Elne
Elne | |||||
Cathédrale Sainte-Eulalie-et-Sainte-Julie | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Perpignan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Albères et de la Côte Vermeille | ||||
Maire Mandat |
Yves Barniol 2014-2020 |
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Code postal | 66200 | ||||
Code commune | 66065 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Illibériens, Illibériennes | ||||
Population municipale |
8 556 hab. (2014) | ||||
Densité | 402 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
20 500 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 35′ 59″ nord, 2° 58′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 65 m |
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Superficie | 21,29 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Elne (chef-lieu) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-elne.com/ | ||||
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Elne est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Illibériens, en référence au nom antique de la ville, Illiberis.
Géographie
Localisation
Elne est située dans la plaine du Roussillon, à 12 km au sud-est de Perpignan. La ville est à cinq kilomètres de la mer, juste au nord du Tech. Le territoire communal a aussi un accès à la mer. Il comporte en effet une étroite bande de terre, rurale et faiblement peuplée, le long de la rive gauche du fleuve côtier d'abord, puis s'en éloignant un peu, pour atteindre le bord de mer, au lieu-dit Bocal du Tech, qui était autrefois l'embouchure du fleuve côtier avant que celui-ci ne dévie.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La ville en elle-même est construite sur et autour d'une petite colline (haute de 65 mètres, siège de la cathédrale).
Cette colline est aujourd'hui au nord du Tech, elle fait partie d'une ligne de collines sur laquelle est aussi le vieux village de Saint-Cyprien. Dans l'Antiquité, un bras du Tech (lieu-dit "Tec Vell") contournait ces collines par le Nord. Il y avait encore un pont au Moyen Âge comme l'atteste le lieu "Notre Dame du Pont" qui était situé près de là où, aujourd'hui, il y a le pont du chemin de fer sur la route de Bages.
Elne est entourée de paysages champêtres, de vignes et de cultures maraîchères. Ces cultures sont dans une plaine d'alluvions drainés dont on a prouvé qu'en certains endroits, 2 ou 3 m d'épaisseur datent de moins de 2000 ans.
Hydrographie
- L'Agulla de la mar marque la frontière nord avec Alénya.
- Le Rec de la Torre traverse la commune d'ouest en est puis marque la frontière avec Latour-Bas-Elne.
- Le Tech marque la frontière sud de la commune avec Palau-del-Vidre et Argelès-sur-Mer.
Voies de communication et transports
Voies routières
- RD 914 : vers Perpignan au nord ou vers Argelès-sur-Mer et Collioure au sud
- RD 612 : vers Thuir ou Saint-Cyprien
- D11 vers Alénya et Canet-en-Roussillon
- D40 vers Ortaffa et Brouilla
Voies ferroviaires
La commune dispose d'une gare SNCF :
- ligne TER Narbonne - Perpignan - Portbou et Avignon - Montpellier - Cerbère
- liaison directe Paris Austerlitz - Portbou via Toulouse (2 AR quotidiens)
- liaison directe Strasbourg - Portbou et Luxembourg - Portbou (1 AR quotidien les WE et vacances scolaires)
Toponymie
Trois noms ayant des origines différentes sont attribués à Elne : Pyrène éventuellement, Illiberis (aux temps des Ibères) et Castrum Helenae devenu Elne progressivement. Elle doit son nom actuel au souvenir de l'impératrice Hélène, mère de Constantin Ier.
Pyrène
Cette hypothèse de Pyrène comme plus ancien nom connu d'Elne est encore affichée dans le musée archéologique d'Elne. Elle est considérée par beaucoup d'auteurs comme périmée.[Qui ?]
Quatre textes antiques sont à l'origine de l'idée que "Pyrène" était peut-être le nom qui avait précédé les deux autres :
- un texte du savant grec Hérodote situe une cité ("polis" dans le texte en grec) de "Pyrène" vers les sources du Danube. Mais la carte d'Europe qu'imaginait Hérodote a fait l'objet d'une reconstitution moderne; celle-ci montre l'hypothèse d'un Danube continu entre les Pyrénées où il naîtrait au milieu de sommets coulant ensuite vers le Nord comme le font l'Aude, l'Ariège et la Garonne, et comme le font certains affluents majeurs du Danube à partir de hauts sommets des Alpes. Un tel Pyrène serait par exemple vers Foix et non vers Elne ;
- un texte du poète latin Avienus vivant au IVe siècle av. J.-C., mais parlant du milieu du millénaire avant J.-C. Il parle d'une "cité à la riche destinée" aux confins du pays des Sordes et commerçant avec les Grecs de Marseille. Dans son poème il ne cite jamais Illiberis, alors qu'il cite Ruscino ;
- deux textes des auteurs romains Pline l'Ancien et Pomponius Mela citent Illiberis, au Ier siècle av. J.-C., comme une ville n'ayant plus sa splendeur passée. Ils ne font pas explicitement le lien avec une ville du nom de Pyrène.
Sur ces bases, certains auteurs[Qui ?] du milieu du XXe siècle ont fait l'hypothèse que le nom de Pyrène avait précédé celui d'Illiberis. Mais certains autres auteurs[Qui ?] ne les suivirent pas ; car Avienus mentionne, immédiatement après la riche cité, les échanges par mer avec Massilia. Ils ont préféré lui faire correspondre un port, non-identifié à ce jour.
Collioure est une autre localisation possible de ce Pyrène. Mais l’existence même d'une cité nommée Pyrène est contestée[2].
Illiberis
Ce nom est attesté à partir du IIe siècle av. J.-C. ; il est cité par Tite-Live, qui indique qu'Hannibal y a établi son campement en 218 avant J.-C. Illiberis semble alors un important oppidum. On a évoqué plus haut les deux autres citations antiques principales.
L'orthographe change selon les auteurs : le I initial peut aussi être un E, et la finale -is peut-être un a. Cette incertitude orthographique a permis de rapprocher ce nom d'autres noms latins de cités, très distantes les unes des autres. Il y a les anciens noms d'Auch, Elne, Grenade, Ilumberri (Espagne), Lumbers; pour certains un m s'ajoute devant le b.
Le nom Illiberis lui-même pourrait signifier en ibéro-basque "ville nouvelle" de "iri" et "berri"[3]. Cette interprétation faite[Où ?] par des linguistes réputés[Qui ?] depuis la 2e moitié du XIXe siècle a eu des défenseurs[Qui ?] pendant tout le XXe siècle. L'existence d'au moins 3 cités très distantes nommées "Illiberis" en latin était l'un de leurs arguments.
Une autre étude suppose que le nom pouvait signifier en langue celtique "colline allongée au milieu des limons"[4]. Ceci correspond parfaitement à la géologie des lieux dans l'Antiquité selon des études reprises dans l'Atlas de Catalogne du Nord du professeur J.Becat. De plus il se trouve qu'Auch, Grenade, Ilumberri, Lumbers sont aussi des sites à collines en longueur avec des limons à leur pied. Les archéologues ont aussi prouvé qu'à la fin de l'âge du fer (VIIIe – IIe siècle avant J.-C.), le site d'Illiberris constitue l'un des principaux oppida de la Celtique méditerranéenne[5]. Enfin la syllabe lim ou lum de 3 des noms cités les rapproche du nom de nombreux sites de Gaule où il y a des limons.
Castrum Helenae
Entre 328 et 350, Illiberis changea de nom pour devenir Castrum Helenae. Un changement de nom de cité en vue est en général un acte politique : Illiberris est probablement renommé en l’honneur de la mère de l’empereur Constantin Ier (mort en 337), l’impératrice Hélène. Ce lien n'a jamais été attesté par un document d'origine. C'est une hypothèse qui apparaît dans des ouvrages du haut Moyen Âge. Il y a comme arguments pour cette hypothèse :
- la présence hypothétique à Elne d'Anastasia, une demi-sœur de l'empereur Constantin peut y avoir aidé[6] ;
- sans mention du nom de la ville entre la mort d'Hélène (328) et la première mention en 350, il n'est pas possible de dire quel empereur a pris une telle décision ; serait-ce Constantin qui a voulu honorer sa mère, qu'il a très bien honorée par ailleurs, ou serait-ce l'un de ses 3 fils qui voulut faire cela vis-à-vis de sa grand-mère ?
- une autre cause serait religieuse : la relation faite par les chrétiens entre cette Hélène et l’Invention de la Vraie Croix à Jérusalem, trouve son origine dans les années 327-328 quand Hélène était honorée comme une sorte d'impératrice-mère ; cette relation a participé à la sanctification d'Hélène plus tard. Hélène est devenue la source symbolique de l'évolution des empereurs vers la foi chrétienne. Elle est donc très honorée à l'époque des empereurs de la famille de Constantin.
Catalan
Le nom catalan d’Elne est Elna[7].
Histoire
La cité antique Illiberis
Des traces d'habitation remontent à la fin de l'âge du bronze. Des habitats antiques ont été identifiés par les archéologues[8][réf. incomplète].
Cependant au moment du passage d'Hannibal en -218, on ne sait pas si la ville est peuplée d'Ibères, ou des descendants des Sordes cités par "Avienus", qui étaient un des peuples celtiques. On sait seulement qu'Hannibal doit aller à Ruscino pour négocier avec les chefs gaulois son passage vers le Nord afin d'aller d'abord jusqu'au Rhône. Mais cela ne préjuge en rien d'une hiérarchie entre cités. Il était normal de négocier de proche en proche près des limites des territoires où on rentrait avec une armée (80000 hommes, 20000 chevaux, 37 éléphants) qui traversait sans combattre. D'ailleurs le fait qu'il ait installé le campement de son armée à côté d’Illiberis fait supposer que probablement il avait déjà négocié ce campement avant de descendre des Pyrénées avec une autorité d’Illiberis.
On peut aussi penser que, vue la taille de son armée, il a dû l'installer le long du Tech en amont d'Illiberis et/ou le long de la Massane. Une partie des territoires actuel d'Ortaffa, de Brouilla, de Palau-del-Vidre, de Saint-André, et d'Argelès-sur-mer peut avoir été concernés, là où il n'y avait pas de marécages. Il y avait là la place de campement au bord des rivières pour l'eau nécessaire aux hommes et aux animaux, et de ce fait il y avait aussi des populations agricoles pouvant fournir de la nourriture, ainsi la présence de gibier dans les 3 grandes vallées des Albères toutes proches, et bien desservies probablement en prolongation de l'axe Salses-Ruscino-Illiberis.
Après la conquête romaine, Illiberris devient un important centre romain de la Narbonnaise, dont on peut trouver de nombreux vestiges suite à des fouilles archéologiques, une des deux principales villes du Roussillon avec Ruscino (aujourd'hui lieu-dit Château-Roussillon). La prospérité de la ville dure jusqu’au IVe siècle, sous le règne de l'empereur Constantin Ier ; sa famille y possède probablement une propriété[6].
D'ailleurs c'est à Castrum Helenae qu'alla se réfugier, et que fut tué en 350, un fils de Constantin, l’empereur romain Constant, rattrapé dans sa fuite par les assassins envoyés par l’usurpateur Magnence. Le rapporteur de cet évènement dit qu'il fut sorti de force du temple chrétien où il s'était réfugié.
L'existence d'un temple chrétien en 350 et le changement antérieur du nom de la ville pour un nom célébrant une femme, sanctifiée plus tard par l’Église catholique romaine peuvent être analysés comme deux indices importants d'une propagation du christianisme, au moins dans la cité d'Elne, dès la première moitié du IVe siècle. Il pourrait y avoir un lien entre le martyre d’Eulalie de Barcelone en 304 et la dédicace de la cathédrale qui pourrait venir de l'église paléo-chrétienne, que la cathédrale ait été construite sur l’église ou non.
Un évêché médiéval
Après la chute de l’Empire romain en 476, les Wisigoths, maîtres de la région depuis les environs de 414, érigent la ville en siège épiscopal qui n'est attesté qu'en 571. Elne dut à ce privilège de siège épiscopal de pouvoir hériter du nom de « cité » - qui s'appliquait primitivement aux divisions administratives des provinces romaines - alors que Perpignan, sa rivale plus fortunée, ne fut jamais que « la ville ». La ville s'appelle alors Helenae. Le seigneur de la ville est l’évêque. Au XIe siècle, on édifia l’actuelle cathédrale Sainte-Eulalie-et-Sainte-Julie (les saintes patronnes de la ville) en remplacement d’une église plus ancienne. Entre le XIIe et le XIIIe siècle, les chanoines firent construire le cloître, tandis que la ville renforçait ses murailles, devenant ainsi une importante place forte. De nombreux vestiges de murailles subsistent encore de nos jours.
L'évêché d'Elne a été le lieu d'une série de conciles, réunis dans la plaine de Toulouges, dits conciles de paix, car il prenaient place dans le mouvement de la Paix de Dieu. Ces conciles sont également appelés onciles d'Elne / Toulouges ou tout simplement conciles de Toulouges. Le premier de ces conciles a été réuni par l'archevêque de Narbonne Guifred de Cerdagne en 1027 et c'est le premier à évoquer le concept de Trêve de Dieu, qui complète celui de Paix de Dieu. Des conciles se sont par la suite tenus dans la plaine de Toulouges en décembre 1041 et en 1065[9].
Ville du royaume d'Aragon, Elne subit au cours de son histoire de nombreux assauts. En 1284, lors de la croisade d'Aragon, la ville tomba lors d'un siège mené par Philippe le Hardi, roi de France, qui força les portes de la cathédrale et massacra les habitants. Elle fut également assiégée au XIVe siècle par Pierre III d'Aragon.
Après l'annexion du Roussillon par Louis XI, Elne se souleva contre les Français et fut à nouveau assiégée et prise en [10], et son capitaine Bernat d'Oms décapité. Cependant, comme le reste du Roussillon, la ville fut restituée à l'Aragon en 1493.
L’importance grandissante de la ville voisine de Perpignan, à partir du XIIIe siècle, commença à faire de l’ombre à Elne. Les évêques se mirent à résider plus souvent à Perpignan qu’à Elne, et en 1602 le transfert de résidence fut officialisé par le pape Clément VIII, bien qu'à l'heure actuelle encore, l'évêque résidant à Perpignan se nomme évêque d'Elne et de Perpignan.
Elne moderne et contemporaine
Après le traité des Pyrénées de 1659 qui fixait la frontière aux Pyrénées, les murailles de la ville furent détruites, ce qui ne fit qu’accentuer son déclin. Il reste à l'heure actuelle quelques pans des murailles médiévales, ainsi que trois portes qui étaient par le passé des entrées de la ville. Elne deviendra par la suite un modeste bourg à prédominance agricole (vigne, fruits et légumes) et gardera néanmoins des traces de sa gloire passée au travers de vestiges tant romains que médiévaux.
Au XXe siècle, comme de nombreuses villes de la région (Collioure notamment), Elne fut un centre artistique important. Aristide Maillol y séjourna : son Pomone sert de mémorial de la Seconde Guerre mondiale. Étienne Terrus y avait un atelier où, avec Henri Matisse et André Derain, il lança le mouvement du fauvisme.
En 1939, en raison de la guerre civile espagnole, fut fondée la Maternité suisse d'Elne dans le château d'En Bardou, initialement pour accueillir des jeunes mères espagnoles fuyant le franquisme. Fondée par l'infirmière de la Croix-Rouge suisse Élisabeth Eidenbenz, elle resta en activité pendant la Seconde Guerre mondiale, accueillant également des mères juives et tziganes. Plus de 600 enfants y sont nés avant d'être cachés, jusqu'à la fermeture du site par la Gestapo en 1944. La maternité est maintenant un musée et des livres (Les Enfants d’Elisabeth de Hélène Legrais, et en catalan La maternitat d’Elna d’Assumpta Montella) et bientôt un film (Las Madres de Elna de Manuel Huerga) relatent ces faits.
À proximité de Perpignan et des plages de la Côte Vermeille, Elne est aujourd'hui un centre touristique relativement important : tous les ans, plus de 70 000 visiteurs viennent découvrir la vieille ville (cathédrale, cloître, musée Terrus) et la maternité suisse. Même si l'activité agricole est moins présente sur la commune, elle dispose d'une zone d'activités, d'un marché animé et des services publics de base (trésorerie, gare SNCF, collège, gendarmerie...). Ces dernières années, suite à l'aménagement d'un contournement bien au-delà de la route nationale qui la traversait auparavant, la ville a commencé à s'étendre de manière notable vers le nord, selon un plan d'urbanisation comprenant des lotissements résidentiels et de petits ensembles locatifs.
le , la commune a intégré la Communauté de communes des Albères et de la Côte Vermeille.
Politique et administration
Administration municipale
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
N. Garcia a parrainé la candidature de Marie-George Buffet à l'élection présidentielle de 2007[12].
Politique environnementale
Jumelages
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Notes :
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 8 556 habitants, en augmentation de 11,49 % par rapport à 2009 (Pyrénées-Orientales : 4,38 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Récemment, et de manière accélérée depuis la construction du contournement d'Elne de la route nationale allant de Perpignan vers Argelès-sur-Mer, Collioure et l'Espagne (RD914), la ville a commencé à s'étendre vers le nord au travers de nouveaux quartiers principalement résidentiels, ce qui laisse augurer à la fois une augmentation de la population et un rajeunissement de celle-ci, les nouvelles maisons étant souvent habitées par de jeunes couples. Une nouvelle école primaire a donc été construite, le groupe scolaire Françoise-Dolto.
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Sports
- Club de rugby à XV : la Jeunesse Sportive Illibérienne, évoluant en Fédérale 3
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 968 €[18].
Emploi
Entreprises et commerces
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Historiquement, Elne était divisée en ville haute et ville basse. Chacune avait son enceinte fortifiée, dont les vestiges actuels (tours, portes et courtines sur lesquelles se sont appuyées les maisons) remontent aux XIIIe et XIVe siècles. La ville basse fut probablement la première à être occupée, et son sol a livré de nombreuses traces d'occupation (époques préhistorique, romaine, haut Moyen Âge). La ville haute est occupée par la cathédrale Sainte-Eulalie-et-Sainte-Julie et son cloître qui forment un remarquable ensemble médiéval.
- Cathédrale Sainte-Eulalie-et-Sainte-Julie du XIe et XIIe siècle
- Cloître d'Elne, construit du XIIe au XIVe siècle, pour les sculptures romanes.
- Église Sainte-Eugénie de Tresmals, église romane
- Musée exposant les vestiges préhistoriques et romains de la ville, dans les bâtiments autour du cloître.
- Musée consacré au peintre Étienne Terrus, ami de Henri Matisse. Le musée se trouve à côté de la cathédrale.
- Restes de l’enceinte de la ville haute (XIIIe et XIVe siècles)
- Le Tropique du papillon, une pépinière et un parc zoologique exclusivement habité de nombreuses variétés de papillons
- La Maternité Suisse d'Elne ou château d'En Bardou (En Verdú en catalan) où accouchèrent de nombreuses femmes réfugiées pendant la guerre d'Espagne.
-
Cathédrale
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Façade de la cathédrale
-
Clocher de la cathédrale
-
Galerie nord du cloître
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Porte dite de Perpignan
-
Fortifications de la ville haute
-
Porte des Portalets, reliant ville haute et ville basse
-
Ville et cathédrale
Personnalités liées à la commune
- Berenguer de Palou (XIIe siècle) : troubadour originaire de Palol, sur le territoire d'Elne ;
- Miquel de Giginta (v. 1534-1588) : chanoine humaniste, auteur d'un traité portant sur l'assistance aux pauvres[réf. nécessaire] ;
- Raymond de Lacvivier (1852-1930) : érudit et écrivain mort à Elne en 1930 ;
- Étienne Terrus (1857-1922) : peintre ami d’Henri Matisse à Collioure, né et mort à Elne ;
- Yvonne Boachon-Joffre (1896-1975) : romancière née à Elne ;
- Paul Barrère (1905-1978) : joueur de rugby à XV (sous les couleurs de Toulon, Bayonne et Lourdes) né à Elne ;
- Élisabeth Eidenbenz (1913-2011) : infirmière suisse qui tint la Maternité Suisse d'Elne, elle a reçu à Elne la distinction de Juste parmi les nations ainsi que la Légion d'Honneur ;
- Camille Cabana (1930-2002) : sénateur de Paris, ministre et président de l’Institut du monde arabe, né à Elne ;
- Claude Michel (1938-) : homme politique né à Elne ;
- Raymond Rébujent (1942-) : ancien joueur de rugby à XV et de rugby à XIII, qui a joué avec l'équipe de France et l'USA Perpignan au poste de talonneur, né en 1942 à Elne.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Dominique Garcia, La Celtique méditerranéenne - Habitats et sociétés en Languedoc et en Provence – VIIIe-IIe siècles, Paris, Errance, 2004. (ISBN 2-87772-286-4)
- Vidal, Pierre, Elne historique et archéologique par ..., Perpignan, imp. de l'Indépendant, , 177 p. (lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- [1]
- , cité par Jean Tosti dans Elne
- A l'adresse [2] Michel Sauvant argumente cette hypothèse
- référence, Dominique Garcia, La Celtique méditerranéenne. Habitats et sociétés en Languedoc et en Provence. VIIIe-IIe siècles av. J.-C., éditions Errance, Paris, 2004, (ISBN 2-87772-286-4)
- Selon le dernier écrit de l'historien Pierre Ponsich
- (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne)
- Lire les pages sur Elne dans la Carte Archéologique de la Gaule (Pyrénées Orientales) 2008
- Odette Pontal, Les conciles de la France capétienne jusqu'en 1215, Paris, Éditions du Cerf, 1995.
- Philippe Contamine (directeur), Des origines à 1715, Paris, PUF, 1992, in André Corvisier (directeur), Histoire militaire de la France, ISBN 2-13-043872-5, p. 212.
- [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur la-clau.net.
- Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2007
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7)
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).