Oskar Pfister

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Oskar Pfister
Biographie
Naissance
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Wiedikon (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
ZurichVoir et modifier les données sur Wikidata
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Bibliothèque centrale de Zurich (Ms Z V 104 - 115; Nachl. O. Pfister 1 - 13)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Oskar Pfister, né le à Zurich et mort le dans la même ville, est un pasteur, psychologue et pédagogue suisse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Oskar Pfister fait ses études de théologie et de philosophie à l'université de Bâle, de Zurich et de Berlin. Il obtient un doctorat de philosophie en 1897 à l'université de Zurich, en présentant une thèse consacrée au théologien zurichois, Alois Emanuel Biedermann (en). Il est pasteur à Wald, puis à Zurich jusqu'en 1939[2].

Il est psychanalyste en même temps que pasteur, et auteur de publications sur la psychologie de la religion (Das Christentum und die Angst, 1944) et sur la méthode psychanalytique (1913). Il a de nombreux patients connus comme Henri F. Ellenberger ou Emil Oberholzer, avec lequel il fonde, avec d'autres, la Société suisse de psychanalyse[3]. Il est proche de Hermann Rorschach, Hans Zulliger et Jean Piaget.

Oskar Pfister entretient une correspondance avec Freud pendant trente ans, de 1909 à 1939, date du décès de Freud[4],[5].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Die willensfreiheit, 1904
  • Die psychoanalytische Methode, 1913
  • Das Christentum und die Angst, 1944
  • Sigmund Freud (trad. de l'allemand), Correspondance avec le pasteur Pfister, 1909-1939, Paris, Gallimard, coll. « Tel », , 224 p. (ISBN 2-07-072293-7)

Distinctions[modifier | modifier le code]

Prix Oskar Pfister[modifier | modifier le code]

Le prix Oskar Pfister récompense les contributions prônant le dialogue entre religion, psychiatrie et spiritualité[6],[7].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « https://zbcollections.ch/home/#/content/60f09e2de0d541b0855323845311a88d » (consulté en )
  2. a et b Christoph Morgenthaler, Oskar Pfister, Dictionnaire historique de la Suisse, 2010 [lire en ligne].
  3. « Sigmund Freud – Oskar Pfister Briefwechsel 1909-1939 » Société psychanalytique de Paris », sur www.spp.asso.fr (consulté le )
  4. Isabelle Noth, « Un monde nouveau. L'importance de Oskar Pfister pour la psychanalyse en Suisse », Le Coq-héron, no 218,‎ , p. 81–85 (ISSN 0335-7899, DOI 10.3917/cohe.218.0081, lire en ligne, consulté le )
  5. « Association psychanalytique de France », sur associationpsychanalytiquedefrance.org (consulté le )
  6. « APA Awards », sur www.psychiatry.org (consulté le )
  7. (en-US) « Oskar Pfister Award », Spirituality, Religion and Psychiatry Caucus,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Danielle Milhaud-Cappe : éduquer les consciences plutôt que punir », sur Le Monde.fr (consulté le ).
  9. Filloux, Jean-Claude, « Milhaud-Cappe Danielle. Freud et le mouvement de pédagogie psychanalytique, 1908-1937 : A. Aichhorn, H. Zulliger, O. Pfister. préface de Bertrand Saint-Sernin. Paris : J. Vrin, 2007. – 298 p. (Philosophie de l’éducation). », Revue française de pédagogie, no 160,‎ (ISSN 0556-7807, lire en ligne, consulté le )