Honfleur

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Honfleur
Honfleur
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Lisieux
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Honfleur
Maire Michel Lamarre
Code postal 14600
Code commune 14333
Géographie
Coordonnées 49° 25′ 11″ nord, 0° 14′ 02″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 117 m
Élections
Départementales Honfleur (chef-lieu)
Localisation
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Honfleur
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Honfleur

Honfleur est une commune portuaire normande (département du Calvados) située sur la rive sud de l'estuaire de la Seine, en face du Havre, tout près du débouché du pont de Normandie.

Ses habitants sont les Honfleurais.

Elle est surtout connue pour son vieux port pittoresque, caractérisé par ses maisons aux façades recouvertes d'ardoises, et pour avoir été maintes fois représentée par des artistes, dont notamment Gustave Courbet, Eugène Boudin, Claude Monet et Johan Barthold Jongkind, formant l’École de Honfleur qui contribua à l'apparition du mouvement impressionniste.

La commune est classée quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris.

Géographie

Communes limitrophes de Nom ?
Nom ?

Toponymie

Mentions anciennes : Hunefleth 1025 ; Hunefloth vers 1062 ; Honneflo en 1198[1] ; Honflue 1246 ; Honnefleu, encore au XVIIIe siècle.

Prononciation traditionnelle : [χonfieu] avec HR initial fortement expiré.

L'appellatif fleur, jadis fleu est assez commun en Normandie sous forme de terminaison (cf. Barfleur, Vittefleur, Harfleur, Crémanfleur, Fiquefleur et La Gerfleur). Son sens est donné par un document du XIIIe siècle mentionnant le fleu de Lestre, c'est-à-dire la rivière de Lestre, actuelle commune du Cotentin.

L'origine du terme fleu est discutée : norroise pour les uns[2], anglo-scandinave pour les autres[3] et enfin anglo-saxonne pour les derniers[4],[5].

Dans le nom de Barfleur qui est plus riche en formes anciennes, -fleur est attesté successivement sous les formes : -flueth en 1066 - 77 ; -floth en 1081 - 1087 ; -fluet au XIIe siècle ; -flo en 1160 - 1174 ; -flet en 1200 ; -flue en 1227 ; -flu en 1359 ; puis -fleu, etc.

Le vieux norrois flóð « flux, marée, flot » (cf. islandais flóð, anglais flood, même sens) convient assez mal sur le plan phonétique et sémantique, même s'il s'est hypothétiquement croisé avec flói « fleuve qui se jette dans la mer ». Phonétiquement, cela n'explique pas les formes anciennes en -flet, -fluet, -fleth que l'on retrouve pour les autres noms en -fleur. Quant au vieil anglais flōd « flux, marée, flot » ( > anglais flood, même sens), il ne se justifie pas davantage pour des raisons analogues.

On doit sans doute leur préférer le vieil anglais flēot « ruisseau, estuaire, bras de mer », « run of water » (cf. anglais fleet) [6] qui convient mieux, tant sur le plan phonétique que sur le plan sémantique. En effet, seule la diphtongue assez instable de l'anglo-saxon peut expliquer le flottement entre les formes flueth / fleth / floth au XIe siècle. À partir du XIIIe siècle, l'évolution en -flo / -flue, puis -fleu au XVe siècle va engendrer une confusion avec la prononciation dialectale du mot fleur [5], d'où cette réécriture « officielle » en -fleur.

On constate, comme pour d'autres appellatifs et toponymes de Normandie, une analogie avec les noms de lieux anglo-scandinaves d'Angleterre (Yorkshire notamment) qui se terminent par -fleet : Adingfleet, Marfleet, Ousefleet, etc.

L'élément Hon- serait issu, quant à lui, d'un nom de personne anglo-saxon Huna ou vieux norrois Húni (variante Húnn)[7] que l'on retrouve probablement à La Rivière-Saint-Sauveur (commune contiguë à Honfleur) dans le nom de Honnaville, homonyme du hameau de la Honneville à Saint-Georges-du-Mesnil.

Georges Seurat, Honfleur, un soir, embouchure de la Seine (1886), Museum of Modern Art, New York

Une autre explication a été proposée pour l'élément Hon-, c'est-à-dire l'étymon vieux norrois horn « corne », d'où également « coin », « angle », et donc pour Honfleur le sens hypothétique de « la rivière du tournant ». Il est vrai que la rivière de Claire fait un angle de 90° degrés à l'embouchure de la Seine[8]. Cependant, cette interprétation se heurte à une difficulté de taille : aucune attestation ancienne ne la confirme, ni la présence d'un [r], ni d'un [n] géminé (du moins avant le XIIIe siècle), trace de son assimilation. Elle diffèrerait en cela des autres toponymes d'origine scandinave comportant un [r] devant [n], tel que Barneville par exemple [5].

De plus, un élément semblable peut souvent être reconnu dans deux toponymes contigüs, ce qui suggère une relation entre les deux : ainsi Honfleur peut être associé à Honnaville, tout comme Crémanfleur l'est à Crémanville ou encore Barfleur à Barbeville. Ce genre de relation se retrouve par ailleurs fréquemment dans la toponymie normande : Muneville-sur-Mer (Manche, Mulevilla s. d., Mulleville 1349, toponyme en -ville basé sur le nom de personne norrois Muli) et le ruisseau le Mulambec qui arrose la commune[9]. En revanche, l'association d'un appellatif vieux norrois avec l'élément -ville est très rare, voire douteuse.

La ressemblance avec le nom de la Baie de Húnaflói en Islande est sans doute fortuite[10].

Le gentilé des habitants de Honfleur : les « Honfleurais » n'est donc pas étymologique, alors que l'on nomme les habitants de Barfleur le plus souvent les « Barflotais ».

Histoire

La première mention écrite attestant l'existence de Honfleur émane de Richard III, duc de Normandie, en 1027. Il est également avéré qu'au milieu du XIIe siècle, la ville représentait un important port de transit des marchandises au départ de Rouen vers l'Angleterre.

Située au débouché de la Seine, un des principaux fleuves du Royaume de France, au contact de la mer et appuyée sur un arrière-pays relativement riche, Honfleur bénéficiait d'une position stratégique qui s'est révélée à partir de la guerre de Cent Ans. Charles V fait fortifier la bourgade afin d'interdire l'estuaire de la Seine aux Anglais avec l'appui du port d'Harfleur, situé juste en face et de l'autre côté de l'estuaire. cela verrouillait du même coup l'entrée de la Seine aux navires ennemis. Honfleur fut cependant prise et occupée par le roi d'Angleterre en 1357, puis à nouveau de 1419 à 1450. En dehors de cette période, son port servit de base de départ à de multiples expéditions françaises se livrant à des razzias le long des côtes anglaises, avec notamment la destruction partielle de la ville de Sandwich dans le comté de Kent autour de 1450, après que les anglais eurent quitté la Normandie suite à la défaite de Formigny[11].

Après la fin de la guerre de Cent Ans et jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, Honfleur continue de se développer notamment grâce à la construction navale, au commerce maritime et aux expéditions lointaines. Cependant, de graves troubles vont éclater lors des guerres de religion dans la seconde partie du XVIe siècle. La ville est prise par Henri IV au début de 1590[12].

Dans le même temps la cité participera aussi au mouvement des grandes découvertes[13], avec notamment Jehan Denis qui visitera le Labrador et Terre-Neuve dont il prendra possession au nom du Roi de France en 1506. Ces nombreuses expéditions feront du port, un des tout premiers de France vers les Amériques et notamment les colonies françaises du Nouveau Continent, d'où les voyages répétés de Samuel de Champlain à partir d'ici, dont l'un aboutira à la fondation de la ville de Québec en 1608. Honfleur fut également une cité corsaire et un de ses fils, Jean Doublet s'illustrera dans la guerre de course.

À partir de cette période, le commerce de Honfleur prospère avec la multiplication des relations avec le Canada, la Louisiane, les Antilles, les côtes africaines et les Açores, faisant de la ville l'un des cinq principaux ports négriers de France. Cette époque voit la ville s'agrandir avec le démantèlement d'une partie de ses fortifications, devenues obsolètes, sur l'ordre de Colbert. Abraham Duquesne fait transformer le « hâvre du dedans », simple port d'échouage, en un véritable bassin à flot qui sera terminé en 1684, que l'on surnomme aujourd'hui le Vieux Bassin, et qui contribue à la réputation actuelle de la ville. Une partie de la richesse de la cité est assurée aussi par la Grande Pêche sur les bancs de Terre-Neuve, la pêche à la morue, et le commerce des peaux. D'autres marins honfleurais vont s'illustrer dans les guerres de la Révolution française et de l'Empire, il s'agit du capitaine de vaisseau Morel-Beaulieu et des contre-amiraux Hamelin et Motard.

La perte des colonies françaises d'Amérique, la concurrence avec le port du Havre, les guerres de la Révolution française et du Premier Empire, avec notamment le blocus continental, causent la ruine de Honfleur, qui ne se releva que partiellement au cours du XIXe siècle avec la reprise du commerce du bois en provenance du nord de l'Europe. Cet essor fut pourtant limité par l'ensablement du port, qui parvient pourtant à fonctionner encore aujourd'hui. Cependant, il ne constitue plus à l'heure actuelle qu'une annexe du port de Rouen, dont il est l'avant-port, en partenariat avec la chambre de commerce et d'industrie du Pays d'Auge.

Honfleur a été libéré le 25 août 1944 par l'armée belge (brigade Piron)[14].

Héraldique

Armes de Honfleur

Les armes de la commune de Honfleur se blasonnent ainsi :
De gueules à la tour donjonnée d'argent maçonnée de sable, accostée de deux fleurs de lys d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or[15].

Administration

Une rue de Honfleur.

En 1973, Honfleur a fusionné avec la commune de Vasouy (159 habitants en 2007), qui dispose depuis lors du statut de commune associée.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 En cours Michel Lamarre DVD[16] Conseiller Général
1971 1995 Marcel Liabastre DVD Conseiller Général
1947 1971 Maurice Delange - -
1944 1947 Albert Patin - -
Liste des maires de 1790 à 1944
Période Identité Étiquette Qualité
1933 1944 Edmond Duchesne IPAS  
1929   Georges Brehier    
1929   Joseph Rault    
1926 1929 Georges Brodelet    
1925 1926 Georges Chesneau    
1921 1925 Léon Gosselin    
1919 1921 Carl Ullern    
1917 1919 Georges Chesneau   (Adjoint faisant fonction)
1907 1917 Louis Baudry    
1905 1907 Alphonse Dufay    
1904 1905 Gustave Blanchet    
1899 1904 Julien Noël du Tilly    
1889 1899 Henri Carolin Butel    
1879 1884 Félix Chasle    
1851 1879 Alfred Luard    
1849 1851 Olivier Lecarpentier    
1848 1849 Mathias Ullern    
1835 1846 Jacques Lachevre    
1830 1835 Olivier Lecarpentier    
1821 1830 Gentien Lechevallier-Lejumel    
1800 1821 Michel Lion-Dumontry    
1799 1800 Auguste Demanget    
1798   Nicolas Mascot    
1796 1798 Michel Lion-Dumontry    
1795   Frédéric Héroult    
1793 1795 Michel Lion-Dumontry    
1793   Mallet    
1790 1792 Joseph Cachin    


Le conseil municipal est composé de 29 membres dont le maire et six adjoints. L'un de ces conseillers représente la commune associée de Vasouy et en est le maire délégué.

Démographie

Évolution démographique

D’après le recensement Insee de 2007, Honfleur compte 8 163 habitants (soit une stagnation par rapport à 1999). La commune occupe le 1 146e rang au niveau national, alors qu'elle était au 1 090e en 1999, et le 11e au niveau départemental sur 706 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Honfleur depuis 1793 et suit une certaine constance. Le maximum de la population a été atteint 1866 avec 9 946 habitants.

Modèle:Démographie2

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,2 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 46,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,3 %, 15 à 29 ans = 19,7 %, 30 à 44 ans = 20,9 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 18,2 %) ;
  • 53,2 % de femmes (0 à 14 ans = 18,7 %, 15 à 29 ans = 16,6 %, 30 à 44 ans = 19,2 %, 45 à 59 ans = 18,4 %, plus de 60 ans = 27,1 %).
Pyramide des âges à Honfleur en 2007 en pourcentage[17]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90  ans ou +
1,1 
5,8 
75 à 89 ans
12,4 
11,9 
60 à 74 ans
13,6 
19,9 
45 à 59 ans
18,4 
20,9 
30 à 44 ans
19,2 
19,7 
15 à 29 ans
16,6 
21,3 
0 à 14 ans
18,7 
Pyramide des âges du département du Calvados en 2007 en pourcentage[18]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
1,1 
5,9 
75 à 89 ans
9,4 
12,3 
60 à 74 ans
13,7 
21,0 
45 à 59 ans
20,4 
20,5 
30 à 44 ans
19,2 
20,3 
15 à 29 ans
19,0 
19,7 
0 à 14 ans
17,3 

Patrimoine

Église Sainte-Catherine

Clocher de l'église Sainte-Catherine de Honfleur

L'église est dédiée à sainte Catherine d'Alexandrie comme le rappelle une sculpture sur bois au-dessus du porche du clocher séparé des deux nefs. Elle y est représentée portant une roue et une épée. La première nef est la partie la plus ancienne de l'édifice, datant de la seconde moitié du XVe siècle, construite dès après la Guerre de Cent Ans. Elle a été bâtie sur le modèle d'une halle de marché, où ont été utilisés des éléments servant à la construction navale, le tout donnant l'aspect d'une coque de bateau renversée. Ensuite a été érigé le clocher à bonne distance de la nef, pour éviter que les paroissiens présents dans l'édifice ne soient la proie des flammes en cas d'incendie. En effet, le clocher attire la foudre en raison de son élévation et de sa position à flanc de colline. Au XVIe siècle, on ajoute une seconde nef, dont la voûte est conforme aux voûtes en bois des églises gothiques modestes. Elle a donc une forme plus arrondie et une disposition de charpente, sans rapport avec la structure d'un navire. De plus, on allonge les deux nefs de deux travées supplémentaires.

Les fameux « maîtres de hache » des chantiers navals de la ville ont réalisé ce bel ensemble sans avoir recours à la scie, tout comme leurs ancêtres normands que l'on voit en action sur la tapisserie de Bayeux et tout comme les Vikings avant eux.

Les poutres utilisées pour la réalisation des piliers de la nef et des bas-côtés sont de longueurs inégales, car on ne disposait plus de troncs de chênes assez longs pour les construire. Aussi, certains ont une assise en pierre, plus ou moins haute et d'autres, aucune.

Les travées du chœur, reprises au XIXe siècle, sont de qualité assez médiocre et le toit qui les couronne est surélevé par rapport à celui des parties anciennes.

L'église est partiellement recouverte de bardeaux en bois de châtaignier, que l'on nomme dialectalement « essentes » et qui constituent donc un « essentage ».

Le porche « néo-normand » a été construit sur le modèle de ceux des églises rurales de Normandie au début du XXe siècle et remplace un portail monumental en style néo-classique construit au siècle précédent et que l'on peut voir représenté sur certaines toiles de Jongkind ou de Boudin. Le portail sud quant à lui, est de style Renaissance.

À noter l'orgue classique provenant de la paroisse Saint-Vincent de Rouen et le balcon Renaissance orné de personnages musiciens. Des vitraux du XIXe siècle décorent les fenêtres du chœur à l'est.

L'édifice est dénué de transept et les bas-côtés de chapelles qui sont uniquement matérialisées par des statues récentes de saints personnages dont les indigènes saint Marcouf et sainte Thérèse de Lisieux.

Église Saint-Étienne

Ancienne église paroissiale de style gothique, en partie des XIVe et XVe siècles. C'est la plus ancienne de la cité. Elle est construite en pierre calcaire crayeuse avec silex et en pierre de Caen, la ville de Honfleur étant située à la limite de ces deux types de formations calcaires. Le clocher est recouvert d'un essentage en bois de châtaignier. De nos jours, elle abrite le Musée de la Marine.

Saint-Léonard vu du Mont-Joli

Église Saint-Léonard

Il s'y tient toujours des offices. La façade est de style gothique flamboyant, mais le reste de l'édifice a été reconstruit aux XVIIe-XVIIIe siècles, ce qui explique la forme particulière du clocher formant une sorte de dôme. L'intérieur est entièrement décoré de peintures murales, ainsi que la voûte de bois à charpente apparente.

Greniers à sel

Deux greniers subsistent sur les trois d'origine, l'un ayant été détruit par un incendie. Ces deux édifices contenaient 10 000 tonnes de sel, destinées à conserver le poisson de ce port de pêche important. Elles furent construites au XVIIe siècle, après que les habitants de la ville en ont reçu l'autorisation de Colbert. Le sel provenait essentiellement de Brouage. Les murs sont construits en gros moellons de calcaire crayeux et les charpentes de bois, construites par les charpentiers de marine évoquent des coques de vaisseaux du XVIIe siècle.

Chapelle Notre-Dame de Grâce

Chapelle de Grâce

Cet édifice reconstruit suite à l'effondrement de la falaise abrite des ex-voto, maquettes de bateaux et un orgue réalisé par le facteur d'orgue Dupont en 1990[19]. À l'extérieur, on peut voir les cloches des pèlerinages.

Bateaux

Le cotre Sainte-Bernadette, dernière chaloupe crevettière toujours en état de naviguer, appartenant à l'association, loi 1901, La chaloupe d'Honfleur. Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 18 octobre 1992.

La ferme Saint-Siméon, lieu d'histoire de la peinture.

Musées

Les Maisons Satie.

Économie

Activité et manifestations

Arts

Honfleur héberge un grand nombre d'artistes peintres, d'ateliers d'artistes et de galeries d'art.

Sport

Le Club sportif honfleurais fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et deux autres en divisions de district[20].

Écologie

La ville de Honfleur a inauguré le une nouvelle station d'épuration, qui a la particularité d'utiliser des plantes pour dépolluer l'eau : c'est la phytorestauration.

Personnalités liées à la commune

Naissances

Eugène Boudin.
par ordre chronologique

Décès

Autres

Plaque commémorative des départs de Champlain dans le port de Honfleur.
par ordre chronologique

Cinéma

De nombreux films ont été tournés en tout ou partie à Honfleur, notamment :

Jumelage

Accès

Transport en commun

La ville est accessible en transport en commun par les lignes 20, 39, 50 des bus verts du Calvados.

Par la route

Notes et références

Altitudes, superficie : IGN[21].
  1. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes ..., Volume 2, Librairie Droz, Genève 1991. p. 1012 / 18239
  2. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presse Universitaire de Caen / éditions Charles Corlet 1993, p. 58.
  3. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard 1986, p. 46 et 74.
  4. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologiques des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968. p. 354.
  5. a b et c Dominique Fournier, Dictionnaire des noms de rues et noms de lieux de Honfleur, éditions de la Lieutenance, Honfleur 2006. p. 124-125.
  6. T. F. Hoad, English Etymology, Oxford University Press 1993. p. 174.
  7. Origine du nom Húnn (Anglais)
  8. René Lepelley, op. cit., p. 148.
  9. François de Beaurepaire, Op. cité. p. 74 - 75 - 166.
  10. Jean Renaud, Les vikings et la Normandie, éditions Ouest-France université, 1989, p. 168.
  11. Aujourd'hui les villes de Sandwich et de Honfleur sont jumelées.
  12. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne). p. 368
  13. Le départ en 1503 de Binot Paulmier de Gonneville de Honfleur jusqu'aux côtes du Brésil, ainsi que sa découverte des terres australes est un récit purement mythique.
  14. « Histoire de la Brigade Piron - Campagne de Normandie » (consulté le )
  15. « GASO, la banque du blason - Honfleur Calvados » (consulté le )
  16. « Conseil-général-info.com - Liste des conseillers généraux du Calvados » (consulté le )
  17. « Évolution et structure de la population à Honfleur en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  18. « Résultats du recensement de la population du Calvados en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  19. Honfleur, église Notre-Dame-de-Grâce, Orgue Dupont (1990)
  20. « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – CS Honfleur » (consulté le )
  21. Répertoire géographique des communes (http://professionnels.ign.fr/42/produits-gratuits/produits-gratuits-a-telecharger.htm).

Voir aussi

Bibliographie complémentaire

  • Pierre Philippe Urbain Thomas, Histoire de la ville de Honfleur, 1840
  • Elizabeth Noël Le Coutour, Le Honfleurais aux sept naufrages, Jean Doublet, L'Harmattan 1996 (ISBN 2-7384-4745-7)
  • Pierre Boiteau (Piboi)
  • Dominique Bougerie, Honfleur et les Honfleurais : cinq siècles d'histoires, cinq tomes, Honfleur, 2002-2009
  • Dominique Bougerie, Honfleur, terre d'élection d'une littérature normande, deux tomes, Honfleur, 2005-2007

Articles connexes

Liens externes

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