Lou Reed

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Lou Reed
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Lou Reed au Hop Farm Music Festival (Royaume-Uni) en juillet 2011
Informations générales
Nom de naissance Lewis Alan Reed
Naissance
Brooklyn, New York, Drapeau des États-Unis États-Unis
Décès (à 71 ans)
Southampton,
Long Island (New York)
Activité principale Auteur-compositeur-interprète, photographe
Genre musical Glam rock, garage rock, jazz rock
Années actives 1965 -2013
Labels MGM, RCA
Site officiel loureed.org

Lou Reed ( à Brooklyn, New York - à Southampton, Long Island, New York) est un auteur-compositeur-interprète américain qui a commencé sa carrière avec le groupe The Velvet Underground. Il en était l'un des guitaristes, l'un des chanteurs et le principal auteur des chansons, il a composé nombre de titres restés populaires même après la séparation du groupe en 1970. Le Velvet Underground a eu une influence majeure sur plusieurs générations de compositeurs, bien que n'ayant connu que peu de succès commercial dans les années 1960[1].

On attribue à Brian Eno[2] la remarque selon laquelle si juste quelques milliers de fans achetèrent le premier disque du Velvet Underground, chacun d'entre eux créa un groupe. C'est en cela que Lou Reed et le Velvet Underground restent aussi légendaires malgré la quasi-inexistence de tubes, contrairement aux autres groupes influents de cette époque. Lou Reed fait partie des icônes du rock même si son succès commercial fut moindre que celui d'autres artistes qui ont forgé l'histoire du rock comme Bob Dylan, Bruce Springsteen, Neil Young ou David Bowie. Ses textes et sa musique ont beau être percutants, leur noirceur (qui atteint son apogée dans l'album Berlin) ne lui apporte aucun succès commercial. La voix en parlé-chanté est une autre « marque de fabrique » de Lou Reed.

Lou Reed, « prince de la nuit et des angoisses », comme l'appelait Andy Warhol, obtint en solo un réel succès commercial avec le titre Walk on the Wild Side.

Biographie

Jeunesse

Lou Reed en 1959

Lewis Alan Reed naît dans le quartier de Brooklyn à New York[3]. Lou Reed est le fils de Sidney George Reed, un comptable effacé de Manhattan qui a fait changer son nom, Rabinowitz, en Reed, et de Toby Futterman Reed, une mère à la forte personnalité de Brooklyn. Tous deux juifs new-yorkais, ils vivent à Freeport, Long Island, en banlieue de New York. Lou étudie le piano dès l’âge de cinq ans. Mais il se passionne pour le rock and roll, le doo-wop, la littérature, le modern jazz et le free jazz en particulier (Don Cherry et Ornette Coleman, notamment) et préfère la guitare, qu'il apprend en copiant les disques de sa collection. En 1958, il coécrit et enregistre en tant que guitariste un 45 tour So Blue dans le style doo-wop au sein d'un groupe initialement appelé The Shades rebaptisé The Jades par la suite[4].

À l’âge de 17 ans, il subit un traitement par électrochocs (proposées à ses parents par un psychiatre) afin de le « guérir » de ses tendances homosexuelles[5]. Cette expérience dévastatrice sera évoquée dans la chanson Kill Your Sons en 1975. Il commence à consommer des médicaments rendant très dépendant, et cherche à exprimer son traumatisme par des textes d'une grande radicalité : violence, provocation, insolite, réalisme cru, modernité. Il fera d'ailleurs souvent usage, lors de sa carrière, de ces termes crus, durs et choquants.

À l'université de Syracuse, il suit les cours d’écriture créative de Delmore Schwartz, poète et enseignant de littérature classique, qui l’encourage à écrire et l'influence beaucoup[6],[7]. Il y rencontre Shelley Albin, avec laquelle il aura une liaison de deux ans. Elle devient pour Lou Reed, qui l'idéalise, une grande source d'inspiration, même après leur séparation.

Pickwick

Après l'université, il travaille en 1964 pour les disques Pickwick en tant qu'auteur-compositeur, et parfois interprète. Il y produit des disques de rock imitant les différents styles à la mode pour des compilations à bas prix[8]. Il grave The Ostrich, une « nouvelle danse » absurde sur deux accords, où il suggère de mettre sa tête au sol et de marcher dessus avec ses propres pieds[9]. La chanson sera à l'origine du terme « guitare Ostrich » qui désigne un accordage de guitare avec les cordes à vide sur la même note[10],[11]. Pour les besoins de la promotion, cherchant des musiciens compétents pour jouer sur scène, il engage John Cale, un bassiste et altiste gallois de formation classique. Cale enregistre à la basse You're Driving Me Insane et Cycle Annie, chantés par Lou Reed sous le nom des Beachnuts et des Roughnecks pour la compilation Soundsville[8].

The Velvet Underground

John Cale, Britannique venu avec une bourse étudier aux États-Unis, évolue dans le milieu de l'avant-garde new-yorkaise et joue alors de l'alto au Theater of Eternal Music de LaMonte Young. Il ne prend Lou Reed au sérieux que lorsque celui-ci lui fait découvrir les paroles de ses titres personnels, comme celles d'Heroin. Le guitariste Sterling Morrison, un ami d'université de Lou, les rejoint. Devenus les Warlocks, ils jouent dans les rues avec la chanteuse Daryl, puis forment en 1965 le Velvet Underground avec Angus MacLise aux tablas. Ils jouent souvent derrière l'écran où sont projetés des films d'avant-garde à la Cinémathèque de Jonas Mekas, contribuent ainsi à la bande-son de plusieurs films amateurs. En décembre, Maureen Tucker remplace MacLise pour un premier concert payé et organisé par Al Aronowicz.

Le Velvet Underground est repéré au Café Bizarre où ils se produisent souvent, par Brigid Polk, une cinéaste marginale qui fréquente la Factory d'Andy Warhol, un dessinateur publicitaire devenu peintre. Warhol, homosexuel timide et introverti, connaît alors une grande notoriété avec ses toiles et cherche à se diversifier. Il se rend au Café Bizarre et, avec son associé cinéaste et homme d'affaires Paul Morrissey, décide de devenir le manager du Velvet Underground, qui, fin décembre, vient répéter à la Factory. Le local est fréquenté par les artistes et les marginaux de l'époque. Warhol leur impose la chanteuse Nico, un mannequin allemand qui, après quelques films comme La Dolce Vita de Fellini ou Strip-Tease, quelques disques - un enregistrement avec Serge Gainsbourg en 1962 et un disque produit par le producteur des Rolling Stones Andrew Oldham,I'm Not Saying en 1965 - a rejoint la Factory.

Warhol finance la production et l'enregistrement de quelques titres dans un petit studio de New York. Il organise ensuite des spectacles multimédias où il reprend le principe de jouer devant un écran de cinéma, en y projetant ses propres films, l'actrice Edie Sedgwick et le poète Gerard Malanga, un fouet de cuir à la main, dansent sur la scène. Le technicien "lumières" invente littéralement le principe du light-show pour les besoins de l'Exploding Plastic Inevitable, qui après une série de spectacles controversés au Dom de Saint Mark's Place à Manhattan, part jouer au Trip de Los Angeles, qui sera fermé définitivement par le shérif pour "pornographie" en raison des thèmes sulfureux évoqués par le Velvet Underground : homosexualité, drogue, transsexualisme, mort. Ils impressionnent les Doors, venus les voir jouer.

Warhol finance de nouveaux enregistrements. Le producteur de Bob Dylan, Tom Wilson assure la réalisation artistique et publie l'album sous le label de jazz Verve Records dont il est directeur artistique,.

The Velvet Underground and Nico paraît en mars 1967, Andy Warhol est l'auteur de la couverture du disque, une banane autocollante qui, soulevée, révèle un fruit à la chair rose avec la mention "Produced by Andy Warhol". Nico y interprète trois chansons : All Tomorrow's Parties, Femme Fatale et I'll Be Your Mirror. Lou Reed utilise sur Venus in Furs et All Tomorrow's Parties son accordage Ostrich. L'album contient des compositions marquantes, comme European Son, Sunday Morning, ou encore I'm Waiting for the Man et Heroin qui évoquent les drogues et les junkies, à une époque où Lou Reed boit beaucoup (« en permanence », de son propre aveu) et se shoote au Valium et à la méthédrine[12]. L'album choque, n'a aucun succès à l'époque, mais il est maintenant considéré comme l'un des albums de rock les plus influents jamais enregistré.

Un deuxième album paraît en décembre 1967, White Light/White Heat, également ignoré à sa sortie, sauf d’une poignée de fans. Le groupe atteint un des sommets de sa créativité débridée dans Sister Ray, réalisé en une seule prise de dix-sept minutes. John Cale et Lou Reed ne s'entendent plus, et Cale quitte le groupe, remplacé par Doug Yule. Ce dernier participera aux deux albums suivants du groupe : The Velvet Underground (1969) et Loaded (1970).

Avant même la sortie de Loaded, Lou Reed quitte le Velvet et la musique pour se retirer chez ses parents jusqu’à la fin 1971.

Carrière solo

Lou Reed en 1977

Le producteur Richard Robinson et sa femme Lisa (Lisa Says) persuadent Lou Reed de reprendre la musique et d’enregistrer, en Grande-Bretagne, un album, auquel participent deux musiciens du groupe Yes, Steve Howe et Rick Wakeman, l'album Lou Reed paraît en 1972 chez RCA. Malgré de bonnes chansons (I Can't Stand It, Berlin et Ocean) composées à l’époque du Velvet Underground, l’album déçoit et ne rencontre pas le succès escompté.

Mais la même année, l’album Transformer, produit par David Bowie et Mick Ronson, propulse Lou Reed au firmament des stars du rock. Dans le morceau Walk on the Wild Side Reed décrit l’itinéraire de personnages new-yorkais, travestis, prostitués, qu’il a connus à l'époque de la Factory, qui plongent dans la déchéance. En produisant cet album, David Bowie rend hommage à Lou Reed, son idole depuis les années Velvet. Suit une tournée qui passe à Paris au Bataclan où Reed retrouve Nico et John Cale pour un concert intimiste. Avec Reed à la guitare acoustique, Cale au piano et à l'alto, le trio revisite quelques titres du Velvet.

Fort du succès de Transformer, Reed, avec le tout jeune producteur canadien Bob Ezrin, enregistre Berlin, un album-concept ambitieux sur la déchéance d'un couple de junkies à Berlin. L'album sort en 1973, mais déroute ses nouveaux fans. Reed repart en tournée européenne et américaine avec les musiciens de Transformer et de Berlin, mais, consommant toujours plus de drogues diverses, certains de ses concerts tournent à l'émeute. De ces concerts live viennent les albums Rock 'n' Roll Animal, paru en 1974, et encore considéré par certains comme un de ses meilleurs, qui le réconcilie avec son public, et Lou Reed Live en 1975.

Mais Reed casse ce succès, en 1975, avec le double album Metal Machine Music, un projet expérimental précurseur de la musique industrielle, et de la noise, qui déconcerte, exaspère.

Reed retrouve heureusement la faveur de son public avec le très élégant Coney Island Baby. D'autres albums importants mais déroutants suivront Rock and Roll Heart en 1977, Street Hassle en 1978, le live Take No Prisoners en 1978, puis The Blue Mask en 1982. En 1985, il participe à l'album Sun City contre l'Apartheid à l'initiative de Steven Van Zandt.

En 1989, Lou Reed refait donc surface avec un album très réussi : New York. Dans cet album au son brut et dépouillé, dédié à sa ville, Lou Reed soutenu par le guitariste Mike Rathke adopte le parlé-chanté sur des textes engagés traitant par exemple du SIDA , The Halloween Parade, et de l’exclusion sociale, Dirty Boulevard. Il y décrit les bas-fonds new-yorkais sur une musique incisive.

En 1990, la mort d'Andy Warhol est pour lui l'occasion de renouer avec John Cale, son ancien complice du Velvet Underground, ils composent et chantent ensemble Songs for Drella, en hommage à celui qui fut leur mentor. Le groupe légendaire se reforme, avec Sterling Morrisson et Moe Tucker, le temps d’un concert inopiné lors d’une rétrospective Warhol à la Fondation Cartier de Jouy-en-Josas le , et d'une série de concerts en 1993.

Lou Reed réalise ensuite deux albums qui sont de grandes réussites artistiques : Magic and Loss (1992), qui traite de la perte des proches, et Set the Twilight Reeling (1996), dans lequel il rappelle son attachement à New York. Dans Live in London de 1998, il chante des versions très intéressantes de ses premiers titres, tel I'll Be Your Mirror, chanté par Nico dans le premier album du Velvet, des morceaux comme Sex With Your Parents traitant de l'hypocrisie de certains politiques américains. Lou Reed est accompagné dans ce concert par le guitariste Mike Rathke. Enfin, l'album Ecstacy, à la langueur hypnotique, voit le jour en 2000.

En 2003 paraît The Raven, référence décadente et post-punk à Edgar Allan Poe. Il y reprend deux vieux titres (The Bed et Perfect Day), avec David Bowie chantant Hop Frog et récitant le poème The Raven (Le corbeau), d'Edgar Allan Poe). Cet album original reste très éloigné du grand public, qu'il a du mal à convaincre.

Le , à l'occasion de la publication de l'intégrale de ses chansons, Traverser le feu, Lou Reed lit au 104 à Paris, plusieurs de ses textes, et participe en public à une entrevue, filmée par la chaîne Arte et enregistrée par France Culture.

En 2010, il collabore avec le groupe de Damon Albarn, Gorillaz, sur le morceau Some Kind of Nature, paru sur l'album Plastic Beach et chante cette chanson au festival de Glastonbury durant l'été 2010 avec le groupe[13].

En juillet 2011, il participe au festival des Vieilles Charrues, aux Nuits de Fourvière et dédie la chanson Femme Fatale à Amy Winehouse, morte quelques jours auparavant. La même année, il enregistre l'album Lulu avec le groupe Metallica, édité au mois d'octobre[3], ce sera la dernière réalisation de sa carrière. Il se produira sur scène jusqu'en avril 2013, après quarante-huit années d'activité.

Autres activités

Lou Reed apparait dans les films Prozac Nation (2001) et Brooklyn Boogie (Blue in the Face, 1996) de Paul Auster et Wayne Wang, il y joue son propre rôle, l'homme aux étranges lunettes. Dans les films Si loin, si proche ! (In weiter Ferne, so nah !) et The Soul of a Man de Wim Wenders il est aussi lui-même[14].

Le titre Perfect Day figure sur la bande originale des films Trainspotting et Le Premier Jour du reste de ta vie. Satellite of Love, de l'album Transformer, figure sur la bande originale de Velvet Goldmine[14].

Depuis sa jeunesse Lou Reed a pratiqué la photographie, son premier livre de photos, Emotion in Action, paraît en 2003. En 2012, il publie Rimes Rhymes, un livre présentant 300 de ses clichés accompagnés d'un texte de l’écrivain suisse Bernard Comment[15],[16].

Distinctions

En 1992, le chanteur est fait chevalier des Arts et des Lettres par Jack Lang[17].

Vie personnelle

Le , le New York Post révèle qu'il a épousé en secret, au Colorado, le 12 avril, sa compagne depuis le milieu des années 1990, l'artiste expérimentale Laurie Anderson.

Le , il apparaît à minuit au Lincoln Center de New York avec les manifestants pour soutenir le mouvement Occupy Wall Street[18].

En avril 2013, Lou Reed subit une transplantation du foie, une opération d'urgence qui le contraint à annuler plusieurs dates de sa tournée.

Le , à la suite de complications dues à cette greffe, il meurt à Southampton, Long Island (New York) à l'âge de 71 ans[19].

Discographie

Avec le Velvet Underground

En solo

Albums studio

Albums live

Collaborations

Compilations

  • Walk on the Wild Side: The Best of Lou Reed (1977)
  • Rock and Roll Diary: 1967-1980 (1980)
  • City Lights (1985)
  • Walk on the Wild Side & Other Hits (1992)
  • Between Thought and Expression: The Lou Reed Anthology (1992)
  • Different Times: Lou Reed in the '70s (1996)
  • Retro (1998)
  • A Retrospective (1998)
  • The Definitive Collection (1999)
  • Perfect Day (1999)
  • Very Best of Lou Reed (2000)
  • Legendary Lou Reed (2002)
  • NYC Man (The Ultimate Collection 1967-2003) (2003)
  • Wild Child (2004)
  • This is Lou Reed: The Greatest Hits (2010)

Filmographie

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Between Thought and Expression, Hyperion Books, 1991
  • Parole de la nuit sauvage, Lou Reed, 10/18, 1996
  • Lou Reed - Electric Dandy - biographie, Bruno Blum, Paris, Le Serpent à Plumes, 2001 (mise à jour : Hors Collection 2007 ; édition revue et augmentée : Le Castor astral, 2014)
  • Traverser le feu, intégrale des chansons, Lou Reed, Fiction & Cie, Seuil, 2008
  • Le Corbeau, [The Raven], Lou Reed, ill. de Lorenzo Mattotti, Seuil, 2009
  • Rimes - Rhymes, Lou Reed (ill.), Bernard Comment (textes), Arles, France, Éditions Photosynthèses, 2012, 350 p. (ISBN 978-2-36398-004-5)
  • (en) Chris Roberts, Lou Reed : Walk on the Wild Side: The Stories Behind the Songs, Taschen, , 192 p. (ISBN 9783822822616, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) David N. Howard, Sonic Alchemy : Visionary Music Producers and Their Maverick Recordings, Hal Leonard Corporation, , 307 p. (ISBN 9780634055607, lire en ligne), p. 179-211. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Albin Zak, The Velvet Underground Companion : Four Decades of Commentary, Music Sales Group, , 333 p. (ISBN 9780825672422, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Peter Buckley, The Rough Guide to Rock, Rough Guides, , 1225 p. (ISBN 9781843531050, lire en ligne), p. 860-862. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Nick Johnstone, Lou Reed 'Talking', Omnibus Press, , 120 p. (ISBN 9780857122605, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Notes et références

  1. (en) « Biographie du The Velvet Underground », Rock and Roll Hall of Fame.
  2. http://rocknfool.net/2013/10/27/lou-reed/
  3. a et b (en) Jon Dolan, « Lou Reed, Velvet Underground Leader and Rock Pioneer, Dead at 71 », Rolling Stone, .
  4. The Velvet Underground. Les Inrockuptibles Hors Série.
  5. Nick Johnstone, p. 9
  6. Peter Buckley, p. 860
  7. Francis Dordor, « Lou Reed », Les Inrockuptibles, .
  8. a et b Chris Roberts, p. 20
  9. Chris Roberts, p. 21
  10. David N. Howard, p. 182
  11. Chris Zak, p. 39
  12. (en) Peter K. Hogan, The rough guide to The Velvet Underground, Rough Guides, , p. 92
  13. (en) « Gorillaz joined by Lou Reed, Snoop Dogg and more at Glastonbury festival », New Musical Express, .
  14. a et b [vidéo] « Les chansons de Lou Reed au cinéma », France 24,
  15. Brigitte Ollier, « Lou Reed, figures du présent », Libération, .
  16. Johanna Seban, « J’ai parlé photo avec Lou Reed », Les Inrockuptibles, .
  17. Philippe Chevilley, « Lou Reed, prince dans ses ténèbres, est mort », Les Échos, .
  18. « Philip Glass et Lou Reed rejoignent «Occupy Wall Street» », Libération, .
  19. PC, « Le légendaire Lou Reed s'éteint à l'âge de 71 ans », Le Soleil, .

Voir aussi

Liens externes

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