Ortaffa

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Ortaffa
Ortaffa
Vue générale du village
Blason de Ortaffa
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret[1]
Intercommunalité Communauté de communes des Albères et de la Côte Vermeille
Maire
Mandat
Raymond Pla
2020-2026
Code postal 66560
Code commune 66129
Démographie
Population
municipale
1 798 hab. (2021 en augmentation de 38,84 % par rapport à 2015)
Densité 212 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 34′ 51″ nord, 2° 55′ 33″ est
Altitude Min. 19 m
Max. 90 m
Superficie 8,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales La Plaine d'Illibéris
Localisation
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Ortaffa
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Ortaffa
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Ortaffa

Ortaffa Écouter est une commune française située dans l'est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Ortaffanencs. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Tech, le ruisseau du Dilouby. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Tech ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Ortaffa est une commune rurale qui compte 1 798 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Ortaffanéncs ou Ortaffanéncques.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune d'Ortaffa se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 13 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 17 km de Céret[3], sous-préfecture, et à 4 km d'Elne[4], bureau centralisateur du canton de la Plaine d'Illibéris dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Cyprien[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Brouilla (2,3 km), Palau-del-Vidre (3,1 km), Montescot (3,2 km), Bages (3,7 km), Saint-Génis-des-Fontaines (4,3 km), Elne (4,4 km), Saint-Jean-Lasseille (4,8 km), Banyuls-dels-Aspres (5,0 km).

Sur le plan historique et culturel, Ortaffa fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[6] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[7].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].On peut y voir le Canigou car il est très proche

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 668 mm, avec 4,6 jours de précipitations en janvier et 2,8 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Perpignan à 13 km à vol d'oiseau[12], est de 16,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 578,3 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Tech »[17], d'une superficie de 1 467 ha, hébergeant le Barbeau méridional qui présente une très grande variabilité génétique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisé par le Desman des Pyrénées[18].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[19] : la « vallée du Tech de Céret à Ortaffa » (611 ha), couvrant 10 communes du département[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[19] : la « rivière le Tech » (933 ha), couvrant 14 communes du département[21].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ortaffa est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[22],[I 2],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (43,5 %), zones agricoles hétérogènes (32,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,1 %), zones urbanisées (7,5 %), forêts (4,5 %), terres arables (1,8 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La ligne 573 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Brouilla.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Ortaffa est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[25],[26].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[27].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains[28]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[29].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[30].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En catalan, le nom de la commune est Ortafà[31].

Le nom de Ortafà est cité pour la première fois dans un acte du [32].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le , la Communauté de communes du secteur d'Illibéris est dissoute et intégrée dans la Communauté de communes des Albères et de la Côte Vermeille, intégrant de fait Ortaffa. À Ortaffa vous trouverez aussi son clocher qui le symbolise, mais aussi son château.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[33]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 Pierre Surjus    
1791 1792 Joseph Vignetirs    
1792 1797 Jean Roquerre    
1797 1804 Joseph Vignetirs    
1804 1821 Étienne Raingaut    
1821 1831 Barthélémy Carrol    
1831 1835 Jacques Carbonel    
1835 1848 Barthélémy Carrol    
1848 1853 André Marin    
1853 1853 Pierre Gras    
1853 1870 Jacques Carbonel    
1870 1871 Jacques Durand    
1871 1874 André Marty    
1874 1876 André Rous    
1876 1880 Paul Durand    
1880 1881 Honoré Sabiude    
1881 1888 Pierre Sahonet    
1888 1900 Sauveur Male    
1900 1906 Jean Dounyach    
1906 1911 Pierre Crabis    
1911 1912 François Sabiude    
1912 1915 Pierre Crabis    
1915 1919 Joseph Estebe    
1919 1925 Jean Bertrand    
1925 1935 Paul Lacreu    
1935 1955 André Ros    
1955 1971 Camille Bertrand    
1971 1986 Noël Degourie    
1986 En cours Raymond Pla[34] ,[35] PRG  

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie ancienne[modifier | modifier le code]

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1365 1378 1470 1515 1553 1643 1709 1720 1767
34 f19 f15 f16 f6 f25 f21 f23 f130 H
1774 1789 1790 - - - - - -
165 H38 f138 H------
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].

En 2021, la commune comptait 1 798 habitants[Note 7], en augmentation de 38,84 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
137145160216234240323333335
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
363366387403409483594560592
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
612573605608517551573499512
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
5145346066368031 0931 2611 2851 309
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2017 2018
1 3161 3171 2961 2701 2451 2451 2951 4811 537
2019 2020 2021 - - - - - -
1 5911 7001 798------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[40] 1975[40] 1982[40] 1990[40] 1999[40] 2006[41] 2009[42] 2013[43]
Rang de la commune dans le département 87 77 83 78 72 72 68 73
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fêtes patronales : et [44].

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 642 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 524 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 650 [I 5] (19 350  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 9,6 % 11,3 % 9,9 %
Département[I 8] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 909 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4 % d'actifs (64,5 % ayant un emploi et 9,9 % de chômeurs) et 25,6 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 138 emplois en 2018, contre 135 en 2013 et 109 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 594, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,2 %[I 11].

Sur ces 594 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 89 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 88,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 6,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

106 établissements[Note 10] sont implantés à Ortaffa au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 106 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
10 9,4 % (8,7 %)
Construction 24 22,6 % (14,3 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
23 21,7 % (30,5 %)
Information et communication 2 1,9 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 3 2,8 % (3 %)
Activités immobilières 4 3,8 % (6,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
13 12,3 % (13 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
12 11,3 % (13,9 %)
Autres activités de services 15 14,2 % (8,5 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,6 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 106 entreprises implantées à Ortaffa), contre 14,3 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[45] :

  • Lafont, restauration de type rapide (528 k€)
  • SARL Rotisserie Fabrice, charcuterie (311 k€)
  • Lafont Bâtiments & Travaux Publics, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (306 k€)
  • SARL Lafont Volailles, transformation et conservation de la viande de volaille (254 k€)
  • Lafont Energie, production d'électricité (23 k€)

Une centrale photovoltaïque couvrant 87 ha va être construite en 2013, pour une puissance de 25 MWc[46]. Les mesures compensatoires portent sur des vignes, pâturages et ruches. La commune compte plusieurs exploitants agricoles[47].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande côtière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 58 23 10 16
SAU[Note 13] (ha) 264 125 26 165

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 58 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 23 en 2000 puis à 10 en 2010[50] et enfin à 16 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 72 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[51],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 264 ha en 1988 à 165 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à 10 ha[50].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monument et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

  • L'église paroissiale Sainte-Eugénie remonte au XIIe siècle. Elle présente d'importants éléments d'architecture romane : fenêtre en plein cintre sur la façade ouest, dominée par un clocher-mur, et une abside semi-circulaire ornée de grands arcs aveugles. Elle se dresse à côté du cimetière, sur une petite colline dominant le village et faisant face au château[52]. L'Extérieur de l'abside a été inscrite au titre des monuments historiques en 1964[53].
  • Le clocher civil, inspiré de la tour Eiffel, fut construit entre 1898 et 1900 et reste l'emblème du village.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Ortaffa Blason
Fascé d'or et de sable la 1ère fasce chargée de trois losanges du même.
Détails
Armes adoptées par la famille seigneuriale d'Ortaffa.

Ces armes adoptées par la famille d'Ortaffa sont celles combinées des familles d'Oms et Perapertusa précédemment et successivement seigneurs du fief.

Les trois fasces de sable tout comme les trois losanges symbolisent les trois rois Maures vaincus par Arnald de Ulmis, revendiqué par chacune des familles comme leur ancêtre, lors de la bataille des Cluses à la fin du VIIIe siècle.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune d'Ortaffa » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Perpignan » (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Ortaffa » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Ortaffa » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Ortaffa » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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