Le Lude (commune déléguée)

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Le Lude
commune déléguée
Le Lude (commune déléguée)
La façade Renaissance du château du Lude.
Blason de Le Lude commune déléguée
Blason
Le Lude (commune déléguée)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement La Flèche
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Béatrice Latouche
2020-2026
Code postal 72800
Code commune 72176
Démographie
Gentilé Ludois
Population 3 560 hab. (2021)
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 38′ 42″ nord, 0° 09′ 11″ est
Altitude Min. 30 m
Max. 93 m
Superficie 45,99 km2
Élections
Départementales Le Lude
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Le Lude
Localisation
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Le Lude
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Le Lude
commune déléguée

Le Lude (commune déléguée) est une ancienne commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 3 560 habitants[Note 1].

Elle fusionne le avec Dissé-sous-le-Lude pour constituer la commune nouvelle du Lude dont elle est le siège[1],[2].

La commune fait partie de la province historique de l'Anjou[3], et se situe dans le Baugeois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le Lude, commune du sud du département de la Sarthe, est située dans la vallée du Loir, au cœur du Maine angevin. La ville se trouve, en distances orthodromiques, à 17,8 km de La Flèche, 39 km du Mans, 56,7 km d'Angers, 48,8 km de Tours et 210,9 km de Paris[4].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 4 599 hectares (45,99 km2) et son altitude est comprise entre 30 et 93 mètres[5]. Le point le plus bas est situé sur le Loir, à la limite communale avec Luché-Pringé, face au « Port des Roches », tandis que le point le plus haut se trouve à l'est de la commune, dans le bois de Nevillay[6].

Le Lude est implantée sur la vaste plaine alluviale du Loir. La craie-tuffeau du Turonien est présente dans la partie nord-est du territoire communal, ainsi qu'à proximité du hameau de Raillon, le long de la vallée du Ris-Oui, entre le cimetière et le château, et à proximité du lieu-dit la Pigeonnière. Les hauteurs sont recouvertes de colluvions de pente alimentées par les sables du Crétacé supérieur. On trouve également l'Éocène au sud de la commune, ainsi qu'à l'ouest, dans la vallée de la Bonnetière[7],[8].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Lude est traversée d'est en ouest par le Loir, long de 317 km et affluent de la Sarthe qu'il rejoint à Angers[9]. Plusieurs ruisseaux affluents du Loir sont recensés sur le territoire de la commune.

La Maulne, longue de 29 km, borde le territoire à l'est à la limite communale avec La Chapelle-aux-Choux[10]. La Marconne, qui s'écoule sur 20,9 km, entre sur le territoire communal au hameau de Raillon, avant de rejoindre le loir quelques hectomètres plus loin[11]. Le ruisseau de Ris-Oui, long de 17,7 km rejoint le Loir en rive gauche, à proximité de lieu-dit la Courbe[12].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat y est de type océanique dégradé : les hivers sont doux et pluvieux et les étés frais et humides, bien que l'amplitude thermique soit plus élevée et les précipitations moins nombreuses que dans le cas d'un véritable climat océanique. Le tableau suivant donne les normales mensuelles de température et de précipitations pour la station Le Mans-Arnage relevées sur la période 1981-2010. Les données d'ensoleillement sont calculées sur la période 1991-2010. La station météo Le Mans-Arnage est située à environ 30 km à « vol d'oiseau » au nord du Lude. Elle est située à une altitude de 51 m.

Relevés météorologiques de la station Le Mans-Arnage 1981-2010
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,1 1,8 3,7 5,6 9,4 12,4 14,2 13,8 11 8,6 4,7 2,5 7,5
Température maximale moyenne (°C) 7,9 9,1 12,7 15,7 19,5 23,1 25,5 25,4 21,9 17 11,4 8,2 16,5
Record de froid (°C)
date du record
−18,2
1987
−17
1956
−11,3
2005
−4,9
1956
−3,7
1957
1,6
1975
3,9
1954
3,2
1956
−0,5
1952
−5,4
1997
−12
1956
−21
1964
Record de chaleur (°C)
date du record
17,2
2003
21
1960
24,9
1955
30,3
1945
32,4
2005
37,1
2011
40,4
1947
40,5
2003
34,6
1961
30
2011
21,9
1955
18,3
2000
Ensoleillement (h) 66 90 134 171 200 224 227 225 181 119 71 64 1 772
Précipitations (mm) 67 51 54 54 63 47 57 43 53 66 63 70 687,5
Source : Météo-France[13]'Lamétéo.org[14]


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le Lude est située au carrefour de plusieurs voies routières importantes. La route départementale D 307 qui relie Le Mans à Saumur traverse la commune du nord au sud. La D 305, qui relie Baugé à Vendôme arrive au sud-ouest en provenance de Savigné-sous-le-Lude et repart à l'est en direction de Vaas et Château-du-Loir. La D 306, qui relie Laval à Tours en passant par La Flèche, traverse la commune d'est en ouest. D'autres voies moins importantes desservent la commune : au sud la D 48 en direction de Dissé-sous-le-Lude et la D 257 en direction de Genneteil, à l'est la D 141 en direction de La Chapelle-aux-Choux, à l'ouest la D 54 en direction de Luché-Pringé[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Logements[modifier | modifier le code]

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 2 113, alors qu'il était de 1 992 en 1999[C 1].

Parmi ces logements, 87,8 % étaient des résidences principales, 3,8 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 82,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 16,3 % des appartements[C 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 61,1 %, en hausse sensible par rapport à 1999 (57,7 %). La part de logements HLM loués vides était de 13,4 % contre 15,4 %, leur nombre étant en légère baisse, 248 contre 272[C 3].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom « Lude » proviendrait du latin lucius, « clair », « brillant », ce qui signifierait que le village ait été implanté dans une clairière, un espace défriché en forêt[15],[16]. L'endroit est nommé Lusedus dans une charte de Geoffroy Grisegonelle, comte d'Anjou, en 976[B 1],[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

De la Préhistoire aux origines du Lude[modifier | modifier le code]

Photographie présentant le dolmen d'Amenon, un des nombreux mégalithes en vallée du Loir.
Le dolmen d'Amenon, un des nombreux mégalithes en vallée du Loir.

La région ludoise est occupée dès la Préhistoire. Les premières traces d'activités humaines remontent au Néolithique avec la découverte d'outils sur la butte du Vau, située à quelques kilomètres à l'est du Lude sur la commune d'Aubigné-Racan[17],[18]. Dans cette même commune, une nécropole hallstattienne du Ve siècle av. J.-C. a été découverte sur le site archéologique de Cherré[17]. Par ailleurs, la présence d'un grand nombre de mégalithes en vallée du Loir[19], dont le dolmen de Cuissé au Lude ou le dolmen d'Amenon à Saint-Germain-d'Arcé[20], témoigne d'une occupation ancienne du site[A 1].

Les traces de l'occupation humaine de la région à l'époque romaine sont nombreuses. Les fouilles menées sur le site archéologique de Cherré, implanté sur les anciennes frontières de trois peuplades gauloises, les Cénomans, les Andécaves et les Turones, ont permis de mettre au jour un théâtre, un forum, un temple, des thermes ainsi que les vestiges d'un aqueduc[17]. Au nord du Lude, sur un coteau surplombant le Loir, les vestiges d'une villa gallo-romaine ont été découverts à proximité du château de la Grifferie[21]. La voie romaine qui reliait Bordeaux à Rouen en passant par Le Mans et Poitiers franchissait le Loir sur un gué au Lude[17].

Les origines de la ville du Lude remontent au Haut Moyen Âge. La découverte d'une pièce de monnaie frappée au Lude vers 650 témoigne de l'importance de la cité à cette époque[B 2].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La ville du Lude se développe peu à peu et voit son importance grandir avec la construction de son château dès la fin du IXe siècle. C'est à cette époque, après les premières incursions vikings en Anjou entre 853 et 873, que les seigneurs locaux entreprennent la construction de forteresses afin de protéger leurs terres[B 2],[A 2]. C'est ainsi qu'est édifié au Lude le « fort de la Motte », dans un lieu stratégique aux confins du Maine, de l'Anjou et de la Touraine. Bâti sur la rive gauche du Loir, à une centaine de mètres au nord du château actuel, ce château primitif ne consistait qu'en une motte sur laquelle s'élevait un donjon entouré de fossés et de palissades[B 3],[A 3].

Les expéditions normandes en Anjou ont eu pour conséquence le pillage du Lude et la destruction de son église. En 976, Geoffroy Grisegonelle, comte d'Anjou et seigneur du Lude, fait don de l'église à l'abbaye Saint-Jouin de Marnes, en Poitou[B 4]. L'église n'est pas reconstruite, seule subsiste au Lude une chapelle. En 1085, les moines de l'abbaye Saint-Aubin d'Angers, soutenus par le seigneur Hubert de Beaumont, prennent possession de la chapelle avec l'autorisation des moines de Saint-Jouin[22]. Ils fondent un prieuré le sous le nom de prieuré Saint-Vincent, et sont à l'origine de la construction de l'église nouvelle, qui porte le même nom[22],[A 4].

En 1027, Foulques Nerra, comte d'Anjou, est assiégé au château du Lude par Alain de Bretagne, qui veut le punir des mauvais traitements infligés à son allié Herbert Éveille-Chien, comte du Maine. Ne possédant pas les troupes nécessaires pour soutenir le combat, Foulques Nerra se soumet immédiatement et restitue les terres ainsi que les otages qu'il avait exigés d'Herbert deux années plus tôt au cours d'une entrevue à Saintes[B 5].

Vers la fin du XIIIe siècle, le fort de la Motte est abandonné. Les bases d'une forteresse en maçonnerie sont établies plus au sud et donnent naissance au château actuel. La construction de cette forteresse médiévale s'étale sur deux siècles et d'importants dispositifs de défense sont mis en place : les douves sont creusées, un éperon en maçonnerie et des remparts sont construits face au Loir[A 5]. Pendant la guerre de Cent Ans, le capitaine Guillaume Méron, chargé de la défense du château, repousse les troupes anglaises menées par Robert Knolles à deux reprises[B 6]. Mais après la défaite de l'armée française à Verneuil en 1424, les Anglais achèvent la conquête du Maine. Ils s'emparent du château du Lude à l'automne 1425 sous les ordres du comte de Warwick[B 7]. L'occupation anglaise ne dure que deux ans : à la fin de l'année 1427, les troupes françaises commandées par Ambroise de Loré, accompagné de Gilles de Rais et Jean de Bueil, reprennent le château du Lude au terme d'un siège de plusieurs jours[B 8],[23],[24].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

La prospérité du Lude s'accroît dès la Renaissance. Jean Daillon, ami d'enfance et chambellan du roi de France Louis XI, fait l'acquisition du château en 1457. Rentré en grâce auprès du roi en 1468, Daillon décide de relever le château de sa ruine et fait appel à Jean Gendrot, architecte du roi René d'Anjou afin d'examiner les dégâts causés à la forteresse pendant la guerre de Cent Ans et décider des travaux de restauration à entreprendre[B 9]. Jean Gendrot arrive au Lude en 1479 et prend la direction des travaux qui durent près d'un demi-siècle. L'ancienne forteresse médiévale est entièrement transformée en logis de plaisance, tout en conservant son aspect militaire. Pendant son séjour au Lude, Jean Gendrot s'installe dans une maison à proximité du château, aujourd'hui appelée « maison des Architectes »[A 6]. L'architecte amène avec lui une nombreuse main-d'œuvre et fait édifier ou restaurer des maisons pour les accueillir tout au long des travaux, comme la « maison des Contremaîtres », ainsi que les maisons de la « rue de la Gendrottière », dont le nom vient de celui de l'architecte[A 7].

Les Daillon, qui détiennent la terre du Lude pendant deux siècles, occupent de hautes charges à la cour. La seigneurie du Lude est érigée en comté par François Ier en [25],[26], puis en duché-pairie en faveur d'Henry de Daillon, lieutenant-général des armées du roi, en 1675[26]. Au cours de cette période, Le Lude reçoit deux visites royales. En 1598, en l'église Saint-Vincent, Henri IV assiste à sa première procession depuis sa conversion au catholicisme à l'occasion de la Fête-Dieu[27],[A 4]. Son fils et successeur, Louis XIII, séjourne à son tour au château du Lude en 1619[B 10].

En 1606, François de Daillon, comte du Lude, fonde un hôpital pour les malades sous l'invocation de sainte Anne, tandis qu'un autre hôpital, dit de Sainte-Catherine, est créé au milieu du XVIIe siècle pour servir de maison de retraite. René-François Fontaine de la Crochinière, fonde l'hôpital Notre-Dame de la Miséricorde, destiné à recevoir des orphelines, le . Les trois hospices ludois sont réunis en un seul hôpital par un arrêté préfectoral en 1805[A 8].

Anonyme : Portrait de Joseph Develaër (Musée de la Compagnie des Indes).

Dans le dernier quart du XVIIIe siècle, la marquise de la Vieuville, héritière du château, fait subir d'importantes modifications à la demeure, dont l'édification de la façade nord-est, face à l'éperon et au Loir, dans un style néoclassique[B 11]. À la fin de l'Ancien Régime, Le Lude relève de la sénéchaussée angevine de Baugé et dispose de son propre tribunal, ou « grenier à sel ».

Joseph Develaër (1709-1785) est un marchand fortuné qui devint subrécargue de la Compagnie des Indes à Canton. Il acquiert les terres du château du Lude en 1751 et ses titres de noblesse en 1752, qui lui confèrent le titre de comte du Lude.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le château du Lude au XIXe siècle, dessiné par Hubert Clerget.
Le château du Lude au XIXe siècle, dessiné par Hubert Clerget.

Lors de la création des départements français en 1790, Le Lude, comme dix-sept autres paroisses de l'ancienne province de l'Anjou, est rattachée au département de la Sarthe. La commune devient alors un chef-lieu de canton. Le , la commune voisine de Saint-Mars-de-Cré est rattachée par décret à celle du Lude[28],[29].

La guillotine est employée au Lude en . Quelques semaines auparavant, un groupe de vingt-cinq paysans armés de fusils et de sabres avaient semé le trouble dans les communes voisines en appelant à la révolte contre le pouvoir royal en prenant le titre de « Vautours de Bonaparte ». Quatre d'entre eux sont condamnés à mort et exécutés le lendemain du procès[A 9].

Portrait du comte Auguste de Talhouët-Roy.
Le comte Auguste de Talhouët-Roy.

Après la Révolution, le château du Lude entre en possession de la famille de Talhouët. Ses membres occupent de hautes fonctions politiques : Frédéric de Talhouët devient président du conseil général de la Sarthe et son fils Auguste de Talhouët-Roy, député puis sénateur de la Sarthe, est nommé ministre des Travaux publics en 1870[30]. Ce dernier lance une grande campagne de restauration du château[B 12].

Au cours du XIXe siècle, la ville se modernise. Le pont qui enjambe le Loir est reconstruit en pierre en 1868[A 10]. Le chemin de fer arrive au Lude en 1871 lors de l'ouverture de la ligne reliant La Flèche à Aubigné-Racan[A 11], tandis que la navigation sur le Loir est peu à peu abandonnée. La rivière apporte néanmoins au développement économique de la ville, avec la création de plusieurs papeteries au Lude et ses environs[A 12].

Pendant la guerre de 1914-1918, Le Lude accueille une soixantaine de réfugiés belges et français venus des régions du front. L'hôpital de la ville accueille également des blessés en convalescence[31]. Des jeunes recrues du 117e régiment d'infanterie séjournent au Lude en 1916[32], tout comme un détachement de 700 hommes du 150e RI l'année suivante. Le conflit coûte la vie de 123 Ludois[33].

Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, des soldats de l'armée britannique séjournent au Lude. Arrivés en septembre 1939 dans le but d'y établir un aérodrome, ils quittent la ville en , face à l'avancée allemande, avant même que le projet ne soit mené à son terme[34]. Au mois de mai suivant, les premiers réfugiés venus de Belgique ou des Ardennes sont accueillis au Lude[35]. L'armée allemande prend possession de la ville le . En 1941, les Allemands réquisitionnent des terres situées entre Le Lude, Thorée-les-Pins et Savigné-sous-le-Lude. Appartenant au marquis de Talhouët, maire de la commune, ces terres sont utilisées pour y établir le « camp Moltke », destiné à l'entrepôt de munitions[36]. Le , Le Lude est le théâtre d'une manifestation spontanée contre la collaboration, au cours de laquelle des dizaines de jeunes originaires du Lude et des communes voisines, convoqués pour le STO, défilent dans les rues de la ville autour du drapeau français. Dans les jours qui suivent, dix-sept Ludois ayant participé à la manifestation sont arrêtés puis déportés[37].

Dans la nuit du au , un train de munitions allemand explose en gare du Lude à la suite d'un acte de sabotage de résistants locaux, provoquant de nombreux dégâts sur les bâtiments et habitations proches[38]. En , les Alliés bombardent à plusieurs reprises le camp Moltke. La ville est libérée au matin du [39].

Depuis le début des années 2000, plusieurs effondrements de terrain se sont produits au Lude, causant notamment un décès en . Ces effondrements sont dus à la présence en sous-sol de nombreuses galeries d'extraction de pierres de tuffeau, utilisées dès le XVIe siècle pour la construction des maisons ludoises ou du château[40].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1848   Auguste de Talhouët-Roy   Ministre des Travaux publics (1870), député (1849-1876) et sénateur (1876-1882) de la Sarthe
1888 1945 René de Talhouët-Roy   Conseiller général de la Sarthe (1898-1904)
1945 1947 Jean Moreau    
1947 1963 François de Nicolaÿ RPF puis CNIP Président du conseil général de la Sarthe (1949-1963), sénateur (1959-1963)
1964 1971 Guy de Nicolaÿ RI Conseiller général de la Sarthe (1964-1985)
1971 1983 Henri Lehec   Médecin
1983 mars 2001 Rémy Neau DVD[41] Agent général des assurances
mars 2001 juin 2010
(décès)
Gérard Denizet Les Verts puis PS Médecin
juillet 2010 mars 2014 Monique Thermeau DVG Retraitée de l’industrie
mars 2014 septembre 2017
(démission)[42]
Louis-Jean de Nicolaÿ UMP-LR Gérant de société
Ancien conseiller général de la Sarthe élu dans le canton du Lude (1985-2014)
Sénateur de la Sarthe (depuis 2014)
octobre 2017[43] décembre 2017 Béatrice Latouche DVD[44] Ancienne principale adjointe de collège
Ancienne conseillère générale de la Sarthe, élue dans le canton du Lude (2014-2015)

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au , Le Lude est jumelée avec[45] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[47],[Note 2].

En 2021, la commune comptait 3 560 habitants, en diminution de −8,15 % par rapport à 2015 (Sarthe : 1,36 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 9853 0183 1623 3173 2503 3353 2953 2143 430
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 6603 7783 8263 9173 7913 9083 9173 7723 713
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 6443 6353 6023 3213 3433 3253 1833 3273 244
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2018
3 3793 8024 0904 4894 4244 2014 0613 8993 628
2019 - - - - - - - -
3 593--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31,6 %) est en effet très supérieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (23,9 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine (52,9 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2009, la suivante :

  • 47,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 16,3 %, 15 à 29 ans = 14,4 %, 30 à 44 ans = 17,1 %, 45 à 59 ans = 23,3 %, plus de 60 ans = 28,7 %) ;
  • 52,9 % de femmes (0 à 14 ans = 15,1 %, 15 à 29 ans = 13,6 %, 30 à 44 ans = 15,5 %, 45 à 59 ans = 21,7 %, plus de 60 ans = 34,1 %).
Pyramide des âges au Lude en 2009 en pourcentage[C 4].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ans ou +
1,6 
9,5 
75 à 89 ans
14,1 
18,6 
60 à 74 ans
18,4 
23,3 
45 à 59 ans
21,7 
17,1 
30 à 44 ans
15,5 
14,4 
15 à 29 ans
13,6 
16,3 
0 à 14 ans
15,1 
Pyramide des âges du département de la Sarthe en 2009 en pourcentage [49].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ans ou +
1,3 
7,3 
75 à 89 ans
10,6 
13,7 
60 à 74 ans
14,4 
20,8 
45 à 59 ans
20,0 
20,0 
30 à 44 ans
19,1 
18,1 
15 à 29 ans
16,5 
19,8 
0 à 14 ans
18,1 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Le Lude est rattachée à la circonscription de La Flèche de l'inspection académique de la Sarthe, dans l'académie de Nantes[50].

La commune compte quatre établissements du premier degré : l'école maternelle Georges-Brassens, l'école élémentaire Georges-Brassens et l'école élémentaire Joachim-du-Bellay, qui sont toutes les trois des écoles publiques, ainsi qu'un établissement privé, l'école Sainte-Anne-Notre-Dame[51].

Le Lude dispose également d'un collège, le collège des Quatre-Vents, tandis que le lycée le plus proche, le lycée d'Estournelles-de-Constant, se situe à La Flèche, à 20 km de la ville.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La Fête des Jardiniers se déroule chaque année le premier week-end de juin depuis 1994[52]. Ce week-end est marqué par de nombreuses animations, ateliers ou expositions autour du thème des jardins, ainsi que par la remise du prix Pierre-Joseph Redouté, qui récompense les meilleurs ouvrages de jardins et de botanique parus au cours de l'année en langue française[53]. D'autres manifestations sont organisées au château du Lude, notamment dans le cadre des Journées européennes du patrimoine ou comme les Journées potagères et gourmandes en juillet au cours desquelles des confitures sont confectionnées dans les anciennes cuisines du château[54].

La Fête Renaissance, organisée pour la première fois en , propose de nombreuses animations autour de la Renaissance, notamment des concerts, des expositions de métiers d'art, une parade costumée, des spectacles pyrotechniques et de cape et d'épée. Une deuxième édition est organisée en 2012[55].

Le festival de musique Révolud'son, organisé par l'association Les Névrozik, a lieu chaque année durant l'été depuis 2009.

Dans le cadre du festival Les Affranchis qui se déroule chaque année à La Flèche le deuxième week-end de juillet, des spectacles de rue sont parfois organisés au Lude le vendredi soir.

Santé[modifier | modifier le code]

Le Lude dispose d'une maison de santé, inaugurée en [56], qui regroupe un médecin généraliste, deux infirmiers, deux kinésithérapeutes, un psychologue, une diététicienne, ainsi que trois spécialistes en consultations externes : un neuropsychologue, un médecin gériatre et un spécialiste en chirurgie viscéral et digestive[57].

Le Lude compte également trois généralistes, deux infirmières, deux kinésithérapeutes, deux dentistes, un orthophoniste, un podologue, ainsi qu'un laboratoire d'analyses médicales, deux pharmacies, un service ambulancier et un cabinet vétérinaire[56]. Les Ludois disposent d'une maison de retraite et d'un Centre de soins de suite et de réadaptation (CSSR). Les hôpitaux les plus proches sont le Pôle Santé Sarthe et Loir, situé sur la commune du Bailleul, et le Centre hospitalier de Château du loir[58].

Sports[modifier | modifier le code]

Le Lude compte de nombreux équipements sportifs, parmi lesquels deux gymnases, trois terrains de football, une salle de tennis couverte et quatre terrains en extérieur, un skate-park, un boulodrome, un parcours de santé. La piscine municipale, Aqualud[59], a été inaugurée en 2011 après une année de travaux, en présence du nageur ludois Pierre Roger, ancien membre de l'équipe de France de natation.

Le principal club de la commune est la Jeunesse Sportive Ludoise (JSL), qui évolue en Division d'Honneur de la Ligue du Maine de football.

Médias[modifier | modifier le code]

Aucun média ne traite uniquement du Lude, excepté le bulletin municipal d'information « Le clin d'œil », distribué gratuitement chaque mois à tous les Ludois mais également disponible sur le site Internet de la ville[60].

Le Petit courrier - L'Écho de la Vallée du Loir est un journal hebdomadaire du groupe Publihebdos qui traite de l'activité ludoise[61]. Les journaux régionaux et locaux, comme les quotidiens Ouest-France et Le Maine libre, traitent régulièrement du Lude dans leurs rubriques locales. Les Ludois reçoivent, outre certaines stations de radio nationales, les programmes de France Bleu Maine, radio locale de service public, depuis le [62]. La commune est couverte par les programmes de France 3 Pays de la Loire ainsi que de la chaîne locale LMTV. Par ailleurs, la radio associative Contact FM, installée à Château-du-Loir couvre régulièrement les événements ludois et est partenaire de la mairie du Lude.

Cultes[modifier | modifier le code]

Le Lude est une paroisse du diocèse du Mans, qui regroupe également les communes de La Chapelle-aux-Choux, Coulongé, Dissé-sous-le-Lude et Savigné-sous-le-Lude[63]. Les Ludois disposent d'un lieu de culte, l'église Saint-Vincent.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 295 , ce qui plaçait Le Lude au 26 042e rang parmi les 31 347 communes de plus de 50 ménages en métropole[64]. Selon l'enquête de l'Insee[65], 44,1 % des foyers fiscaux de la commune étaient imposables en 2009.

Population active[modifier | modifier le code]

La population ludoise âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2008 à 2 437 individus (2 593 en 1999), parmi lesquels on comptait 69,0 % d'actifs dont 59,3 % ayant un emploi et 9,7 % de chômeurs[66]. En 2008, 56,0 % des actifs ayant un emploi et résidant dans la commune travaillaient au Lude, 31,9 % dans une autre commune du département de la Sarthe et 12,1 % dans un autre département ou à l'étranger[67].

La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active du Lude fait apparaître une sous-représentation des « professions intermédiaires » et des « cadres et professions intellectuelles », une sur-représentation des « ouvriers », et dans une moindre mesure des « agriculteurs » et « artisans, commerçants, chefs d'entreprise » par rapport à la moyenne de la France métropolitaine.

Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2008)

  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Le Lude 2,33 % 6,74 % 4,42 % 14,88 % 28,14 % 43,02 %
Moyenne nationale 1,71 % 5,57 % 14,84 % 24,02 % 29,02 % 23,86 %
Sources des données : INSEE[66],[68].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2008, on comptait 1 865 emplois dans la commune, contre 2 283 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 1 457, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 3] est de 128,0 % ce qui signifie que la commune offre approximativement un peu moins de quatre emplois pour trois Ludois actifs. Cet indicateur était de 137,0 % en 1999[66].

La répartition par secteurs d'activité des emplois au Lude fait apparaître le poids de l'industrie et l'importance de l'agriculture, ainsi que la faiblesse des secteurs du commerce et des services. L'emploi tertiaire (commerces et services) représente 54,3 % du total au Lude, contre plus de 75 % en France métropolitaine.

Répartition des emplois par domaines d'activité (recensement de 2008)

  Agriculture Industrie Construction Commerce,
transports,
services divers
Administration publique,
enseignement,
santé, action sociale
Le Lude 4,7 % 34,1 % 6,9 % 31,6 % 22,7 %
Moyenne nationale 3,0 % 14,3 % 6,9 % 45,3 % 30,5 %
Sources des données : INSEE[66],[68]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au , Le Lude comptait 310 établissements : 52 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 30 dans l'industrie, 23 dans la construction, 166 dans le commerce-transports-services divers et 39 étaient relatifs au secteur administratif[C 5].

En 2011, 10 entreprises ont été créées au Lude[C 6], dont 4 par des autoentrepreneurs[C 7].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments classés et inscrits[modifier | modifier le code]


Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Vincent, des XIe, XIIe, XVIe et XVIIIe siècles, abritant de nombreuses œuvres classées monuments historiques au titre d'objets[76].
  • Maison des contremaîtres, du XVIe siècle, dans laquelle s'installèrent les contremaîtres lors de la transformation du château.
  • Manoir et chapelle (ancienne) du Châtelet, du XVIe siècle.
  • Barrage sur le Loir.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes du Lude

Les armes de la commune du Lude se blasonnent ainsi :
D'azur à la croix engrêlée d'argent[77].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Bellanger, À la recherche du Lude ancien, Le Mans, Impr. MBI, , 128 p. (ISBN 2-9507738-2-6)
  • Jacques Bellanger, Le Lude des années sombres : 1939-1945, Fresnay-sur-Sarthe, Imprimerie fresnoise, , 224 p. (ISBN 2-9513400-5-2)
  • Jacques Bellanger, Chroniques du Lude : 1900-1920, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton Eds, coll. « Témoignages et récits », , 160 p. (ISBN 978-2-84910-684-6 et 2-84910-684-4)
  • Jacques Bellanger, Le Lude et son canton, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton Eds, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 2-84253-432-8)
  • Charles-Marie David, Le château du Lude : Essai historique sur son origine et ses possesseurs, Saint-Cyr-sur-Loire, Livre d'Histoire, coll. « Monographies des villes et villages », (ISBN 978-2-7586-0262-0 et 2-7586-0262-8)
  • Paul Candé, Notice historique sur Le Lude et son château, La Flèche, Besnier, , 2e éd., 52 p.
  • Julien Rémy Pesche, Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, t. 2, Le Mans, Monnoyer, , 713 p. (lire en ligne), p. 689-706
  • Jacques Bellanger, Son et lumière au château du Lude : 38 années de spectacle, Fresnay-sur-Sarthe, Alpes Mancelles Éditions, , 99 p. (ISBN 2-9519412-6-9)
  • Henri Boillot et Guy Durand, Vallée du Loir vues du ciel, vu du cœur, Le Mans, Transit, , 96 p. (ISBN 978-2-9513829-6-1 et 2-9513829-6-0)
  • Collectif, Le patrimoine des communes de la Sarthe, t. 1, Paris, Flohic Éditions, , 800 p. (ISBN 2-84234-106-6), p. 734-738
  • Marianne Mulon, « Le toponyme "Lude" surtout en France de l'Ouest », Bulletin philologique et historique jusqu'à 1610 du Comité des travaux historiques et scientifiques, année 1962, Paris, Imprimerie nationale, 1965, p. 183-191, lire en ligne
  • Françoise Mousset-Pinard (dir.), Christine Toulier (textes), Jean-Baptiste Darrasse (photographies) et Virgine Desvigne (cartes), Le Lude en Vallée du Loir, Nantes, Éditions 303, coll. « Images du Patrimoine » (no 285), , 144 p. (ISBN 979-10-93572-11-6)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  3. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'INSEE

Références[modifier | modifier le code]

À la recherche du Lude ancien Jacques Bellanger[modifier | modifier le code]

  • Jacques Bellanger, À la recherche du Lude ancien, Le Mans, Impr. MBI, , 128 p. (ISBN 2-9507738-2-6)
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  2. p. 39.
  3. p. 40.
  4. a et b p. 16.
  5. p. 41.
  6. p. 87.
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  8. p. 51-53.
  9. p. 102.
  10. p. 27.
  11. p. 107.
  12. p. 103-104.

Notice historique sur Le Lude et son château Paul Candé[modifier | modifier le code]

  • Paul Candé, Notice historique sur Le Lude et son château, La Flèche, Besnier, , 2e éd., 52 p.
  1. p. 15.
  2. a et b p. 3.
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  9. p. 6.
  10. p. 7.
  11. p. 8.
  12. p. 10.

Fiche Insee de la commune[modifier | modifier le code]

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. POP T3 - Population par sexe et âge en 2009.
  5. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  6. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  7. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. « Commune du Lude (72176) », sur insee.fr (consulté en ).
  2. Arrêté du 15 novembre 2017 portant création de la commune nouvelle du Lude JORF n°0299 du 23 décembre 2017 texte n° 6 NOR: INTB1734196A
  3. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 417
  4. « Recherche d'orthodromie depuis Le Lude »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Localisation interactive, orthodromie et navigation (consulté le ).
  5. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, publié en janvier 2007, révisé en mars 2010, consulté en juillet 2013, [lire en ligne].
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  7. Cartes géologiques de la France au 1/50 000e consultées sur InfoTerre (feuille du Lude).
  8. J. Manvit, M. Rioult, S. Debrand-Passard, J. Louail, T. Collet, R. Giordano, Carte géologique du Lude au 1/50 000e, 1991, éditions du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), [lire en ligne].
  9. « Fiche de la rivière le Loir (M1--0160) », sur le site du Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  10. « Fiche de la rivière la Maulne (M14244000) », sur le site du Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  11. « Fiche de la rivière la Marconne (M1434300) », sur le site du Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
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  73. « Maison des Architectes », notice no PA00109789, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
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  75. « Machine à lever à bâti fixe », sur Patrimoine des pays de la Loire (consulté le ).
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