Bouligny

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Bouligny
Bouligny
Entrée de Bouligny.
Blason de Bouligny
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Verdun
Intercommunalité Communauté de communes Cœur du Pays-Haut
Maire
Mandat
Éric Bernardi
2020-2026
Code postal 55240
Code commune 55063
Démographie
Gentilé Boulinéens, Boulinéennes [1]
Population
municipale
2 435 hab. (2021 en diminution de 6,92 % par rapport à 2015)
Densité 222 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 17′ 33″ nord, 5° 44′ 36″ est
Altitude Min. 238 m
Max. 316 m
Superficie 10,99 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bouligny
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bouligny
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Bouligny
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Bouligny
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Bouligny
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Bouligny

Bouligny est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Boulinéens.

Elle est aussi l'une des communes de Meuse faisant partie de la Communauté de communes Cœur du Pays-Haut.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Bouligny se trouve dans une petite vallée arrosée par le ruisseau de la Noue, affluent de l'Othain, et sur l'ancienne voie ferrée reliant Dommary-Baroncourt à Audun-le-Roman.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 892 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,4 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bouligny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bouligny, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[12] et 3 295 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,9 %), prairies (18,3 %), zones urbanisées (12,7 %), forêts (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Anciennes mentions : Bulinium, Bullinium (XIIIe et XIVe siècles) ; Boligny (1520) ; Bouilligny (1613 et 1615) ; Boulligni (1633) ; Boulignie (1640) ; Buligny (1656) ; Boulligny (1674)[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Cimetière militaire allemand (1914-1918).

Le village fut affranchi en 1508 en même temps qu'Amermont, village dépendant de l'office de Norroy-le-Sec. Les deux localités formaient alors une seule communauté.

En 1790, Bouligny est inclus dans le canton de Gouraincourt et le district d'Étain. En 1801, ce sera le canton de Spincourt, arrondissement de Montmédy.

Pendant le XIXe et au début du XXe siècle, Bouligny se développe grâce à l'activité minière. Il y a eu plus de 5 000 habitants au plus fort de cette activité.

Mise en service en 1907, l'ancienne gare de Bouligny ferme dans les années 1980 (les trains de voyageurs n'y circulaient plus depuis 1939). Depuis 1991, elle accueille la bibliothèque municipale Émile Zola[19]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1959 juin 1995 Daniel Mayer
(1927-2008)
PCF Conseiller général du canton de Spincourt (1967-1998)
Instituteur, directeur d'école
juin 1995 30 mars 2014 Éric Bernardi PCF  
30 mars 2014 mars 2018 Myriam Kintzinger PS  
24 mars 2018 En cours Éric Bernardi[20]
Réélu pour le mandat 2020-2026
PCF  

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

En 2021, la commune comptait 2 435 habitants[Note 3], en diminution de 6,92 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
450439437394408422410418415
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
390358374359374361365331324
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3187742 6602 4794 7685 5335 4044 8165 005
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
5 3744 6474 0223 5752 9512 8132 7642 7502 709
2014 2019 2021 - - - - - -
2 6122 4642 435------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Cette commune a longtemps vécu sur l'activité minière.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Sainte-Pétronille.
La chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc à la Mourière.
Chapelle Sainte-Barbe.
  • Église Sainte-Pétronille XVIIe siècle.
  • Chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc à la Mourière XXe siècle.
  • Chapelle Sainte-Barbe quartier Saint-Pierre XXe siècle.
  • Cimetière militaire allemand : 1 439 Allemands (1914-1918).
  • L'hôtel de ville, construite en 1925.
  • Quartier Saint-Pierre.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Parti d'azur (blason de Longwy) à deux bars adossés d'or cantonnés de quatre croisettes recroisetées au pied fiché du même, et de gueules à deux saumons d'argent, une croix de Lorraine d'or brochant sur le tout, au chef d'argent à trois coquilles de sable
Commentaires : les bars et les croisettes indiquent que Bouligny faisait partie du Barrois. Les saumons indiquent que Ferry de Blâmont fut seigneur du lieu. Enfin les coquilles évoquent la famille d’ancienne chevalerie, du nom de Bouligny, qui portait d'azur à la bande d'argent chargée de trois coquilles de sable[25].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Léon Klein, Bouligny-Amermont, Meuse : et les villes et villages situés aux confins du Pays Haut et de la Woëvre : de la préhistoire à la veille de la Révolution, Villers-lès-Nancy, L. Klein, , 285-.... (SUDOC 060526130).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. https://www.habitants.fr/meuse-55
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Bouligny et Rouvres-en-Woëvre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Bouligny », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, 1872
  19. « Bouligny. Un premier voyage de 30 ans pour la bibliothèque », (consulté le ).
  20. Y. P., « POLITIQUE », Le Républicain lorrain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Site de l'Union des cercles généalogistes lorrains