Étain (Meuse)

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Étain
Étain (Meuse)
L'église Saint-Martin.
Blason de Étain
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Verdun
Intercommunalité Communauté de communes du pays d'Étain
(siège)
Maire
Mandat
Rémy Andrin
2020-2026
Code postal 55400
Code commune 55181
Démographie
Gentilé Stainois[1]
Population
municipale
3 473 hab. (2021 en diminution de 3,77 % par rapport à 2015)
Densité 174 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 13′ 00″ nord, 5° 38′ 00″ est
Altitude Min. 196 m
Max. 236 m
Superficie 20 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Étain
(ville-centre)
Aire d'attraction Étain
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Étain
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Étain
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Étain
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Étain
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Étain
Liens
Site web ville-etain.fr

Étain est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Stainois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte de la commune.
Carte de la commune.

Localisation[modifier | modifier le code]

Étain est située à 20 kilomètres de Verdun et de Jarny. La commune est également située à 10 kilomètres de l'autoroute au péage de Ville-en-Woëvre (Paris - Metz - Strasbourg) et à une heure des grandes villes de Metz et Nancy.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Lignes SNCF[modifier | modifier le code]

Gare de Verdun.
Gare de Verdun.

Transports aériens[modifier | modifier le code]

Les aéroports les plus proches sont :

Ports et zones portuaires[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Étain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Étain, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 3 776 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Étain, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,8 %), prairies (19,3 %), forêts (15,7 %), zones urbanisées (13,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

La commune dispose d'un Plan local d'urbanisme[11],[12].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Communauté de communes du pays d'Étain.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Les Côtes de Meuse et la plaine de la Woëvre se situent au cœur du Parc naturel régional de Lorraine.

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Bois de Tilly, Herméville, Saulx.

Sismicité[modifier | modifier le code]

La commune est située dans une zone de sismicité 1 très faible[13].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau traversant la commune :

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 903 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre à 4 km à vol d'oiseau[21], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,4 °C, atteinte le [Note 3],[22],[23].

Statistiques 1991-2020 et records ROUVRES-EN-WOEVRE (55) - alt : 226m, lat : 49°13'28"N, lon : 5°41'15"E
Records établis sur la période du 01-01-2011 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,3 −0,2 1,5 3,9 7,3 11,1 13 13 9,5 7,2 3,7 1,8 6
Température moyenne (°C) 2,9 3,2 6,5 10 13,3 17,1 19,4 19,1 15,4 11,3 6,6 4,4 10,8
Température maximale moyenne (°C) 5,6 6,5 11,4 16,1 19,3 23,1 25,8 25,3 21,2 15,3 9,4 6,9 15,5
Record de froid (°C)
date du record
−14,5
16.01.21
−15,4
07.02.12
−12,1
15.03.13
−5,9
04.04.22
−2,6
03.05.21
3
05.06.12
3,7
31.07.15
3,1
26.08.18
−1,4
20.09.12
−5,7
29.10.12
−7,8
30.11.16
−12,4
17.12.22
−15,4
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
13,6
15.01.20
20,3
27.02.19
24,9
31.03.21
27,9
21.04.18
32,4
28.05.17
35,7
22.06.17
40,2
24.07.19
37,2
19.08.12
34
15.09.20
26,9
13.10.23
21,6
02.11.20
17,6
31.12.22
40,2
2019
Précipitations (mm) 66,6 46,2 41,1 33,2 69,8 71,7 45,2 55 45,6 68,9 50,1 74,9 668,3
Source : « Fiche 55443001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,6
0,3
66,6
 
 
 
6,5
−0,2
46,2
 
 
 
11,4
1,5
41,1
 
 
 
16,1
3,9
33,2
 
 
 
19,3
7,3
69,8
 
 
 
23,1
11,1
71,7
 
 
 
25,8
13
45,2
 
 
 
25,3
13
55
 
 
 
21,2
9,5
45,6
 
 
 
15,3
7,2
68,9
 
 
 
9,4
3,7
50,1
 
 
 
6,9
1,8
74,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[24]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La première mention connue d'Étain était Villa de Stain en 707, centre d'un ban[Note 4] (bannus) dont les limites étaient : Longeau, Haraigne, Herméville et Warcq.

Les autres mentions furent : Stagnum (IXe siècle) ; Stain (1152) ; Stein (1221 et 1222) ; Estain (1224) ; Estaule (1224) ; Estain (1228) ; Stain (1324) ; Stannum (1642) ; Estaing (1749) ; Etain (1793)[26],[27].

Histoire[modifier | modifier le code]

Une importante foire de drapiers s'y tient en 1409.

Avant 1790, il y avait un hôpital et un couvent de Capucins et la ville avait quatre portes et était entourée de murs.

Ancien chef-lieu de prévôté et de bailliage ; Étain fut ensuite chef-lieu de district de 1790 à 1795.

La maîtrise[Note 5] particulière d'Estain avait dans son ressort les grueries[Note 6] d'Arrancy, Étain, Longuyon, Villers-la-Montagne.

SA330 Puma devant l'un des hangars du 3e régiment d'hélicoptères de combat à Etain-Rouvres.
Vue panoramique
Vue panoramique

Photographie panoramique intitulée « Etain, au nord-est de Verdun, détruite par les Allemands ».

La Bibliothèque du Congrès, Washington, D. C. Don de Breckinridge Long.

La bataille d'Étain-Buzy est l'affrontement ayant eu lieu du 24 au 25 août 1914, aux frontières sur le front occidental, dans le département de la Meuse.

Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918 et de la croix de guerre 1939-1945[28].

De 1953 à 1957, l'USAF occupait la base aérienne d'Étain-Rouvres aujourd'hui occupée par le 3e régiment d'hélicoptères de combat de l'ALAT.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1944 Raoul Rose    
1944 1945 Louis Girard    
1945 1953 Émile Humbert DVG Conseiller général du canton d'Étain (1945-1956)
1953 1965 Roger Audoui Rad. Conseiller général du canton d'Étain (1957-1964)
1965 1983 René Schvartz SE puis UDF Conseiller général du canton d'Étain (1970-1982)
1983 1989 Clément Mahler    
1989 1990 Jean-François Bristhuile    
1990 1990 délégation spéciale nommée par le sous-préfet[30]
1990 juin 1995 Jean-François Bristhuile    
juin 1995 septembre 2016[31] Jean Picart[32] PCF Instituteur puis professeur de collège, retraité
Conseiller général puis départemental d'Étain (2001-2021)
Président de la CC du Pays d'Étain (2008-2014)
Démissionnaire
6 septembre 2016 En cours Rémy Andrin[33],[34]
Réélu pour le mandat 2020-2026
ECO-DVG[35] Directeur d'école

Budget et fiscalité 2021[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville[36].

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[37] :

  • total des produits de fonctionnement : 2 589 000 , soit 716  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 1 821 000 , soit 504  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 523 000 , soit 144  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 951 000 , soit 263  par habitant ;
  • endettement : 2 613 000 , soit 724  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 8,29 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 36,72 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 17,50 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,61 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 8,31 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 750 [38].

Situation administrative[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].

En 2021, la commune comptait 3 473 habitants[Note 7], en diminution de 3,77 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 2532 3672 6852 8133 0342 9342 9613 0062 875
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5832 6002 6532 6462 8682 8242 7022 8582 809
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 8773 0822 9271 4552 8972 5212 3812 1632 575
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
3 7642 8103 7733 8073 5773 7093 7063 7323 780
2014 2019 2021 - - - - - -
3 6213 5073 473------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[42] :

  • École maternelle et primaire,
  • Collège,
  • Lycées à Landres, Jarny, Verdun.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[43] :

  • Médecins,
  • Pharmacies,
  • Hôpitaux à Briey, Longuyon, Joeuf, Moyeuvre-Grande, Gorze, Hayange.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Culture et élevage associés[45].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Commerces et services[modifier | modifier le code]

  • L'agrandissement de l'Écomarché situé route de Longwy, renommé Intermarché.
  • De nombreuses entreprises de tout genre occupent la ville (boulangerie, presse, bar-tabac, banque, artisanat, ...)[47].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

  • Fortification : enceinte urbaine construite au Moyen Âge, renforcée en 1629, détruite en 1635 sur ordre de Richelieu[48]. Comportait 13 ou 14 tours dont le moulin à vent, la tour Mohaine, la tour Jean Thierry, la tour des Prêtres et le colombier, détruit en 1777, ainsi que 4 portes, porte à la Vaux, porte en haut, porte en bas, porte à Warcq détruites à la fin du règne de Louis XVI. En 1923, il subsistait un pan de mur soutenant le jardin du presbytère. Occupait l'espace délimité par la rue de Remoiville ou rue des jardiniers, la rue du Docteur-Munier, la place des Grèves, les rues du Ravelin et du petit Ornel et la rivière.
  • Château Paul[49] situé rue Justin-Paul, château construit 2e moitié XIXe siècle pour Justin Paul[50], négociant en vins et futur banquier, détruit pendant la guerre 1914-1918 à l'exception des deux pavillons encadrant la cour devenus la gendarmerie (à gauche), la perception et le bureau d'enregistrement (à droite), modifiés après 1918.
  • Château de la Fontaine[51] au Rupt situé au 75 avenue du 8e B.C.P, élevé vers 1890 pour M. Hutin, directeur de l'usine la Baleine puis Petitcolin qui fabriquait des baleines de corsets et des peignes en fanons de baleine. Endommagé pendant la guerre 1914-1918, restauré après la guerre.
  • Hôtel de Ville situé place Jean-Baptiste Rouillon, reconstruit de 1780 à 1787 sous l'administration de François Verdun, maire d'Étain (1760, 1789), remplaçant l'ancienne maison commune placée à l'alignement de la rue Nationale. En partie détruit par la Première Guerre mondiale, reconstruit de 1922 à 1926, l'ordonnance originelle de la façade principale a été respectée. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2002[52].
  • L'usine Petitcollin dernière et plus ancienne fabrique de baigneurs et de poupées encore en activité créée en 1860[53],[54].
Visites guidées permettant de découvrir le moulage des pièces, le montage, l'implantation des cheveux et d'admirer les anciens modèles en celluloïd.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Pieta de l'église Saint-Martin de Ligier Richier à Étain.
Pieta de Ligier Richier à Étain.
  • Église paroissiale Saint-Martin, construite au XIIe siècle, dont il subsiste la tourelle d'escalier sud et les murs contigus ainsi que des vestiges dans la travée droite de chœur. Les 5 premières travées de la nef et des bas-côtés sont construites au XIIIe siècle, après que l'archevêque de Trêves ait eu échangé en 1221, avec la collégiale de la Madeleine à Verdun[57], la ville d'Étain contre la ville de Mackeren aujourd'hui Kœnigsmacker en Moselle. 6e et 7e travées ajoutées au XIVe siècle. Chœur reconstruit à partir de 1437 aux frais de Guillaume Huin, futur cardinal du titre de Sainte-Sabine, originaire d'Étain (décédé en 1456). Six chapelles ajoutées aux bas-côtés nord et sud aux XIVe, XVe et XVIe siècles : à la 5e travée nord, chapelle fondée en 1385 pour Gilles Paixel ; la 2e travée nord, chapelle des fonts du XVe siècle ; aux 4e et 5e travées sud, chapelle du XVe siècle ; à la 7e travée sud, chapelle du Sacré-cœur limite XVe siècle, XVIe siècle ; à la 4e travée nord, chapelle Saint-Joseph fondée en 1519 pour Jean d'Issoncourt ; à la 6e travée nord, chapelle Saint-Nicolas du XVIe siècle. Tour clocher reconstruite entre 1761 et 1771 (date portée avant la guerre 1914-1918). Édifice gravement endommagé en , restauré entre 1920 et 1953, il est classé au titre des monuments historiques depuis 1846[58].
Grand orgue de tribune, construit en 1936 par la Manufacture Roethinger[59].
Dalle funéraire de Simon Brunnessaulx[60].
Plaque funéraire d'Havys, femme de Buevelat[61].
  • La pietà de l'église Saint-Martin sculpture attribuée à Ligier Richier, classée monument historique en 1905. La pietà (signifiant pitié en italien) est un épisode de la vie du Christ qui se déroule après la Descente de Croix et la Déploration. Elle se déroule avant la Mise au Tombeau. Marie reçoit le Christ mort dans ses bras. En Lorraine ce thème a connu une grande dévotion et tend à remplacer les Vierges à l'enfant à partir du XVe siècle. Même si le nom de la statue est Vierge de Pitié, ce n'est pas la Vierge qui occupe le premier plan mais le Christ. De sa main gauche la Vierge soutient le bras du Christ. Sa main droite le retient contre elle. La tête de Jésus s'appuie sur l'épaule de sa mère[62].
  • Couvent de Capucins avec chapelle situé derrière l'hôtel de ville, fondé en 1635, avec la permission du prince François de Lorraine, évêque de Verdun ; bâtiments reconstruits dans le courant du XVIIIe siècle, vendus comme bien national le [63].
  • La chapelle de la Maison de retraite de Lataye[64].
  • La synagogue, rue de Morteau remplace celle de 1877 reconstruite en 1926 par Antoine Verneris[65],[66]. À noter qu'il existe à proximité une « rue de la Synagogue ».

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Étain Blason
De gueules à trois pichets d'argent deux en chef affrontés et un en pointe.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Blason à dessiner
Blason à dessiner
De gueules à trois pots d'argent, les deux du chef ayant les anses contournées[26].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

"Étain (Meuse)" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. Ban : aire soumise à la justice du seigneur local.
  5. Maîtrise : juridiction supérieure à la gruerie, pouvant en regrouper plusieurs. Jusqu'à une certaine somme, on parlait de maîtrise particulière, au-delà on se référait aux 20 « grandes maîtrises » que comptait la France.
  6. Gruerie : juridiction chargée de réprimer les petits délits commis dans les forêts et de percevoir une partie du prix des coupes et des amendes (braconnage, coupe de bois sauvage, etc.)
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le nom des habitants du 55 - Meuse - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Unité urbaine 2020 d'Étain », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  11. PLU
  12. Cartes, sur Géoportail
  13. Commune de Étain. Informations sur les risques naturels, miniers et technologiques
  14. L'Orne
  15. Ruisseau de Tavannes
  16. Ruisseau de Perroi
  17. Ruisseau du Gros Pre
  18. Ruisseau de Rosa
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  36. Hôtel de Ville
  37. Les comptes de la commune
  38. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  42. Établissements d'enseignements
  43. Professionnels et établissements de santé
  44. Saint-Michel-du-Vald'Orne
  45. Culture et élevage associés
  46. Hébergement-restauration
  47. Annuaires
  48. « Fortification d'agglomération », notice no IA00036884, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  49. « Château Paul », notice no IA00036888, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  50. Étain. Château Paul
  51. « Château de la Fontaine au Rupt », notice no IA00036889, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  52. « Hôtel de Ville », notice no PA55000031, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. Fermeture de l’atelier historique de fabrication des poupées Petitcollin à Étain, par Thomas Riboulet], sur Groupe BLE Lorraine
  54. SARL Petitcollin à Étain : demande de subvention au Département
  55. Maison des Fusillés
  56. Monument aux morts
  57. Collégiale Sainte-Marie Madeleine de Verdun
  58. « Église Saint-Martin », notice no PA00106532, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  59. Grand orgue de tribune
  60. Notice no PM55001839, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Dalle funéraire de Simon Brunnessaulx
  61. Notice no PM55000968, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Plaque funéraire d'Havys, femme de Buevelat
  62. Bernard Prud'homme (photogr. François Janvier, Gérard Coing, Olivier Dancy), Ligier Richier, Ars-sur-Moselle, Serge Domini, (ISBN 9782354751104), p. 49-51-52.
  63. « Couvent de Capucins », notice no IA00036887, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  64. La chapelle de la Maison de retraite de Lataye, sur l'Observatoire du patrimoine religieux
  65. Notice no IA00036886, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. Synagogue d'Etain