La Mothe-Saint-Héray

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La Mothe-Saint-Héray
La Mothe-Saint-Héray
L'Orangerie pavillon et canal.
Blason de La Mothe-Saint-Héray
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Niort
Intercommunalité Communauté de communes Mellois en Poitou
Maire
Mandat
Philippe Blanchet
2020-2026
Code postal 79800
Code commune 79184
Démographie
Gentilé Mothais, Mothaises
Population
municipale
1 665 hab. (2021 en diminution de 2,17 % par rapport à 2015)
Densité 112 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 21′ 21″ nord, 0° 06′ 32″ ouest
Altitude Min. 67 m
Max. 178 m
Superficie 14,92 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Celles-sur-Belle
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Ville de La Mothe Saint Héray

La Mothe-Saint-Héray (en poitevin La Moute-Sént-Érae) est une commune française, située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de La Mothe-Saint-Héray est située dans la partie Sud-Est des Deux-Sèvres. Elle traverse l'ancienne route nationale n° 737 qui reliait Nanteuil à Angoulême. Elle est également située à 11 km de l'autoroute A10 (via Pamproux).

Communes limitrophes de La Mothe-Saint-Héray
Saint-Maixent-l'École (11 km)
Sainte-Éanne (7 km)
Pamproux (6 km)
Salles (3 km)
Soudan (8 km)
Souvigné (8 km) La Mothe-Saint-Héray - Bougon (4 km)
Exoudun (3 km)
Chenay (9 km)
Lezay (12 km)
La Couarde (8 km)
Beaussais (10 km)
Melle (20 km)

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 894 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Maixent-l'École à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 940,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Mothe-Saint-Héray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,2 %), prairies (15,4 %), forêts (10,5 %), zones urbanisées (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de La Mothe-Saint-Héray est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sèvre Niortaise et. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1993, 1995, 1999 et 2010[16],[14]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vallée de la Sèvre Niortaise amont », approuvé le , dont le périmètre regroupe 17 communes[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Mothe-Saint-Héray.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. 55,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[20].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[14].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de La Mothe-Saint-Héray est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[21].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le bourg de La Mothe-Saint-Héray est né de la fusion des villages de La Mothe et de Saint-Héray au début du XVe siècle.

Saint-Héray s'appelait auparavant Sesciac (Sisciacus 572[22]), nom de lieu gaulois basé sur l'anthroponyme gaulois Siscius ou Sissius (Sissus sur la marque de Lezoux)[22], suivi du suffixe de même origine -(i)acum. L'hagiotoponyme résulte d'une altération locale du nom d'Arède d'Atane (ou Aredius), abbé et saint du VIe siècle établi en Limousin où il a donné son nom à plusieurs localités sous la forme « Yrieix »[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

La Préhistoire[modifier | modifier le code]

A la place de la Mothe-Saint-Héray s'étendait un ancien lac, appelé le Lac Vauclair qui occupait le territoire jusqu'à Saint-Maixent-l'École et Exoudun. Ce lac disparu progressivement jusqu'au Ve siècle.

Des indices de vie humaine préhistoriques ont été découverts à partir de 1840, après les découvertes des Tumulus de Bougon, des fouilles ont été effectuées à la Villedieu-de-Comblé et ont permis la découverte d'une sépulture Néolithique ainsi qu'un squelette. Ces fouilles mirent au jour des débris de poteries, des instruments en silex dont une pointe de flèche.

Antiquité[modifier | modifier le code]

L'époque Gallo-Romaine ne nous est pas parvenue puisque aucun monuments remarquables n'a été découverts. Les seuls vestiges de cette époque sont des morceaux de tuiles et de tessons de poteries samiennes.

Mais c'est à cette époque que le petit village Gaulois appelé Sesciac a commencé à se former.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le début du Moyen Âge est marqué, dans le village de Sesciac, par l'arrivée de Héray. Arède d'Atane ou Aredius de son nom était un homme d'église de la seconde moitié du VIe siècle. Petit-neveu de Clovis Ier, il fut un ministre du roi d'Austrasie Théodebert. Il se consacra ensuite à la religion. Lors d'un pèlerinage vers la dépouille de saint Maixent, il arriva à Sesciac et s'installa dans une maison de campagne à Canteau. Il fonda ensuite dans ce petit village un oratoire, ce qui a permis à Sesciac de se développer.

C'est au XIe siècle que le bourg prit le nom de son fondateur et devint Saint-Héray.

Le cœur du village n'était pas l'actuelle église mais un autre édifice de la rue "de la vieille église". La Mothe est né après Sesciac, autour d'une motte médiévale érigée pour lutter contre les Vikings.

La seigneurie de La Mothe[24],[25] appartenait aux Lusignan, notamment à la branche des comtes d'Eu, sires d'Exoudun : Raoul Ier († 1219), père de Raoul II, père de Marie qui épouse Alphonse de Brienne († 1270), d'où Jean II († 1294), père de Marguerite de Brienne († 1310) qui maria Guy II, vicomte de Thouars († 1308). Puis vinrent leurs fils les vicomtes Hugues II et Jean de Thouars, ce dernier transmettant à son fils le vicomte Louis, père de Péronnelle de Thouars (vers 1330-1397) qui épousa sans postérité 1er Amaury IV de Craon (fils de Maurice VII et Marguerite de Mello ci-dessous) puis 2e Clément Tristan Rouault (grand-oncle du maréchal Joachim). Succéda alors son neveu Ingelger II d'Amboise († vers 1410 ; fils d'Ingelger Ier et d'Isabeau de Thouars, fille du vicomte Louis et sœur de Pernelle de Thouars), qui vendit le 19 novembre 1401 à Jean de Torsay († ap. 1426), sire de Lezay, maître des Arbalétriers, sénéchal du Poitou.

La seigneurie de St-Héray relevait aussi des Lusignan : ainsi Geoffroi de Jarnac († avant mars 1274), fils d'Hugues X et de la comtesse-reine Isabelle, qui transmit à sa fille Eustachie de Lusignan († vers 1270/1271), femme vers 1255 de Dreux III ou V de Mello, seigneur de Saint-Bris et de Château-Chinon, et grand-mère de Marguerite de Mello qui épousa vers 1324 Maurice VII de Craon (d'où Amaury IV de Craon ci-dessus, Isabeau, et Jeanne/Aléonor de Craon femme de Renaud de Montbazon), avant de se remarier vers 1332 avec postérité à Jean II de Chalon d'Arlay. Isabeau de Craon apporta St-Héray à sa fille Marie de Sully et à ses gendres Guy VI de La Tremoïlle puis Charles Ier d'Albret, connétable de France, qui céda le fief à Jean de Torsay de Lezay le 9 août 1404 contre 4 000 écus d’or à la couronne.

Ainsi furent réunis La Mothe et St-Héray, formant la baronnie érigée par Charles VIII en janvier 1487.

Les Temps modernes et les Guerres de Religion[modifier | modifier le code]

Par Jeanne de Torsay, fille héritière de Jean, et son 2e mari André de Beaumont-Bressuire, La Mothe-St-Héray passa aux Beaumont-Bressuire ; le fils d'André et Jeanne de Torsay, le sénéchal du Poitou et chambellan Jacques de Beaumont-Bressuire († 1492), transmit successivement à deux de ses filles : Louise dame de Bressuire († av. 1502 ; femme sans postérité d'André de Vivonne de La Châtaigneraie), puis Philippe de Beaumont (prénom alors épicène ; † 1525), aussi dame de Bressuire, Lezay et La Haye, épouse de Pierre de Laval-Loué († 1528). Les Laval-Lezay continuèrent avec leur fils aîné Gilles Ier, père de René de Bressuire et de Gilles II, ce dernier étant le père de Jean († 1578) et de René de Maillé.

Puis à l'époque des Guerres de religion, La Mothe-St-Héray fut échangée le 23 février 1576 avec Louis de St-Gelais de Lansac (1513-1589) et sa 2e femme Gabrielle, fille de François de Rochechouart-Mortemart. Parmi leurs enfants, Claude de St-Gelais dame de Préci, prit pour époux Charles de Luxe, et leur fille Charlotte de Luxe maria en 1593 Louis de Montmorency-Bouteville (1560-1615) ; mais un neveu de Gabrielle, Gaspard de Mortemart prince de Tonnay-Charente, contesta la succession, d'où un long procès réglé seulement en juin 1603.

Le 21 juin 1587, Anne de Joyeuse fait massacrer 800 huguenots dans le village (dit massacre de Saint-Éloi).

mai 1682 : destruction du temple protestant par Louis XIV. Voir Politique anti-protestante de Louis XIV.

Le 5 février 1604, La Mothe-St-Héray fut alors cédée à Jean de Baudéan-Parabère († âgé vers 1631 ; époux en 1591 de Louise Gillier de Salles, veuve en 1588 de François Ier de Ste-Maure de Montausier)[26], lieutenant-général du Poitou, gouverneur de Niort, qui abjura la religion réformée pour le catholicisme dans les années 1620 ; son fils aîné, Henri comte de Parabère (1593-† en janvier 1653), hérita à son décès, aussi seigneur de Pardaillan par sa femme Catherine de Pardaillan († 1660), gouverneur de Cognac puis du Poitou, lieutenant-général en Angoumois, Aunis et Saintonge, capitaine de St-Maixent, fait 1er marquis de La Mothe-St-Héray en juin 1633 par Louis XIII. Son fils aîné Jean, comte de Parabère et marquis de La Mothe-St-Héray (1615-1695 ; oncle paternel de César-Alexandre de Baudéan marquis de Parabère, le mari de la fameuse Madame de Parabère), lui succéda en 1653, aussi capitaine de St-Maixent et gouverneur du Haut-Poitou, Châtelleraudais et Loudunais. Mais le 4 octobre 1683, Jean de Parabère dut vendre pour 550 000 livres le marquisat de La Mothe-St-Héray et les terres de Pardaillan en Armagnac et de Parabère en Bigorre, à la nièce maternelle de sa femme Henriette de Voisins (de Gramont) de Montault, Marie-Félice de Gourdon de Genouillac de Vaillac, et au mari de cette dernière, Gaspard Le Secq de Montaut, transcendé en 1er baron d'Armagnac et nouveau marquis de La Mothe-St-Héray[27]. Gaspard Le Secq vendit à son tour le 16 novembre 1719 à Jean-Baptiste d'Artaguiette d'Iron baron d'Aguerre, syndic général des Etats de Navarre, père de Bernard, de Pierre et de Jean-Baptiste-Martin († 1748), l'aîné et héritier, qui obtint en décembre 1723 la nouvelle érection de La Mothe-St-Héray en marquisat. Après Jean-Baptiste-Martin d'Artaguiette, on trouve ses deux filles cohéritières : Renée-Jeanne-Charlotte († 1763 ; x 1749 Charles-Louis de Carvoisin, † brûlé dans un accident domestique à Paris en mars 1783), et Marie-Jeanne-Victoire d'Artaguiette (x 1750 Louis-Nicolas de Pérusse des Cars, 1724-1795) ; à l'été 1752, la fille aînée et son mari le comte de Carvoisin furent reconnus seuls héritiers, et succédèrent alors en 1783 leur fils aîné Amédée-Charles-Victor de Carvoisin († peu après son père dès juin 1783, à 33 ans), puis son frère puîné Antoine-Charles-Vincent de Carvoisin († 1837 à Paris) ; le 15 décembre 1801, ce dernier vendit la terre de La Mothe-St-Héray à un général prometteur, Murat (les trois sœurs d'Amédée-Charles-Victor et d'Antoine-Charles-Vincent de Carvoisin étaient : Charlotte-Marie-Dominique, x 1773 Marie-Mesmin du Bouex de Villemort ; Adélaïde-Jeanne-Charlotte, x 1777 Antoine Lignaud de Lussac des Roches de La Boulaye ; et Angadresme de Carvoisin dame du Plessis-Sénéchal/Circé, x 1784 Armand-Louis-François Ysoré d'Hervault de Pleumartin, de la famille de l'évêque Mathieu ; cf. Noblesse française-articles connexes).

Mais le 4 octobre 1683, Jean de Parabère dut vendre pour 550 000 livres le marquisat de La Mothe-St-Héray et les terres de Pardaillan en Armagnac et de Parabère en Bigorre, à la nièce maternelle de sa femme Henriette de Voisins (de Gramont) de Montault, Marie-Félice de Gourdon de Genouillac de Vaillac, et au mari de cette dernière, Gaspard Le Secq de Montaut, transcendé en 1er baron d'Armagnac et nouveau marquis de La Mothe-St-Héray[27]. Gaspard Le Secq vendit à son tour le 16 novembre 1719 à Jean-Baptiste d'Artaguiette d'Iron baron d'Aguerre, syndic général des Etats de Navarre, père de Bernard, de Pierre et de Jean-Baptiste-Martin († 1748), l'aîné et héritier, qui obtint en décembre 1723 la nouvelle érection de La Mothe-St-Héray en marquisat. Après Jean-Baptiste-Martin d'Artaguiette, on trouve ses deux filles cohéritières : Renée-Jeanne-Charlotte († 1763 ; x 1749 Charles-Louis de Carvoisin, † brûlé dans un accident domestique à Paris en mars 1783), et Marie-Jeanne-Victoire d'Artaguiette (x 1750 Louis-Nicolas de Pérusse des Cars, 1724-1795) ; à l'été 1752, la fille aînée et son mari le comte de Carvoisin furent reconnus seuls héritiers, et succédèrent alors en 1783 leur fils aîné Amédée-Charles-Victor de Carvoisin († peu après son père dès juin 1783, à 33 ans), puis son frère puîné Antoine-Charles-Vincent de Carvoisin († 1837 à Paris) ; le 15 décembre 1801, ce dernier vendit la terre de La Mothe-St-Héray à un général prometteur, Murat (les trois sœurs d'Amédée-Charles-Victor et d'Antoine-Charles-Vincent de Carvoisin étaient : Charlotte-Marie-Dominique, x 1773 Marie-Mesmin du Bouex de Villemort ; Adélaïde-Jeanne-Charlotte, x 1777 Antoine Lignaud de Lussac des Roches de La Boulaye ; et Angadresme de Carvoisin dame du Plessis-Sénéchal/Circé, x 1784 Armand-Louis-François Ysoré d'Hervault de Pleumartin, de la famille de l'évêque Mathieu ; cf. Noblesse française-articles connexes).

Le bourg s'est développé grâce aux activités artisanales de traitement des peaux animales le long de la Sèvre niortaise, et grâce aux moulins. Au début du XVIIe siècle, 17 moulins à eau étaient recensés : moulins à blé, moulins à tan ou moulins à foulonnage pour la finition des draps.

La commune, comme certaines autres du département, a la particularité de posséder, en conformité avec les dispositions d'une loi impériale, deux cimetières, l'un catholique, l'autre protestant (jouxtant un nouveau cimetière « multicultes ») en plus bien sûr des nombreux cimetières privés familiaux créés dans leurs propriétés, aux XVIIIe et surtout au XIXe siècle, par les descendants de huguenots, initialement écartés, au temps des persécutions religieuses et des « dragonnades » du temps de Louis XIV, des cimetières catholiques.

En 1582, Henri de Navarre et Catherine de Médicis conviennent d'une rencontre pour tenter de mettre aux fins aux conflits entre les communautés catholique et huguenote. Cette rencontre a lieu au château médiéval de La Mothe.

Pendant la Révolution française, la Mothe-Saint-Héray a été renommé en la Mothe-Sur-Sèvre.

Héraldique[modifier | modifier le code]

La commune a adopté les armes de la famille de Baudéan de Parabère, aujourd'hui éteinte. Henri de Baudéan de Parabère, gouverneur du Poitou, chevalier des ordres du roi, fut créé marquis de La Mothe-Saint-Héray en 1633[28].

Blason Blasonnement :
Écartelé : au 1) et au 4) d’or à l’arbre de sinople (Baudéan), au 2) et 3) d’argent aux deux ours en pied de sable (Parabère).

Économie[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 réélu en 2008[29] Alain Delage PS  

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[30].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour La Mothe-Saint-Héray, cela correspond à 2005, 2010, 2015[31]etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1802 5152 5222 4162 6732 7132 6532 6302 594
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6192 5282 5542 5502 4392 4702 3462 3432 346
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 2682 2272 1971 9351 9561 9891 9772 0522 009
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 0392 0041 9391 8491 8571 8021 7921 8101 801
2015 2020 2021 - - - - - -
1 7021 6651 665------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Patrimoine, tourisme et culture[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Héray[modifier | modifier le code]

Église Saint-Héray à la Mothe-Saint-Héray.

L'église Saint-Héray fut érigée en 1498 après l'unification de la Mothe et de Saint-Héray.

Elle a été construite pendant l'époque gothique, mais elle possède des contreforts d'angles et une façade sobre, typiques du roman poitevin.

On retrouve à l'intérieur les clefs de voûte avec les armoiries des familles de seigneurs mothais qui ont contribué à son édification ainsi que la plate tombe des entrailles de Henri de Baudéan-Parabère.

L'église a été victime, lors des guerres de Religion, d'un incendie provoqué par les huguenots.

En 1646 est créé le couvent des Bénédictines de Notre-Dame de l'Incarnation par Henri de Baudéan-Parabère.

À la suite de la Révolution, des réparations urgentes ont été effectuées de 1805 à 1819.

C'est en 1905 que la flèche est érigée et en 1913 que l'église est classée Monument Historique à l'exception de la flèche.

En 2016, l'église Saint-Héray a été plusieurs fois vandalisée et a même été victime d'un incendie criminel le à l'intérieur, entrainant de grands travaux de restauration.

L'Orangerie[modifier | modifier le code]

Ce long bâtiment à deux niveaux en pierre et brique de style Louis XIII, ancienne dépendance de l'ancien château des Baudéan-Parabère - une dame de Parabère fut maîtresse de Philippe d'Orléans, régent de France - puis des Carvoisin, fut construite de 1632 à 1634 par Nicolas Tillon, maître-maçon de Richelieu (37).

Un jardin à la française avec grand canal au sud devant les deux pavillons y fut créé[34].

Après avoir alloué ce domaine au prince Murat (1767-1815), qui donna de grandes fêtes dans l'orangerie jusqu'à son départ avec son épouse Caroline Bonaparte pour aller régner à Naples, Napoléon Ier la donna au général Georges Mouton (1770-1838), qu'il fit comte de Lobau. Ce dernier fut ensuite élevé par Louis-Philippe Ier successivement aux dignités de maréchal (1831) puis de pair de France (1833) en instituant un majorat sur la terre de la Mothe ; celui-ci mort sans héritiers en 1838, le domaine fit retour à l’État, qui le mit en vente au détail.

S'ensuivit en 1842 la démolition quasi totale du château médiéval que les vues du XIXe siècle montrent cerné de douves en eau, dont subsistent quelques bâtiments, le plus important étant l'ancienne orangerie et ses deux pavillons symétriques qui, vendus à d'autres personnes, échappèrent à ce sort ; mais en 1925 l'orangerie fut partiellement démontée pour être transportée outre-Atlantique, chose qui fut interrompue par l’État.

Vestiges visibles du mobilier de la demeure, le tableau d'Abel Grimou Le Marquis d'Artaguiette en buveur (début XVIIIe siècle) ainsi qu'un ensemble de lambris peints du XVIIe siècle sont conservés au musée d'Agesci à Niort.

Restaurée à partir de 1997 et agrémentée d'un jardin à la française créé sur ce qui était devenu une cour, et d'un canal, l'ancienne orangerie est le théâtre de nombreuses manifestations culturelles et peut être aussi louée pour des évènements familiaux. L'exposition Nouvelles métamorphoses a présenté des œuvres de l'artiste contemporain Bernard Bourgeois en 2017[35].

Chemins et sentiers de randonnée[modifier | modifier le code]

"Dame de Chambrille", vallée de la Sèvre, forêt de l'Hermitain à découvrir à pied ou en VTT. Topos-circuits au syndicat d’initiative au Moulin du Pont l'Abbé. En particulier le sentier remarquable qui permet de parcourir à pied La Mothe-Saint-Héray, du Moulin du pont l'Abbé à l'Orangerie.

Le moulin du Pont l'Abbé[modifier | modifier le code]

Le Moulin du Pont-l'Abbé à la Mothe-Saint-Héray
Le Moulin du Pont-l'Abbé à la Mothe-Saint-Héray.

Ce moulin dont on trouve trace dès le XIIe siècle, est un des nombreux moulins à eau qui étaient installés sur la haute Sèvre Niortaise. En 1809, lors des recensements des moulins, on comptait 17 moulins sur la commune de La Mothe-Saint-Héray, 7 sur la commune d'Exoudun. Au XVIIe siècle et XVIIIe siècle, ces moulins produisaient, à partir des blés de grande qualité cultivés à proximité, une farine renommée (les minots). La farine regroupée à Bagnault et mise en sacs était transportée à dos d'âne au port de Niort. De là, elle était acheminée par bateau à Marans et à La Rochelle. Jusqu'au XVIIIe siècle, le moulin l'Abbé réduisait en poudre des écorces de chênes ou de châtaigniers. Ce tan était utilisé pour le tannage des peaux. Il fut transformé en moulin à blé au début du XVIIIe siècle. Agrandi au XIXe siècle, il suivit les progrès techniques de la meunerie et fut rénové par le meunier Ludovic Gelin entre 1911 et 1936.

Depuis 1990, le Moulin est devenu un musée et abrite sa minoterie toujours en état de marche et qui est d'ailleurs inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques, des expositions temporaires, la salle des Rosières, une collection géologique ainsi qu'une collection de postes de radio.

On retrouve aussi la bibliothèque et un arboretum.

Vallée de Chambrille[modifier | modifier le code]

Légende de la Dame de Chambrille[modifier | modifier le code]

Il était une fois près de la source du ruisseau de Chambrille un château, le castel de Fonquerré. Y vivait le châtelain Amaury qui ayant perdu sa femme ne vivait plus que pour sa fille Berthe. Dans le voisinage le château de Trémont était habité par Guy. Les deux jeunes gens tombèrent éperdument amoureux l'un de l'autre et tout serait allé pour le mieux, si le père de Berthe, Amaury n'avait décidé de la marier à un baron âgé, Tutebert de Chambrille, qui était un de ses amis.
Berthe en fille soumise à son père épousa donc Tutebert.
Cependant l'amour veillait et Berthe et Guy continuèrent de se voir en cachette sous les grands arbres et se séparaient "Quand l'aube blanchissait l'horizon au premier chant du coq du Payré".
Ayant quelques soupçons, Tutebert se leva un matin avant le chant du coq et surprit les amants près du ruisseau. Tirant son épée il les poignarda.
Berthe, morte sur place, se transforma en rocher baptisé "Dame de Chambrille", tandis que Guy mortellement blessé s'enfuit au fond de la vallée en perdant son sang goutte à goutte. Chaque goutte, dès qu'elle touchait le sol, se transformait en grenat. Son corps repose sous une dalle de pierre visible le long du ruisseau.

Vue panoramique des vallées des Grenats et de Chambrille[modifier | modifier le code]

Forêt de l'Hermitain[modifier | modifier le code]

Spécialités culinaires[modifier | modifier le code]

Le Mothais est un fromage de chèvre des environs de La Mothe-Saint-Héray. Sa fabrication est devenue confidentielle. Il est de forme ronde (10 à 12 cm de diamètre), peu épais (3 à 4 cm ) et généralement «sur feuille», c’est-à-dire enveloppé d’une feuille de châtaignier (ou de platane), ce qui contribue à lui donner plus d’onctuosité que le chabichou.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Pierre Dubreuil-Chambardel, né le à La Mothe-Saint-Héray, mort le à Jazeneuil, homme politique, député des Deux-Sèvres.
  • Abbé Jacques Jallet, né à La Mothe-Saint-Héray en 1732, mort à Paris en 1791 ; étant le premier prêtre à rejoindre les rangs du tiers-état, fut à l'origine en 1789 de la réunion des trois Ordres en une seule Assemblée (Jallet prêtre et député ; à ce titre il figure au premier plan du célèbre Serment du Jeu de Paume de David.
  • Charles Benjamin Chameau, né à La Mothe-Saint-Héray le , avocat au Parlement de Paris, qui, à sa mort en 1816, institua pour légataire universel l'établissement perpétuel de bienfaisance à l'origine de la fête des Rosières[36]. Ce dernier dote, chaque premier samedi de septembre, une ou plusieurs jeunes filles méritantes, dites "rosières". Il fit bâtir en l'honneur de cette tradition la "Maison des Rosières" (1888-1889), au balcon de laquelle la ou les rosières apparaissent après les cérémonies de mariage.

Grâce à cette donation perpétuelle, cette tradition s'est maintenue à La Mothe-Saint-Héray et encore de nos jours, chaque premier week-end de septembre, a lieu la fête de la Rosière, qui dure trois jours ; ce serait désormais la dernière en France à comprendre dans les festivités populaires un véritable mariage (voir Rosière).

  • Jules François Richard, homme politique né le à La Mothe-Saint-Héray (Deux-Sèvres) et décédé le à La Mothe-Saint-Héray.
  • Dr Pierre Corneille, né à Coulonges-sur-l'Autize en 1862; en 1890, il épousa la fille d'un médecin mothais, Isabelle Prouhet, et vint s'installer à La Mothe-Saint-Héray. Il se consacra à la dramaturgie et créa une troupe pour jouer en plein air, le "Théâtre Populaire Poitevin".
  • Ferdinand Rougier, député de la circonscription de Melle, né le à La Mothe-Saint-Héray et mort le à La Mothe-Saint-Héray[37].

Compléments[modifier | modifier le code]

La ville de La Mothe possède un club de foot appelé HVS94 (Haut Val de Sèvre) et un club de handball comprenant plus de 180 licenciés (Handball Mothais [HBM])[38]. 13 équipes lors de la saison 2016-2017 : Babyhand dès 3 ans, moins de 9 (3 équipes), moins de 11 (2 équipes), moins de 13, moins de 15, moins de 17, une équipe loisir, une équipe seniors féminines et 3 équipes seniors masculines dont l'équipe fanion au niveau d'excellence régionale.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre La Mothe-Saint-Héray et Saint-Maixent-l'École », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-maixent-l-ecole_sapc » (commune de Saint-Maixent-l'École) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-maixent-l-ecole_sapc » (commune de Saint-Maixent-l'École) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de La Mothe-Saint-Héray », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  17. « PPRI Vallée de la Sèvre Niortaise amont », sur le site de la préfecture des Deux-Sèvres (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  22. a et b François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard Éditeur, , p. 208.
  23. PARVIS, Diocèse de Poitiers, « La Mothe-Saint-Héray (Deux-Sèvres). L'église », sur parvis.poitierscatholique.fr, (consulté le ).
  24. « Les seigneurs de La Mothe et de St-Héray; p. 11-27, 28-29 sq., 54, 66, 87, table p. 139 », sur Les seigneurs, le château, la terre de La Mothe-St-Héray, par le Dr Alfred Prouhet (1843-1915), chez Honoré Champion à Paris, 1906, mis en ligne par BnF-Gallica.
  25. « Les seigneurs de La Mothe et de St-Héray », sur La Mothe-Saint-Héray.
  26. « Jean de Baudéan-Parabère », sur Geneanet, Généalogie de Guillaume de Wailly.
  27. a et b « Les Baudéan de Parabère », sur Archives nationales : Fonds Baudéan de Parabère, inventorié par S. de Saint-Exupéry.
  28. Détail des armes peintes dans l'oratoire Saint-Martin à Saint-Martin-de-la-Coudre (commune de Bernay, Charente maritime) et dans le manuscrit Les noms surnoms qualitez, armes et blasons des chevaliers de l'ordre du Sainct Esprit de d'Hozier
  29. Site de la préfecture, consulté le 31 août 2008
  30. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
  31. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Étude historique de Charlotte Pon-Willemsen publiée par la S.H.S.D.S.
  35. « Artistes sélectionnés (galeries et jardins) », sur Les nouvelles métamorphoses, (consulté le ).
  36. « Un original du testament Chameau réapparaît », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne).
  37. La fiche de Ferdinand Rougier sur le site de l'Assemblée nationale
  38. Site de l'équipe de handball de La Mothe