Famille de Champlitte-Pontailler

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Champlitte-Pontailler
Image illustrative de l’article Famille de Champlitte-Pontailler
Armes de la famille.

Blasonnement De gueules au lion d'or, couronné de même, armé et lampassé d'azur.[1]
Lignées Maison de Blois
Branches Sires de Pontailler
Vicomtes de Dijon
Barons de Flagy
Sires de Magny, de Vonges, de Talmay, de Bressey et de La Motte-Ternant
Période XIe siècle - XVIIe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau du Comté de Champagne Comté de Champagne
Allégeance Comté de Bourgogne
Drapeau du Duché de Bourgogne Duché de Bourgogne
Drapeau : Monarchie de Habsbourg État bourguignon
Royaume de Castille et León Royaume de Castille et León
Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire romain germanique
Demeures Pontailler-sur-Saône, Talmay, Bressey-sur-Tille, Flagy, La Motte-Ternant etc.
Charges Conseiller, Chambellan
Fonctions militaires Maréchal (armée), gouverneur
Fonctions ecclésiastiques Chanoine, Abbé
Récompenses militaires Ordre de la Toison d'or

La famille de Champlitte-Pontailler est une vieille dynastie seigneuriale originaire de l'ancien comté de Champagne. Elle possède du XIIIe siècle au XVIIe siècle, un vaste domaine à cheval sur ce que sont alors le duché et le comté de Bourgogne. Ses membres ont occupé de hautes fonctions civiles, religieuses, ou militaires auprès des ducs de Bourgogne, et des empereurs germaniques.

Origines de la famille[modifier | modifier le code]

La famille de Champlitte-Pontailler, est une branche bâtarde de la maison des comtes de Champagne. En effet, le comte Hugues Ier de Champagne, remarié en 1110 avec Isabelle (ou Elisabeth) de Bourgogne, fille du comte Étienne Ier Tête Hardie, a de sérieux doutes sur la légitimité du fils Eudes qu'il a eu vers 1122, et décide de l'exhéréder, de renvoyer son épouse et de choisir comme héritier son neveu Thibaut. Son fils putatif Eudes dit le Champenois (né aux alentours de 1120-1187) privé de l'héritage de la Champagne qu'il revendiquera toute sa vie, reçut de sa famille maternelle les seigneuries de Pontailler, Champlitte, Port-sur-Saône, Champvans (Champvans ?), Loye, Quingey, L'Isle-sur-le-Doubs[2]. Eudes épouse vers 1137 Sibylle de la Ferté (décédée en 1177), de laquelle il a cinq enfants, dont Guillaume, prince d'Achaïe, vicomte de Dijon, sire de Champlitte, de Pontailler-sur-Saône, de Talmay et de Lamarche-sur-Saône, qui fonde la dynastie de Champlitte-Pontailler[3].

Généalogie de la famille[modifier | modifier le code]

Armes de la famille[modifier | modifier le code]

Alliances de la famille[modifier | modifier le code]

La dynastie de Champlitte-Pontailler est alliée à de puissantes familles de Blois-Champagne, de Bourgogne et de Franche-Comté, dont celles d'Anglure, de Mailly, de Saulx-Tavannes, de Vergy, de Cusance etc.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sitographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Henri Beaune et Jules d'Arbaumont, La noblesse aux États de Bourgogne de 1350 à 1789 (lire en ligne), p. 267
  2. « Eudes le Champenois, p. 454-457 », sur Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, t. II, par Ernest Petit, in Mémoires de la Société bourguignonne de Géographie et d'Histoire, t. V, chez Darantière, à Dijon, 1887
  3. GOUGET J. et LE HETE T, Les Comtes de Blois et de Champagne et leur descendance agnatique, Xe-XVIIe s, S. Sebastien de Morsent, 2004
  4. H. Gourdon de Genouillac, Recueil d'armoiries des maisons nobles de France (lire en ligne), p. 372
  5. Ch. Gavard, Galeries historiques du palais de Versailles, t. VI, vol. 1 (lire en ligne), p. 416-417
  6. J.-B. Rietstap, Armorial général, t. I, , p. 401
  7. H. Gourdon de Genouillac, Recueil d'armoiries des maisons nobles de France (lire en ligne), p. 113
  8. J.-B. Rietstap, Armorial général, t. II, , p. 466

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Armorial et répertoire[modifier | modifier le code]

Lieux[modifier | modifier le code]

Membres[modifier | modifier le code]

Résidences[modifier | modifier le code]