Sougères-en-Puisaye

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Sougères-en-Puisaye
Sougères-en-Puisaye
Vue de la mairie du village sur la « Grande rue de Sougères ».
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Auxerre
Intercommunalité Communauté de communes Portes de Puisaye Forterre
Maire
Mandat
Jack Chevau
2014-2020
Code postal 89520
Code commune 89400
Démographie
Gentilé Sougérois
Population
municipale
327 hab. (2014)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 33′ 35″ nord, 3° 19′ 45″ est
Altitude Min. 193 m
Max. 352 m
Superficie 26,5 km2
Élections
Départementales Saint-Sauveur-en-Puisaye
Localisation
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Sougères-en-Puisaye
Géolocalisation sur la carte : France
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Sougères-en-Puisaye
Liens
Site web sougeresenpuisaye.fr

Sougères-en-Puisaye (prononciation de « Puisaye » : [pɥizɛ]) est une commune française, située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne ; malgré son toponyme, ses paysages semblent plutôt l'associer à la région naturelle de la Forterre.

À l'instar des autres petits villages de la région qui, eux aussi, ont subi un fort exode rural au cours du XXe siècle, la population du village a cessé de décroître à la fin du XXe siècle, pour même augmenter depuis le début du XXIe siècle dans des proportions assez significatives : plus de 10 % d'augmentation à Sougères-en-Puisaye, entre 1999 et 2009.

La commune compte un certain nombre de hameaux : « Les Simons » (à proximité immédiate du bourg), « Pesselières », « Les Billards », « Les Roches », « Chauminet » et « Fougilet ». Ses habitants sont appelés les Sougérois[1].

Géographie

Localisation

Sougères-en-Puisaye
Sougères-en-Puisaye dans le département
de l'Yonne et dans la région Bourgogne.

Le village de Sougères-en-Puisaye est localisé dans le sud du département de l'Yonne (à 40 km par voie routière de sa préfecture Auxerre) et au sud-est du canton de Saint-Sauveur-en-Puisaye duquel le village dépend, à environ 13 km de son chef-lieu, par voie routière. Les villages entourant Sougères-en-Puisaye sont d'une population équivalente ; toutefois, Lainsecq (village avec lequel Sougères-en-Puisaye organise[2] son remembrement et à ce titre, la redistribution de parcelles suite aux réunions concertées de celles-ci) et Thury appartiennent au même canton que Sougères-en-Puisaye alors que les autres communes limitrophes dépendent du canton de Coulanges-sur-Yonne.

Communes limitrophes de Sougères-en-Puisaye
Lain Sementron
Thury Sougères-en-Puisaye Taingy
Druyes-les-Belles-Fontaines
Lainsecq Étais-la-Sauvin

Sougères-en-Puisaye ou « Sougères-en-Forterre » ?

Carte de la Puisaye par Gustave Goujon, semblant exclure Sougères-en-Puisaye de la Puisaye.

La commune fait partie du territoire de Pays de Puisaye-Forterre et est identifiée comme incluse dans la région agricole de la Puisaye même si elle est localisée à proximité immédiate de la Forterre. En effet, certaines caractéristiques du territoire sougérois, notamment l'absence de plateaux humides, catégoriserait plutôt la commune comme composante de la petite région naturelle de la Forterre. La cartographie de Gustave Goujon semble d'ailleurs exclure Sougères-en-Puisaye de... la Puisaye[3]. À ce sujet, il faut préciser que l'utilisation de « en Puisaye » dans la toponymie ne date que de 1955 (remplaçant alors le toponyme Saugères-les-Simon ; « Les Simons » étant un hameau connexe au bourg du village) et peut paraître abusive, compte tenu de considérations d'ordre géographique.

Climat

Le climat de Sougères-en-Puisaye est tempéré, même si le village est soumis à des rigueurs climatiques, froides ou chaudes.

Relevés à Clamecy

Les relevés météorologiques officiels, les plus proches du village semblent être réalisés à Clamecy, dans le département de la Nièvre. Clamecy est à 18 km à vol d'oiseau de Sougères-en-Puisaye.

Relevé météorologique de Clamecy (située à 18 km de Sougères-en-Puisaye, à vol d'oiseau) de 1948 à 1999
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,4 −0,2 1,5 3,6 7,1 10,3 12,1 11,7 9,2 6,1 2,4 0,5 5,3
Température maximale moyenne (°C) 6,2 8,3 12,4 16 20,2 23,6 26,5 25,8 22,1 16,7 10,2 7 16,3
Précipitations (mm) 61,8 56,4 48,4 50,4 73,4 68,3 50,6 59,4 64,2 64,1 63,2 65,7 725,9
Nombre de jours avec précipitations 15,3 13,4 13,3 12,5 14,4 12,1 9,8 11,2 12,1 12,7 14,9 15,5 157,2
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,2
−0,4
61,8
 
 
 
8,3
−0,2
56,4
 
 
 
12,4
1,5
48,4
 
 
 
16
3,6
50,4
 
 
 
20,2
7,1
73,4
 
 
 
23,6
10,3
68,3
 
 
 
26,5
12,1
50,6
 
 
 
25,8
11,7
59,4
 
 
 
22,1
9,2
64,2
 
 
 
16,7
6,1
64,1
 
 
 
10,2
2,4
63,2
 
 
 
7
0,5
65,7
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Relevés à Saint-Georges-sur-Baulche

D'autres relevés éclairent le climat sougérois en termes d'ensoleillement ; ceux effectués à la station Météo-France de Saint-Georges-sur-Baulche, à 31 km à vol d'oiseau de Sougères-en-Puisaye. Cette station est à une altitude de 207 m.

Relevés Auxerre Saint-Georges (Météo France) 1961-2007 [4]
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Ensoleillement (heure) 63 87 142 166 212 206 236 244 171 111 68 51 1757

Relief et géologie

Entrée de l'une des deux carrières de pierre de la Montagne-des-Alouettes.

L'altitude du village se situe entre environ 190 m et environ 350 m[5], le point le plus haut, situé à une altitude de 352 m correspond au lieu-dit, la « Montagne-des-Alouettes »[Note 1] qui est une petite colline haute de 365 m située à Lainsecq et à Sougères-en-Puisaye. Sur celle-ci, se trouvent côté sougérois et à proximité de Chauminet deux carrières de pierre désaffectées.

Le sous-sol de Sougères-en-Puisaye date de la période géologique du Jurassique[6]. Un important gisement de roches fossilisées, datant du Séquanien a d'ailleurs été découvert à Sougères-en-Puisaye, dans les années 1940[7]. Le village est à la rencontre entre la Forterre et sa constitution calcaire datant du Jurassique supérieur et la Puisaye dont le sous-sol date plutôt du Crétacé inférieur.

Hydrographie

La rivière temporaire passant certaines années à Sougères-en-Puisaye ; elle s'écoule jusqu'à Druyes-les-Belles-Fontaines, submergeant au passage l'ancien terrain de football.

Aucun cours d'eau régulier n'est répertorié à Sougères-en-Puisaye[8]. Néanmoins, le Loing, affluent de la Seine prend sa source[Note 2] sur le territoire de Sainte-Colombe-sur-Loing à proximité du village de Sougères-en-Puisaye.

Voies de communication et transports

Voies routières

La commune est desservie par plusieurs routes départementales : la D73 en provenance de Thury et en direction de Druyes-les-Belles-Fontaines, la D212 en provenance de Lainsecq et qui traverse les hameaux de Pesselières et de Fougilet et la D125 en provenance d'Étais-la-Sauvin et qui permet de rallier le bourg en traversant les hameaux de Chauminet et des Billards.

Transport ferroviaire

Maison de garde-barrière sur l'ancienne ligne de Triguères à Surgy, aux Roches, hameau de Sougères-en-Puisaye.
Maison de garde-barrière sur l'ancienne ligne de Triguères à Surgy, à Fougilet, hameau de Sougères-en-Puisaye.

Sougères-en-Puisaye n'est pas directement desservi par les transports en commun[9]. À 20 km à l'est de Sougères par la RD 73, à Coulanges-sur-Yonne, se trouve la gare la plus proche. Il s'agit d'un point d'arrêt non géré sur la ligne de Laroche-Migennes à Cosne, qui se termine aujourd'hui à Corbigny. Coulanges est desservie cinq fois par jour et par sens (moins le week-end) par des TER Bourgogne, circulant sur la relation Corbigny - Clamecy - Auxerre - Laroche-Migennes. La moitié des trains a comme origine ou destination la gare de Paris-Bercy et permet de rallier la capitale sans changement, avec un temps de voyage de deux heures et demie environ[10].

Jusqu'en 1938, le territoire communal était traversé par la ligne de Triguères à Surgy qui fut mise en service en 1884 ; en 1883, le conseil municipal de Sougères-en-Puisaye « émet le vœu que le chemin de fer soit livré avant le 1er septembre de l'année »[11]. Les arrêts les plus proches du village étaient la gare de Lain - Thury et la gare de Druyes-les-Belles-Fontaines.

Urbanisme

Morphologie urbaine

La population du village est répartie entre le bourg et ses hameaux, en particulier Pesselières, Fougilet et Chauminet. En termes de distance au bourg, Fougilet est le hameau le plus éloigné (4,5 km par voie routière), ce qui a justifié autrefois, la présence d'une école dans ce hameau. À l'inverse, le hameau des Simons, est le plus proche du centre du village, situé à seulement 500 m de celui-ci.

Localisation des hameaux de Sougères-en-Puisaye :
Les Simons, Chauminet, Les Billards, Pesselières, Fougilet et Les Roches.

Logement

En 2008, le nombre total de logements dans la commune était de 297 (contre 289 en 1999). Parmi ces logements, 58,2 % étaient des résidences principales, 36,4 % des résidences secondaires et 5,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour une part de 99,7 % de maisons individuelles. Elles comportaient en moyenne 4,1 pièces, et 92,3 % parmi elles ont été construites avant 1949. Entre 1990 et 2005, seulement deux maisons ont été construites. La proportion d'habitants propriétaires de leur logement (en tant que résidence principale) était de 91,8 %. La commune ne compte aucun logement en HLM. Près des deux tiers des occupants habitent la même maison depuis dix ans ou plus[12].

Toponymie

Panneau d'entrée dans le hameau de Chauminet.
Extrait d'une carte de Victor Levasseur, parue en 1852, mettant en évidence l'usage du toponyme Sougères-les-Simon.

Toponymie de la commune

Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Sueriae de 1130 à 1163[13], puis Soeriae[13] ensuite. La forme française Soyères apparaît en 1530[13]. En 1615, on trouve Sohières[13]. En 1793, il devient Sougere[14]. De 1801 jusqu'en 1955 le village s'appelle officiellement Sougères-les-Simon[14]. Enfin, en 1955, le village devient Sougères-en-Puisaye. Il n'y a pas d'autre commune en France du nom de Sougères, hormis l'ancienne commune de l'Yonne Sougères-sur-Sinotte (aujourd'hui, commune associée de Monéteau).

Toponymie des hameaux

En 1163, le hameau de Fougilet est attesté sous la forme Fossa Gelet[13] ; en 1308, Fosse Gilet[13]. Enfin, en 1679, l'appellation est Fossegilet[13] ; Pesselières s'appelle Passelariae[13] ; en 1276, Paxilleriae[13]. Enfin, en 1308, l'appellation est Passelerez[13]. Peu d'information sur la toponymie de Chauminet, si ce n'est qu'en 1461, il est attesté sous la forme Chaulminet[13].

Histoire

Préhistoire et Antiquité

La découverte d'un sanctuaire à Sougères-en-Puisaye (sur la route de Thury) témoigne d'une occupation humaine de la région, à l'âge du fer[15].

Si un ouvrage[16] envisage la toponymie de la « Montagne-des-Alouettes » comme issue du nom d'une légion romaine, les « Alouettes », qui aurait établi son camp à ce lieu-dit, aucune source ne vient corroborer cette légende locale, comme le souligne d'ailleurs Pierre Bourgoin dans son ouvrage[17]. Néanmoins, un certain nombre de découvertes attestent d'une présence gallo-romaine sur le territoire actuel de la commune. En particulier, une villa romaine fut découverte en 1878, à environ 2 km du bourg, sur la route de Thury. Vathaire de Guerchy[18] l'étudia dans les années 1920 et 1930. Il écrit à ce propos :

« L'importance de la construction est attestée par trois morceaux d'une corniche sculptée, très ornementée de 30 à 35 cm de large, décorée de grandes feuilles d'ornement et de perles en pierre[19]. »

L'inventaire établi par Vathaire de Guerchy implique également des sculptures représentant des têtes de femmes et datant du Ier siècle ou du IIe siècle, des sculptures de chevaux et des monnaies romaines antérieures au IIIe siècle[20]. À noter également que vers 1860, des statuettes de divinités romaines furent découvertes à Pesselières, alors qu'à Chauminet des vestiges d'un édifice gallo-romain furent mis au jour[21]. Enfin, un certain nombre de pièces découvertes à Sougères-en-Puisaye au XIXe siècle sont conservées au musée Saint-Germain d'Auxerre.

Obélisque commémoratif de la bataille de Fontenoy-en-Puisaye à Fontenoy.

Moyen Âge

La mort de Louis le Pieux en 840 entraîna le début des hostilités qui opposèrent Lothaire Ier, le fils aîné de Louis Ierle Pieux, à ses deux frères, Louis II de Germanie et Charles II le Chauve. Leur neveu, le roi Pépin II d'Aquitaine, fils de feu Pépin Ier, se rangea du côté de Lothaire ; l'enjeu était évidemment le partage de l'empire. Les deux camps s'affrontèrent lors de la bataille de Fontenoy-en-Puisaye, le , sur le territoire de l'actuelle commune de Fontenoy situé à environ 10 km à « vol d'oiseau » de Sougères-en-Puisaye. L'état-major de Louis le Germanique et de Charles le Chauve était cantonné sur le territoire de Sougères-en-Puisaye[22] au lieu-dit, « Le Roichat » dont la toponymie serait une altération de « Roi Charles ». La toponymie du hameau de Fougilet (en 1163, Fossa Gelet) serait d'ailleurs issue de la fonction de fosse commune qui fut attribuée au lieu, après la bataille de Fontenoy[23], à l'instar de certains lieux-dits de la commune comme la « vallée de la fuite », la « vallée de la défaite » ou encore « Les cris »[23]. Dès le XIIIe siècle, la région sougéroise est sous la tutelle de la seigneurie de Pesselières[24] hormis le village de Chauminet lui-même sous la tutelle de sa propre seigneurie jusqu'à son adjonction à la seigneurie de Pesselières en 1738 ; contrairement à celle de Pesselières, la liste des seigneurs de Chauminet n'est que partiellement connue[25].

Renaissance et Révolution française

Lors du grand tour de France de Charles IX, celui-ci accompagné de Catherine de Médicis, fit une halte au château de Pesselières, le [26].

Le dernier seigneur de Pesselières, Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, après avoir été un opposant de la peine de mort, vota la mort de Louis XVI le . Le soir même de son vote, il se rend chez Février, restaurateur au Palais-Royal. Un ancien garde du corps de Louis XVI, Philippe Nicolas Marie de Pâris, qui cache un sabre sous sa houppelande, se présente devant lui et le blessera à mort.

XIXe et XXe siècles

Carte postale de la place de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, au début du XXe siècle.
Monument aux morts de Sougères-en-Puisaye situé dans le cimetière.

Suite au coup d'État du 2 décembre 1851 par le président de la République française en place depuis trois ans, Louis-Napoléon Bonaparte, une vague d'insurrections secoue la province ; dans l'Yonne, Sougères-en-Puisaye est la première commune à s'insurger[27]. L'insurrection sougéroise gagne les communes d'Andryes et de Druyes-les-Belles-Fontaines[27]. Une colonne de protestation issue du village est arrêtée à Coulanges-sur-Yonne par le maire de la commune[27]. L'insurrection en Puisaye fut écrasée rapidement : cinq morts sont à déplorer dont un Sougérois tué à Clamecy, Jean Bordet[27].

En 1855, les populations des hameaux et du bourg[28] sont les suivantes : 335 habitants dans le bourg de Sougères, 409 à Fougilet, 334 à Pesselières, 229 à Chauminet, 92 aux Roches, 28 aux Billards et 14 aux Simons pour une population totale de 1 453 habitants.

Au XXe siècle, la Première Guerre mondiale coûte la vie à trente-sept hommes de la commune[29],[30]. La Seconde Guerre mondiale entraîne la mort de dix autres habitants[29]. La liste de ces hommes est gravée sur le monument aux morts du village, situé dans le cimetière municipal[Note 3]. Au cours du second conflit mondial, la « Montagne-des-Alouettes » est un refuge pour les combattants du maquis « Maquis 3 » : le lieu abrite en août 1944 près de deux cent cinquante maquisards[31].

En 1954, une rencontre du 3e type à rapprocher de la vague d'observation d'automne 1954 est rapportée : des enfants de la maison d'enfance de Flacy (Sainpuits) alors en camping sur la « Montagne-des-Alouettes » auraient vu quelques humanoïdes ainsi qu'une soucoupe volante en lévitation à proximité[32]. Parmi eux René S. qui confirme le récit à l'âge adulte en 1980.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Le vote à Sougères-en-Puisaye favorise le plus souvent la droite. Cette tendance semble confirmée par la plupart des consultations électorales récentes, locales et nationales.

Au second tour de l'élection présidentielle de 2002[33], les électeurs ont voté à 69,20 % pour Jacques Chirac (RPR) et à 30,80 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), avec une participation de 71,67 % ; celle-ci est bien supérieure au second tour de l'élection présidentielle de 2007[34] : 82,54 % de participation parmi laquelle, 59,67 % des électeurs ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP) et 40,33 % pour Ségolène Royal (PS). En 2012, le premier tour voit Marine Le Pen (FN) arriver en tête avec 30,80 % des suffrages exprimés, suivie de Nicolas Sarkozy (UMP) avec 27,20 % et François Hollande (PS) crédité de 22,00 % ; la participation a été de 84,16 %[35]. Au second tour, François Hollande l'emporte avec 50,84 % des suffrages exprimés contre 49,16 % à Nicolas Sarkozy. La participation, similaire à celle du premier tour, est de 84,82 %[36].

Au deuxième tour des élections législatives de 2002[37], 57,50 % des électeurs de Sougères-en-Puisaye ont voté pour Jean-Pierre Soisson (UMP) et 42,50 % pour Florence Parly (PS), avec un taux de participation de 69,33 %. Au premier tour, Jean-Pierre Soisson était arrivé en tête avec 42,79 % des suffrages exprimés. Il obtient d'ailleurs un score légèrement supérieur au premier tour à Sougères-en-Puisaye, en 2007, élection à laquelle il obtient 45,15 % au premier tour[38] puis 62,44 % au second tour.

Aux élections européennes de 2009[39], les deux meilleurs scores à Sougères-en-Puisaye étaient ceux de la liste de la liste de la majorité présidentielle conduite par Joseph Daul, qui a obtenu 46 suffrages soit 31,29 % des suffrages exprimés et du FN conduite par Bruno Gollnisch, qui a obtenu 22 suffrages soit 14,97 % des suffrages exprimés, pour un taux de participation de 51,30 %.

Lors du scrutin municipal de 2008, il y eut deux tours (8 élus au premier tour et 3 au second), Jacky Chevau a été élu conseiller municipal au premier tour avec le premier total de 209 voix (81,64 % des exprimés) ; il a ensuite été élu maire par le conseil municipal. Le taux de participation a été respectivement de 82,05 % et de 75,00 % pour chacun des deux tours[40].

Administration municipale

Au 14 avril 2012, Sougères-en-Puisaye n'est jumelée avec aucune autre commune[41].

Liste des maires

Quatre maires se sont succédé depuis 1931 :

Liste des maires depuis 1931[42]
Période Identité Étiquette Qualité
1931 1966 Charles Nicolle    
1966 1971 Roland Chevau    
1971 1995 Edgar Allard   Exploitant agricole
1995 En cours Jack Chevau[43]   Exploitant agricole

Le maire actuel, Jack Chevau (dont le mandat court jusqu'en mars 2020), est fréquemment appelé « Jacky »[44],[45], surnom qu’il utilise pour signer sur le site internet communal[46].

Politique environnementale

Quand la commune appartenait à la communauté de communes de Saint-Sauveur-en-Puisaye, Sougères-en-Puisaye était partie prenante de la gestion de la déchèterie intercommunale basée à Saint-Sauveur-en-Puisaye[47]. Depuis, la commune dépend de la communauté de communes Portes de Puisaye Forterre : elle poursuit ce type de projets, notamment avec la déchèterie d'Étais-la-Sauvin qui est la plus proche de Sougères-en-Puisaye.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[49],[Note 4].

En 2014, la commune comptait 327 habitants, en diminution de −5,49 % par rapport à 2009 (Yonne : −0,46 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0861 1431 0691 1461 2671 2181 2731 4081 453
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4131 4321 4041 3131 3011 2741 2701 2251 092
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 040949886755740703645606592
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2011 2014
531489411385315315343336327
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (44,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (26 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (53,4 % contre 48,7 % au niveau national et 48,8 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 53,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 13,7 %, 15 à 29 ans = 7,7 %, 30 à 44 ans = 14,2 %, 45 à 59 ans = 18,6 %, plus de 60 ans = 45,9 %) ;
  • 46,6 % de femmes (0 à 14 ans = 13,1 %, 15 à 29 ans = 6,9 %, 30 à 44 ans = 15 %, 45 à 59 ans = 22,5 %, plus de 60 ans = 42,5 %).
Pyramide des âges à Sougères-en-Puisaye en 2008 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90  ans ou +
0,6 
18,6 
75 à 89 ans
20,0 
27,3 
60 à 74 ans
21,9 
18,6 
45 à 59 ans
22,5 
14,2 
30 à 44 ans
15,0 
7,7 
15 à 29 ans
6,9 
13,7 
0 à 14 ans
13,1 
Pyramide des âges du département de l'Yonne en 2008 en pourcentage[53].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90  ans ou +
1,5 
7,9 
75 à 89 ans
11,7 
15,0 
60 à 74 ans
15,3 
21,7 
45 à 59 ans
20,8 
19,6 
30 à 44 ans
18,6 
16,6 
15 à 29 ans
15,2 
18,8 
0 à 14 ans
16,9 

Enseignement

Panonceau de l'école Charles-Nicolle à Sougères-en-Puisaye.
Ancienne école de Fougilet.

La commune de Sougères-en-Puisaye est située dans l'académie de Dijon.

En 1869, une école de garçons est construite à l'emplacement actuel de la salle des fêtes[54], la mairie occupant alors l’étage. En 1872, la commune fait construire une école de filles (approximativement à l'emplacement actuel de l'école) ainsi qu'une école mixte au hameau de Fougilet. En 2012, Sougères-en-Puisaye est dotée d'une école primaire, l'école Charles-Nicolle (ancien maire) qui fonctionne dans le cadre d'un regroupement scolaire avec les communes de Sainpuits, Lainsecq, Thury et Sainte-Colombe-sur-Loing. Une des salles du bâtiment, accueille le club local d'aéromodélisme.

Le collège le plus proche se trouve à Saint-Sauveur-en-Puisaye, à 13 km de Sougères-en-Puisaye : le collège Colette (en hommage à l'écrivain, née en 1873 dans cette commune).

Santé

Au 15 juin 2012, aucun praticien en médecine générale n'est installé dans la commune. Des médecins sont installés dans les communes voisines de Thury, de Sainpuits et de Druyes-les-Belles-Fontaines. La pharmacie la plus proche est à Thury.

La commune est en outre impliquée dans le projet d'installation d'une maison intercommunale de santé à Saint-Sauveur-en-Puisaye[55] ; ce projet a débuté en 2011. La maison devrait accueillir des médecins, des kinésithérapeutes, des infirmiers, des psychologues et des dentistes.

Sports et associations

Entrée de la salle des fêtes de Sougères-en-Puisaye.

La commune est dotée d'une salle des fêtes dans laquelle sont organisées une partie des festivités municipales récurrentes. Parmi les festivités sougéroises notables, peuvent être citées : la Fête du village dite « Fête des Fleurs », le 3e dimanche de mai, la fête du hameau de Chauminet, le 1er ou 2e dimanche de juillet, la fête du club d'aéromodélisme du village (le dernier samedi de juin), la fête de la musique également en juin, ou encore les journées européennes du patrimoine, le 3e week-end de septembre.

Plusieurs activités associatives sont présentes dans la commune ; la plupart sont coordonnées au sein de l’association CLEP (Comité de Loisirs et d'Éducation Populaire)[56] : la section dite « adulte » chargée de l'organisation de manifestations et de voyages touristiques (elle remplace en cela l'ancien comité des fêtes), la section aéromodélisme (qui existe depuis 1968[57]), le club photo Francis-Quartier, le club « Rétromobile » (restauration de véhicules anciens) et le chant choral.

Sont également basés à Sougères-en-Puisaye : une société de chasse[58], une amicale de sapeurs-pompiers, un club de véhicules tout-terrain, le Fougilet Land Club[59] et depuis 2011 une association destinée à valoriser le patrimoine, Terres et pierres, Puisaye/Forterre[60],[61].

Enfin, la 11e étape du Tour de France 2009 est passée à proximité immédiate du territoire de la commune ; en effet, celle-ci passait à Sainpuits[62] et même à Lainsecq (hameau de « La Breuille », km 148).

Médias

Le journal L'Yonne républicaine propose dans son édition quotidienne quelques pages consacrées à la Puisaye et donc à l'actualité locale de Sougères-en-Puisaye. Dans une moindre mesure, Le Journal du Centre et Le Journal de Gien évoquent parfois l'actualité du village.

Depuis fin 2011, la commune est dotée d'un site web officiel.

Cultes

Pour le culte catholique, Sougères-en-Puisaye dépend de l'archidiocèse de Sens-Auxerre ; en l’occurrence, l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul est un relais[63] de la paroisse d'Étais-la-Sauvin au même titre que celles d'Andryes et de Druyes-les-Belles-Fontaines. Cela implique que parfois, la messe dominicale de la paroisse d'Étais-la-Sauvin est assurée à Sougères-en-Puisaye.

Économie

En 2009, par arrêté du Premier Ministre, la commune de Sougères-en-Puisaye a été classée commune en zone de revitalisation rurale[64].

Revenus de la population et fiscalité

Selon l'enquête de l'INSEE[12], les revenus moyens nets par foyer étaient en 2008 de 19 993 euros par an. Parmi les 208 foyers fiscaux de la commune, 94 foyers soit 45,2 %, étaient imposables. En 2009, le revenu fiscal médian par ménage[Note 5] était de 15 151 , ce qui plaçait Sougères-en-Puisaye au 26 490e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[65].

Emploi

En 2008, la population de Sougères-en-Puisaye se répartissait ainsi : 68,5 % d'actifs, ce qui est nettement supérieur au 45,2 % d'actifs de la moyenne nationale, et 16,7 % de retraités, un chiffre inférieur à la moyenne nationale qui est de 18,2 %. Parmi les actifs ayant un emploi, 21,7 % travaillent sur la commune même, mais 15,1 % travaillent dans une autre région que la Bourgogne. En effet, l'indicateur de concentration d'emploi à Sougères n'est que de 34,8 %, ce qui veut dire que seulement 37 emplois y sont disponibles par rapport aux 108 habitants ayant un emploi. Près de 72 % des actifs de Surgères sont salariés, soit soixante-dix-sept personnes. Dix-huit actifs sont des indépendants, et onze sont des employeurs. Une personne est recensée comme aide familiale[12].

En 2008, le taux de chômage était de 6,0 % contre 8,5 % en 1999. Exactement la moitié des chômeurs sont des femmes[12]. L'agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi la plus proche, est localisée à Auxerre, à environ 38 km par voie routière.

Entreprises et commerces

Au 1er janvier 2010, le territoire de Sougères-en-Puisaye accueille vingt-cinq entreprises. Parmi elles, dix-huit n'occupaient aucun salarié. Les sept autres occupent au total dix-huit salariés. Trois entreprises ont été créées en 2010[12].

Répartition des établissements par domaines d'activité au 1er janvier 2010

  Ensemble Agriculture Industrie Construction Transports et
services divers
Administration publ., enseignement, santé
Nombre d'établissements 25 10 3 4 2 3
Part en % 100,0 % 40,0 % 12,0 % 16,0 % 12,0 % 20,0 %
Sources des données : INSEE[12]

Agriculture

L'activité agricole demeure la principale activité économique du village qui représente, en 2010, 40 % des établissements recensés. Elle n'occupe pour autant aucun salarié. En 2000, la commune comptait vingt-trois exploitations (contre vingt-cinq en 1988), dont seize professionnelles et dix à temps complet, pour une surface agricole utile totalisant 1 659 ha (contre 1 498 ha en 1988). En 2000, 1 610 ha de cette surface totale étaient labourables dont 1 402 ha consacrés aux grandes cultures, essentiellement aux céréales pour 933 ha. Enfin, l'activité d'élevage était encore présente en 1988 (82 bovins dont 53 vaches sur huit exploitations et 352 volailles au total sur dix-huit exploitations) ; cette activité est totalement révolue en 2000. Le nombre d'exploitations professionnelles à temps complet est resté stable depuis 2000[66].

Culture et patrimoine

Monuments

Carte postale ancienne du « Château Blanc », route de Pesselières.
Le lavoir de Fougilet et sa pompe.

La commune de Sougères-en-Puisaye ne compte aucun monument historique tel que reconnu par le code du patrimoine, mais possède toutefois un patrimoine bâti remarquable.

Outre le monument aux morts situé au cœur du cimetière (lui-même agrandi dans les années 1980), peuvent être cités le calvaire des Roches et le lavoir de Fougilet ainsi que deux monuments situés sur la route menant de Sougères à Pesselières : le « puits neuf » (ancien puits désaffecté qui a donné son nom à la rue menant vers la place de l’église) et le « Château Blanc ».

Le Château Blanc est une grande demeure bourgeoise qui fut à l'origine, en 1658, un prieuré-cure[67] longtemps occupé par des Prémontrés. L'habit blanc adopté par cet ordre religieux semble être à l'origine du nom du monument[67]. Il y a également un ancien puits datant de 1772[68] à Pesselières. Depuis les années 2010, des vignes sont plantées sur le domaine du Château Blanc.

Les croix de la commune

Un certain nombre de croix sont présentes sur le territoire communal.

Monuments disparus

Le moulin « Dare-dare » en 1908 (peu avant sa destruction).

L'ancienne voie romaine reliant Auxerre à Entrains-sur-Nohain passe sur le territoire de la commune, via le site de la « Montagne-des-Alouettes »[17]. Elle fut longtemps appelée localement le Chemin de César[17] ou Chemin Levé[17] en raison d'un relief (disparu aujourd'hui) de près d'un mètre par rapport à la plaine alentour. La portion sougéroise de la voie, provenant du village de Ouanne, est largement évoquée dans un ouvrage de Victor Petit[69].

Aujourd'hui seules des ruines du château de Pesselières subsistent ; en effet, il fut largement détruit en 1823. Ce château accueillit Charles IX lors de son grand tour de France. Il fut également la propriété de Lepeletier de Saint-Fargeau et de ses prédécesseurs, seigneurs de Pesselières. En 2012, ne restent du château que l'amorce des anciens fossés et le logement du fermier[70].

Il y eut jusqu'à trois moulins à Sougères-en-Puisaye, tous situés à Pesselières[71] ; il est attesté que les trois ouvrages étaient en fonctionnement en 1856. Le dernier à fonctionner, le moulin « Dare-dare », cessa son activité en 1908 et fut démoli peu après[71].

Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul

Vue de l'église.

L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul se trouve sur la place du village, face à la mairie. Elle aurait été construite au XVe siècle sur l'emplacement d'un premier édifice[72]. Elle se caractérise par un « style ogival flamboyant formant parallélogramme avec prolongement irrégulier au chœur[72]. »

Son état général et notamment sa charpente fragile a impliqué un travail de réfection en profondeur de l'église entre 2005 et 2008[73]. L'église présente par ailleurs les restes d'une litre funéraire de 1785, portant les armes de Charles-Étienne Lepeletier de Beaupré (1702 - 1785)[74], avant-dernier[Note 6] seigneur de Pesselières de 1769 à sa mort. Ce vestige est inscrit dans l'Inventaire général du patrimoine culturel[75].

Patrimoine naturel

Cèdres de la Lavière.
Le « Sully » de Pesselières en 2014.

Lors de la bataille de Fontenoy-en-Puisaye en 841, opposant les trois petits-fils de Charlemagne, Charles II le Chauve établit son camp de base au lieu-dit « Le Roichat » (colline boisée située sur le territoire de la commune) dont la toponymie est dérivée de « Roi Charles ».

Citons également, le tilleul « Le Sully » de Pesselières, planté en 1598. En 1998, deux jours de fête ont marqué ses 400 ans.

Enfin, les cèdres de « La Lavière » situés à 1 km du hameau de Pesselières, sur la route menant au hameau des Roches font également partie du patrimoine naturel de Sougères-en-Puisaye ; ces trois arbres sont plantés sur l’emplacement de sépultures particulières situées sur un terrain privé.

Héraldique

La commune n'a pas de blason officiel ; néanmoins, elle a utilisé les armes des Grivel de Grossouvre, pour illustrer les panonceaux des rues et des lieux.

Les seigneurs du village (ou des hameaux actuels) avaient leurs propres armes.

Armes des Lepeletier de Saint-Fargeau

Armes de Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau[76], dernier seigneur de Pesselières, jusqu'en 1793 :

Blason de Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau

Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau porte :

D'azur à la croix pattée d'argent chargée en cœur d'un chevron de gueules, accosté de deux molettes d'éperon de sable, et en pointe, d'une rose de gueules[76],[77].

Armes des Grivel de Grossouvre

Lepeletier de Saint-Fargeau, dernier seigneur de Pesselières.

Armes de Paul de Grivel de Grossouvre[78], seigneur de Pesselières jusqu'en 1752 ; ces armes furent portés par le seigneur de Pesselières, jusqu'en 1785 (et l'avant-dernier d'entre eux, Charles-Étienne Lepeletier de Beaupré). Ce blason fut repris par la municipalité pour illustrer les panonceaux des rues et lieux du village :

Blason de Paul de Grivel de Grossouvre

Paul de Grivel de Grossouvre porte :

D'or, la bande échiquetée de sable et d'argent de deux tires[78].

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

Bibliographie

  • Pierre Bourgoin, Sougères : Des origines au XXe siècle, , 236 p. (ISBN 2-903555-00-1) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Parfois nommé « Montagne-aux-Alouettes » selon les sources.
  2. Coordonnées de la source du Loing : 47° 33′ 13″ N, 3° 13′ 57″ E à proximité du hameau de Lainsecq, « Chappes».
  3. Le cimetière se trouve à la sortie du village, à l'orée du hameau des Simons, en direction d'Étais-la-Sauvin ; coordonnée du lieu 47° 33′ 33″ N, 3° 19′ 58″ E.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Revenu fiscal médian par ménage : 50 % des ménages déclarent fiscalement moins que cette donnée (foyers non imposables inclus) ; 50 % des ménages déclarent fiscalement plus que cette donnée.
  6. Le dernier seigneur de Pesselières est Lepeletier de Saint-Fargeau.

Références

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  66. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées stats_insee
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