Ardon (Loiret)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ardon
Ardon (Loiret)
L'église Saint-Pierre.
Blason de Ardon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes des Portes de Sologne
Maire
Mandat
Jean-Paul Roche
2020-2026
Code postal 45160
Code commune 45006
Démographie
Gentilé Ardonnais
Population
municipale
1 165 hab. (2021 en augmentation de 2,46 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Population
agglomération
369 104 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 46′ 45″ nord, 1° 52′ 29″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 123 m
Superficie 53,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Ferté-Saint-Aubin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Ardon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Ardon
Géolocalisation sur la carte : Loiret
Voir sur la carte topographique du Loiret
Ardon
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Ardon
Liens
Site web ardon45.fr

Ardon est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte de la commune d'Ardon (Loiret) et des communes limitrophes.

La commune d'Ardon se trouve dans le quadrant sud-ouest du département du Loiret, dans la région agricole de la Sologne[1] et l'aire urbaine d'Orléans[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 14,2 km d'Orléans[3], préfecture du département, et à 8,2 km de La Ferté-Saint-Aubin, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie d'Orléans[2].

Les communes les plus proches sont : Jouy-le-Potier (5,9 km), Mézières-lez-Cléry (6,8 km), La Ferté-Saint-Aubin (8,2 km), Saint-Cyr-en-Val (9,2 km), Mareau-aux-Prés (9,4 km), Olivet (9,7 km), Saint-Hilaire-Saint-Mesmin (10 km), Cléry-Saint-André (10,1 km), Marcilly-en-Villette (11,1 km) et Saint-Pryvé-Saint-Mesmin (11,6 km)[4].

Rose des vents Mézières-lez-Cléry Olivet Saint-Cyr-en-Val Rose des vents
Mézières-lez-Cléry N Marcilly-en-Villette
O    Ardon    E
S
Jouy-le-Potier La Ferté-Saint-Aubin Mézières-lez-Cléry

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[5].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. Les plus anciennes sont des sables et argiles de Sologne remontant à l’époque Miocène de la période Néogène. Les plus récentes sont des alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°398 - La Ferté-Saint-Aubin » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[6],[7] et sa notice associée[8].

Carte géologique de la commune.
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
FC  : alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, Holocène
Fw  : alluvions de haute terrasse de la Loire, Pléistocène (Riss), terrasse +10 -15 m
Fvb  : alluvions de haute terrasse, Pléistocène (Mindel), terrasse +20 m
Pléistocène  non présent
Néogène
(2.58 - 23.03)
Pliocène  non présent
Miocène
m3-p1SASo  : sables et argiles de Sologne, Langhien supérieur à Pliocène inférieur
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène  non présent
Éocène  non présent
Paléocène  non présent

Relief[modifier | modifier le code]

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 53,65 km2[9],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 54,76 km2[7]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 25 mètres. L'altitude du territoire varie entre 98 m et 123 m[12].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 699 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Ligny-le-Ribault à 12 km à vol d'oiseau[15], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 741,2 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ardon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[19],[20],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[22],[23].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,4 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), terres arables (5,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), zones urbanisées (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), prairies (1 %), cultures permanentes (0,9 %)[24].

Plan local d'urbanisme[modifier | modifier le code]

Documents d'orientations intercommunaux[modifier | modifier le code]

La commune est membre du Pays Sologne Val-sud, qui regroupe 29 des communes de la Sologne du Loiret. Ce pays impose un certain nombre de contraintes, que les documents d’urbanisme doivent respecter en étant compatibles avec les documents d’orientations du Pays. Le pays a notamment élaboré une charte architecturale et paysagère en 2005[25].

En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val Sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche d'élaboration de SCOT. Le comité syndical du Pays Sologne Val Sud se prononce majoritairement en mars 2013 pour prendre la compétence SCoT dans ses statuts. Les quatre communautés de communes qui composent le Pays délibèrent en avril et mai 2013 pour confier "l'élaboration, la gestion et le suivi du SCoT" au Pays Sologne Val Sud[26]. Les compétences sont modifiées en ce sens en juin 2013[27], le périmètre du SCOT est arrêté par le préfet le 10 octobre 2013. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018[28].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Réseau routier principal de la commune d'Ardon.
  • la ligne 1 du réseau TAO d’Orléans fait son terminus à l’arrêt Limere située à IKEA .

Infrastructures routières[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par cinq routes départementales : les RD 168 et 7, qui constituent le réseau structurant de la commune, et les RD 15, 326 et 18, qui sont en marge du territoire communal. La route départementale 168 est une route à grande circulation[29] qui relie Olivet à La Ferté-Saint-Aubin. Elle supporte en 2014, dans la section traversant la commune, un trafic de 2 126 véhicules/jour au nord du bourg dont 74 poids lourds (3,5 %) et 444 véhicules/jour au sud dont 16 poids lourds (3,6 %)[30]. La RD 7 relie Jouy-le-Potier à Vienne-en-Val et supporte un trafic de 1 141 véhicules/jour en 2014[30]. La RD 15 relie Olivet à Ligny-le-Ribault et supporte un trafic de 3 296 véhicules/jour[30] et la RD 18, dans la partie extrême sud du territoire communal, relie Meung-sur-Loire à La Ferté-Saint-Aubin et supporte 1 741 véhicules/jour. La RD 326 traverse quant à elle le golf de Limère dans la pointe nord-est du territoire communal.

L'autoroute A71, mise en service en 1986[31], traverse la commune dans sa partie ouest, mais n'a aucun échange avec son territoire. Trois passages supérieurs permettent le franchissement des routes départementales 7 et 15 et de la voie communale reliant le château Boisgibault à la RD 15. L'accès le plus proche à cette autoroute est le diffuseur d'Olivet, situé à 9 km au nord[32] sur la commune d'Olivet et constituant la sortie n°2[33].

Transports en commun[modifier | modifier le code]

En 2016, la commune est desservie par la ligne 19 du réseau Ulys, le réseau interurbain de transport par autocar du Conseil départemental du Loiret. Cette ligne, qui relie Cravant à Orléans, propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine[34]. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare d'Orléans et TAO et Transbeauce à la Gare routière d'Orléans. À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015[35].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

La commune d'Ardon est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible) Elle est également exposée à trois risques technologiques : le risque industriel, le risque nucléaire et le risque de transport de matières dangereuses [36]. Entre 1989 et 2019, cinq arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune  : deux pour des inondations et coulées de boues et trois pour des mouvements de terrains[37].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[38].

Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[39]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[40].

Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[41]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[37].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Dans le domaine des risques technologiques, une partie du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont en effet susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif[Note 4]. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[43].

La commune est concernée par la présence d'un établissement classé "site SEVESO seuil haut" de par son activité : la société TDA armements. Cet établissement fait l’objet de l’élaboration d'un Plan de Prévention des Risques Technologiques approuvé par arrêté préfectoral[44].

Le risque de transport de matières dangereuses est également présent sur la commune, en raison du passage sur son territoire d'un itinéraire routier structurant supportant un fort trafic (l'autoroute A71)[36],[45].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Ardon en 1178, du gaulois are «devant» et -ô-dunum; *ar-ô-dunum, traité comme *ardonum «enceinte fortifiée du devant»[46].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Bloc communal : Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La paroisse d'Ardon acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[47] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[48]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[49].

Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[50].

La commune est membre de la communauté de communes du canton de La Ferté-Saint-Aubin depuis sa création le [51], qui devient communauté de communes des Portes de Sologne le [52].

Circonscriptions de rattachement[modifier | modifier le code]

Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse d'Ardon était rattachée sur le plan ecclésiastique au diocèse d'Orléans, sur le plan judiciaire au bailliage d'Orléans, sur le plan militaire au gouvernement d'Orléans et sur le plan administratif à la généralité d'Orléans[53],[54].

La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune d'Ardon est alors incluse dans le canton de Lailli, le district de Beaugency et le département du Loiret[55].

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[56]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[57]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[58]. L'acte II intervient en 2003-2006[59], puis l'acte III en 2012-2015.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune d'Ardon aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
District Beaugency 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Beaugency de 1790 à 1795[50],[55]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[60].
Canton Lailli 1790-1801 Administrative et électorale Le 10 février 1790, la municipalité d'Ardon est rattachée au canton de Lailli[61]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
La Ferté-Saint-Aubin 1801-2015 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[62]. Ardon est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801) au canton de La-Ferté-Saint-Aubin[63],[50].
La Ferté-Saint-Aubin 2015- Électorale La loi du [64] et ses décrets d'application publiés en février et [65] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de La Ferté-Saint-Aubin[65]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[66].
Arrondissement Orléans 1801- Administrative Ardon est rattachée à l'arrondissement d'Orléans depuis sa création en 1801[50],[63].
Circonscription législative 3e circonscription 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[67],[68]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[69]. Ardon, initialement rattachée à la première circonscription, est, après 2010, rattachée à la troisième circonscription[70].

Collectivités de rattachement[modifier | modifier le code]

La commune d'Ardon est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[71], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Politique et administration municipales[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal d'Ardon, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[72], pour un mandat de six ans renouvelable[73]. Il est composé de 15 membres[74]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
    Alfred de Laage de Meux
(1819-1906)
  Propriétaire
Chevalier de la Légion d'honneur
Les données manquantes sont à compléter.
16 juin 1995[75] 2001 René de Chanaleilles    
2001 2008 Michel Vallet    
2008 2014 Michel Tatin   ingénieur conseil
mars 2014 mai 2020 Elysabeth Catoire[76]   employée (secteur privé)
mai 2020 En cours Jean-Paul Roche[76],[77] DVD cadre d'une entreprise publique, Président de la Communauté de communes
Les données manquantes sont à compléter.

Finances[modifier | modifier le code]

En 2011, la commune disposait d’un budget de 1 376 000  dont 848 000  de fonctionnement et 528 000  d'investissement[78], en augmentation de 5 % par rapport à 2005[79].

Le budget de fonctionnement était financé à hauteur de 44,5 % par les impôts locaux, 12,1 % par d'autres impôts et taxes et 15,5 % par la dotation globale de fonctionnement. Ces indicateurs étaient cette même année pour les communes de la même strate, de 500 à 2 000 habitants, respectivement de 36,3 %, 5 % et 23,6 %. Les taux d’imposition fixés par la commune étaient de 5,6 % pour la taxe d'habitation, de 8,7 % pour la taxe foncière sur le bâti et 27,9 % pour la taxe foncière sur le non-bâti. Les taux de la strate des communes de 500 à 2 000 habitants étaient respectivement de 11,4 %, 15,8 % et 46 %[78]. Le taux de la cotisation foncière des entreprises, qui a remplacé la taxe professionnelle en 2010, fixé par l’intercommunalité, était de 18,7 %[80].

La dette cumulée de la commune s’élevait au 31 décembre 2011 à 325 000 , soit 276  par habitant, en diminution de -76 % par rapport à 2005. La dette moyenne par habitant de la strate des communes de 500 à 2 000 habitants s'élevait quant à elle en 2011 à 592 [78].

Année Population Fonctionnement Investissements Autofinancement Endettement Fiscalité
Produits
(en k€)
Charges
(en k€)
Résultat
(en k€)
Ressources
(en k€)
Emplois
(en k€)
CAF
(en k€)
encours
au 31/12
(en k€)
encours
par habitant
(en € par habitant)
TH
TFb TFnb Tpfa Potentiel fiscal
par habitant
Produits
impôts locaux
commune strate
2005[79] 1133 903 588 316 411 496 316 1 304 1 151 5,6 % 8,7 % 27,9 % 7,7 % 915 552 573
2006[81] 1133 952 660 292 431 533 292 923 814 5,6 % 8,7 % 27,9 % 7,7 % 951 583 606
2007[82] 1133 753 463 291 453 367 291 839 741 5,6 % 8,7 % 27,9 % 0 % 1 027 487 253
2008[83] 1133 816 559 257 291 284 257 753 665 5,6 % 8,7 % 27,9 % 0 % 1 070 497 263
2009[84] 1148 830 564 266 561 728 266 420 366 5,6 % 8,7 % 27,9 % 0 % 1 006 518 272
2010[85] 1174 833 533 299 393 637 299 373 318 5,6 % 8,7 % 27,9 % 0 % 1 023 527 277
2011[78] 1174 848 542 306 528 345 306 325 276 5,6 % 8,7 % 27,9 % 0 % 0 0 286
Notes : CAF = Capacité d'autofinancement nette du remboursement en capital des emprunts, TH = Taux de la taxe d'habitation, TFb = taux de la taxe sur le foncier bâti, TFnb = taux de la taxe sur le foncier non bâti, Tpfa = Taxe professionnelle (fiscalité additionnelle)

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Environnement[modifier | modifier le code]

Gestion des déchets[modifier | modifier le code]

En 2016, la commune est membre du syndicat mixte intercommunal pour le ramassage et le traitement des ordures ménagères (SMIRTOM) de la région de Beaugency, créé en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 5] en porte à porte, des emballages ménagers recyclables en porte à porte ou en points d’apport volontaire, du verre en points d’apport volontaire et des papiers en points d’apport volontaire [86]. Un réseau de sept déchèteries, dont une est située sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…)[86]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets est effectuée dans l'UIOM de Saran depuis 1996, exploitée par la société Orvade, filiale du groupe Véolia, par délégation de service de la communauté urbaine Orléans-Métropole[87].

La loi NOTRe du rend obligatoire l’exercice de la compétence « gestion des déchets ménagers » pour les communautés de communes à partir du [88], qui ne fait donc désormais plus partie des compétences de la commune mais de celle de la communauté de communes des Portes de Sologne. Dans ce cadre, le préfet du Loiret indique dans un courrier du aux présidents des communautés de communes concernées que le SMIRTOM de la région de Beaugency sera dissout le [89].

Production et distribution d'eau[modifier | modifier le code]

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[90]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune elle-même[91]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[92],[93].

Assainissement[modifier | modifier le code]

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[94], est assurée par la commune elle-même[95]. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 800 EH, soit 120 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration de type lagunage naturel. Son exploitation est assurée par Ardon[96],[97].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[98]. En 2017, la communauté de communes des Portes de Sologne assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[99],[100].

Prix de l'eau[modifier | modifier le code]

Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets, etc.)[101]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisée des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[102]. Le prix au m3 est calculé pour une consommation annuelle de 120 m3 (référence INSEE)[103].

Domaine Commune 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Eau potable Ardon NC[104] NC[105] NC[106] [107] 1,23[108] 1,26[109]
Loiret 1,76[110] 1,7[111] 1,66[112] 1,69[113]
France 1,93[110] 1,96[111] 2[112] 2,03[113]
Assainissement Ardon NC[104] NC[105] NC[106] 1,54[108] 1,54[109]
Loiret 2,07[110] 2,19[111] 2,25[112] 2,38[113]
France 1,73[110] 1,82[111] 1,85[112] 1,89[113]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont nommés les Ardonnais[114].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[115]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[116].

En 2021, la commune comptait 1 165 habitants[Note 6], en augmentation de 2,46 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
450448451439519536524547602
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
560604607596598598643640579
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
576576580507508458417445412
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3723485367007318511 1131 1001 156
2021 - - - - - - - -
1 165--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[117] puis Insee à partir de 2006[118].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Ardon se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription d'Orléans Sud.

L'école primaire accueille les élèves de la commune.

Sports[modifier | modifier le code]

Le golf de Limère, 18 trous, par 72, a été créé en 1992[119].

Économie[modifier | modifier le code]

  • Aircos : fabrication d'emballages en matières plastiques pour les produits de beauté[120] ;
  • Les Balnéades : centre de balnéothérapie[121].
  • "IKÉA" Doit déposer fin 2013 un permis de construire pour un magasin qui générerait environ 150 emplois dès son ouverture fin 2015. (LOIRET Mag.)

Le revenu annuel moyen par foyer dépasse les 50 000 €, ce qui place le village à la première place du Loiret en ce qui concerne ce critère[122].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le château de Boisgibault construit à la fin du XVIIe siècle, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le [A 1] ;
  • Les châteaux du XIXe siècle : de Villiers[A 2] ; de la Rousselière[A 3] ; de la Renardière[A 4] ; des Madères[A 5] ; de Buglain[A 6] ;
  • Le château de Maisonfort, édifié au XVIIe siècle sur un château fort qui datait du XIVe siècle, fut détruit en 1958[A 7]
  • Les Manoirs : de la Rivière de la fin du XVe siècle avec grange et étable de la fin du XIXe siècle[A 8] ; des Bordes du XVIe siècle[A 9] ; du Marchais-Lambert des XVIe et XVIIe siècles avec écuries et grange du XIXe siècle[A 10] ;
  • L’église Saint-Pierre du début du XIXe siècle[A 11] ;
  • Les fermes : du Vivier, logis du XVIIIe siècle et grange du XIXe siècle[A 12] ; de la Grande Hâtée du XIXe siècle[A 13] ; de la Bretandière du XVIIIe siècle[A 14] ;
  • Une maison du XVIIIe siècle au lieu-dit le Télégraphe[A 15] ;
  • L’étang du Marchais-Rond ;
  • Deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique se situent en totalité sur le territoire de la commune : une de type 1 dite de la chênaie à chêne tauzin du domaine de la rivière[123] et une de type 2 dite du domaine de la rivière[124].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Ardon
Blason de Ardon Blason
D'azur au lion d'or surmonté de trois étoiles d'argent rangées en chef; senestré d'or à la clé d'azur.
Détails
Création Paul Maitenaz. Adopté le 20 avril 2015.

Vie militaire[modifier | modifier le code]

Le 12e régiment de cuirassiers est stationné sur les communes d'Ardon et Olivet.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
  • Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 1, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
  • Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 2, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
  • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
  • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5, BNF 35486873)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[10],[11]
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Le périmètre de sûreté des centrales nucléaires ayant été porté au niveau national de 10 à 20 km en 2018, le calendrier national prévoit une distribution d’iode aux populations du rayon 10 à 20 km, qui n'en avaient jusqu'à présent pas été destinataires, à partir de septembre 2019[42].
  5. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le château de Boisgibault », notice no PA45000020.
  2. « Le château de Villiers », notice no IA00013036.
  3. « Le château de la Rousselière », notice no IA00013034.
  4. « Le château de la Renardière », notice no IA00013032.
  5. « Le château des Madères », notice no IA00013029.
  6. « Le château de Buglain », notice no IA00013027.
  7. « Le château de Maisonfort », notice no IA00013030.
  8. « Le manoir de la Rivière », notice no IA00013036.
  9. « Le manoir des Bordes », notice no IA00013025.
  10. « Le manoir du Marchais-Lambert », notice no IA00013031.
  11. « L'église Saint-Pierre », notice no IA00013021.
  12. « La ferme du Vivier », notice no IA00013037.
  13. « La ferme de la Grande Hâtée », notice no IA00013028.
  14. « La ferme de la Bretandière », notice no IA00013028.
  15. « La maison au lieu-dit Le Télégraphe », notice no IA00013035.
  • Autres sources
  1. « Zonage en petites régions agricoles », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  2. a et b « Fiche communale », sur insee.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Ardon" et "Orléans" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Villes les plus proches d'Ardon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Histoire géologique du Bassin parisien », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le ).
  6. « Carte géologique d'Ardon » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2022).
  7. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune d'Ardon », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  8. « Notice associée à la feuille n°398 - La Ferté-Saint-Aubin de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  9. Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Ardon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  12. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  14. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  15. « Orthodromie entre Ardon et Ligny-le-Ribault », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station Météo-France « Ligny-le-Ribault », sur la commune de Ligny-le-Ribault - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Ligny-le-Ribault », sur la commune de Ligny-le-Ribault - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  19. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  21. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  25. « PLU de Guilly - Rapport de présentation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur mairie-guilly.com (consulté le ), p. 63.
  26. « SCOT Pays Sologne Val-sud - la démarche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur pays-sologne-valsud.fr (consulté le ).
  27. « SCOT Pays Sologne Val-sud - Arrêté préfectoral du 20 juin 2013 modifiant les compétences »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur pays-sologne-valsud.fr (consulté le ).
  28. « SCOT Pays Sologne Val-sud - Plaquette d'élaboration du SCOT », sur pays-sologne-valsud.fr (consulté le ).
  29. « Décret n° 2010-578 du 31 mai 2010 modifiant le décret n° 2009-615 du 3 juin 2009 fixant la liste des routes à grande circulation », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  30. a b et c « Carte du trafic 2014 sur le réseau routier du Loiret », sur le site d'information géographique du Loiret, (consulté le ).
  31. « Arrêté du 14 octobre 1986 portant autorisation de mise en service de la section Orleans-sud-Salbris de l'autoroute A71 Orléans-Bourges-Clermont-Ferrand », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  32. « Itinéraire Ardon-Olivet », sur ViaMichelin (consulté le ).
  33. « Autoroute française A71 », sur routes.wikia.com (consulté le ).
  34. Fiche horaire de la ligne Cravant-Orléans pour la période du 1er septembre 2014 au 31 décembre 2015, [lire en ligne][PDF].
  35. Aloïs Ramel, Alexandra Aderno, « Loi NOTRe et transports publics », sur web.lexisnexis.fr, (consulté le ).
  36. a et b [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret- Liste des risques par commune », sur loiret.gouv.fr (consulté le ).
  37. a et b « Risques recensés sur la commune d'Ardon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr.
  38. « Ardon - Recensement des cavités souterraines »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  39. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  40. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur d'Ardon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  41. Décret no n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français
  42. « Commission locale d'information - Compte rendu de la réunion de bureau du 13 mai 2019 », sur loiret.fr (consulté le ).
  43. « Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret - Risque nucléaire », sur loiret.gouv.fr (consulté le ).
  44. « Dossier départemental des risques majeurs - le risque industriel », sur loiret.gouv.fr (consulté le ).
  45. « Dossir départemental des risques majeurs - le risque de transport de matières dangereuses. », sur loiret.gouv.fr (consulté le ).
  46. Toponymie générale de la France, Ernest Nègre, page 169
  47. Motte 2003, p. 24.
  48. Motte 2003, p. 23.
  49. « Les grands principes de la loi municipale de 1884 », sur le site du sénat, (consulté le ).
  50. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Ardon », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  51. « Communautés de communes de la région Centre-Val de Loire », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ).
  52. « Délibération de la CC du 20 janvier 2015 décidant du changement de nom de la CC », sur cc-lafertesaintaubin.fr (consulté le ).
  53. Bloch 1906, p. 191.
  54. Abbé Patron 1870, p. 403.
  55. a et b Prudhomme 1798, p. 162.
  56. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 3.
  57. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 41-46.
  58. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 61-72.
  59. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 118-138.
  60. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l’œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  61. Denis Jeanson, « Cantons de la région Centre-Val de Loire », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ), p. 6.
  62. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  63. a et b « Arrêté du 9 vendémiaire an X portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 45 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  64. « LOI no  2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le ).
  65. a et b « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  66. « Question no 460 de M. Jean-Jacques Cottel », sur questions.assemblee-nationale.fr, (consulté le ).
  67. « Législatives 2012 : élections selon des modalités révisées. », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  68. « Délimitation des circonscriptions législatives - Loi ratifiant l'ordonnance n° 2009-935 du 29 juillet 2009 portant répartition des sièges et délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés », sur le site du sénat (consulté le ).
  69. « Carte du découpage législatif du Loiret »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur elections-legislatives.fr (consulté le ).
  70. « Rattachements dans le Loiret avant et après la réforme de 2010 », sur politiquemania.com (consulté le ).
  71. « Rattachements administratifs de la commune d'Ardon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  72. Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
  73. « Election des conseillers municipaux et du maire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la DGCL (consulté le ).
  74. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
  75. Association des maires du Loiret, L'officiel des élus et des collectivités : Répertoire de l'association des maires du Loiret, Saint-Nazaire, Editions de France, 2e trimestre 1999 (ISBN 978-2-9513908-0-5), p. 79.
  76. a et b « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  77. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  78. a b c et d Compte communal détaillé 2011 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013
  79. a et b Compte communal détaillé 2005 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013
  80. Taux des impôts locaux de la commune en 2010, sur http://www.taxe.com/, consulté le 5 mars 2013
  81. Compte communal détaillé 2006 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013
  82. Compte communal détaillé 2007 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013
  83. Compte communal détaillé 2008 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013
  84. Compte communal détaillé 2009 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013
  85. Compte communal détaillé 2010 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 5 mars 2013
  86. a et b « Présentation du SMIRTOM de la région de Beaugency », sur smirtom-beaugency.fr (consulté le ).
  87. « Rapport annuel 2015 sur le prix et la qualité du service public d’élimination des déchets », sur orleans-metropole.fr (consulté le ), p. 31-36.
  88. « Schéma de coopération intercommunale du Loiret », sur loiret.gouv.fr, (consulté le ), p. 4.
  89. « Communauté de communes des Terres du Val de Loire - Procès-verbal du conseil communautaire du 4 janvier 2017 », sur chaingy.fr (consulté le ).
  90. [PDF]« Les services publics d'eau et d'assainissement. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  91. « composition communale des services d'eau potable pour l'année 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  92. Article L1321-1 du Code général des collectivités territoriales et suivants
  93. AMF, « Loi NOTRe : transfert des compétences « eau et assainissement » aux EPCI à fiscalité propre », sur amf83.fr, (consulté le ).
  94. Les services publics d'eau et d'assainissement ", p. 16.
  95. « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  96. « Catalogue des stations d'épuration en service dans le Loiret au 21 juin 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur eau-loire-bretagne.fr (consulté le ).
  97. « Station d'épuration de Ardon », sur sandre.eaufrance.f (consulté le ).
  98. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  99. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  100. « CC des Portes de Sologne - SPANC », sur cc-lafertesaintaubin.fr (consulté le ).
  101. « Note sur la tarification des services de l’eau et de l’assainissement », sur loiret.gouv.fr, (consulté le ).
  102. « Observatoire national des services d'eau et d'assainissement », sur services.eaufrance.fr (consulté le ).
  103. « Prix TTC du service au m³ pour 120 m³ », sur services.eaufrance.fr (consulté le ).
  104. a et b Prix de l'eau en 2010 à Ardon.
  105. a et b Prix de l'eau en 2011 à Ardon.
  106. a et b Prix de l'eau en 2012 à Ardon.
  107. Prix de l'eau en 2013 à Ardon.
  108. a et b Prix de l'eau en 2014 à Ardon.
  109. a et b Prix de l'eau en 2015 à Ardon.
  110. a b c et d Prix de l'eau en 2010 dans le Loiret.
  111. a b c et d Prix de l'eau en 2011 dans le Loiret.
  112. a b c et d Prix de l'eau en 2012 dans le Loiret.
  113. a b c et d Prix de l'eau en 2013 dans le Loiret.
  114. « Gentilés des communes du Loiret », sur habitants.fr (consulté le ).
  115. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  116. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  117. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  118. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  119. Le golf de Limère sur le site de la commune
  120. Le site de production Aircos à Ardon
  121. Site du centre de balnéothérapie des Balnéades
  122. Où trouve-t-on les revenus les plus élevés dans le Loiret ?, La République du Centre, 2 février 2010, p. 2-3.
  123. « Inventaire des ZNIEFF. Zone 60210001. Chênaie à chêne tauzin du domaine de la rivière »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur centre.ecologie.gouv.fr, Direction régionale de l'environnement Centre. Ministère français de l'écologie (consulté le ).
  124. « Inventaire des ZNIEFF. Zone 6021. Domaine de la rivière »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur centre.ecologie.gouv.fr, Direction régionale de l'environnement Centre. Ministère français de l'écologie (consulté le ).
  125. Jean Jolly, Dictionnaire des parlementaires français : notices biographiques sur les ministres, députés et sénateurs français de 1889 à 1940, Paris, Presses universitaires de France, (lire en ligne), p. 3128.
  126. Tribout C, Le musicien vit à Ardon, William Sheller sort son autobiographie, écrite dans le Loiret, La République du Centre, 29 décembre 2020