Derniers empereurs

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On appelle Derniers empereurs la succession désordonnée d'empereurs dans la partie occidentale de l'Empire romain de 455 (année de la mort du dernier Théodosien, Valentinien III) à 476, date de la déposition de Romulus Augustule par Odoacre. Les uns furent proclamés par les troupes locales présentes en Italie, les autres (Majorien, Anthémius, Julius Nepos) parvinrent au pouvoir avec l'appui de l'Empereur d'Orient.

Le contexte historique

Valentinien III, empereur régnant depuis l'an 425, vient de sortir victorieux, grâce à Aetius, de sa confrontation contre Attila en 451. Cependant, le , le général se rend au palais impérial à Rome, celui-ci lui tend un piège et lui assène un coup d'épée. Le général est achevé par les courtisans. Ce meurtre indigne les soldats fidèles à Aetius. Optila et Thraustila assassinent ainsi Valentinien, le , pendant un exercice militaire sur le champ de Mars. La dynastie théodosienne d'Occident s'achève avec cet acte[1].

Les derniers empereurs

De Valentinien à Majorien : une recherche de continuité

Les meurtriers de Valentinien souhaitent que ce meurtre reste secret le plus longtemps possible et se rendent chez le plus influent et le plus riche sénateur romain, Petronius Maximus. Celui-ci, grâce à de l'argent distribué autour de lui, se fait nommer empereur dès le , la charge impériale étant sans titulaire en Occident. Afin de conforter son pouvoir, il se marie à Eudoxia, veuve de Valentinien, et fiance son fils Palladius qu'il nomme César à une fille d'Eudoxia et Valentinien. Genséric, roi des Vandales et des Alains, réagit violemment à l'annonce de la mort de Valentinien, son fils Huneric devant épouser la fille de l'empereur afin de renforcer les liens entre l'empereur et le roi fédéré. En réponse, il débarque au port de Rome et commence le siège de la ville. Le , la population de Rome, désespérée par la situation et prise de panique, assassine Petronius Maximus et son fils. Le pape Léon 1er, à la suite d'une négociation avec l'assiégeant, permet à celui-ci de piller la ville du 2 au 16 juin 455 sans incendier Rome. Après avoir pillé Rome, Genséric retourne par la mer à Carthage avec un butin imposant dont Eudoxia et ses deux filles[2].

À la suite du départ de Genséric et de la mort de Maximus, le trône d'Occident redevient vacant. Pendant la recherche d'un successeur, l'aristocratie gallo-romaine prend les devants sur l'aristocratie romaine est fait nommer son membre le plus éminent, l'arverne Eparchius Avitus. Il est proclamé empereur à Arles, le avec le soutien du roi des Wisigoths Théodoric II, qui a besoin de son aide pour combattre les Vandales. Avitus rejoint l'Italie et son autorité est reconnue par la population mais pas par l'empire romain d'Orient. Avitus remporte des succès contre les Vandales en Sicile et sur la côte grâce à son général suève Ricimer. Or celui-ci s'allie avec l'aristocratie italienne contre Avitus car l'empereur ne parvient pas à entraver le blocus maritime des Vandales qui affame la population de Rome. Ce dernier est vaincu à Plaisance en ; on lui laisse la vie sauve et il devient l'évêque de Plaisance. Craignant pour sa vie, il tend de fuir en Gaule mais il meurt sur le chemin[3]. La tradition rapporte qu'il aurait été enterré à Brioude, au pied de l'autel consacré à Saint Julien.

Les nouveaux maîtres de l'empire d'occident sont Ricimer qui est nommé patrice et Majorien, officier romain d'origine de Pannonie ayant joué un rôle dans la déposition d'Avitus. Après cinq mois de négociations, Majorien est proclamé empereur avec l'appui de Ricimer et de l'armée à Arles en mais sans l'appui de l’aristocratie gallo-romaine, des Burgondes et des Wisigoths, anciens soutiens d’Avitus. Majorien poursuit alors deux objectifs : réformer l'état et reconquérir les territoires perdus. Son gouvernement se remarque par des mesures sociales, telles que des remises d’arriérés d’impôts, ou ses tentatives pour limiter les accaparements de l’Église, interdisant aux femmes de dépouiller les enfants de leur héritage en donnant leurs biens à l’Église, ou de mettre au couvent les jeunes filles dont les parents veulent se débarrasser. L'empereur envoie Ægidius mater la rébellion gallo-romaine et reprendre Lugdunum aux Burgondes. Ægidius gagne des territoires avec l’aide d’auxiliaires francs et les Wisigoths occupés en Espagne ne peuvent réagir. Ayant ainsi repris ce qui reste de la Gaule romaine, Majorien s’installe à Arles en 458, laissant Ricimer en Italie. Il maintient les Wisigoths sur leur territoire qui leur a été concédé et conserve l’autorité romaine sur une partie du pourtour méditerranéen. En 460, Majorien prépare à Alicante un débarquement en Maurétanie contre les Vandales. Genséric le devance et détruit sa flotte. À la suite de cet échec, l'empereur signe un nouveau traité de paix avec le royaume Vandale. En juillet 461, Majorien regagne l’Italie. Ricimer le fait prisonnier et l’exécute le [4]'[5]'[6].

De Libius Sevrus à Olybrius : Ricimer, vrai maître de l'Empire

Ricimer, débarrassé de Majorien, ne peut s'emparer directement du trône car il n'est pas romain. De plus, il doit faire face à Genséric appartenant par mariage à la famille royale théodosienne : son fils est en effet marié avec l'une des filles de Valentinien III. De plus, Ricimer souhaite imposer son candidat à la pourpre : Flavius Anicius Olybrius, époux de Galla Placidia la Jeune, fille de Valentinien III. Il doit aussi compter avec les ambitions de l'empereur romain d'Orient, Léon Ier, qui prétend au trône de l'empire romain d'Occident. Or Ricimer veut un empereur qu'il peut manipuler et réussit après trois mois de tractation à faire investir par le sénat romain Libius Severus, sénateur d'origine du sud de l'Italie au cours du mois .

À la suite de cette nomination, Ægidius et le gouverneur de la Dalmatie, Marcellinus, ne reconnaissent pas le nommé et font sécession à l'empire. Genséric rompt les liens avec Ravenne, capitale de l'empire romaine d'Occident, et Léon 1er ne reconnait pas cette décision. Ricimer doit faire face à la rébellion des provinces romaines de Gaule et de Dalmatie et utilise tous les moyens pour reprendre en premier la Gaule avant la Dalmatie. Il s'allie avec Théodoric II pour une reconquête mais échoue dans ces projets. Alors que Ægidius prépare une action contre Ricimer via de potentiels alliés comme Genséric ou Childéric Ier, roi des Francs saliens, en 464, celui-ci est retrouvé mort dans son camp de base, sa mort est liée peut-être à un assassin missionné par Ricimer. L'empereur fantoche, Servus, meurt en sans laisser de descendant[4]'[5].

À la mort de l'empereur, un successeur n'est pas choisi immédiatement. Ricimer garde le pouvoir. Profitant de cette situation, Genséric réalise des escarmouches sur les côtes du Péloponnèse et d'Italie. En 467, l'empereur Léon 1er et Ricimer parviennent à un accord pour lutter contre les Vandales. Ricimer doit accepter que Anthémius, gendre de l'empereur Marcien, soit investi empereur d'Occident et qu'il se marie avec la fille du nouvel empereur, Alypia, afin de renforcer les liens. La stratégie militaire contre les Vandales consiste à envoyer une armée depuis l'Italie vers la Sicile et la Sardaigne et une deuxième armée longeant les côtes africaines afin de diviser en deux l'armée Vandale. Anthémius, à la tête de ses troupes, passe par la Dalmatie, rallie le gouverneur Marcellinus, avant de rejoindre Ravenne. Le , Anthémius est officiellement devenu le nouvel empereur à son arrivée à la capitale. L'offensive contre les vandales est prévue en 468 afin d'avoir les troupes prêtes pour les deux fronts. Alors que les troupes d'Italie débarquent en Sardaigne et reprennent l'île, les troupes d'Afrique arrivent près de Carthage. Genséric, acculé dans sa capitale, réussit un coup de force en détruisant la flotte ennemie. À la suite de ce retournement de situation, l'armée romaine est vaincue, les deux parties signent un traité de paix[4]'[6].

Pendant ce temps-là, Euric, nouveau chef des Wisigohts, assassine son frère, rompt les liens avec Ravenne depuis 466 et profite de la faiblesse militaire de l'Empire pour conquérir des territoires en Espagne et dans le sud de la Gaulle. En 469, il commence à se tourner vers le nord de la Gaule, il bat l'armée de Riothimus, chef breton, venu aider le comte Paul, successeur d'Ægidius, à Déols. Cependant, Euric ne peut rien contre le comte Paul et Childéric à Tours et Bourges. Il conquiert une grande partie de l'Auvergne mais Clermont résiste puis il conquiert la Narbonnaise première en 471 avant de se tourner vers la Provence. Il gagne la bataille d'Arles contre l'armée romaine d'Italie venue en renfort. Il n'a plus assez de troupes pour conquérir le territoire. Ricimer profitant de cette nouvelle défaite de l'empereur mais aussi des inimités des chrétiens envers leur chef, déclare la guerre à l'empereur en début de l'année 472. Anthémius se réfugie à Rome et la ville est assiégé par Ricimer, celui-ci, voulant un empereur très rapidement, fait investir Olybrius. Avec ce choix, il espère avoir la paix avec Genséric après la période de conflit. Olybrius quitte Constantinople, là où il vit depuis sa libération des vandales en 465 et arrive à Rome le . Le , la Ville tombe et Anthémius est exécuté sous l'ordre du vainqueur. Ricimer ne peut pas profiter de sa victoire longtemps car il meurt en . Olybrius nomme Gondebaud, prince Burgonde et neveu de Ricimer, patrice de l'armée romaine d'Italie[4]'[7].

D'Olybrius à Romulus Augustule : l’échec d'une gloire passée

Olybrius meurt . Gondebaud doit alors faire investir un successeur. Après quatre mois de discussions, un certain Flavius Glycerius est nommé Empereur en . L'empereur romain d'Orient, Léon 1er ne reconnaît pas ce nouvel empereur. Ne pouvant attaquer Glycérius, il confie le soin à Flavius Julius Nepos, gouverneur de Dalmatie, d'intervenir en Italie pour reprendre le pouvoir. Pour ce faire, une armée est constituée et Léon investit Empereur à Rome Julius Nepos au début de l'année 474. Grâce à son armée, le nouvel empereur officiel arrive facilement à Ravenne, abandonnée par Glycérius qui a fuit à Rome tandis que Gondebaud est rentré dans son royaume à la suite de la mort de son père. Nepos arrive à Rome et son ennemi se rend sans combattre à la suite du refus du sénat romain d'ouvrir les portes de la cité. Glycérius a la vie sauve et est nommé évêque de Salone en [8].

Profitant du trouble en Italie, Euric continue à réduire les poches de résistance en Auvergne avant de se tourner vers la Provence. Julius Nepos envoie Flavius Oreste d'origine de Pannonie et ancien secrétaire d'Attila en Gaule avec une partie de son armée. Mais l'arrivée des troupes en 475 ne permet pas d'inverser la situation car il ne peut pas recevoir de soutien de la part de l'empire d'Orient en pleine guerre civile. L'empereur est alors obligé de signer un traité de paix avec les Wisigoths en abandonnant l'Auvergne mais en sauvant la Provence. Or l'armée et une partie de l'aristocratie romaine ne soutiennent ni le traité, ni les origines grecques de l'empereur. Oreste devient le chef de file de cette révolte et réussit à déposer Julius Nepos le . Celui-ci fuit en Dalmatie dans le palais de Dioclétien[8].

Oreste, nouvel homme fort de l'empire, ne souhaite pas le trône et préfère garder son poste de patrice et fait nommer son fils Romulus Augustule, empereur romain le . Alors que les troupes barbares intégrées aux armées romaines attendent les payes et exigent la possession du tiers de terres d’Italie, Oreste refuse de céder aux revendications de ses troupes. Le chef barbare Odoacre, qui dirige les Skires, les Hérules et des bandes de Gépides, prend la tête d'une révolte et livre une guerre à Oreste à la fin de l'été 476. En durant le siège de Pavie, Oreste perd la bataille. Odoacre mène ses troupes jusqu'aux remparts de la capitale de l'Empire, Ravenne. Sans combattre, il capture le jeune Romulus Augustule, le et l'exile en Campanie. Ne voyant pas l’intérêt de garder les insignes impériaux, il les envoie au nouvel empereur romain d'Orient, Zénon. Ainsi se termine la succession impériale romaine en Occident, ininterrompue depuis Auguste, soit 503 ans auparavant. En même temps, Euric profite de la situation pour conquérir la Provence[8]'[7].

Vers une disparation progressive de l'influence romaine et l'arrivée de nouvelles forces

À la suite des mouvements liés au déplacement des peuples germaniques au sein de l'empire romain d'Occident à la fin du IVe siècle, ceux-ci ont eu des fœdus pour devenir des peuples alliés de l'empire et s'installer dans les régions conquises par ces peuples. Dans le trouble du début de la seconde moitié du Ve siècle, ces peuples rompent ces fœdus pour conquérir de nouveaux territoire au détriment de l'empire. Une succession de conflit entre les royaumes barbares et l'empire aboutit à la disparition de l'empire en 476 avec le maintien pour quelques années de deux secteurs romains situés en Gaule et en Afrique.

La confirmation des royaumes barbares

Le royaume Vandale

Alors que les vandales occupent le sud de l'Espagne en 429, ceux-ci sont invités par le gouverneur romain de Carthage, Boniface, alors en conflit ouvert avec Valentinien III en 427, pour lui venir en aide. Mais, à l'arrivée des troupes, Boniface change de camp et tente de combattre les Vandales, il ne peut pas les battre. En 435, un traité de paix est signé et Genséric, roi des Vandales depuis 427, profite de la situation de paix pour conquérir par surprise Carthage en 439. Après trois années de tentative de reconquête par l'empire, les Vandales et l'empire signent un nouveau traité de paix en 442 qui permet la reconnaissance des peuples Vandales et Alains en tant que peuple souverain vis-à-vis de l'empire. Mais surtout, le peuple obtient des terres afin de constituer un royaume : l'Afrique, la Byzacène, la Tripolitaine et une partie de la Numidie. En contre-partie, les Vandales rendent la Sicile, l'autre partie de la Numidie et les Maurétanies Césarienne et Sitifienne. Cette paix dure jusqu'à la mort de Valentinien III en 455[9].

À la mort de Valentinien, Genséric profite de son intervention à Rome en pour conquérir la Sardaigne, la Corse, la Sicile et les îles Baléares confirmant sa domination maritime sur la Méditerranée occidentale. Les Romains situés en Numidie et Maurétanie se trouvent isolés des romains d'Italie. Ceux-ci vont constituer la base des royaumes berbères-latins. Profitant de la faiblesse de l'empire, Genséric continue ses conquêtes avec la prise des territoires côtiers situés à l'Ouest de son royaume jusqu'à Ceuta. À la suite de ces conquêtes, l'empereur Majorien en 460 tente de reprendre les territoires perdus en envoyant une force navale de trois cents navires. Cependant, au départ d'Elche, le roi des Vandales réussit à faire détruire cette flotte. À la suite de raids sur les côtes italiennes puis en Grèce, les deux empires romains tentent une expédition contre Genséric en 468. La Sardaigne est reprise mais la flotte et l'armée envoyées à Carthage sont battues par les Vandales. L'emprise des Vandales sur une grande partie de l’Afrique du Nord est ainsi confirmée. En 476, Genséric réussit le coup de force de prendre l'île d'Ischia située en face de la baie de Naples. À la suite de l'arrivée d'Odoacre, le royaume vandale rend la Sicile sauf la ville Lilybée moyennant un tribut annuel en 477[10].

Le royaume Wisigoths

À la bataille des champs Catalauniques, le roi des Wisigoths Théodoric Ier combat avec les Romains, mais meurt sur le champs de bataille. Son fils Thorismond est proclamé roi par ses troupes. En 451, le territoire contrôlé par les Wisigoths se trouve en Aquitaine avec pour capitale Toulouse. Thorismond lorgnant sur Arles et Narbonne est battu par le préfet du prétoire Tonantius Ferréolus. Ses frères parviennent à l'assassiner en 453, Théodoric II arrive au pouvoir et confirme le statut de fœdus avec l'empire Romain d'Occident[11].

À la suite de la mort de Valentinien et du sac de Rome, Théodoric aide Avitus à prendre la tête de l'empire. Fort de ce succès et à la suite de la mort de Réchiarius, roi des Suèves, Théodoric entreprend la conquête de la péninsule ibérique sous couvert de l'autorité romaine. Les wisigoths franchissent les Pyrénées en 455 et prennent Braga, Mérida, Astorga et Palencia entre 455 et 457. Théodoric tend des négociations avec le royaume Suève pour qu'il soit sous sa protection mais échoue. En 461, à la suite de la mort de Majorien, Thédoric devenu maître de la Novempopulanie reprend ces offensives vers l'est de son royaume et conquiert toute la Septimanie, puis en 463 essaye de conquérir la région de la Loire moyenne mais perd contre Aegidus et Childéric à la bataille d'Orléans. Finalement à la suite de la mort d'Aegidus, le royaume Wisigoths s'agrandit en contrôlant la Loire moyenne en 466[12].

Euric, successeur de son frère après l'avoir tué, poursuit la politique d'extension de son royaume : il se tourne vers la péninsule ibérique avec la reprise de Mérida et achève la conquête de la Lusitanie en 469 après que les Suèves aient rompu le traité de paix avec les Wisigoths. À cette même période, il déclare la guerre à l'empire. Il prend la Touraine et le Berry, il bat une armée de soutien à la bataille de Déols mais ne parvient pas à franchir la Loire. Alors qu'une armée d'Italie vient aider les peuples romains non soumis aux Wisigoths, Euric contrôle en 471 la Narbonnaise première jusqu'au Rhône et bat l'armée de soutien de l'empire mais ne peut contrôler la Provence. Il se tourne vers l'Auvergne qu'il contrôle rapidement sauf la poche de Clermont qui est donnée par l'empereur Julius Nepos en 475. Pendant ce temps, les généraux d'Euric prennent le contrôle de la Tarraconaise en 473. Le royaume contrôle une grande part de la péninsule, le reste est géré par le royaume Suèves et le pays des Cantabres et des Vascons. En 476 avec la chute de l'empire, Euric prend le contrôle de la Provence. De ce fait, le royaume devient l'un des plus puissants à la chute de l'empire[13].

Le royaume burgonde

Le royaume Suève

Le pays des Cantabres et des Vascons

La Bretagne armoricaine

Les royaumes en Grande-Bretagne

Le royaume Goths

Les royaumes Francs

Le royaume Alaman

Le royaume d'Odoacre

Les poches romaines après la chute de l'empire

Le domaine gallo-romain

Les royaumes berbère-latins de l'Ouest africain

À la suite de la conquête de Genséric de la côte de Maurétanie et de Numidie en 455, des villes situées à l'intérieur des terres sont maintenant isolées totalement de l'empire romain car les vandales n'ont pas les moyens de contrôler l’intérieur des terres. Les africo-romains vont se rapprocher des berbères locaux afin de constituer des royaumes berbère-latins comme le royaume d'Altava ou le royaume d'Aurès. Ceux-ci vont essayer de récupérer les terres perdues à partir de 477 à la suite de la mort de Genséric. Ces différents royaumes vont plus ou moins utiliser le latin comme liens entre les romains et les berbères[14]. Ces royaumes ne disparaîtront pas avec l'arrivée de l'armée byzantine en 535 mais durant la conquête musulmane du Maghreb entre 647 et 700.

La vie littéraire, religieuse et financière sous l'empire romain d'Occident et les royaumes barbares

Les restes de la civilisation romaine dans les royaumes barbares

La liste des derniers empereurs

La liste révèle l'instabilité du pouvoir impérial à compter de 455 car en l'espace de 20 ans, 9 empereurs sont montés sur le trône. Durant la période d'instabilité du pouvoir, un homme, Ricimer, tira les ficelles du pouvoir de 455 jusqu'à sa mort en 472 :


HérulesDynastie théodosienneDéclin de l'Empire romain d'OccidentOdoacreRomulus AugustuleJulius NeposGlycériusOlybriusAnthémiusLibius SeverusMajorienEparchus AvitusPétrone MaximeValentinien III

Notes et références

  1. Chastagnol 1996, p. 20-21.
  2. Chastagnol 1996, p. 21.
  3. Chastagnol 1996, p. 21-22.
  4. a b c et d Chastagnol 1996, p. 22.
  5. a et b Chastagnol 1996, p. 34-35.
  6. a et b Chastagnol 1996, p. 47.
  7. a et b Chastagnol 1996, p. 36.
  8. a b et c Chastagnol 1996, p. 23.
  9. Chastagnol 1996, p. 43-44.
  10. Chastagnol 1996, p. 46-47.
  11. Chastagnol 1996, p. 33.
  12. Chastagnol 1996, p. 34-35-41.
  13. Chastagnol 1996, p. 36-41.
  14. Chastagnol 1996, p. 46-48.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Andre Chastagnol, La fin du monde antique, Paris, Nouvelles Éditions Latines, (ISBN 2-7233-0526-0) Document utilisé pour la rédaction de l’article