étang de La Jemaye. La paroisse de Saint-André-de-Double appartient à l'archiprêtré de Vanxains jusqu'à la Révolution française. Au XIVe siècle, le style gothique atteint la Double : la façade avec l'arc brisé et le clocher sont construits. Par la suite au XVIe siècle, une deuxième travée s'ajoute à la nef[25].

La Double appartenait au milieu du XIIIe siècle à la vicomté de Limoges. En 1610, la Double est érigée en vicomté. Elle passe ensuite dans le territoire du comté du Périgord[26]. Elle est ensuite rattachée à la vicomté de Légé[27].

La période contemporaine

Plaque apposée dans le bourg de Saint-André-de-Double.

Le bourg se situe dans une ancienne zone marécageuse assainie au XIXe siècle[22].

Le , les Allemands de la « Division Brehmer » prennent position à Ribérac et Mussidan. Ils sillonnent la forêt de la Double orientale et déclenchent des incendies pour débusquer les maquisards[28]. À Saint-André-de-Double, au village des Lameaux, ils découvrent deux véhicules utilisés par la Résistance dont un avec des armes, et y arrêtent un homme qui est fusillé le lendemain à Brantôme. Ils incendient plusieurs maisons ou bâtiments sur la commune et tuent un républicain espagnol au lieu-dit le Grand Déblai[28].

Politique et administration

Rattachements administratifs

Dès 1790, la commune de Saint-André-de-Double a été rattachée au canton de Saint Vincent qui dépendait du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Neuvic dépendant de l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926 puis de l'arrondissement de Périgueux[29].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[30]. La commune est alors rattachée au canton de Ribérac, dont le bureau centralisateur est fixé à Ribérac.

Intercommunalité

Fin 1998, Saint-André-de-Double intègre dès sa création la communauté de communes du Ribéracois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[31],[32].

Liste des maires

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
1840 1871 Guillaume Montillaud    
1871 1885 Jacques Marache    
1885 1896 Pierre Allory    
1896 1912 Pierre Darène Conservateur  
1912 1919 Annet Barrat Républicain  
1919 1922 Pierre Darène Conservateur  
1922 1929 Montillaud Berthet du Fourcharteau    
1929 1949 ? Raoul Darène    
1949 ? 1965 Hector Queyret Union républicaine des intérêts communaux  
1965 1971 Michel Liza Défense des intérêts communaux Instituteur
1971 1983 Hector Queyret Défense des intérêts communaux  
1983 2001 Maxime Gauthier Défense des intérêts communaux  
mars 2001 mars 2014 Nicole Fallacher SE[33] Retraitée
mars 2014[34]
(réélu en juin 2020[35])
En cours Pierre Guigné    

Juridictions

Dans le domaine judiciaire, Saint-André-de-Double relève[36] :

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].

En 2021, la commune comptait 175 habitants[Note 6], en évolution de +4,17 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
428307515605654539518548596
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
570538539493508518534533550
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
553578531437441410418334303
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
283218196178176147154155164
2017 2021 - - - - - - -
173175-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

En 2019, la commune n'a pas d'école. Saint-André-de-Double est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Saint-Jean-d'Ataux et Saint-Vincent-de-Connezac[40] au niveau des classes de primaire.

Manifestations culturelles et festivités

Fête de l'épouvantail en juillet (4e édition en 2015)[41].

Économie

Agriculture

La production agricole

Au XVe siècle, l'élevage de cochon est présent dans la forêt de la Double, celui-ci se nourrissant de glands de la forêt de chênes. Au XVIIe siècle, les documents indiquent l'élevage de volailles, de cochons et de moutons. Les agriculteurs cultivent un peu de froment, mais surtout du seigle et du maïs, appelé « blé d'Espagne », car ramené par les Espagnols après l'exploration de l'Amérique. Il existe des arbres fruitiers et la culture de la vigne est pratiquée. Deux cultures sont introduites au XVIIIe siècle : la première plante va avoir du succès, il s'agit de la pomme de terre diffusée par Henri Bertin. La pomme de terre sert à l'origine à nourrir les cochons, mais remplace le blé en cas de famine, d'où son nom de « pain des pauvres ». La seconde, la sériciculture, ou culture du ver à soie, est un échec[42].

La production agricole en 1789

Les cahiers de doléances de 1789 sont une source pour étudier la situation de l'agriculture : les cochons sont nourris de pommes de terre car les glands manquent avec les coupes de chênes. La culture du seigle est la plus importante (3 600 boisseaux), le maïs (600 boisseaux), le millet (300 boisseaux), les légumes, comme la rave, la fève, la gesse et la châtaigne. Le cahier de doléances de Saint-André-de-Double ne mentionne pas la vigne (le raisin est récolté tous les cinq ans), la pomme de terre (alimentation des cochons et non des hommes) et les poissons des étangs : la carpe, le brochet et l'anguille[43]. Le cahier de doléances évoque du « bétail de médiocre valeur », on peut penser qu'il s'agit de bœufs ou de moutons, comme le montre l'inventaire du château de Légé en 1789[27].

Les intempéries au XVIIIe siècle dans la Double

Dans une société rurale et agricole, les intempéries sont une catastrophe. J.-C. Fallacher[44] recense les catastrophes naturelles de la Double au XVIIIe siècle qu'il faut mettre dans le contexte climatique du Petit Âge glaciaire :

  • hiver 1790 : les vignes, les arbres fruitiers et les châtaigniers gèlent ;
  •  : une tornade (température chaude, vent violent, orage) ravage la Double : des arbres sont arrachés ; des cheminées sont détruites ; les vitres des maisons et les vitraux de l'église sont détérioriés ;
  •  : la grêle tombe à quatre heures du matin pendant trente minutes avec des grêlons « assez gros » ;
  • -  : de nombreuses tornades, vent, grêle, pluie intense, inondations. Les récoltes sont catastrophiques ;
  •  : un des hivers les plus rigoureux ;
  •  : des pluies continuelles tombent sur la Double. Il y a de nombreuses inondations ;
  •  : des orages de grêle détruisent les récoltes et celle des châtaignes est mauvaise.

La Double, pays de chasse

La chasse est avant tout un moyen de protéger les récoltes des ravages des animaux, de se procurer de la viande fraîche, de chasser les animaux nuisibles tout en étant également un loisir.

On chasse traditionnellement les loups qui s'attaquent au bétail et les sangliers qui détruisent les récoltes. Au XIXe siècle, selon un document de M. de Fayolle, on chasse le chevreuil, le sanglier, le loup, le renard, le lièvre, le putois, la fouine, le blaireau, la belette et la loutre. Le cerf est beaucoup plus rare, mais des spécimens auraient été chassés en 1580, 1670 et 1913.

Les oiseaux sont également chassés, comme la bécasse, la palombe, la caille, le canard, la perdrix rouge. Le faisan aurait été importé au début du XXe siècle et élevé par H. de Lestapi dans sa propriété de Saint-Michel-l'Écluse-et-Léparon où il avait 300 faisans en 1914[45].

En 1977, M. Balaguer explique que dans la Double, il n'y a plus de perdrix rouge ou de perdrix grise. Le lièvre et le lapin ont été décimés par les chasses et les maladies. La fédération des chasseurs a protégé le chevreuil et le cerf, alors que la bécasse et la palombe sont chassées.

Artisanat rural

Profitant de la présence de sable pour faire de la silice, d'argile pour la construction de fours, de bois pour le combustible, et de minerais ferrugineux près de la Rizonne, plusieurs verreries s'installèrent dans la Double, aux XVIe et XVIIe siècles, à la Cabane, la Font de Chause, Lamothe, le Maine, Perot et la Roumière sur le territoire de Saint André[46]. Au début du XVIIIe siècle, il ne reste que trois verreries[27], qui peut s'expliquer par la concurrence de Bordeaux et par l'insuffisance de salicorne que l'on trouve dans les fougères et dont on tirait de la soude pour produire du verre.

Exploitation de la forêt

La forêt de la Double est composée d'aulnes noirs, de frênes communs, de chênes pédonculés, de chênes tauzins et de pins maritimes.

Elle a été ravagée régulièrement par les incendies des charbonniers et des pasteurs, les défrichements pour l'agriculture, puis par les coupes de chênes (trois à quatre mètres de circonférence[47], soit des chênes de 200 à 300 ans) destinées à la construction navale à Bordeaux ou à La Rochelle, pour reconstituer la Marine royale à la suite de la guerre de Sept Ans, qui dura de 1756 à 1763[27].

Emploi au XXIe siècle

En 2015[48], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent soixante-sept personnes, soit 39,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (sept) a diminué par rapport à 2010 (quatorze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,1 %.

Établissements

Au , la commune compte vingt-neuf établissements[49], dont quatorze au niveau des commerces, transports ou services, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, trois dans l'industrie, et deux dans la construction[50].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Message galerie

Personnalités liées à la commune

  • Arnaud Gaillardon-Duvigneau (1817-1870), officier de santé qui a assaini la Double, popularisé par le roman d'Eugène Le Roy et la série historique en quatre épisodes de Roger Kahane (1981)

Voir aussi

Bibliographie

  • Manuel Balaguer, Une Oasis en Périgord. La Double de Dordogne - Pays de Conquête - Terre de Beauté (Tome 1), Edition La double du Périgord et les Amis de la Forêt, 1977, 247 p. (Tome 2 Au rythme des charrois dans la Double du Périgord en souscription n'est jamais paru).
  • Jean-Claude Fallacher, Saint-André-de-Double à travers les siècles. Chronique d'un village du Périgord, Edition Culture et Loisirs à Saint-André-de-Double, 2011, 300 p.
  • Eugène Le Roy, L'ennemi de la Mort, Calmann-Lévy, 1912, rééd. éditions du Sud-Ouest (roman), 2007, 352 p.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

  1. Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN 978-2-9501476-1-5), p. 19.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
  8. « Station Météo-France Saint-Martin Rib. - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Orthodromie entre Saint-André-de-Double et Saint-Martin-de-Ribérac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France Saint-Martin Rib. - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Saint-André-de-Double et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  13. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  14. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  21. a et b Florence Broussaud-Le Strat, La Double Un pays en Périgord, Éditions Fanlac, 2006, (ISBN 2-86577-252-7), p. 92.
  22. a b et c Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 296.
  23. Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 273.
  24. Le nom occitan des communes du Périgord - Sent Andriu de Dobla sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
  25. Jean-Claude Fallacher, Saint-André-de-Double. Chronique d'un village du Périgord, Saint-André-de-Double., Edition Culture et Loisirs à Saint-André-de-Double., , 300 p. (ISBN 978-2-7466-2810-6), p. 16.
  26. Jean-Claude Falalcher, Saint-André-de-Double, Mérignac, Édition Culture et Loisirs à Saint-André-de-Double, , 300 p. (ISBN 978-2-7466-2810-6), p. 11-14.
  27. a b c et d Georges Livet, « La Double », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest,‎ , p. 170-260 (lire en ligne).
  28. a et b Guy Penaud, Les crimes de la Division "Brehmer", p. 113-134, éditions la Lauze, mars 2004, (ISBN 2-912032-65-2).
  29. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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