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Les Attaques

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Les Attaques
Les Attaques
L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Blason de Les Attaques
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Calais
Intercommunalité CA Grand Calais Terres et Mers
Maire
Mandat
Nadine Denièle-Vanpouille
2020-2026
Code postal 62730
Code commune 62043
Démographie
Gentilé Attaquois
Population
municipale
2 052 hab. (2021 en augmentation de 5,5 % par rapport à 2015)
Densité 99 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 54′ 28″ nord, 1° 56′ 05″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 6 m
Superficie 20,81 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Calais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Calais-2
Législatives 7e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Les Attaques
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Les Attaques
Liens
Site web lesattaques.fr

Les Attaques est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Attaquois.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération Grand Calais Terres et Mers qui regroupe 14 communes et compte 98 828 habitants en 2021.

Géographie

Localisation

Les Attaques se trouve à 7 km de Calais et est desservie par l'ancienne RN 43 (actuelle RD 943). Elle est également traversée par l'autoroute A26.

Carte

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

Communes limitrophes des Attaques
Coulogne Marck Guemps
Attaques Ardres
Hames-Boucres

Guînes

Andres Balinghem

Hydrographie

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune se trouve sur un sol marécageux drainé par de nombreux canaux qui se rejettent dans le canal de Calais à Saint-Omer.

La commune est drainée par trois cours d'eau :

  • la rivière à bouzats, appelée aussi watergang du marais de Guînes, qui prend sa source dans la commune d'Andres, un cours d'eau naturel non navigable de 3,59 km, se jette dans le canal du haut banc et ruisseau d'ardres ou la rivière neuve au niveau de la commune des Attaques[1] ;
  • le canal d'Ardres, chenal navigable de 4,71 km, qui se jette dans la commune, dans le canal de Calais. Il prend sa source dans la commune de Brêmes[2] ;
  • le ruisseau d'Andres, cours d'eau naturel de 5,7 km, qui prend sa source dans la commune de Campagne-lès-Guines et se jette dans le canal du haut banc et ruisseau d'Ardres ou la rivière Neuve au niveau de la commune[3].

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc de type 5 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4].

Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[4].

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,5 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,1 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 750 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

Milieux naturels et biodiversité

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3] :

  • les watergangs des Attaques et d'Andres et le lac d'Ardres. Cette ZNIEFF est marqué par la présence d’un réseau dense de fossés, mares et watergangs[5] ;
  • Le site du marais de Guînes. Cette ZNIEFF, situé au pied des collines crayeuses de l'Artois, aux portes de la plaine maritime flamande, correspond à l’ancien delta de l’Aa dans lequel se trouvent des tourbières[6].

Urbanisme

Entrée de la commune.

Typologie

Les Attaques est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,9 %), prairies (11,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), zones urbanisées (3,6 %), eaux continentales[Note 6] (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[12].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

Voies de communication et transports

Les Attaques est traversée par la ligne de Lille aux Fontinettes sur laquelle se trouvait autrefois un arrêt pour la commune. La gare la plus proche est désormais la gare de Pont-d'Ardres, desservie par des trains TER Hauts-de-France de la liaison Lille / Hazebrouck - Calais, mais une meilleure desserte est assurée par la gare de Calais-Ville.

Toponymie

Pendant longtemps le village porta simplement un nom renvoyant à sa chapelle :

  • Capella (1173), Estachies (1319), Caple parish (1556), Couswade and Capeel (1556)[14].

Selon Haigneré, Les Attaques serait la « corruption » du mot Les Estaches, c’est-à-dire le pieux ou pilotis, en référence au « pont sur estaches » qui servait jadis aux communications entre la terre de Merck et le comté de Guînes. Selon certaines personnes du pays, les estaches désignent les pieux qui servaient à attacher les bateaux dans les marais. La contraction progressive a donné Les Estaques et enfin Les Attaques[15].

Selon l’Almanach de 1844, le nom Les Attaques viendrait du mot patois « attaqué », c’est-à-dire « resté attaquer », car autrefois la partie dite du marais se trouvait couverte d’eau six mois de l’année et les terres étaient argileuses.

Histoire

Les recherches archéologiques permettent d’apprécier l’ancienneté de la présence humaine sur le terroir ; elles essayent d’en préciser l’évolution historique. L’époque néolithique (5000 ans av. J.-C.) est signée de quelques pointes de flèches retrouvées dans la tourbe mais l’époque gallo-romaine n’est que probable.

Sur le site des Cappes (la petite et la grande Cappe), les dernières fouilles ont pu apprécier l’importance régionale de l’abbaye de la Capelle. Monastère en l’honneur de la Vierge, il fut bâti en 1090 par sainte Ide, épouse du comte de Boulogne Eustache II et mère de Godefroy de Bouillon. Les moines bénédictins, venus de l’abbaye de Ham-en-Artois, se consacraient non seulement à la prière mais aussi aux travaux agricoles et d’assèchement. En 1183, le comte de Flandre Philippe d'Alsace se porte garant d'un accord conclu entre l'abbaye et les habitants de Marc (Marck), Oye, (Oye-Plage) et d'autres villages voisins qui s'engagent à donner au monastère un tiers de la pêche d'un homme par bateau pendant l'époque de la pêche au hareng[16].

On raconte que sainte Ide aimait séjourner à l’abbaye et y déposa une boîte d’or renfermant onze cheveux de la Vierge, don du roi des Asturies Alphonse VI.

Cependant le monastère ne fut pas à l’abri des guerres ; la plus terrible fut la guerre de Cent Ans et c’est en 1346 que les Anglais ruinèrent l’abbaye.

C’est en 1814 que nous trouvons une première pétition des habitants du « Bas Marck » adressée à monsieur le préfet. Éprouvant de grandes difficultés à se déplacer sur un territoire marécageux et souvent inondé, les habitants du Bas Marck ne pouvaient gagner régulièrement le chef-lieu pour leurs démarches administratives. De là, retards, ignorance des lois et des arrêtés du gouvernement et parfois à leur insu.

Irrités par cette situation, propriétaires et notables réclamèrent leur autonomie. Les démarches furent longues et l’indépendance de la commune fut obtenue sous Louis Philippe le 18 aout 1835.

Au XVIIIe siècle, la commune est un hameau de Marck et s’appelle le Bas Marck.

En 1718, la paroisse de Marck est trop vaste (4 400 ha environ), le curé ne pouvait assurer son service à tous. On décidera de scinder la cure en deux paroisses avec une nouvelle église ou plutôt une chapelle, sous l’invocation de saint Pierre-ès-Liens. Le vicaire du Bas Marck avait ses fonts baptismaux, son cimetière, son presbytère.

Conservée en 1802 comme vicariat indépendant, la chapelle fut érigée en succursale le . Devenue insuffisante pour les paroissiens, on prit le parti de construire l’église actuelle sur les plans de M. Steusmagt, architecte de Saint-Pierre-les-Calais. La pose de la première pierre eut lieu le 28 mai 1866. Le 16 avril 1868 l’église est consacrée solennellement par Monseigneur Lequette[15].

Pendant la Première Guerre mondiale, en 1917, les Attaques dépend du commandement d'étapes , (élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du groupement, en arrière du front), ayant son siège à Nouvelle-Église [17]. Le 25 août 1917, un cas de diphtérie est signalé sur la commune obligeant à des mesures de désinfection pour préserver les troupes qui sont au cantonnement sur le village[18]. Le commandement d'étapes est transféré à Saint-Folquin le 1er décembre 1917. La commune dépend également du commandement d'étapes de Guînes en 1917-1918[17]. En juillet 1917, stationnent, dans le cadre de ces commandements d'étape quelques soldats belges dont des éléments de la gendarmerie[19]. Au début août 2017, se sont déclarés parmi les troupes stationnées dans la commune deux cas de méningite, qui ont imposé une désinfection des locaux concernés[20].

Le 2 janvier 1918, le commandement d'étapes de Guînes est transféré aux Attaques[21] avant de revenir à Guînes le 14 mars 1918[22].

Politique et administration

Découpage territorial

La commune se trouve dans l'arrondissement de Calais du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités

La commune est membre de la communauté d'agglomération Grand Calais Terres et Mers.

Circonscriptions administratives

La commune est rattachée au canton de Calais-2.

Circonscriptions électorales

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la septième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
décembre 1935[23] juillet 1976[23] Gustave Rivenet    
août 1976 janvier 1981[23] René Norel (1915-1981)   Décédé en fonction
mars 1981[23] décembre 2018 Jacques Rivenet[24] DVD Démissionnaire
janvier 2019[25] En cours
(au 30 avril 2022)
Nadine Deniele-Vampouille DVD Salariée dans le conseil d'entreprise
Vice-présidente de Grand Calais Terres et Mers
Réélue pour le mandat 2020-2026[26],[27],[28]

Équipements et services publics

Justice, sécurité, secours et défense

La commune dépend du tribunal de proximité de Calais, du conseil de prud'hommes de Calais, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer[29].

Population et société

Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Attaquois[30].

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1836. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

En 2021, la commune comptait 2 052 habitants[Note 7], en augmentation de 5,5 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876
1 2301 2591 3441 3591 3001 3291 3961 4211 505
1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
1 5421 5961 6141 6661 6991 8191 8001 8561 720
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
1 6981 6981 7871 7181 8071 7901 7751 8781 887
1999 2006 2011 2016 2021 - - - -
1 8211 9611 9581 9482 052----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 983 hommes pour 1 026 femmes, soit un taux de 51,07 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,0 
5,8 
75-89 ans
8,9 
16,9 
60-74 ans
16,2 
22,9 
45-59 ans
22,2 
20,6 
30-44 ans
18,4 
13,9 
15-29 ans
14,8 
19,5 
0-14 ans
18,6 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Économie

La zone industrielle Les Estaches : véritable carrefour culturel et économique du sud du calaisis.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'église.
  • L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
  • Le pont Sans-Pareil. En 1681, le roi décide d’établir une communication fluviale entre Saint-Omer et Calais plus directe que celle existante par l’Aa, l’Oye et le canal de Marck. En 1747, une inondation causa de nombreux dommages et ravages, particulièrement dans le bas pays privé de voies de communication. Le gouvernement envoya un ingénieur des ponts et chaussées reconnaître les lieux et apporter une solution. Monsieur Barbier eut l’idée remarquable d’élever un pont au point même où les canaux de Saint Omer-Calais, Ardres-Marck se coupent à angle droit. Ouvrage extraordinaire, pont à quatre branches, pont Sans-Pareil, carrefour de l’eau et de la terre, il n’avait qu’une seule voûte en cul-de-four pénétrée par deux cylindres qui forment quatre issues pour le passage d’autant de cours d’eau. Commencé le 10 juin 1749, il fut terminé en 1752[37].
  • Le monument aux morts[38].

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason de Les Attaques Blason
De gueules au bateau de pêche (chalutier) d’argent.
Détails
Blason suggéré par les Archives du Pas-de-Calais en 1996, il rappellerait le don qui fut fait par le comte de Flandre, Philippe d'Alsace, d'un bateau de pêche aux religieux de l'abbaye de La Capelle, fondée au XIe siècle et détruite en 1347 par les Anglais.
Le champ de gueules est celui des armes dudit comte.
Adopté par la municipalité.

Pour approfondir

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

  • « Les Attaques », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

Notes et références

Notes

  1. Le climat océanique franc de type 5 occupe un mince liseré en bordure de la Mer du Nord et l’ensemble de la Normandie, la Bretagne, la Vendée et les Charentes. Un espace océanique réduit occupe l’ouest des landes et des Pyrénées-atlantiques. Les températures sont moyennes et très homothermes : l’amplitude annuelle (moins de 13°C d’écart entre juillet et janvier), le nombre de jours froids (moins de 4) et chauds (moins de 4) et la variabilité interannuelle sont minimaux. Les précipitations sont annuellement abondantes (un peu plus de 1000 mm) et fréquentes en hiver (plus de 13 jours en janvier). L’été est également pluvieux (8-9 jours en juillet) mais les cumuls sont réduits. Le climat océanique se caractérise enfin par une forte variation interannuelle des précipitations d’hiver. (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière à bouzats (E4190830 ) » (consulté le )
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal d'Ardres (E4110800 ) » (consulté le )
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau d'Andres ( E4190820) » (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « ZNIEFF 310007255 - Watergangs des Attaques et d'Andres et Lac d'Ardres », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  6. « ZNIEFF 310007010 - marais de Guînes », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction des Calais », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  14. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 17.
  15. a et b Source : site de la mairiehttp://www.lesattaques.fr/histoire_patrimoine.aspx
  16. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 1re partie, Année 1183.
  17. a et b « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  18. Journal d'opérations du commandement d'étapes de Nouvelle-Église, p. 58, lire en ligne.
  19. Journal de marche du commandement d'étapes de Nouvelle-Église, p. 5, lire en ligne..
  20. Journal de marche du commandement d'étapes de Nouvelle-Église, p. 43, lire en ligne..
  21. Journal de marche du commandement d'étapes de Guînes, période du 4 décembre 1917 au 27 mars 1918, p. 31.
  22. Journal de marche du commandement d'étapes de Guînes, période du 4 décembre 1917 au 27 mars 1918, p. 101.
  23. a b c et d Bruno Mallet, « Bilan du maire des Attaques: un mandat marqué par une gestion foncière ingénieuse : Nous poursuivons notre série sur le bilan des maires avec aujourd’hui Jacques Rivenet, maire des Attaques depuis mars 1981, qui achève son cinquième mandat complet. Est-ce le dernier ? Il affirme ne pas avoir pris sa décision. », La Voix du Nord,‎ .
  24. BE. B. (CLP), « À Les Attaques, Jacques Rivenet entame un sixième mandat consécutif : Avec 55,66% des voix, la Liste d’union et de défense des intérêts communaux menée par le maire sortant Jacques Rivenet, a remporté le scrutin des dernières municipales dès le premier tour, devançant d’un peu plus de cinq points la liste d’opposition dont quatre membres ont été élus au conseil municipal », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  25. « Nadine Deniele-Vampouille élue maire des Attaques : Nadine Deniele-Vampouille a été désignée hier soir par le conseil municipal pour prendre la succession de Jacques Rivenet en tant que maire de la commune », Nord Littoral,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À la suite de l’annonce de la démission de Jacques Rivenet en décembre après 37 années de mandat, sa première adjointe depuis 2015 Nadine Deniele-Vampouille, 63 ans, avait annoncé dans nos colonnes sa volonté d’être candidate à sa succession, à la demande de l’ancien édile. C'est donc sans surprise que Nadine Deniele-Vampouille a été élue, par 14 voix contre 4 pour Eliane Krasinski, jeudi soir maire de la commune après en avoir assuré l'intérim depuis le 29 décembre ».
  26. https://reader.cafeyn.co/fr/1978716/21599238
  27. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
  28. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  29. « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
  30. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune des Attaques (62043) », (consulté le ).
  36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
  37. Source : http://www.lesattaques.fr/histoire_patrimoine.aspx
  38. « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).