Aller au contenu

Jean-Louis Thiériot

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jean-Louis Thiériot
Illustration.
Jean-Louis Thiériot en 2018.
Fonctions
Ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens Combattants
En fonction depuis le
(1 mois et 6 jours)
Premier ministre Michel Barnier
Ministre Sébastien Lecornu
Gouvernement Barnier
Prédécesseur Patricia Mirallès (indirectement)
Député français

(6 ans, 3 mois et 12 jours)
Élection 18 juin 2017 (suppléant)
Réélection 19 juin 2022
7 juillet 2024
Circonscription 3e de Seine-et-Marne
Législature XVe, XVIe et XVIIe (Cinquième République)
Groupe politique LR/DR
Prédécesseur Yves Jégo
Successeur Michel Gonord
Président du conseil départemental de
Seine-et-Marne

(3 mois et 21 jours)
Prédécesseur Jean-Jacques Barbaux
Successeur Patrick Septiers
Vice-président de la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux
En fonction depuis le
(7 ans, 10 mois et 1 jour)
Président Christian Poteau
Prédécesseur Fonction créée
Conseiller départemental de Seine-et-Marne
En fonction depuis le
(9 ans et 7 mois)
Avec Nolwenn Le Bouter
Élection 29 mars 2015
Réélection 27 juin 2021
Circonscription Canton de Nangis
Prédécesseur Paule Noury
Maire de Beauvoir

(10 ans et 14 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Henry Cochin
Successeur Patricia Casier
Biographie
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance Paris 14e (France)
Nationalité Française
Parti politique UMP/LR
Profession Avocat

Jean-Louis Thiériot, né le à Paris 14e, est un avocat, essayiste et homme politique français.

Membre des Républicains, il est élu suppléant dans la 3e circonscription de Seine-et-Marne lors des élections législatives de 2017, puis devient député mi-juillet 2018 à la suite de la démission d'Yves Jégo. Il est élu pour un plein mandat en 2022. Après la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin 2024, il se représente aux législatives. Il est réélu député le 7 juillet 2024 face à un candidat du Rassemblement National.

Il préside brièvement le conseil départemental de Seine-et-Marne de mars à juillet 2018, département dont il est le conseiller depuis 2015, élu dans le canton de Nangis avec Nolwenn Le Bouter. Il est également maire de Beauvoir de mars 2008 à avril 2018, lorsqu'il démissionne pour se conformer à la nouvelle loi fixant une limite au cumul des mandats.

Le 27 septembre 2024, il est nommé ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens Combattants au sein du gouvernement dirigé par Michel Barnier.

Situation personnelle

[modifier | modifier le code]

Après des études secondaires au lycée Louis-le-Grand à Paris, Jean-Louis Thiériot suit des études supérieures à l'IEP de Paris. Il y obtient un diplôme d'études approfondies (DEA) en études soviétiques et est-européennes (1994)[1],[2] (son mémoire, dirigé par Patrice Gélard, porte sur "Le droit des indemnisations et des restitutions dans les nouveaux länder de RFA")[3] et un diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) en droit communautaire des affaires[4].

Parcours professionnel

[modifier | modifier le code]

Après avoir été collaborateur puis associé au cabinet Lussan & Associé, il est ensuite avocat au barreau de Paris, associé d'un cabinet spécialisé dans les entreprises de croissance, le droit franco-allemand et le droit des collectivités locales.[réf. souhaitée]

Parcours politique

[modifier | modifier le code]

Membre de l'UMP, puis de LR, il est maire de la commune de Beauvoir de 2008 à 2018, après avoir été constamment réélu conseiller municipal à partir de 1995. La liste qu'il conduit aux élections municipales de 2014 l'emporte au premier tour. Il était également vice-président de la communauté de communes la Brie centrale (2014 → 2016) chargé de la culture.[réf. souhaitée]

En , Yves Jégo, député-maire de Montereau-Fault-Yonne, le choisit comme suppléant pour la campagne législative dans la troisième circonscription de Seine-et-Marne. Dans une conjoncture nationale difficile, le ticket Jégo-Thiériot est élu avec 53,11 % des voix. Dans le canton de Mormant, traditionnellement ancré à gauche, le poids de Jean-Louis Thiériot, élu du canton, permet à la droite de l'emporter avec 52 % des voix.[réf. souhaitée]

Le , il est investi par l'UMP pour les élections départementales de 2015 dans le canton de Nangis, qui regroupe les anciens cantons de Nangis, Mormant, Le Châtelet-en-Brie et la commune de Bois-Le-Roi.[réf. souhaitée]

Le , il est élu conseiller départemental de Seine-et-Marne avec 57 % des voix face au FN[5] et devient délégué du président aux affaires européennes.

Le , il est élu premier vice-président du conseil départemental de Seine-et-Marne chargé des finances et des affaires européennes à la suite de la démission de Jean-François Parigi, élu député et frappé par le non-cumul des mandats[6].

Le , il est élu président du conseil départemental de Seine-et-Marne, après le décès de Jean-Jacques Barbaux[7],[8].

Ayant été élu lors des élections législatives de juin 2017 suppléant d'Yves Jégo dans la troisième circonscription de Seine-et-Marne[9], il devient député le à la suite de la démission de ce dernier[10]. La réglementation sur le non cumul des mandats en France l'empêchant d'exercer deux mandats, il démissionne de la présidence du conseil départemental de Seine-et-Marne — dont il demeure membre —, entraînant l'organisation de nouvelles élections au sein du conseil départemental le [11],[12]. Patrick Septiers lui succède à la tête du département[13].

Le député fait partie, selon un article publié à l'automne 2022 par Le Figaro, d'un groupe informel réunissant d'autres députés LR, ayant pour objectif d'œuvrer à un rapprochement avec Emmanuel Macron[14].

Après la dissolution de l'Assemblée nationale le , il se représente aux élections législatives, sans avoir de candidat de la majorité présidentielle contre lui[15]. Il est réélu député le 7 juillet 2024 au terme d'un second tour mené contre un candidat RN[16] en bénéficiant d'un appel au front républicain de la part du Nouveau Front populaire.

Fonctions ministérielles

[modifier | modifier le code]

Le , il est nommé ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens Combattants au sein du gouvernement dirigé par Michel Barnier[17]. Il est alors présenté par les médias comme étant en charge des anciens combattants et de la mémoire[18]. D'après Politico, Jean-Louis Thiériot devait devenir ministre dès le . Toutefois, sa présence dans le gouvernement Barnier fut bloquée par Laurent Wauquiez une heure avant l'annonce du nouveau gouvernement. Le président du groupe Droite républicaine (DR) à l'Assemblée nationale s'y est opposé pour ne pas perdre un siège DR à l'Assemblée car le suppléant de Jean-Louis Thiériot, Michel Gonord, est membre d'Horizons, parti de l'ancien Premier ministre Édouard Philippe[19].

Auteur et essayiste

[modifier | modifier le code]

Jean-Louis Thiériot est l'auteur de plusieurs ouvrages, ainsi que d'articles et tribunes dans des journaux comme Le Figaro, L'Opinion, La Croix ou Le Monde, et dans des revues comme Conflits ou encore la Revue Défense nationale.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Sciences Po Alumni », sur sciences-po.asso.fr (consulté le ).
  2. « Sciences Po Alumni » (consulté le )
  3. « Catalogue SUDOC » (consulté le )
  4. « Gouvernement Barnier : qui est Jean-Louis Thiériot, le nouveau ministre délégué aux Anciens combattants ? », sur le site de TF1, (consulté le ).
  5. Résultats du canton au 2d tour
  6. F. Lé., « Conseil départemental de Seine-et-Marne : Jean-Louis Thiériot (LR) à la tête des finances », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Faustine Léo, « Seine-et-Marne : Jean-Louis Thiériot (LR) prêt à diriger le conseil départemental : Le maire de Beauvoir, premier vice-président et président par intérim du conseil départemental, est le seul candidat en lice pour succéder ce jeudi à Jean-Jacques Barbaux, décédé il y a un mois d’une crise cardiaque », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Faustine Léo, « Seine-et-Marne : Jean-Louis Thiériot (LR), élu président mais Laurence Picard (Agir) claque la porte : Le président par intérim a été élu à la majorité de 31 voix sur 45, ce jeudi matin. Mais Laurence Picard, jusqu’ici deuxième vice-présidente chargée des solidarités, a préféré se retirer en réaction à la promotion d’un homme, Olivier Lavenka (LR), comme premier vice-président », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  10. Jannick Alimi, « Yves Jégo : « Je quitte la vie politique et l’Assemblée nationale » : Yves Jégo, élu en 2002 député UMP puis UDI de Seine-et-Marne, a décidé de renoncer à son mandat de parlementaire. En 2020, il ne se représentera pas à Montereau », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Pascale De Souza, « Seine-et-Marne : le départ d’Yves Jégo de l’Assemblée rebat le jeu politique : Le député UDI mettra fin à son mandat législatif le 15 juillet. Son suppléant étant président du conseil départemental, il faudra élire un successeur pour la deuxième fois en six mois », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Pascale De Souza, « Seine-et-Marne : le temps de la réflexion à la tête du département : Au lendemain de l’annonce soudaine de la démission prochaine du député Yves Jégo, c’est la succession du président du conseil départemental, Jean-Louis Thiériot, qui mobilise la majorité au pouvoir à Melun », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. Faustine Léo, « Melun : Jean-Louis Thiériot assure « qu’il n’abandonnera pas la Seine-et-Marne » : Jean-Louis Thiériot (LR) a quitté la présidence du conseil départemental. Il a préféré siéger au Palais Bourbon, après la démission d’Yves Jégo (UDI) dont il est le suppléant. Son successeur doit être élu ce vendredi matin à Melun », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. « Ces députés LR qui s’organisent en coulisses pour travailler avec Macron », sur Le Figaro, .
  15. Article par Isabelle FICEK le 17 juin 2024 à dans Les Echos [1].
  16. https://elections.actu.fr/ile-de-france/seine-et-marne/legislatives-2024#cir03
  17. « Décret du 27 septembre 2024 relatif à la composition du Gouvernement (JORF n°0231 du 28 septembre 2024). », sur le site de Légifrance, (consulté le ).
  18. « Deux ministres délégués complètent le gouvernement Barnier : Charlotte Parmentier-Lecocq au Handicap et Jean-Louis Thiériot aux Armées et aux Anciens Combattants », sur le site de France Info, (consulté le ).
  19. « La fête du spleen », sur Politico, (consulté le )
  20. Fiche de lecture de l'ouvrage sur le site de l'Institut français des relations internationales, p. 190.
  21. Relation de la présentation de l'ouvrage par son auteur, sur le site de l'Ambassade de France à Vienne, le 22 novembre 2010.
  22. Sur le site de TV5, indication que Jean-Louis Thiériot fait partie des cinq spécialistes de François-Ferdinand d'Autriche sollicités pour l'émission Secrets d'histoire.
  23. L'ouvrage est signalé en bas d'article, et Jean-Louis Thiériot désigné comme "le biographe" de Margaret Thatcher, dans Valeurs actuelles, le 10 mai 2012.
  24. A l'occasion de la diffusion sur Arte d'un documentaire sur Margaret Thatcher en avril 2013, un dossier dans lequel Jean-Louis Thiériot est présenté comme "son biographe".
  25. Chronique de l'ouvrage sur nonfiction.fr
  26. Chronique sur l'ouvrage, dans Le Figaro, le 15 janvier 2009.
  27. Chronique sur l'ouvrage, dans salon-litteraire.com, 2012.
  28. Chronique de l'ouvrage dans Valeurs actuelles, le 15 décembre 2011
  29. Un débat sur LCP avec Jean-Louis Thiériot.
  30. Une interview de Jean-Louis Thiériot au sujet de l'Allemagne, dans L'Opinion.
  31. Dans L'Obs-Le Plus, reprise d'un billet d'un blog Le Monde au sujet de l'article consacré à l'ouvrage dans Ouest-France (point de vue critique).