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Utilisateur:Leonard Fibonacci/Les Marie des évangiles

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Extrait de l'article Anne (protévangile)[modifier | modifier le code]

La vie de sainte Anne est inspirée de celle d'Hannah et son fils, le prophète Samuel dans l'Ancien Testament[1]. Après un mariage de vingt ans sans enfants avec Joachim (hébreu : Jojakim), Anne enfanta Marie. Selon la tradition, ils avaient fait un vœu et menèrent Marie lorsqu'elle avait trois ans au temple à Jérusalem pour qu'elle y soit éduquée, par Zacharie, un grand prêtre, père de Jean le Baptiste futur cousin de Jésus.

La Légende dorée[2], une compilation des taditions chrétiennes effectuée au XIIIe siècle, relate la postérité de sainte Anne d'avec son second époux, Cléophas, frère de Joseph (leur fille, Marie Jacobé, épousa Alphée et ils eurent comme fils : Jacques le Mineur, Joseph le juste, Simon le Zélote et Jude), et celle d'avec son troisième époux Salomé (leur fille, Marie Salomé, épousa Zébédée et ils eurent comme fils : Jacques le majeur et saint Jean l'évangéliste).

Dans la tradition orthodoxe[modifier | modifier le code]

Marie Salomé selon l'évangile de Bathélémy[modifier | modifier le code]

D'après wiki en anglais.

Un apocryphe copte le « Livre de la Résurrection du Christ », attribué à l'apôtre Barthélemy, nomme les femmes qui sont allées au tombeau. Parmi elles se trouvaient: Marie-Madeleine; Marie, la mère de Jacques, que Jésus délivra de la main de Satan; Marie qui le servait; Martha sa sœur; Jeane (peut-être la même que Suzane) qui a renoncé au lit conjugal, et « Salomé qui l'a tenté ».

A noter[modifier | modifier le code]

La tradition orthodoxe accorde une importance à la soeur de Moïse, tout comme l'Islam

Histoire universelle de l'Eglise[modifier | modifier le code]

« Quant à la première introduction du christianisme dans les Gaules, les sentiments ont varié en France depuis deux siècles. Jusqu'alors on avait cru comme partout ailleurs que le christianisme avait été prêché dans la Gaule méridionale par saint-Lazare, premier évêque de Marseille; par ses deux sœurs sainte Marthe et sainte Marie Madeleine, et par saint Maximin l'un des soixante-douze disciples, premier évêque d'Aix; que sous l'empereur Claude, saint Pierre avait envoyé dans les Gaules accompagnés d'autres missionnaires, les sept évêques suivants: Trophime d'Arles, Paul de Narbonne, Martial de Limoges, Austremoine de Clermont, Gatien de Tours et Valère de Trèves; que le Pape Clément, troisième successeur de saint-Pierre envoya Denis l'Aréopagite, premier évêque de Paris[3]. »

L'auteur poursuit en écrivant qu'Epiphane de Salamine dit que l'évangéliste Luc a prêché en Dalmatie, en Italie, mais principalement en Gaule, « et que c'est une erreur d'appliquer à la Galatie ce que dit l'apôtre à cet égard dans sa seconde épîtres à Timothée[4]. »

Il poursuit: « Saint Isidore de Séville compte encore l'apôtre saint Philippe, parmi ceux qui prêchèrent l'évangile dans les Gaules[5]. »

Puis il commente: « Vers la fin du XVIIe siècle à la suite et sous l'autorité de Launoy, docteur suspect et téméraire, un certains nombre d'écrivains, plus ou moins infectés de jansénisme, se faisant les échos les uns des autres, avancèrent et soutinrent que cette ancienne et commune tradition sur la première introduction du christianisme dans les Gaules était fausse et inventée depuis le Xe siècle[6]. » On se mit à répéter cela sans le vérifier et cela devint l'opinion générale. « On se mit à changer la tradition des bréviaires et des missels, tant à Paris que dans d'autres diocèses. Sainte Marie-Madeleine ne resta plus une et la même; elle fut divisé en trois personnes: la femme pécheresse et pénitente, Marie sœur de Lazare et enfin Marie-Madeleine de laquelle le Sauveur avait chassé sept démons. L'arrivée de Lazare et de ses deux sœurs en Provence fut déclarée non-avenue. La mission apostolique des sept premiers évêques fut retardée de deux siècles[7]... »

Origène sur les Marie[modifier | modifier le code]

Il montra sur ton corps les marques de son supplice, et dans ses mains les traces des clous (Jean, XX, 14). Le juif tire cela de nos saints auteurs, et il nous demande ensuite, Mais qui les a vues? C'est, si l'on vous en croit, une femme fanatique. Par ce titre offensant, il désigne Marie Madeleine de qui les évangélistes disent, qu'elle vit Jésus ressuscité. Mais comme elle n'est pas la seule de qui ils le disent, il ajoute avec un nouveau trait de passion: Je ne sais qui encore, quelque autre de la même cabale[8]...

Après exploration de 8 lovres d'Origène + la Préféce, je ne vois pas à quoi fait allusion l'auteur chrétien qui parle des 2 ou 3 Maries chez Origène (une autre œuvre ?).

Crucifixion selon Origène[modifier | modifier le code]

Jésus était obligé de soutenir jusqu'au bout le caractère qu'il avait pris. Il avait bien voulu être attaché à une croix et mourir là comme un homme[9]...

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]