« Hominidae » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Boogie Boy (discuter | contributions)
Décrite plutôt que découverte. Le nom français est provisoire et peut être fautif, mieux vaut ne rien mettre ici. (PS: à partir du moment où elle est citée après la liste ITIS, je ne vois pas où est l’ambiguïté, on fait toujours comme ça.)
Ligne 103 : Ligne 103 :
*** ''[[Pongo pygmaeus]]'' <small>(Linnaeus, 1760)</small> - [[Orang-outan de Bornéo]]
*** ''[[Pongo pygmaeus]]'' <small>(Linnaeus, 1760)</small> - [[Orang-outan de Bornéo]]


Une nouvelle espèce aurait été découverte mais n'est pas encore acceptée par les bases taxonomiques : ''[[Pongo tapanuliensis]]'' Nurcahyo, Meijaard, Nowak, Fredriksson & Groves, 2017 - [[Orang-outan de Tapanuli]]
Une nouvelle espèce d'[[orang-outan]] endémique de la forêt de Batang Toru dans le nord de l'[[île de Sumatra]] a été décrite en 2017 mais n'est pas encore acceptée par les bases taxonomiques : ''[[Pongo tapanuliensis]]'' <small>Nurcahyo, Meijaard, Nowak, Fredriksson & Groves, 2017</small><ref name="Nurcahyo2017">{{article|display-authors= 3|nom= Nater|prénom= A.|nom2= Mattle-Greminger|prénom2=M. P.|nom3= Nurcahyo|prénom3= A.|nom4= Nowak|prénom4= M. G.|nom5=Manuel|prénom5=M. de|nom6= Desai|prénom6= T.|nom7= Groves|prénom7= C.|nom8= Pybus|prénom8= M.|nom9= Sonay|prénom9=T. B.|titre=Morphometric, Behavioral, and Genomic Evidence for a New Orangutan Species|journal= Current Biology|date= 2017-11-02|volume= |numéro= |pages= |doi= 10.1016/j.cub.2017.09.047}}</ref>.


=== Taxons fossiles basaux===
=== Taxons fossiles basaux===

Version du 7 novembre 2017 à 12:37

Les hominidés (Hominidae) sont une famille de primates simiiformes regroupant les espèces animales telles que les bonobos, chimpanzés, gorilles (de l'est et de l'ouest), humains et orang-outans[1],[2],[3]. S'y trouvent également un certain nombre d'espèces éteintes, ancêtres ou non de la lignée humaine.

Cette famille admet pour groupe frère les hylobatidés, d'autres singes sans queue, pouvant être appelés gibbons. Ensemble, tous ces primates forment la superfamille des hominoïdes également appelés grands singes qui selon la Liste rouge mondiale des espèces menacées de l’UICN mise à jour en 2016 sont au bord de l'extinction pour quatre espèces sur six[4].

Étymologie

Le mot « hominidés » est plutôt issu des disciplines liées à l'histoire, plus précisément l'étude de la préhistoire et la paléontologie, où l'on tente de reconstruire l'origine et l'arbre évolutif de l’Homo sapiens : on recherche, à partir de l'étude des fossiles, les ancêtres et les espèces cousines disparues de l'homme actuel.

L'expression « grands singes » vient plutôt des disciplines telles que la primatologie et l'éthologie, qui étudient le comportement des animaux dans la nature. C'est, au départ, un concept formé pour isoler certaines espèces au sein du groupe des singes, qui est polyphylétique, car il opère une séparation arbitraire en considérant certains simiens et en rejetant d'autres tels que l'homme, ce dernier étant retiré artificiellement pour des raisons philosophiques clairement anthropocentriques. On a donc défini le concept de « grand singe » à partir du concept de singe, toujours sans y inclure l'homme. Il s'agissait donc, à l'origine, de ne considérer que les gorilles, les orangs-outans, les chimpanzés (le bonobo n'étant pas identifié en tant qu'espèce, à l'époque), ainsi que leur ancêtres.

Plus tard, il a bien fallu se rendre à l'évidence du caractère paraphylétique de cette définition dans la classification phylogénétique, c'est-à-dire du caractère arbitraire de l'absence de l'homme, notamment à cause des problèmes de l'évidence d'un ancêtre commun et de la classification des lignées intermédiaires ou éteintes. De même, la découverte des fossiles d'Orrorin, de Toumaï et d'Ardi, ayant des caractéristiques proches de l'ancêtre commun (au point que Toumaï a pu être considéré par Yves Coppens comme un ancêtre possible des gorilles), ont amené les préhistoriens et paléontologues à s'intéresser aux espèces actuelles de grands singes.

L'expression « grands singes » est donc utilisée actuellement pour nommer l'ensemble des singes sans queue qui constituent la superfamille des Hominoidea, comme traduction de l'anglais « ape », qui s'oppose dans cette langue à « monkey », qui ne désigne que les singes à queue.

Caractéristiques

Anatomie

Squelettes d'humain et de gorille

La masse des adultes est généralement comprise entre 50 et 250 kg. La taille est grande, ce qui permet de se déplacer sur de plus grandes distances, notamment au sol, et d'être dissuasif envers les prédateurs. La musculature est robuste avec des membres supérieurs puissants, ce dernier point trouvant son origine évolutive dans le déplacement par brachiation et la suspension arboricole. Toutefois, le gorille et l'humain n'utilisent plus ce mode de déplacement.

La grande taille rend le mode de locomotion sur les branches moins stable. Les grands singes hominoïdes adoptent une nouvelle posture qui mobilise la verticalité, passant d'une locomotion quadrupède dite pronograde à une locomotion verticale dite orthograde (en)[5]. Cela se traduit par une marche bipède chez les espèces du genre Homo. Mais, à l'exception des espèces du genre Homo, les grands singes africains pratiquent davantage la quadrupédie, dite « marche sur les phalanges » (soit la locomotion sur les articulations : le knuckle-walking en anglais). Contrairement aux plantigrades qui appliquent la paume au sol, cette quadrupédie originale applique le côté externe des mains sur le sol (au niveau des phalanges). Ce n'est pas un caractère ancestral, mais un caractère dérivé, plus récent que la bipédie.

La face des hominidés est prognathe et le cerveau particulièrement développé, comparé aux autres primates.

Capacités cognitives

Du fait de leurs capacités cognitives importantes et de leur proximité avec l'humain, les autres hominidés actuels sont étudiés avec intérêt en primatologie et en éthologie cognitive.

La principale de leurs caractéristiques est leur comportement social très complexe, avec des interactions très importantes entre individus du même groupe et une grande expressivité faciale permettant de manifester leurs émotions. Tous sont capables de communiquer de façon efficace, et tous sont capables, avec une éducation appropriée, d'apprendre un langage rudimentaire et de manipuler des concepts abstraits[6]. Les hominidés font également partie des rares animaux à avoir conscience d'eux-mêmes (ils se reconnaissent dans un miroir, contrairement au chat, par exemple)[7].

Régime alimentaire

Le régime alimentaire des hominidés varie d'une espèce à l'autre.

Les chimpanzés consomment des fruits, des graines herbacées et quelques produits d'origine animale tels que des invertébrés (la chasse aux termites) et de petits vertébrés (dont d'autres singes plus petits comme les colobes et plus rarement d'autres chimpanzés)[8],[9].

Les gorilles ont une alimentation principalement végétale, à l'exception d'une consommation d'insectes comme les termites, les fourmis et, plus rarement, la coprophagie[10],[11],[12].

Les orangs-outans consomment principalement des fruits, mais également des insectes, des œufs d'oiseaux, du miel et de la terre à des fins nutritionnelles et probablement médicinales (géophagie)[13],[14],[15].

Proches de celles des chimpanzés, les alimentations des premiers humains chasseurs-cueilleurs ont considérablement évolué à travers les époques et selon les ressources. Le cannibalisme mortel est désormais réduit à l'état d'incidents, par exemple. [réf. souhaitée] Il existe aujourd'hui chez les humains plusieurs sortes d'alimentations, dont la majorité contiennent des produits d'origine animale[16]. Chez les humains actuels, les alimentations varient fortement parmi les sociétés, et ont un aspect culturel[17]. Dans les territoires arctiques où l'agriculture est impossible, l'alimentation des Inuits et des Yupiks est essentiellement carnée. Ailleurs, de nombreux humains sont végétariens, en particulier en Inde, et d'autres ont une alimentation entièrement non animale[17].

Classification

Évolution de la classification


Dans les classifications anciennes[18], la famille des Hominidae ne comprenait que le genre Homo, les grands singes étant regroupés dans la famille des Pongidae.

La compréhension de la phylogénie a conduit à corriger cette classification[1] : tous les grands primates (dont les humains) ont été regroupés dans la famille des Hominidae, qui admet pour groupe frère les Hylobatidae ou gibbons.

Certains auteurs plaident pour le regroupement de l'ensemble des Hominini sous le genre Homo[19].

Espèces actuelles

Bonobo ou Pan paniscus
Humains ou Homo sapiens (mâle à gauche, femelle à droite)

Liste des espèces actuelles selon ITIS (septembre 2017)[20]:

Une nouvelle espèce d'orang-outan endémique de la forêt de Batang Toru dans le nord de l'île de Sumatra a été décrite en 2017 mais n'est pas encore acceptée par les bases taxonomiques : Pongo tapanuliensis Nurcahyo, Meijaard, Nowak, Fredriksson & Groves, 2017[21].

Taxons fossiles basaux

La classification des genres fossiles d'hominoïdes a toujours été en constante évolution. Les genres fossiles que l'on considéraient comme proches des hominidés actuelles étaient traditionnellement classés dans la sous-famille des dryopithécinés. Celle-ci s'est révélée être paraphylétique et dans les nouvelles classification, seule la tribu Dryopithecini est aujourd'hui classé dans Hominidae, parfois même au sein de Homininae.

Genres fossiles basaux selon Moyà-Solà et al., 2009[22]:

  • Sous-famille incertae sedis: (dans Homininae pour Begun, 2009[23] et 2013[24])
    • Tribu † Dryopithecini Gregory and Hellman, 1939:
    • Tribu incertae sedis:

Pour l'ensemble des genres et espèces fossiles des hominiens, les proche parents de l'Homme, voir la liste de la page Hominina.

Phylogénie

Place au sein des singes

Phylogénie des familles de singes, d'après Perelman et al. (2011)[25] et Springer et al. (2012)[26] :

 Simiiformes 
 Catarrhini 
 Cercopithecoidea 

 Cercopithecidae (Babouin, Macaque, Colobe…)


 Hominoidea 

 Hylobatidae (Gibbon)



 Hominidae (Orang-outan, Gorille, Chimpanzé et Homme)




 Platyrrhini 

 Cebidae (Sapajou, Singes-écureuil, Ouistiti, Tamarin…)




 Pitheciidae (Saki, Ouakari, Titi…)



 Atelidae (Atèle, Singe-hurleur…)





Phylogénie interne

Modèle:Cladogramme Hominoidea

Répartition géographique

Principaux sites de découverte d'hominidés fossiles.

(Australopithèques, ...) :

Tchad (TD) :
•  TD-1 – Bahr el-Ghazal
•  TD-2 – Djourab
Éthiopie (ET) :
•  ET-1 – Hadar
•  ET-2 – Herto
•  ET-3 – Omo
Kenya (KE) :
•  KE-1 – Lac Turkana
Tanzanie(TZ) :
•  TZ-1 – Olduvai
•  TZ-2 – Laetoli
Afrique du Sud (ZA) :
•  ZA-1 – Sterkfontein
•  ZA-2 – Swartkrans
•  ZA-3 – Kromdraai
•  ZA-4 – Taung

Si l'être humain s'est répandu sur une grande partie de la surface émergée du globe terrestre, les autres grands singes vivent dans des zones beaucoup plus circonscrites. Les chimpanzés se retrouvent uniquement en Afrique équatoriale, de même que les gorilles, d'où le nom donné à ces deux groupes de grands singes africains. Les orangs-outans ne vivent qu'en Asie, dans les forêts de Malaisie et d'Indonésie, d'où leur appellation de grands singes asiatiques.

Selon les données actuelles, la famille des hominidés serait originaire d'Afrique[27]. Sa dispersion en dehors de l'Afrique pourrait avoir été très ancienne puisqu'un fossile daté de 13 millions d'années a été découvert en Catalogne : Pierolapithecus catalaunicus. La découverte de dents et fragment de crane de Graecopithecus freybergi en Grèce et Bulgarie datant d'environ de 7.2 millions d'année remet aussi en cause la théorie d'origine des hominidés[28].

Protection

En 2006, la plupart des espèces actuelles de grands singes, sauf l'homme, sont menacées. Outre la chasse pour la viande et les trophées, la capture pour l'exportation, les grands singes sont surtout menacés par la destruction de leur habitat naturel (notamment les forêts tropicales).

Fondé en 1977, en Californie, par le Dr Jane Goodall, l’Institut Jane Goodall inscrit son action dans une démarche globale de protection de la biodiversité, d’aide à la gestion durable et équitable des ressources naturelles, et d’éducation des plus jeunes.

Depuis 1977, l’Institut Jane Goodall protège les chimpanzés sauvages, gère des réserves naturelles et a créé des refuges en Afrique pour protéger nos plus proches cousins. Ces refuges accueillent majoritairement des orphelins dont les mères ont été victimes de la chasse. Sans les refuges de l'Institut, ils seraient condamnés.

Pour préserver la faune et lutter contre les menaces (trafics, chasse, déforestation, épidémies) qui pèsent sur l’avenir des grands singes, l’Institut développe, depuis sa création, des programmes innovants : Roots & Shoots pour l’éducation des plus jeunes (il encourage les jeunes à s'impliquer dans des projets visant à prendre davantage soin des animaux, de l'environnement et de la communauté humaine), Tacare pour aider au développement durable des populations et lutter contre les maladies, ChimpanZoo pour étudier et améliorer les conditions de vie des chimpanzés en captivité.

L'Institut Jane Goodall France a été créé en 2004.

Le Programme des Nations unies pour l'environnement et l'UNESCO ont lancé en 2001, le Great Apes Survival Project afin de protéger ces espèces en impliquant les populations locales.

Le débat sur les droits des grands singes a évolué sur la fin du XXe siècle. Deux chercheurs américains, Peter Singer et Paola Cavalieri, ont présenté une « déclaration sur les grands singes anthropoïdes » en 1993 qui revendique en leur nom le droit à la vie, la protection de la liberté individuelle et la prohibition de la torture. La Nouvelle-Zélande est le premier pays à l'avoir adopté[Quoi ?] en 1999 avec une loi leur reconnaissant ces trois droits fondamentaux. [réf. souhaitée] L'Espagne s'apprête à adopter une règlementation similaire[29]. Cette reconnaissance, du fait qu'elle implique de facto la création d'une échelle de valeur animale, est contestée par certains scientifiques[30].

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Articles connexes

Références taxinomiques

Liens externes

Notes et références

  1. a et b Shoshani J, Groves CP, Simons EL & Gunnell GF.Primate phylogeny: morphological vs. molecular results. Mol Phyl. Evol., 5(1):102-54. DOI 10.1006/mpev.1996.0009
  2. (fr + en) Référence ITIS : Hominidea Gray, 1825
  3. Colin Groves (2005-11-16). In Wilson, D. E., Reeder, D. M. (eds) : Mammal Species of the World, 3e édition. Johns Hopkins University Press, 181-184. (ISBN 0-801-88221-4)
  4. Quatre grands singes sur six sont en « danger critique d’extinction », selon la Liste rouge de l’UICN
  5. Pascal Picq, Premiers hommes, Flammarion, , p. 104.
  6. Picq, P., et Coppens, Y. (dir.), 2001, Aux origines de l'humanité, vol. 2, Le propre de l'homme, Paris, Fayard (ISBN 2-213-60370-7)
  7. Gordon G. Gallup Jr., « Chimpanzees: self-recognition », Sciences, vol. 167,‎ , p. 86-87 (DOI 10.1126/science.167.3914.86)
  8. Teelen S (2008). « Influence of chimpanzee predation on the red colobus population at Ngogo, Kibale National Park, Uganda ». Primates 49 (1) : 41–9. DOI 10.1007/s10329-007-0062-1. PMID 17906844.
  9. Hockings K. J., Humle T., Anderson J. R., et al. (2007), ed. Sarah Brosnan, « Chimpanzees share forbidden fruit ». PLoS ONE 2 (9) : e886. DOI 10.1371/journal.pone.0000886. PMC 1964537. PMID 17849015.
  10. « Nutritional Aspects of the Diet of Wild Gorillas ». Consulté le 29 juin 2013.
  11. Yamagiwa J, Mwanza N, Yumoto T, Maruhashi T. (1994). « Seasonal change in the composition of the diet of eastern lowland gorillas ». Primates 35 : 1. DOI 10.1007/BF02381481.
  12. McNeilage A., 2001, Diet and habitat use of two mountain gorilla groups in contrasting habitats in the Virungas in Robbins MM, Sicotte P, Stewart KJ, editors. Mountain gorillas: three decades of research at Karisoke, Cambridge (R‑U) : Cambridge University Press. Pp. 265–92.
  13. Cawthon Lang KA (13 juin 2005). « Primate Factsheets: Orangutan (Pongo) Taxonomy, Morphology, & Ecology ». Consulté le 12 octobre 2007.
  14. Galdikas, Birute M. F. (1988). « Orangutan Diet, Range, and Activity at Tanjung Puting, Central Borneo ». International Journal of Primatology 9 (1) : 1. DOI 10.1007/BF02740195.
  15. Highfield, Roger (1er avril 2008). "Science: Monkeys were the first doctors". The Daily Telegraph (London). Retrieved 20 May 2010.
  16. « Données de consommations et habitudes alimentaires de l'étude INCA 2 », sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le )
  17. a et b Documentaire « ABC DE l’Homme », réalisé par Andrés Jarach. Diffusé par France 5 en octobre 2015.
  18. Simpson G. G., 1961. Principles of animal taxonomy. Columbia University Press, New York.
  19. Morris Goodman, Calvin A. Porter, John Czelusniak, Scott L. Page, Horacio Schneider, Jeheskel Shoshani, Gregg Gunnell et Colin P. Groves, 1998, « Toward a Phylogenetic Classification of Primates Based on DNA Evidence Complemented by Fossil Evidence », Molecular Phylogenetics and Evolution, 9 (3), pp. 585–598.
  20. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le septembre 2017
  21. A. Nater, M. P. Mattle-Greminger, A. Nurcahyo, M. G. Nowak, M. de Manuel, T. Desai, C. Groves, M. Pybus et T. B. Sonay, « Morphometric, Behavioral, and Genomic Evidence for a New Orangutan Species », Current Biology,‎ (DOI 10.1016/j.cub.2017.09.047)
  22. (en) S. Moyà-Solà, David M. Albab, Sergio Almécija, I Casanovas-Vilar, M Köhler, S De Esteban-Trivigno, JM Robles, J Galindo et J Fortuny, « A unique Middle Miocene European hominoid and the origins of the great ape and human clade », PNAS, vol. 106, no 24,‎ , p. 9601–9606 (PMID 19487676, PMCID 2701031, DOI 10.1073/pnas.0811730106, lire en ligne)
  23. (en) David R. Begun, « Dryopithecins, Darwin, de Bonis, and the European origin of the African apes and human clade », Geodiversitas, Paris, MNHN, vol. 31, no 4,‎ , p. 789-816 (ISSN 1638-9395, lire en ligne)
  24. David R. Begun, « The miocene hominoid radiations », A Companion to Paleoanthropology,‎ , p. 398-415 (lire en ligne)
  25. (en) P. Perelman, W. E. Johnson et al., « A molecular phylogeny of living primates », PLoS Genetics, vol. 7, no 3,‎ , e1001342 (PMID 21436896, PMCID 3060065, DOI 10.1371/journal.pgen.1001342, lire en ligne).
  26. (en) Mark S. Springer, Robert W. Meredith et al., « Macroevolutionary Dynamics and Historical Biogeography of Primate Diversification Inferred from a Species Supermatrix », PLoS ONE, vol. 7, no 11,‎ , e49521 (ISSN 1932-6203, PMID 23166696, PMCID 3500307, DOI 10.1371/journal.pone.0049521, lire en ligne).
  27. Aux origines de l’Humanité, De l’apparition de la vie à l’Homme moderne, sous la direction d'Yves Coppens et Pascal Picq, éd. Fayard, 2001.
  28. J Fuss, N Spassov, DR Begun et M Böhme, « Potential hominin affinities of Graecopithecus from the Late Miocene of Europe », PLoS ONE, vol. 12, no 5,‎ (lire en ligne)
  29. Maurin Picard, « Les droits de l'homme pour deux chimpanzés », Le Figaro.fr,‎ (lire en ligne)
  30. Le Temps, Société, « Le chimpanzé, un homme comme un autre ? »