Lachapelle-sous-Chanéac

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Lachapelle-sous-Chanéac
Lachapelle-sous-Chanéac
Le centre du village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Tournon-sur-Rhône
Intercommunalité Communauté de communes Val'Eyrieux
Maire
Mandat
Michelle Thomas
2020-2026
Code postal 07310
Code commune 07123
Démographie
Gentilé Chapelous[réf. nécessaire]
Population
municipale
161 hab. (2021 en diminution de 8,52 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 56′ 53″ nord, 4° 19′ 54″ est
Altitude Min. 594 m
Max. 1 121 m
Superficie 8,94 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Cheylard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Haut-Eyrieux
Législatives Première circonscription
Localisation
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Lachapelle-sous-Chanéac
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Lachapelle-sous-Chanéac
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Lachapelle-sous-Chanéac
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Lachapelle-sous-Chanéac
Liens
Site web lachapelleonline.canalblog.com

Lachapelle-sous-Chanéac est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Il s'agit d'un petite commune rurale du plateau ardéchois et plus précisément de la région naturelle des Boutières.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

Carte des communes voisines de Lachapelle-sous-Chanéac

Lachapelle-sous-Chanéac se trouve dans les Hautes-Boutières. La commune est située à environ 70 kilomètres de Valence, 50 kilomètres de Privas, d'Aubenas et du Puy-en-Velay, dans la vallée de la Saliouse, rivière qui prend sa source au mont Mézenc (1 753 mètres).

La commune est composée du village, ainsi que des hameaux des Pailharés et de la Chamoche, qui se trouvent dans la vallée à une altitude qui va de 600 à 700 mètres ; puis de plus petits hameaux ou fermes isolées qui s'étagent jusqu'à 1 000 mètres : le Suc, le Bouchet, la Moureyre, Pailhès Bas, Pailhès Haut, Bachasson, Féogoux, Chantossel.

Le paysage est constituée de terrasses, pâturages et forêts où dominent hêtres, merisiers, frênes, châtaigniers et sapin Douglas (plantations).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Lachapelle-sous-Chanéac est limitrophe de trois communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :

Rose des vents Saint-Julien-d'Intres Rose des vents
Saint-Clément N
O    Lachapelle-sous-Chanéac    E
S
Chanéac

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le sol est constitué de roches volcaniques et métamorphiques dues à la proximité de la région des sucs qui sont à cheval sur les départements de l'Ardèche et de la Haute-Loire, à proximité du massif du Mézenc, du massif du Meygal et du mont Gerbier de Jonc. C'est une commune du parc naturel régional des Monts d'Ardèche.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 299 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cheylard Sa », sur la commune du Cheylard à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 178,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par la Saliouse, Longue de 19,2 kilomètres[8]. Il s'agit d'un affluent de l'Eyrieux et donc un sous-affluent du Rhône.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lachapelle-sous-Chanéac est une commune rurale[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Cheylard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), prairies (4,7 %)[14].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Lachapelle-sous-Chanéac est situé en zone de sismicité no 2 (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise[15].

Terminologie des zones sismiques[16]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 2 Sismicité faible accélération = 1,1 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité provient de Capella. Pendant longtemps, l'histoire de Lachapelle-sous-Chanéac se confond avec celle de Chanéac et de ses seigneurs. On sait qu'il y avait à Lachapelle-sous-Chanéac, une église dédiée à saint Apollinaire attribuée par Pierre de Fay au XIe siècle aux moines de l'abbaye de Pébrac, chanoines venus d'Auvergne[17].

Au moment de la Réforme, le village, comme toute cette partie des Boutières, a été le témoin des guerres de Religion. Jusqu'en 1790, Lachapelle formait une seule commune avec Chanéac et Saint-Clément. En 1793, en pleine Révolution française, le village se nommait Peledru[17].

Au XIXe siècle, la communauté dépassait 630 habitants, les familles étaient nombreuses et vivaient de l'élevage, de la culture du seigle et de la châtaigne, comme dans les Cévennes toutes proches.

L'église actuelle a été bâtie en 1895 par le curé Vernet. L'ancienne église avait plus de 800 ans.

Le XXe siècle a vu partir une partie de la population vers les villes de Valence, Grenoble, Saint-Étienne et Lyon, là où l'industrie se développait. Toutefois ces trente dernières années, le développement industriel du Cheylard (14 kilomètres), et de Saint-Martin-de-Valamas (4 kilomètres) a permis à une majorité de ses habitants de trouver du travail, dans l'industrie du textile et des bijoux, les services et administrations des environs.

Aujourd'hui, il reste trois exploitations agricoles, ovins et bovins, exploitants forestiers ; une activité artisanale avec trois entreprises, deux professions libérales, une auberge bar épicerie.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Gérard Alligier DVG  
mars 2008 2014 Vincent Brunier DVG  
2014 2020 Jean-Louis Reynaud[18] SE  
2020 En cours
(au )
Michelle Thomas[19] SE Agent technique

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].

En 2021, la commune comptait 161 habitants[Note 3], en diminution de 8,52 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
503460441547530511532548557
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
515572533517552570575632626
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
576618604556508505463415374
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
359271232204162174197177175
2021 - - - - - - - -
161--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Médias[modifier | modifier le code]

Deux organes de presse écrite de niveau régional sont distribués dans la commune :

  • L'Hebdo de l'Ardèche, journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité pour tout le département de l'Ardèche ;
  • Le Dauphiné libéré, journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition du Nord-Ardèche (Annonay - Le Cheylard).

Cultes[modifier | modifier le code]

La communauté catholique et l'église de Lachapelle-sous-Chanéac (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Notre-Dame des Boutières, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[24].

Économie[modifier | modifier le code]

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux monuments et sites[modifier | modifier le code]

L'église de Lachapelle-sous-Chanéac.
  • Le village dispose d'un agréable plan d'eau sur la Saliouse, surveillé en été.
  • Le village accueille en juin une des boucles de l'Ardéchoise : La Volcanique, en juillet la Transmézenc. Deux randonnées sont balisées au départ de la commune.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Lachapelle-sous-Chanéac et Le Cheylard », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Cheylard Sa », sur la commune du Cheylard - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Cheylard Sa », sur la commune du Cheylard - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Saliouse (V4100540) » (consulté le )
  9. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  15. Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
  16. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  17. a et b d'après les ouvrages de Roger Duguar
  18. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  19. Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. ardeche.catholique.fr, « Notre Dame des Boutières » (consulté le ).