Le Chambon

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Le Chambon
Le Chambon
Le Chambon.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Tournon-sur-Rhône
Intercommunalité Communauté de communes Val'Eyrieux
Maire
Mandat
Nadine Ravaud
2020-2026
Code postal 07160
Code commune 07049
Démographie
Gentilé Chambonniers
Population
municipale
58 hab. (2021 en augmentation de 34,88 % par rapport à 2015)
Densité 5,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 16″ nord, 4° 18′ 23″ est
Altitude Min. 687 m
Max. 1 420 m
Superficie 10,52 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Cheylard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Haut-Eyrieux
Législatives Première circonscription
Localisation
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Le Chambon

Le Chambon est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune est créée en 1904 par séparation de Saint-Andéol-de-Fourchades.

Ses habitants sont appelés les Chambonniers.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

Le Chambon est une très modeste commune à l'aspect essentiellement rural du plateau ardéchois. Elle et rattachée à la communauté de communes Val'Eyrieux dont le siège est fixé au Cheylard.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 441 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cheylard Sa », sur la commune du Cheylard à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 178,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune héberge la source de la Dorne, un affluent gauche de l'Eyrieux, donc un sous-affluent du Rhône.

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Béléac, Darnepessac (en patois : Dornepessac), Nicoule.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Chambon est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Cheylard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (84 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,9 %), prairies (8,2 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Érigée en commune distincte en 1904, à la suite de la séparation d'avec Saint-Andéol-de-Fourchades.

Lors de la création de la commune, un projet est élaboré de faire venir la voie ferrée jusqu'au Chambon, en passant par Accons, Mariac et Dornas ; malheureusement, en 1914, le projet fut abandonné en raison du début de la Première Guerre mondiale.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Août ou septembre 1904 1907 Marius D'Abrigeon    
1907 1908 Pierre Faure    
1908 1910 Marius D'Abrigeon    
1910 1919 Louis Courtial    
1919 1927 Jean-Baptiste Chomarat   Moulinier
1927 1935 Joseph Faure   Agriculteur
1935 1937 Joseph Ravaud   Agriculteur
1937 1939 Gabriel Fraysse   Cordonnier
1939 1944 Joseph Ravaud   Agriculteur
1944 1945 Jean Chomarat    
1945 1947 Joseph Ravaud   Agriculteur
1947 1948 Jean Chomarat    
1948 1970 Joseph Ravaud   Agriculteur
1970 1978 Raymond Fontanel   Ancien gendarme
1978 1989 Jean Beal    
1989 mars 2001 Charles Maneval    
mars 2001 mars 2014 Raymond Bourdely[13] SE  
mars 2014 Juin 2020 Gérard Brun[14] SE Ancien gendarme
juin 2020 En cours Nadine Ravaud   Assistante sociale

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1906. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].

En 2021, la commune comptait 58 habitants[Note 3], en augmentation de 34,88 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
558571502428432453347280211
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
1509794837457525643
2019 2021 - - - - - - -
5458-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Médias[modifier | modifier le code]

Deux organes de presse écrite de niveau régional sont distribués dans la commune :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité pour tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition du Centre-Ardèche (Privas - Vallée du Rhône).

Culte[modifier | modifier le code]

La communauté catholique et l'église du Chambon (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Notre-Dame des Boutières, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[19].

Économie[modifier | modifier le code]

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Notre-Dame du Chambon a été construite en 1851. Aujourd'hui elle est décorée par une fresque de la Cène et l'Assomption réalisée par un peintre hollandais. Celui-ci a employé des hommes du village pour figurer les disciples.

Fresque de l'église du Chambon.

En , une fresque rappelant la Première Guerre mondiale et les morts de la commune est fixée à l'extérieur de l'église. Réalisée par l'ancien maire : Gérard Brun, elle a été inaugurée le [20].

Fresque rappelant la guerre de 1914-1918 au Chambon.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Le Chambon possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Le Chambon et Le Cheylard », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Cheylard Sa », sur la commune du Cheylard - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Cheylard Sa », sur la commune du Cheylard - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Préfecture de l'Ardèche fichier au format PDF daté du 1er juillet 2008.
  14. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. ardeche.catholique.fr, « Notre Dame des Boutières » (consulté le ).
  20. « Une fresque en hommage aux poilus », sur ledauphine.com (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]