Saint-Sauveur (Dordogne)


Saint-Sauveur | |
La mairie de Saint-Sauveur |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Bergerac |
Canton | Bergerac-2 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération bergeracoise |
Maire Mandat |
Roland Fray 2016-2020 |
Code postal | 24520 |
Code commune | 24499 |
Démographie | |
Gentilé | Salvadoriens |
Population municipale |
841 hab. (2015 ![]() |
Densité | 90 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 52′ 06″ nord, 0° 35′ 11″ est |
Altitude | Min. 50 m Max. 141 m |
Superficie | 9,31 km2 |
Localisation | |
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Saint-Sauveur (nom officiel), ou Saint-Sauveur-de-Bergerac (nom local), est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
En Périgord pourpre et dans l'unité urbaine de Bergerac, la commune de Saint-Sauveur, située en rive droite de la Dordogne, n'est cependant pas bordée par elle, séparée de son cours par une bande de terre d'environ 200 à 300 mètres de large appartenant à la commune de Mouleydier[1]. Au nord, le territoire communal est limité par le Caudeau, un petit affluent de la Dordogne.
Les hauteurs de la commune comprises entre les vallées de la Dordogne et du Caudeau sont essentiellement composées de terrains éocènes[2]. L'altitude minimale, 50 mètres, se situe au nord-ouest, là où le bras sud du Caudeau, appelé Vieux Caudeau[3], quitte la commune pour servir de limite entre celles de Lembras et Creysse. L'altitude maximale, avec 141 mètres, est atteinte en deux endroits, de part et d'autre de la route départementale 32 et du lieu-dit Piquecaillou, 600 mètres au nord et 1 200 mètres au nord-ouest du village de Saint-Sauveur[1].
Le village de Saint-Sauveur, traversé par la route départementale (RD) 21, est situé, en distances orthodromiques, huit kilomètres à l'est-nord-est de Bergerac et douze kilomètres à l'ouest-nord-ouest de Lalinde.
La commune est également desservie au nord par la route départementale RD 21E1, en limite sud par la RD 21E2, et du sud-ouest au nord-est par la RD 32.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Bien que le nom officiel de la commune soit Saint-Sauveur[4], elle porte localement le nom de Saint Sauveur de Bergerac, comme le prouvent les panneaux routiers du bourg et le site internet du Pays du Grand Bergeracois[5], du fait de la proximité de Bergerac et à cause de l'homonymie avec Saint-Sauveur-Lalande (anciennement appelée Saint-Sauveur[6]), située dans le même département, à trente kilomètres au nord-ouest, à vol d'oiseau.
La première mention écrite connue du village remonte au XVIe siècle sous la forme latine Sanctus Salvator de la Mongia, se référant au village proche de La Mongie, situé au nord. Au XVIIIe siècle apparaît le nom de Saint-Sauveur de Clairans, par rapport à Clairans, à l'est[7].
Saint-Sauveur est le nom mystique de Jésus-Christ[8].
En occitan, la commune porte le nom de Sent Salvador[9].
Histoire[modifier | modifier le code]
En plusieurs lieux du territoire communal ont été révélées des traces d'occupation humaine au Paléolithique[7].
La commune de Saint-Sauveur a été créée en 1790, en même temps que la plupart des autres communes françaises.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]
La commune de Saint-Sauveur a, dès 1790, été rattachée au canton de Liorac qui dépendait du district de Bergerac. En 1800, le canton de Liorac est supprimé, de même que les districts, et la commune est rattachée au canton de Bergerac dépendant de l'arrondissement de Bergerac[10]. En 1973, le canton de Bergerac est scindé en deux et Saint-Sauveur est désormais rattachée au canton de Bergerac-2.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
En 2002, Saint-Sauveur intègre dès sa création la communauté de communes des Trois Vallées du Bergeracois. Cette structure intercommunale fusionne avec deux autres pour former au 1er janvier 2013 la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Dans son palmarès 2017, le Conseil national des villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[13].
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Les habitants de Saint-Sauveur se nomment les Salvadoriens[14].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2015, la commune comptait 841 habitants[Note 3], en augmentation de 8,52 % par rapport à 2010 (Dordogne : +0,31 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
En 2012, Saint-Sauveur est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI)[19] avec la commune de Lamonzie-Montastruc au niveau des classes de maternelle et de primaire. La commune assure les classes de cours élémentaire et de cours moyen, les classes de maternelle et de cours préparatoire s'effectuant à Lamonzie-Montastruc[20].
Économie[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
En 2012[21], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 372 personnes, soit 46,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trente-six) a augmenté par rapport à 2007 (vingt-quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,8 %.
Établissements[modifier | modifier le code]
Au 31 décembre 2013, la commune compte soixante-cinq établissements[22], dont trente-six au niveau des commerces, transports ou services, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, six dans la construction, et cinq dans l'industrie[23].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Château de Biran, XVIIe siècle,dans un domaine viticole
- Château de Grateloup, XVIIIe et XIXe siècles, partiellement inscrit aux monuments historiques depuis 1997[24], dans un site inscrit depuis 1973[25].
- Manoir de Tourondel
- Chartreuse des Bourdies (ou des Bourdiés)
- Église Transfiguration de Notre-Seigneur, de style néogothique
- Tombe de Maine de Biran[26].
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
La commune présente deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) :
- à la pointe nord-est du territoire communal, sur environ 75 hectares, une ZNIEFF de type II : la forêt de Liorac, refuge de la grande faune[27],[28].
- sur 37 hectares au nord de la route départementale 32, entre les lieux-dits le Fournicou et les Grands Bois, une ZNIEFF de type I : la station botanique du Fournicou, site sur lequel se rencontre une fougère plutôt endémique des zones montagnardes[29],[30], le polystic à aiguillons (Polystichum aculeatum)[31].
Par ailleurs, le château de Grateloup et ses environs représentent sur plus de 12 hectares, un site inscrit[25].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Famille Gontier de Biran
- Maine de Biran (1766-1824), philosophe, vécut en partie au château de Grateloup. Il fut inhumé à Paris mais ses restes furent rapatriés en 1866 à Saint-Sauveur, dans le tombeau de la famille[32].
- Henri Sicard (1914-1992), est un homme politique, né à Saint-Sauveur.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | Parti, au 1er d'or à trois bandes d'azur ; au chef de gueules chargé d'une porte couverte donjonnée de deux tours d'or et ouverte de gueules, au 2e de gueules au dragon d'or lampassé d'argent mis en pal ; au chef aussi de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or[33]. À dextre, les armes de Maine de Biran surmontées en chef de l'emblème héraldique de l'entrée de sa gentilhommière au château de Grateloup. À senestre, le « Coulobre », dragon terrassé selon la légende par saint Front ; surmonté en chef de la croix occitane. |
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Détails |
Blason validé par le conseil municipal de la commune en 1993[33].
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Dordogne (département)
- Périgord
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des châteaux et demeures de la Dordogne
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Saint-Sauveur sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Saint-Sauveur sur le site du Pays de Bergerac
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Suspendu de ses fonctions.
- Démissionnaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN 1836 E
- Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, p. 19, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN 978-2-9501-4761-5)
- Feuille B01 du cadastre de Saint-Sauveur. Consulté le 30 mars 2010.
- Commune de Saint-Sauveur (24499) sur le site de l'Insee, consulté le 6 mars 2018.
- Mairie de Saint Sauveur de Bergerac, Pays du Grand Bergeracois, consulté le 6 mars 2018.
- Notice de Saint-Sauveur-Lalande, Ldh/EHESS/Cassini, consultée le 6 mars 2018.
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 368.
- A. Dauzat et Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, 2e édition, Librairie Guénégaud, 1re édition en 1963, (ISBN 2-85023-076-6), p. 627
- Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 5 avril 2014.
- Notice communale de Saint-Sauveur sur le site Ldh/EHESS/Cassini, consulté le 28 mars 2012.
- Daniel Joiret, le maire de Saint-Sauveur-de-Bergerac (24), est décédé, Sud Ouest, 13 juin 2016.
- Décédé en fonctions.
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 1er décembre 2017.
- Annuaire des maires de la Dordogne 2009, p. 286.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
- École primaire publique à Saint-Sauveur sur le site de l'académie de Bordeaux, consulté le 10 mai 2012.
- Agenda 2012 de la communauté de communes des Trois Vallées du Bergeracois, p. 18, 20.
- Chiffres-clés - Emploi - Population active - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 11 octobre 2015.
- « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le 11 octobre 2015).
- Chiffres clés - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 11 octobre 2015.
- « Château de Grateloup », notice no PA24000018, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 29 mars 2010.
- Château de Grateloup et ses abords sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 30 mars 2010.
- Visites en Aquitaine : Tombe de Pierre Gontier de Biran, dit Maine de Biran
- Forêt de Liorac, sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 30 mars 2017.
- Carte de localisation de la Forêt de Liorac sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 30 mars 2017. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, dans la « Légende » (en bas à gauche), ouvrir la couche « Référentiels » et barrer la couche « Photographie IGN ».
- [PDF] DIREN Aquitaine - Station botanique du Fournicou. Consulté le 30 mars 2010
- Carte de la ZNIEFF 27350000 sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 30 mars 2010
- Station botanique du Fournicou sur le site de l'INPN. Consulté le 30 mars 2010
- Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, p. 629-633, éditions Fanlac, 1999, (ISBN 2-86577-214-4)
- Saint-Sauveur sur le site du Pays de Bergerac, consulté le 11 mai 2012