Saint-Aignan-le-Jaillard

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Saint-Aignan-le-Jaillard
Saint-Aignan-le-Jaillard
Blason de Saint-Aignan-le-Jaillard
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Sully
Maire
Mandat
Hugo Planchet
2020-2026
Code postal 45600
Code commune 45268
Démographie
Gentilé Saint-Aignanais
Population
municipale
608 hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 44′ 36″ nord, 2° 26′ 24″ est
Altitude Min. 112 m
Max. 159 m
Superficie 24,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Sully-sur-Loire
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sully-sur-Loire
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Aignan-le-Jaillard est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire. Elle appartient au Canton de Sully-sur-Loire, et se situe dans l'arrondissement d'Orléans depuis 1926 (arrondissement de Gien avant 1926).

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte de la commune de Saint-Aignan-le-Jaillard et des communes limitrophes

La commune de Saint-Aignan-le-Jaillard se trouve dans le quadrant sud-est du département du Loiret, dans la région agricole du Val de Loire[1] et l'aire urbaine de Sully-sur-Loire[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 43,5 km d'Orléans[3], préfecture du département, et à 5,4 km de Sully-sur-Loire, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Sully-sur-Loire[2].

Les communes les plus proches sont : Ouzouer-sur-Loire (4,1 km), Lion-en-Sullias (4,2 km), Sully-sur-Loire (5,4 km), Saint-Père-sur-Loire (6 km), Dampierre-en-Burly (6,4 km), Saint-Florent (6,5 km), Bonnée (7,2 km), Saint-Gondon (9,2 km) et Villemurlin (10,1 km)[4].

Communes limitrophes de Saint-Aignan-le-Jaillard
Sully-sur-Loire Saint-Aignan-le-Jaillard Lion-en-Sullias
Saint-Florent (Loiret)

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[5].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche à silex remontant à la période Crétacé. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°399 - Châteauneuf-sur-Loire » et « n°431 - Argent-sur-Sauldre » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[6],[7] et leurs notices associées[8],[9].

Carte géologique de la commune.
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
Fz  : alluvions récentes des lits mineurs, Holocène
FC  : alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, Holocène
Fy  : alluvions récentes des levées et montilles de la Loire et des basses terrasses du Loing, Holocène
Fx  : alluvions de basse terrasse de la Loire, Pléistocène (Wurm), terrasse +5 m
Fw  : alluvions de haute terrasse de la Loire, Pléistocène (Riss), terrasse +10 -15 m
Fvb  : alluvions de haute terrasse, Pléistocène (Mindel), terrasse +20 m
Pléistocène
FuL  : alluvions de très haute terrasse de la Loire, Pléistocène (Villafranchien), terrasse +40 m
Néogène
(2.58 - 23.03)
Pliocène  non présent
Miocène
m3-p1SASo  : sables et argiles de Sologne, Langhien supérieur à Pliocène inférieur
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène  non présent
Éocène
e4PN  : poudingue de Nemours, Paléocène-Éocène inférieur
Paléocène
e1-4Rc  : complexe argilo-sableux à silex = argiles à silex, Paléocène-Éocène inférieur
Mésozoïque
(66.0 - 252.17)
Crétacé
(66.0 - ≃145.0)
c3-5Cr  : craie blanche à silex, Sénonien

Relief[modifier | modifier le code]

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 24,31 km2[10],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 24,17 km2[7]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 47 mètres. L'altitude du territoire varie entre 112 m et 159 m[13].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 725 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Villemurlin à 10 km à vol d'oiseau[16], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 691,2 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[20],[21]. Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Saint-Aignan-le-Jaillard sont au nombre de trois[INPN 1].

Sites d'importance communautaire (Directive "Habitats")[modifier | modifier le code]
Nom Numéro Type Arrêté Localisation
Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire FR2400528 SIC Arrêté du [22] Dans la frange nord de la commune[23].
Sologne FR2402001 SIC Arrêté du [24] Dans la partie sud de la commune[25].

Le site de la « Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire », d'une superficie de 7 120 ha, concerne 51 communes. La délimitation de ce site Natura 2000 est très proche de celle correspondant à la Directive Oiseaux. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux ligériens liés à la dynamique du fleuve, qui hébergent de nombreuses espèces citées en annexe II de la directive Habitats[INPN 2].

La ZSC « Sologne », d'une superficie totale de 346 184 ha, constitue une vaste étendue émaillée d'étangs, située en totalité sur les formations sédimentaires du burdigalien. L'agriculture est en recul et on observe une fermeture des milieux naturels (landes). Plusieurs ensembles naturels de caractère différent se distinguent sur ce site[INPN 3] :

  • la Sologne des étangs ou Sologne centrale, qui recèle plus de la moitié des étangs de la région ; les sols sont un peu moins acides que dans le reste du pays ;
  • la Sologne sèche ou Sologne du Cher, qui se caractérise par une plus grande proportion de landes sèches à bruyère cendrée, callune et Hélianthème faux-alysson ;
  • la Sologne maraîchère, qui abrite encore une agriculture active et possède quelques grands étangs en milieu forestier ;
  • la Sologne du Loiret, au nord, qui repose en partie sur des terrasses alluviales de la Loire issues du remaniement du soubassement burdigalien, ensemble auquel appartient la commune de Saint-Aignan-le-Jaillard.
Zones de protection spéciale (Directive "Oiseaux")[modifier | modifier le code]
Nom Numéro Type Arrêté Localisation
Vallée de la Loire du Loiret FR2410017 ZPS Arrêté du [26]. Dans la frange nord de la commune[25].

Le site de la « Vallée de la Loire du Loiret » s'étend sur 7 684 ha et concerne la vallée de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les départements voisins. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux et les espèces ligériens liés à la dynamique du fleuve. Ces milieux hébergent de nombreuses espèces citées en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractérisé par la présence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mélanocéphale. Des sites de pêche du Balbuzard pêcheur sont également présents. Le site est également lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrée apivore, du milan noir, de l'œdicnème criard, du martin-pêcheur, du pic noir, de la pie-grièche écorcheur[INPN 4].

Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Aignan-le-Jaillard comprend trois ZNIEFF[INPN 5].

Désignation Type Superficie Description
« Chênaie-charmaie du bois de la chatière » type 1[Note 2] 7 hectares Cette chênaie-charmaie se localise sur le flanc du coteau sud de la Loire, entre Saint-Aignan-le-Jaillard et Sully-sur-Loire[DREAL 1]. Son altitude varie entre 115 et 120 m[INPN 6]. Ce boisement frais exposé au nord abrite une population dense de scille à deux feuilles (Scilla bifolia) et de corydale à bulbe plein (Corydalis solida). Les chênaies-charmaies en bon état de conservation sont rares dans le Loiret et dans la région, ce qui justifie l'identification de cette zone, isolée par rapport à d'autres formations similaires, plutôt localisées dans l'est du département[INPN 7].
« La Loire entre l'Ormette et la Naudière » type 1[Note 2] 586 hectares La zone concerne six communes[DREAL 2]. Son altitude varie entre 115 et 120 m[INPN 8]. Depuis plus de 30 ans, les îles de Cuissy sont un haut lieu de l'observation des concentrations de limicoles migrateurs variés. C'est aussi le secteur de Loire le plus fréquenté par les Balbuzards pêcheurs. De tous temps, ce secteur a également été fortement fréquenté par les balbuzards en migration qui y trouvent une nourriture sans doute d'accès plus facile qu'ailleurs grâce aux nombreux radiers formés par les grèves et les courants. A l'amont, le Bois de l'Ormette est occupé par une héronnière qui accueille une belle population d'aigrettes garzettes depuis le début des années 90 (la première du département). Ce site est aussi l'un des rares secteurs de la Loire moyenne à accueillir régulièrement la reproduction du Milan noir, de la fauvette babillarde et de la pie-grièche écorcheur. Le secteur est en outre occupé par plusieurs familles de Castor d'Europe[INPN 9].
« La loire orléanaise » type 2 5 458 hectares La zone s'étend sur 37 communes, dont Saint-Aignan-le-Jaillard, et se superpose pour la commune à la zone Natura 2000 de nom similaire. Elle correspond à la boucle septentrionale du fleuve[DREAL 3]. Son altitude varie entre 80 et 135 m[INPN 10]. Elle se caractérise par un lit mineur largement occupé par des îles et grèves sableuses. Ces milieux soumis au marnage annuel recèlent de multiples habitats plus ou moins temporaires. C'est pratiquement la seule section qui présente des méandres. On observe, sur les basses terrasses, quelques formations sablo-calcaires[INPN 11].

Histoire[modifier | modifier le code]

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Jaillard-sur-Sauge[27].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Aignan-le-Jaillard

Les armes de Saint-Aignan-le-Jaillard se blasonnent ainsi :

De gueules à la bande d'or chargée de trois molettes de sable, accompagnée en chef d'une crosse épiscopale d'or et en pointe d'une fontaine d'argent[28].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Aignan-le-Jaillard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[29],[30],[31].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sully-sur-Loire, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[32],[33].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,3 %), forêts (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,4 %), prairies (9,3 %), zones urbanisées (2,4 %), eaux continentales[Note 5] (1,7 %)[34].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Planification[modifier | modifier le code]

Plan local d'urbanisme[modifier | modifier le code]

La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en . Le document est approuvé en octobre 1972 puis révisé en [35].

La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du , dite loi SRU, complétée par la loi urbanisme et habitat du , marque une évolution de la planification urbaine en créant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelés à se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux éléments nouveaux par rapport au POS : le plan d'aménagement et de développement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations générales en matière d'urbanisme, de développement, d'équipement et de préservation de l'environnement et les orientations d'aménagement et de programmation (OAP) qui correspondent à des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager, ou sur l'aménagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la révision du Plan d’occupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le . Après l'enquête publique qui s'est déroulée en , le document est approuvé le [35],[36].

Documents d'orientations intercommunaux[modifier | modifier le code]

La commune est membre du Pays Sologne Val-sud, qui regroupe 29 des communes de la Sologne du Loiret. Ce pays impose un certain nombre de contraintes, que les documents d’urbanisme doivent respecter en étant compatibles avec les documents d’orientations du Pays. Le pays a notamment élaboré une charte architecturale et paysagère en 2005[37].

En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val Sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche d'élaboration de SCOT. Le comité syndical du Pays Sologne Val Sud se prononce majoritairement en pour prendre la compétence SCoT dans ses statuts. Les quatre communautés de communes qui composent le Pays délibèrent en avril et pour confier "l'élaboration, la gestion et le suivi du SCoT" au Pays Sologne Val Sud[38]. Les compétences sont modifiées en ce sens en [39], le périmètre du SCOT est arrêté par le préfet le . Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018[40].

Logement[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Réseau routier principal de la commune de Saint-Aignan-le-Jaillard (avec indication du trafic routier 2014).

Infrastructures routières[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par quatre routes départementales : la RD951, la RD 320, la RD 254 et la RD 54

La RD 951, qui constitue l'artère principale du bourg sous la dénomination de rue Nationale, est l'ancienne route nationale 751, qui avait été créée en 1933 et était définie comme la route de Cosne-sur-Loire à la pointe de Saint-Gildas par la rive gauche de la Loire[41]. La section traversant le Loiret, reliant Beaulieu-sur-Loire à Lailly-en-Val, a été transférée au département du Loiret par arrêté du [42]. En 2014, elle supporte sur le territoire communal un trafic de 2 869 véhicules/jour dont 301 poids-lourds (7 % du trafic total)[43].

Les RD 320, 254 et 54 sont des routes à faible trafic[Note 6]. Les RD 320 (293 véhicules/jour) et 254 (78 véhicules/jour) relient la commune respectivement à Viglain et à Villemurlin[43]. La RD 54 (545 véhicules/jour), qui traverse la commune dans son extrême pointe sud, relie Isdes à Saint-Gondon.

Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

En 2016, la commune est desservie par la ligne n°7A du réseau Ulys, le réseau interurbain de transport par autocar du Conseil départemental du Loiret[44]. Cette ligne, qui relie Sully-sur-Loire - Tigy - Jargeau - Orléans, propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine[45]. Des correspondances SNCF sont assurées dans la gare d'Orléans. À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du [46].

Risques naturels et technologiques majeurs[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Aignan-le-Jaillard est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est également exposée à un risque technologique : le risque nucléaire avec la présence de la centrale nucléaire de Dampierre à moins de 10 km[47]. Entre 1999 et 2016, deux arrêtés ministériels portant ou ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune de Saint-Aignan-le-Jaillard pour des inondations et coulées de boue[48].

Risque d'inondation[modifier | modifier le code]

Zone inondable de la commune de Saint-Aignan-le-Jaillard.

La Loire est à l'origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques[49].

Le val d’Ouzouer, s’étendant sur 22 km de longueur, d'Ouzouer-sur-Loire à Châteauneuf-sur-Loire, est protégé par une levée de 22 km de long ouverte à l’aval sur 1,5 km au débouché de la Bonnée. Cette levée n'est pas submersible pour des crues du type de celle de 1856. Elle a été renforcée dans les années 2000 sur presque toute sa longueur par la mise en place d’un « masque drainant » du côté du val. A l’amont, un déversoir, dénommé déversoir d'Ouzouer, a été construit en 1886 à l'endroit où s'étaient produites des brèches lors des grandes crues de 1846, 1856 et 1866. Il a une longueur totale de 878 m dont 800 m au niveau du seuil. Il est surélevé d'un cordon de terre (banquette fusible) d’une hauteur de 1,20 mètre environ[50].

Le val est exposé au risque d’inondation[50],[51]:

  • Par remous de la Loire dans la Bonnée : dès la crue de premiers dommages (5,30 m à l’échelle de Gien), celui-ci remonte jusqu’au niveau de Germigny-des-Prés.
  • Par dépassement des digues si elles résistent à la pression des eaux jusqu’à ce qu’elles soient dépassées : le val d’Ouzouer est le premier val endigué de l’Orléanais à être dépassé par la Loire, dès la crue de premières surverses (6,3 m à Gien), qui provoque des brèches dans la digue, alors que le déversoir ne fonctionne pas. Celui-ci est sollicité seulement pour une crue exceptionnelle, alors que le système d’endiguement est déjà détruit.
  • Par rupture des digues, avant leur dépassement : le val d’Ouzouer peut également être inondé avant la crue de première surverse, en cas de défaillance des digues. Deux principales zones de défaillance sont mises en évidence (secteurs des Prouteaux et de Saint-Benoit) et permettent de considérer que le risque de rupture n'est plus négligeable au-delà d'une crue de période de retour 20 ans (environ 5,1 m à l'échelle de Gien).

Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du val de Sully approuvé le et pour lequel une révision a été prescrite le [52]. Le périmètre communal se situe en partie en zone inondable. Le bourg est situé essentiellement en limite de zone inondable. Dans le val inondable, les quatre secteurs d’aléas sont représentés. Ils affectent pour une grande partie des enjeux agricoles. L’aléa faible et l’aléa moyen sont présents au sud et en marge de la plaine d’inondation. Seule exception, dans le secteur urbanisé, l’aléa faible se prolonge vers l’intérieur en suivant la Sange. Les secteurs urbanisés soumis au risque d’inondation se situent dans ces deux secteurs d’aléas. Ils représentent moins du tiers de l’urbanisation totale de la commune. L’aléa fort intègre le reste de la plaine d’inondation. Ce secteur est dominé par l’activité agricole. Les bâtiments d’exploitations, logements ainsi que les surfaces cultivées sont donc soumises à un risque fort d’inondation. L’aléa très fort correspond au lit mineur de la Loire[53].

Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL[Note 7], et au niveau communal le plan communal de sauvegarde[54].

Risque de mouvements de terrain[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[55].

Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[56]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), essentiellement le cente-bourg et la partie sud, le reste est en aléa « faible »[57].

Risque nucléaire[modifier | modifier le code]

Zones de sûreté liée à la centrale nucléaire de Dampierre sur la commune de Saint-Aignan-le-Jaillard.

En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La quasi-totalité de la commune se situe à l'intérieur du périmètre de 10 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Dampierre. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 10 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[58].

Risque sismique[modifier | modifier le code]

La totalité du département est classée en zone de sismicité « très faible »[59]. À ce titre aucune réglementation spécifique ne s'applique aux constructions dites « à risque normal »[60].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Bloc communal : Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La paroisse et bourg de Saint-Aignan-le-Jaillard acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[61] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[62]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[63].

Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[64].

La commune de Saint-Aignan-le-Jaillard n'appartient à aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2011 et fait partie, à cette date, des 68 communes du Loiret dites « isolées »[65]. La commune adhère à la communauté de communes du Sullias lors de la création de cette intercommunalité le [66]. La commune appartient à d'autres établissements publics de coopération intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Elle est en particulier membre du Pays Sologne Val-sud. Le découpage territorial de ces structures est en constante évolution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 8].

Depuis le , la commune est membre de la communauté de communes du Val de Sully, issue de la fusion des communautés de communes du Sullias et de Val d'Or et Forêt, ainsi que du rattachement de la commune de Vannes-sur-Cosson [67].

Personnalités élues par circonscription électorale de rattachement[modifier | modifier le code]

Au-delà du maire, premier magistrat administrant la commune, les personnalités élues dont le mandat est relatif à une collectivité à laquelle est rattachée la commune de Saint-Aignan-le-Jaillard et représentant donc le territoire communal au sein de chacune de ces collectivités sont les suivantes :

Élections Circonscription électorale Élu de la circonscription
Niveau Type Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
Groupe communal Municipales et communautaires Commune de Saint-Aignan-le-Jaillard Maire Hugo Planchet 2014 2020
Communauté de communes du Val de Sully Présidente de l'intercommunalité Nicole Lepeltier 2017 2020
Département Départementales Canton de Sully-sur-Loire Conseiller départemental Jean-Luc Riglet 29 mars 2015 2021
Conseillère départementale Line Fleury
Région Régionales Région Centre-Val de Loire Président du conseil régional François Bonneau [68] 2021[69]
Pays Législatives 3e circonscription Député Claude de Ganay

Circonscriptions de rattachement[modifier | modifier le code]

Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Saint-Aignan-le-Jaillard était rattachée sur le plan ecclésiastique au diocèse d'Orléans, sur le plan judiciaire au bailliage d'Orléans et au grenier à sel de Sully, sur le plan militaire au gouvernement d'Orléans et sur le plan administratif à la généralité d'Orléans[70].

La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Saint-Aignan-le-Jaillard est alors incluse dans le canton de Sully, le district de Gien et le département du Loiret[71].

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[72]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[73]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[74]. L'acte II intervient en 2003-2006[75], puis l'acte III en 2012-2015. Parallèlement l'État se réforme périodiquement. La réforme de l’administration territoriale de l’État (RéATE), entrée en vigueur au et issue de la révision générale des politiques publiques (RGPP) est une des grandes réformes visant à simplifier l'organisation de l’État.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Saint-Aignan-le-Jaillard aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Dernière période Type de circonscription Évolution du découpage territorial
District Gien 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Gien de 1790 à 1795[64],[71]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[76].
Canton Sully 1790-1801 Administrative et électorale En 1790, lors de la création des cantons, districts et départements, la commune de Saint-Aignan-le-Jaillard est rattachée au canton de Sully[64]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral[76]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[77]. Ils acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Sully 1801-2015 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[78]. Saint-Aignan-le-Jaillard est alors rattachée au canton de Sully par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[79],[64].
Sully-sur-Loire 2015- Électorale La loi du [80] et ses décrets d'application publiés en février et [81] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au canton de Sully-sur-Loire[81]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale destinée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[82].
Arrondissement Gien 1801-1926 Administrative Saint-Aignan-le-Jaillard est rattachée à l'arrondissement de Gien par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[64],[79].
Orléans 1926- Sous la Troisième République, en raison d'un endettement considérable et de l'effort nécessaire pour la reconstruction post-Première Guerre mondiale, la France traverse une crise financière. Pour réduire les dépenses de l’État, Raymond Poincaré fait voter plusieurs décrets-lois réformant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimés, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par décret du [83]. Saint-Aignan-le-Jaillard est ainsi transférée de l'arrondissement de Gien à celui d'Orléans[27],[84].
Circonscription législative 3e circonscription 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[85],[86]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[87]. La réforme n'affecte pas Saint-Aignan-le-Jaillard qui reste rattachée à la troisième circonscription[88].

Collectivités de rattachement[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Aignan-le-Jaillard est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[89], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Politique et administration municipales[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Saint-Aignan-le-Jaillard, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[90], pour un mandat de six ans renouvelable[91]. Il est composé de 15 membres[92]. L'exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2014 Jean-Claude Daubigny    
mars 2014 juillet 2020 Jean-Pierre Auger[93]   Retraité de profession libérale
juillet 2020 En cours Hugo Planchet[93],[94] DVD Commerçant

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Environnement[modifier | modifier le code]

Gestion des déchets[modifier | modifier le code]

En 2016, la commune est membre du SICTOM de la région de Châteauneuf-sur-Loire, créé en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 9], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[95]. Un réseau de dix déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Sully-sur-Loire[96]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[95].

Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Val de Sully en application de la loi NOTRe du [97].

Production et distribution d'eau[modifier | modifier le code]

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[98]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune elle-même[99]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[100],[101].

Assainissement[modifier | modifier le code]

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[102], est assurée par la commune elle-même[103]. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 800 EH, soit 120 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées »[104],[105].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[106]. Depuis le , la communauté de communes du Val de Sully, issue de la fusion des communautés de communes du Sullias et de Val d'Or et Forêt, ainsi que du rattachement de la commune de Vannes-sur-Cosson , assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC). Celui-ci a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[107],[108]

Prix de l'eau[modifier | modifier le code]

Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets, etc.)[109]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisée des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[110]. Le prix au m3 est calculé pour une consommation annuelle de 120 m3 (référence INSEE)[111].

Domaine Commune 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Eau potable Saint-Aignan-le-Jaillard NC[112] NC[113] NC[114] [115] 1,57[116] 1,57[117]
Loiret 1,76[118] 1,7[119] 1,66[120] 1,69[121]
France 1,93[118] 1,96[119] 2[120] 2,03[121]
Assainissement Saint-Aignan-le-Jaillard NC[112] NC[113] NC[114] 2,04[116] 1,95[117]
Loiret 2,07[118] 2,19[119] 2,25[120] 2,38[121]
France 1,73[118] 1,82[119] 1,85[120] 1,89[121]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[122]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[123].

En 2021, la commune comptait 608 habitants[Note 10], en stagnation par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
369371407374404428467472494
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
506528557590604630644666642
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
607621626570553494478491455
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
431456549590576562558557604
2017 2021 - - - - - - -
606608-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[124].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifice fortifié

Lieu-dit Champlivault (propriété privée)

  • Parties constituantes motte ; fossé.
  • Historique : ancien château détruit.
  • Vestiges : motte et remplois de matériaux dans la ferme proche.
  • Typologie : motte quadrangulaire.
  • État : détruit.
  • Type d'étude : inventaire.
  • Topographique référence IA00013346.
  • Enquête 1986 date versement 1987 AVANT.

Lieu-dit les Petites Gorges (propriété privée)

  • Parties constituantes : motte.
  • Typologie : motte circulaire.
  • État : détruit.
  • Type d'étude : inventaire.
  • Topographique référence IA00013349.
  • Enquête 1986 date versement 1987 AVANT.
Église paroissiale Saint-Aignan
  • Époques de construction : XIe et XIIIe siècles (propriété de la commune).
  • Historique : porche ouest et nef : XIe siècle ; abside XIIIe siècle.
  • Gros-œuvre : calcaire, silex, enduit.
  • Couverture (matériau) : tuile plate, ardoise.
  • Couverture (type) : toit à longs pans, pignon couvert.
  • Plan : plan allongé.
  • Étages : 1 vaisseau.
  • Type d'étude : inventaire topographique.
  • Référence : IA00013342.
  • Enquête : 1986.
  • Date versement : 1987 AVANT.
  • Mobilier.
  • tableau : l'Annonciation, auteur inconnu, XVIIIe siècle.
  • groupe sculpté (petite nature) : saint Roch, auteur inconnu, XVIIe siècle.
  • statue (petite nature) : saint Nicolas ressuscitant les trois enfants du saloir, auteur inconnu, XIXe siècle.
  • statue (petite nature) : Vierge à l'Enfant, auteur inconnu, XVIIIe-XIXe siècle ?
  • Tabernacle : auteur inconnu XVIIIe siècle.
Moulin

Lieu-dit : les Agots (propriété privée)

  • Parties constituantes : four à pain.
  • Époque de construction : XIXe siècle.
  • Historique : Moulin XIXe siècle, chambre de meules, roue en place, logis séparé en ruines.
  • Gros-œuvre : calcaire, silex, brique, enduit partiel.
  • Couverture (matériau) : ardoise.
  • Couverture (type) toit à longs pans ; pignon couvert.
  • Étages : étage de soubassement, en rez-de-chaussée.
  • Type d'étude : inventaire.
  • Topographique Référence IA00013345.
  • Enquête 1986 date versement 1987 AVANT.
Prieuré des Clunisiens
  • Parties constituantes : chapelle (propriété privée).
  • Époque de construction XIe-XIIe-XVe siècle ?
  • Historique : prieuré fondé par le moine Achedeus, chapelle XIe ou XIIe siècle transformée en habitation menacée de destruction, bâtiment conventuel XVe siècle ?
  • Gros-œuvre : silex, calcaire, enduit partiel.
  • Couverture (matériau) : tuile plate.
  • Couverture (type) : toit à longs pans, pignon couvert.
  • Plan : allongé.
  • Étages : 1 vaisseau, étage de soubassement, étage de comble.
  • Sous-sol.
  • État : menacé.
  • Type d'étude : inventaire topographique (référence IA00013343).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
  2. a et b Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée caractérisée par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Une route est dite à faible trafic lorsqu'elle supporte un trafic inférieur à 1 500 véhicules/jour.
  7. ORSIL = Organisation des Secours en cas d’Inondation Loire.
  8. La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalités qui ne sont pas représentées : des syndicats (syndicats intercommunaux à vocation unique(SIVU), (syndicats intercommunaux à vocation multiple(SIVOM), syndicats mixtes) ou d’autres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santé (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
  9. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Inventaire national du patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

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  2. a et b « Fiche communale », sur insee.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Saint-Aignan-le-Jaillard" et "Orléans" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Villes les plus proches de Saint-Aignan-le-Jaillard »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Histoire géologique du Bassin parisien », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le ).
  6. « Carte géologique de Saint-Aignan-le-Jaillard » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2022).
  7. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Aignan-le-Jaillard », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  8. « Notice associée à la feuille n°399 - Châteauneuf-sur-Loire de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  9. « Notice associée à la feuille n°431 - Argent-sur-Sauldre de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Aignan-le-Jaillard », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  13. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
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  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 1, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
  • Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 2, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
  • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
  • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
  • Jean-Louis Masson, Provinces, départements, régions : l'organisation administrative de la France, Paris, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN 2-85157-003-X, lire en ligne).