Union sportive Arlequins perpignanais
Maillots
Dernière mise à jour : 2 septembre 2011.
L'Union sportive arlequins Perpignan-Roussillon[Note 1] (USAP prononcé ussap) est un club de rugby à XV français basé à Perpignan et septuple champion de France (1914, 1921, 1925, 1938, 1944, 1955 et 2009) ce qui fait de lui le sixième club le plus titré derrière le Stade toulousain, le Stade français, l'AS Béziers, Lourdes, le SU Agen et le FC Lourdes, à égalité avec le Stade bordelais.
Le club est présent dans l'élite du championnat de France depuis 1911 sans jamais avoir été relégué[1] (seul le Stade toulousain est présent depuis plus longtemps). Au niveau européen, avec onze participations à la Coupe d'Europe, il est le troisième représentant français dans la compétition dont il a atteint une seule fois la finale en 2003 qu'il a perdu face au Stade toulousain.
Historique
Les débuts
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Le rugby arrive à Perpignan en 1886, sous la forme de l’Union athlétique du collège de Perpignan. Le premier club civil, le Stade roussillonnais est fondé peu après (en 1896) et, le Mois invalide (13 septembre), est créé l’ancêtre du club actuel : l'Association sportive perpignanaise (ASP). En Modèle:Date sport, l’ASP bat l’École vétérinaire de Toulouse pour le titre de champion du Sud de Deuxième Série, et enchaîne les succès. De 1905 à 1911, le club règne sur le Languedoc, remportant tous les titres de Champions du Languedoc.
Le 23 avril 1911, l'ASP devient champion de France de deuxième série au dépend de Dôle (20 à 5 à Colombes) et accède à l'élite du rugby français qu'il n'a plus quitté depuis.
En 1912, un conflit éclate au sein du club et aboutit au départ (voire à l'exclusion) de plusieurs membres et joueurs (dont le capitaine de l'équipe, Gilbert Brutus)[2] qui vont alors fonder le 29 avril le Stade Olympien Perpignais (SOP)[3] qui deviendra l'un des plus farouche rival de l'ASP.
En septembre 1912, l'arrivée comme entraîneur-joueur du technicien gallois Rowland Griffiths[4], tout juste finaliste du championnat avec le Racing club de France, va faire franchir un pallier au club qui, après une demi-finale en 1913, remporte le titre en 1914 contre Tarbes. La transformation qui donne la victoire aux Catalans à quelques instants de la fin est réussie par un jeune homme de 18 ans, Aimé Giral, qui tombera au front pendant la Première Guerre mondiale quelques mois plus tard avec six équipiers (Joseph Couffe, François Fournié, Joseph Lida, François Nauté, Maurice Gravas et Raymond Schuller), et donnera son nom au stade du club. Le vice-président du club, Jean Laffon, tombera aussi et donnera, en 1922, son nom au premier stade du club.
De son côté, le SOP devient champion de France de deuxième série en 1913 (contre l’AS Française 14-8).
Le premier âge d’or
La guerre interrompt cette ascension. Pendant cette période, et malgré la suspension du championnat de France, les garçons non mobilisés continuent de jouer pour l'ASP sous le Green devils perpignanais (par respect aux joueurs de l'ASP appelés à défendre la patrie[5]). Managés par Albert Bausil, ils seront même champions du Languedoc en 1916 (face au SOP).
À la reprise, le 7 mai 1919, les deux clubs perpignanais (l'ASP et le SOP) fusionnent et créent l'Union sportive perpignanaise[6]. Pour sceller le changement, les dirigeants adoptent le célèbre maillot ciel, sur un short blanc et des bas sang et or. La raison de ce choix ? Plusieurs joueurs du club sont tombés pendant la guerre et en hommage aux soldats, l'USP prend la couleur des uniformes «bleu horizon». Une ère de succès s’ouvre alors et Perpignan devient l’un des bastions du rugby français.
L’apothéose survient une première fois en 1921 : les quatre équipes du clubs sont sacrées championnes du Languedoc et les équipes I et II championnes de France ! Ce deuxième titre majeur est remporté face au Stade toulousain à Béziers, qui accueillit là sa seule finale. Lors de cette partie, le jeune Roger Ramis se révèle à la France du rugby.
L’USP dispute ensuite trois finales consécutives (1924, 1925, 1926), gagnant celle de 1925 contre l’AS Carcassonne (5-0 lors de la seconde finale après l'interruption de la première à 0-0 pour cause d'intempéries) et perdant les deux autres contre le grand rival méridional, le Stade Toulousain (5 titres en 6 finales entre 1921 et 1927). Qu’importe, avec déjà trois Boucliers de Brennus, Perpignan est une place forte du rugby national.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/0e/Arlequins_Club_perpignanais_1926-1927.jpg/220px-Arlequins_Club_perpignanais_1926-1927.jpg)
Mais à l'issue de la saison 1925-1926, suite à un désaccord avec ses dirigeants, Gilbert Brutus, entraineur de l'USP, part pour Quillan, entraînant avec lui sept joueurs du club (Marcel Baillette, Eugène Ribère, Amédée Cutzach, André Rière, Gaudérique Montassié, Louis Parnand et Georges Delort), marquant ainsi la fin du premier âge d'or des catalans.
Parmi les autres clubs existants à Perpignan, les Arlequins club perpignanais se hissent jusqu'à l'élite du rugby français en 1927. Leur nom provient du fait que le club était très pauvre au départ et que les joueurs, propriétaires de leur maillot, ne pouvaient le remplacer lorsqu'il était déchiré (ce qui arrivait fréquemment au rugby). Les réparations étaient alors effectuées avec des morceaux de tissu qui n'étaient pas toujours de la couleur souhaitée, d'où leurs ressemblance avec le costume d'Arlequin. Mais sur le terrain, les Quins comme on les surnommait, étaient tout sauf des bouffons sortis de la commedia dell’arte. Ambitieux, ils proposèrent à l’USP des derbys féroces. Ainsi, le 9 octobre 1927, l'arbitre dut sortir pas moins de dix joueurs (5 de chaque coté), tant la bataille avait été virulente[7]. Ce club fut, lui aussi, pillé par le chapelier de Quillan (Jean Bourrel) puisque quatre joueurs partirent jouer à Quillan (René Bonnemaison, Sylvain Bobo, Georges Martre et François Baco). Ainsi dépouillés de leurs meilleurs joueurs, les deux clubs perpignanais vont végéter dans un championnat où les clubs les plus riches se servent chez les autres.
Les années trente et la seconde guerre mondiale
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/36/Usap1938.jpg/220px-Usap1938.jpg)
Les années trente débutent par la sécession entre l'Union française de rugby amateur (UFRA) et la FFR. Alors que l'USP choisi de suivre les autres clubs dissidents et de disputer le championnat UFRA, les Quins préfèrent rester dans le giron de la FFR.
Le 5 mai 1933, après de nombreuses palabres, la fusion entre les deux rivaux devient effective et le nouveau club prend le nom d'Union sportive arlequins perpignanais (USAP). Il a pour président le docteur Pierre Nicolau (ancien président de l'USP) et son adjoint est Joseph Bazia (ancien président des Quins).
Ardent fusioniste en 1908 (lors de la fusion entre l'ASP et le Stade roussillonnais) et en 1919 (entre l'ASP et le SOP), Marcel Laborde est cette fois écarté de la nouvelle direction. Il décide de recréer l'Association sportive perpignanaise (ASP) en juin 1934. Il est alors contacté par Jean Galia qui, venant d'être radié par la FFR pour non-respect des règles de l'amateurisme[8], s'est rapproché des anglais de la Rugby Football League[9]. Ils vont alors créer, le 24 août 1934, un club de rugby à XIII : le XIII catalan. Ce nouveau club recrute bon nombre de joueurs de l'USAP (Camille Montade, François Noguères ...) ainsi que l'emblématique Roger Ramis pour devenir le premier entraineur des treizistes. La rivalité XIII/XV à Perpignan vient de commencer.
Ces remous n'empêchent pourtant pas le club de grandir et de se structurer. En septembre 1935 est créée la première équipe junior (Reichel) de l'USAP qui remporte le titre national en 1937 et en 1938.
Le club brille aussi chez les séniors avec, en 1935, un premier titre en challenge Yves du Manoir et une place en finale du championnat de France (défaite 3 à 0 contre Biarritz). De 1936 à 1938, l'USAP dispute toutes les finales du challenge sans toutefois parvenir à s'imposer. En 1938, le club est champion de France pour la quatrième fois de son histoire (11 à 6 toujours contre Biarritz) mais perd son titre la saison suivante lors de la troisième finale USAP-Biarritz de la décennie (6 à 0).
La seconde guerre mondiale intervient. Sous la pression de l'Etat Français, le terme 'Arlequins' est remplacé par 'Athlétique'. En septembre 1940, le club est obligé de quitter le stade Jean Laffon et s'installe sur le stade Aimé Giral. La guerre fera de nouvelles victimes dans les rangs perpignanais dont Gilbert Brutus qui, devenu résistant, meurt en captivité le 7 mars 1944 et donnera lui aussi son nom à un stade de Perpignan.
Après une belle saison 1943 (défaite en demi-finale de la zone Sud contre Agen pour les séniors et titre pour les juniors), le club retrouve les sommets en devenant champion de France en 1944, disposant des bayonnais en finale sur le score de 20 à 5. Mais comme en 1926, l'équipe championne de France se verra une nouvelle fois dépouillée de ces meilleurs joueurs mais par les clubs professionnels de rugby à XIII cette fois. Frédéric Trescases, Louis Carrière, Robert Casse, Jo Barende, Marcel Blanc, Lucien Barris et enfin l'arrière Robert Puig-Aubert (parti à Carcassonne pour y devenir une légende du rugby à XIII français[10]) quittent le club.
De l'après guerre à l'apothéose de 1955
Ce nouvel exil est presque fatal au club qui, en 1949, échappe de peu à la relégation. En 1949, devant cette situation, les dirigeants font appel à une figure du club (Jep Desclaux) et à un ancien joueur et entraineur (Fernand Vaquer) pour entrainer les séniors. Le club, s'appuyant une fois de plus sur ces juniors (champions de France en 1947), repart de l'avant.
Les premiers résultats sont prometteurs : quart de finale en 1950, demi-finale en 1951 et finale en 1952. Mais les années cinquante sont marquées par le grand Lourdes qui s'impose en finale 20 à 11.
La consécration arrive en 1955 avec le titre de champion de France (11 à 6 face à Lourdes). Cette année sera une réussite pour le club qui remporte aussi le challenge du Manoir (22 à 11 face à Mazamet), le titre de champion de France avec ses juniors Reichel et est vice-champion avec ses juniors Crabos (catégorie créée en 1950 et déjà titrés en 1953 et 1954). Le club décrochera à cette occasion son quatrième challenge du club complet (après ceux de 1938, 1952 et 1953).
L’époque contemporaine
Hormis une finale perdue 12-4 en 1977 contre l’AS Béziers, l’USAP, pilier de la première division, peine à jouer les premiers rôles. Au début des années 1990, le club renoue avec le sommet de l'élite du rugby français, atteignant régulièrement les phases finales sans parvenir à passer le cap des matchs éliminatoires, trop crispé par la peur de perdre. Toutefois, l'USAP remporte en 1994 le Challenge Yves du Manoir face à l'ASM Clermont Auvergne (18-3).
En 1998, il dispute la finale, la première au Stade de France (paré pour l’occasion de sang et or), perdue contre le Stade français (34-7). Puis, sous la houlette d’Olivier Saïsset, ancien entraîneur et joueur de l’AS Béziers, le grand rival régional, arrivé en 2000, le club catalan atteint systématiquement les playoffs du championnat, et dispute une nouvelle finale, perdue en 2004 un nouvelle fois face au Stade français (38-20). Depuis 1999 l'USAP devient un club bicéphale avec d'une part une association gérant le secteur amateur de l'école de rugby aux espoirs et d'un autre côté un groupe professionnel rattaché à la LNR. En , changement de statut pour le club, la SASP (Société anonyme à objet sportif) disparaît au profit d'une SASP (Société anonyme sportive professionnelle) gérée par la holding USAP per sempre
Perpignan dispute aussi régulièrement la Coupe d’Europe. Après une expérience sans lendemain en Coupe d'Europe de rugby à XV 1998-1999, le club y prend part systématiquement depuis 2001, soient huit participations consécutives, pour une finale, perdue en 2003 contre le Stade toulousain (22-17). Olivier Saïsset quitte le club suite à la défaite en finale du championnat 2004. Il a été remplacé par Philippe Boher et Philippe Ducousso, qui mènent l’USAP jusqu’en demi-finale du championnat contre Biarritz en 2005-06 (9-12). En , Ducousso cède sa place à Franck Azéma. En 2007, Le co-entraîneur de l'Equipe de France, Jacques Brunel, reprend le rôle d'entraîneur, assisté de Franck Azéma pour les lignes arrières et du joueur emblématique du club, Bernard Goutta pour les avants. À la saison 2008-09, l'USAP parvient à terminer 1er en phase régulière du Top 14, puis élimine le Stade français à Gerland en demi-finale et le Modèle:Date sport, le club devient champion de France, aux dépens de l'ASM Clermont Auvergne (22-13). Pour la saison 2009-2010, l'USAP réédite sa performance de terminer 1er en phase régulière du Top 14 et, après avoir éliminé le Stade toulousain en demi-finale, s'incline en finale face à l'ASM Clermont Auvergne (19-6). À noter que depuis 2004, le club entretient un partenariat avec la section rugby du FC Barcelone.
Identité
En 1997, le club a pris le nom d'Union sportive arlequins Perpignan-Roussillon et changé les couleurs de ses maillots, abandonnant le traditionnel bleu ciel pour le « sang et or » des armes de la Catalogne. C’est un indice de la forte identité catalane de plus en plus mise en avant depuis quelques années[11]. La devise du club (en catalan) est « Sempre Endavant », ce qui signifie « Toujours en avant ». Son hymne officieux est l'estaca, hymne catalan contre l'oppression franquiste composé en 1968 par Lluís Llach. Le club tente de développer le rugby de l’autre côté des Pyrénées. En 2004, il a ainsi lancé un partenariat avec le FC Barcelone, club omnisports extrêmement puissant, qui possède une section rugby. Il envisage régulièrement de disputer des rencontres à Barcelone à l’avenir.
Club "de feu", l’USAP n’a pas toujours brillé par la stabilité de ses dirigeants, surtout depuis l'avènement du professionnalisme dans le rugby (1995).
Marcel Dagrenat, homme d’affaires arrivé au club en 1996 en tant que manager et nommé président du conseil d'administration le 25 octobre 2000[12], a réussi à moderniser et consolider le club comme entité professionnelle capable de jouer les premiers rôles au niveau français comme européen. Il crée la holding USAP per sempre langue non reconnue : cat[Note 2], principal actionnaire du club (environ 80% des actions), dont il est le président[12] et préside aussi la société anonyme sportive professionnelle du club[12].
Mais lassé des querelles intestines, notamment avec l’association qui gère le secteur amateur du club, et critiqué pour sa gestion vue parfois comme autocratique[13], il démissionne de son poste le 17 octobre 2006[14]. Coup de théâtre un mois plus tard, le 23 novembre 2006, avec son équipe, ils reprennent les rênes de la holding USAP Per Sempre, grâce au vote de l'Amicale des Anciens de l'Usap qui ne détient que 1% des actions de la holding (qui se sont avérées décisives)[15]. Marcel Dagrenat est notamment associé avec Jordi Pujol, fils de l'ancien président du gouvernement autonome de Catalogne[15].
En juillet 2007, un changement d'alliance au sein de la holding met en minorité le clan de Marcel Dagrenat qui est destitué le 13 juillet et est remplacé le par Paul Goze qui est désigné président de la SASP USAP lors de l'assemblée générale du 6 aout 2007[16].
En juin 2010, le nouveau président du FC Barcelone, Sandro Rosell, a affirmé son souhait d'un accord de partenariat entre le club barcelonais et l'USAP[17]. Cet accord permis notamment l'implication du Barça dans l'organisation du quart de finale de Coupe d'Europe 2011 entre l'USAP et Toulon et disputé au stade Llùis Companys de Barcelone[18]
Toutefois, l’identité catalane n’empêche pas l’USAP d’ouvrir largement ses portes avec l’avènement du professionnalisme puisqu'une dizaine de nationalités se côtoient actuellement au sein de l’effectif (voir ci-dessous l'effectif de la saison).
Historique des couleurs
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/7a/Senyera_%28Pl._Octavi%C3%A0%2C_S._Cugat_del_Vall%C3%A8s%29_01.jpg/200px-Senyera_%28Pl._Octavi%C3%A0%2C_S._Cugat_del_Vall%C3%A8s%29_01.jpg)
À l'époque de l'ASP (Association sportive perpignanaise), le club jouait dans un maillot blanc avec un scapulaire bleu ciel (ou en rouge si le club adverse évoluait en blanc). À la fin de la Première Guerre mondiale, l'association décide de changer de couleur en adoptant le bleu horizon qui était celle de l'uniforme des « poilus » en hommage aux sept joueurs de l'équipe Championne de France en 1914 tombés pour la France lors de la Grande Guerre[Note 3]. Ainsi, jusqu'à la fin des années 1990 (à part entre 1926 et 1933 où le club évolua en blanc ou en rouge si l'adversaire était en blanc), le club jouera en maillot bleu horizon, culotte blanche et bas sang et or.
À la fin des années 1990, le maillot sang et or (à forte dominante rouge) devient le maillot principal du club. Nous sommes rentrés dans l'ère du rugby professionnel et, pour des raisons commerciales, le club souhaite se tourner vers la très riche région espagnole de la Catalogne. Cependant, le maillot bleu horizon n'a pas été abandonné puisque comme la plupart des clubs du Top 14, l'USAP possède une tenue extérieure et une tenue à domicile.
Pour la Heineken Cup, le maillot est souvent de couleurs plus fantaisistes, noir et jaune ou bleu marine selon les années. Si pour la saison 2008/2009 le club avait opté pour un maillot "blaugrana", les couleurs du club de football FC Barcelone l'USAP a choisi d'innover pour la saison 2010/2011 en choisissant à maillot à carreaux bleus, jaunes et grenats, un clin d'œil à l’appellation "arlequin".
Hymnes
El Cant de l'USAP est le nouvel hymne du club de rugby de l'USAP. Cette chanson a été créée au cours de la saison 2007/2008. Il existe d'autres hymnes comme L'Estaca de Lluís Llach.
Mascotte
Comme la plupart des club du Top 14, l'USAP dispose depuis la saison 2010-2011 de sa mascotte : il s'agit d'un âne dont le nom est Cap de Burro (tête d'âne en Catalan). En effet depuis longtemps déjà l'âne est le symbole choisi par les habitants des deux côtés de la Catalogne. Il représente l'intelligence face à la force du taureau espagnol. Le fait que l'espèce soit en voie d'extinction rappelle également la fragilité de la culture catalane face à la castillane.
Structures
Le stade
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/1d/Aimegiral.jpg/220px-Aimegiral.jpg)
L'USAP a d'abord joué au Stade Jean Laffon (du nom du vice-président de l'ASP tué lors de la première guerre mondiale) jusqu'au 13 octobre 1940 avant de déménager au Stade Aimé-Giral (du nom du demi d'ouverture de l'ASP, champion de France en 1914 et tombé au combat en 1915 à l'âge de 19 ans).
Dans l'enceinte du stade se trouve un monument aux morts dédié aux joueurs du club tombés lors de la première guerre mondiale.
Le stade a été entièrement rénové entre 1998 et 2008 avec la reconstruction de quatre tribunes couvertes :
- la tribune Desclaux en 1999 (3 353 places)
- la tribune Vaquer en 2001 (2 200 places)
- la tribune Chevalier en 2003 avec la création de loges (4 099 places)
- la tribune Goutta en 2008 (2 058 places)
D'autres travaux ont permis la fermeture des virages (2006) et la pose de deux écrans géants (2009).
Toutefois, le nombre d'abonnés dépassant les 10 000 et la capacité actuelle du stade étant de 14 593 places, un projet de construction d'un nouveau stade d'une capacité de 25 000 places est à l'étude à la mairie de Perpignan[19].
Centre de formation
Créé en 2004 le centre de formation de l'USAP a été classé en catégorie 1 par la Fédération française de rugby et par la Ligue nationale de rugby[20] ce qui en fait l'un des meilleurs centre de formation de France. Il est le socle du projet sportif commun entre le secteur associatif de l'USAP et le secteur professionnel. L'USAP est également le club du Top 14 Orange ayant le plus de joueurs formés en son sein dans son effectif professionnel, parmi lesquels on retrouve : le pilier Jérôme Schuster, les talonneurs Guilhem Guirado et Charles Géli, le flanker Jean-Pierre Pérez, le numéro 9 David Melé, les ailiers Adrien Planté et Armand Battle, les arrières Jérôme Porical et Joffrey Michel.
Par ailleurs et à titre d'exemple 10 joueurs de l'USAP ont été sélectionnés en équipe de France A, en moins de 20 ans, moins de 18 ans et en équipe de France à 7 au cours de la saison 2009-2010. Sur le plan scolaire et universitaire le club fait savoir que 90% des joueurs du centre de formation ont réussi leur objectif pédagogique (obtention d'un diplôme : Bac, Bac pro, BTS ou licence professionnelle)[21].
Aspects juridiques et économiques
Statut juridique et légal
Avant l'année 1995, les instances qui dirigent le rugby, que ce soit l'International Rugby Board au niveau mondiale ou la FFR au niveau nationale, prohibaient la pratique du rugby professionnel. Comme beaucoup de clubs de haut-niveau l'USAP n'apparaissait que sous sa forme associative, contrairement pourtant à la loi du 16 juillet 1984 qui oblige les associations sportives ayant des activités commerciales et ou rémunérant des sportifs au-delà d'une certaine somme fixée par le Conseil d'Etat à adopter un statut de société commerciale. C'est ce qu'on appelait alors pudiquement le professionnalisme marron.
Le 1er juillet 1998, à la demande de la LNR, nouvelle entité chargée de gérer le rugby professionnelle en France, tous les clubs de rugby professionnels changent de statut. Le juin 1998, l'USAP opte donc pour le statut de SAOS et est alors présidée par Jacques Rodor. La SAOS (Société Anonyme à Objet Sportif) ne permet ni la redistribution de dividendes ni la rémunérations de ses dirigeants afin de préserver une certaine idée du sport.
Le 25 octobre 2000, l'assemblée générale décide de modifier le mode de direction de la société constituée d'un Conseil de surveillance et d'un directoire pour le remplacer par la formule d'un Conseil d'Administration dont Marcel Dagrenat sera désormais le nouveau président.
Les assemblées générales extraordinaires du 14 mars et du 10 juin 2002 décident la transformation du club en SASP, Société Anonyme Sportive Professionnelle. Tel statut permet théoriquement la redistribution des dividendes aux actionnaires et la rémunération des dirigeants ce qui est susceptible d'attirer de nouveaux actionnaires. Précisons toutefois que cela ne sera pas fait par l'USAP.
Organigramme
Budget
Sponsors et équipementiers
Contrairement à la plupart des clubs du Top 14 Orange, l'USAP ne s'appuie pas sur un mécène mais plutôt sur un tissu d'entreprises à dimension nationale ou régionale. Pour la saison 2011-2012 le sponsor maillot principal est la compagnie AXA, quatrième assureur mondial par capitalisation boursière et dont le siège social est à Paris. Figurent également sur le maillot les logos du Groupe Joa, propriétaires de Casinos en France et proposant également des jeux en ligne et des paris sportifs et hippiques, du Groupe Maurin qui est le premier groupe français distribuant des marques importées parmi lesquelles Nissan et Ford dont les logos apparaissent également sur les tenus des joueurs de l'USAP. Enfin les logos de Veolia Environnement, leader mondial des services à l'environnement ou Ma Nouvelle Mutuelle peuvent apparaître au niveau du short[22].
L'USAP peut s'appuyer également sur ses partenaires institutionnelles tels que la Mairie de Perpignan, le Conseil Général des Pyrénées Orientales et la Région Languedoc-Roussillon dont les logos sont aussi présent sur la tunique sang-et-or ou bleu horizon[22].
L'équipementier du club est la marque de vêtement de sport italienne Erreà[22] depuis la saison 2009-2010.
Partenariat avec le FC Barcelone
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/3c/BCN-EstadiOlimpic-4860.jpg/220px-BCN-EstadiOlimpic-4860.jpg)
Lors d'une conférence de presse Paul Goze et Sandro Rosell, présidents respectif de l'USAP et du FC Barcelone, accompagnés de Ramon Cierco, président des sections non professionnelles du Barça et de Ignaci Planas, président de la fédération catalane de rubgy ont officialisé un partenariat entre les deux clubs[23]. Ce partenariat comprend notamment la délocalisation d'un match (si possible de façon annuelle) au Stade Olympique de Montjuic de Barcelone. Autour de ce match une série d'évènements est organisée sous le nom de la Festa del rugby català[23]. Le premier match organisé au Stade olympique de Montjuic eut lieu le 9 avril 2011 lors d'un quart-de-finale de Coupe d'Europe entre l'USAP et le RC Toulon. L'USAP remporta son quart-de-finale sur le score de 29 à 25, le match se joua devant 55 000 spectateurs et fut largement relayé par les médias barcelonais et espagnols[24]. Un site Internet commun au deux clubs a été mis en place pour immortaliser l'évènement[23].
Au-delà de cette délocalisation l'idée est de permettre au club perpignanais de s'assurer une certaine notoriété en Catalogne du sud afin d'attirer d'éventuels investisseurs catalans ce qui lui permettrait de pouvoir se maintenir au plus haut niveau et de pouvoir rivaliser financièrement avec les autres grands clubs du Top 14 Orange.
Par ailleurs, l'USAP s'engage à apporter son savoir-faire sportif au service de la section rugby du FC Barcelone. Grace aux différents accords passés avec les clubs de rugby de Catalogne du Sud, deux joueurs ont déjà intégré le centre de formation de l'USAP[25]. L'idée est de pouvoir à terme d'incorporé ces joueurs dans l'effectif professionnel du club.
Personnalités historiques du club
Les présidents du club
L'actuel président de la SASP (secteur professionnel) est Paul Goze, issu d'une célèbre fratrie de rugbymans il fut un deuxième-ligne du club dans les années 70, il participa notamment à la finale perdue en 1977. Il prit sa retraite sportive en 1980 et ouvrit une agence immobilière sous le nom de Foncia Goze. Il occupa une première fois le poste de Président du club de 1989 à 1993. Le 14 juillet 2007 il est choisi par les actionnaires majoritaires du club pour prendre la suite de Marcel Dagrenat.
Marcel Dagrenat, issu du milieu de la grande distribution et gérant de plusieurs hypermarchés a lui occupé cette fonction à partir du mois de février 2000, succédant ainsi à Marc Bournazeau. Marcel Dagrenat prit la direction de la SASP au moment du changement de statut en 2002. Il permit l'USAP de passer le cap du professionnalisme, en changeant le statut du club, en agrandissant considérablement et en modernisant le stade Aimé Giral, en faisant venir de nouveaux partenaires de Catalogne du sud. Par ailleurs, c'est sous son investiture que le club ouvrit une boutique officielle. Son passage fut également marqué par l'arrivée de nouvelles stars venant notamment de l'hémisphère sud.
Saisons | Président | Titre(s) |
---|---|---|
1902-1903 | Jérôme Moli | |
1903-1905 | Georges Hostalrich | |
1905-1906 | Jean Trilha | |
1906-1909 | Albert Trilles | |
1909-1911 | Joseph Xambo | |
1911-1913 | Pierre Ducup de Saint Paul | |
1913-1919 | Edmond Benoit | Champion de France 1914 |
1919-1921 | Jules Chevalier | Champion de France 1921 |
1921-1922 | Dr. Pierre Nicolau | |
1922-1924 | Jean Payra | |
1924-1927 | Jules Chevalier | Champion de France 1925 |
1927-1929 | Jean Bataille | |
1929-1930 | Joseph Sauvy | |
1930-1932 | Jules Chevalier | |
1932-1933 | Camille Mitjaville | |
1933-1934 | Dr. Pierre Nicolau puis Jean Bazia | |
1934-1938 | Dr. Émile Canceil | Challenge Yves du Manoir 1935 Champion de France 1938 |
1938-1939 | Dr. Émile Parès | |
1939-1943 | Paul Roux | |
1943-1944 | Dr. Jean Talayrach | Champion de France 1944 |
1944-1946 | Albert Dauré | |
1946-1947 | Gervais Vila | |
1949-1961 | Paul Sacase | Champion de France 1955 Challenge Yves du Manoir 1955 |
1961-1962 | Jean Boy-Landry | |
1962-1964 | Fernand Rolland | |
1964-1965 | Marcel Fourcade | |
1968-1969 | Albert Garrigue | |
1970-1971 | Émile Cortade | |
1975-1979 | Noël Brazès | |
1979-1984 | Joseph Galy | |
1984-1987 | Marc Brazès | |
1987-1989 | René Dulcet et J-L Bourdarios | |
1989-1993 | Paul Goze | |
1993-1995 | Jacques Rodor | Challenge Yves du Manoir 1994 |
1995-1996 | Jacques Rodor et Bernard Sobraquès | |
1996-1998 | Bernard Sobraquès | |
1998-1999 | Jacques Rodor | |
1999-2000 | Marc Bournazeau | |
2000-2007 | Marcel Dagrenat | |
Depuis 2007 | Paul Goze | Champion de France 2009 |
Entraîneurs
Pour la saison 2011-2012, l'équipe première de l'USAP est dirigée par Jacques Delmas. Il est secondé par Bernard Goutta qui s'occupe des avants et Christophe Manas qui est en charge des arrières.
Saisons | Entraîneur | Adjoint(s) | Titre(s) |
---|---|---|---|
1912-1913 | ![]() |
||
1913-1914 | ![]() |
Champion de France 1914 | |
1915-1920 | ![]() |
||
1920-1922 | ![]() |
Champion de France 1921 | |
1922-1925 | ![]() |
Champion de France 1925 | |
1925-1926 | ![]() |
||
1926-1927 | ![]() ![]() |
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1927-1928 | ![]() |
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1928-1930 | ![]() |
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1930-1931 | ![]() |
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1931-1932 | ![]() |
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1932-1935 | ![]() |
Challenge du Manoir 1935 | |
1935-1937 | ![]() |
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1937-1939 | ![]() |
Champion de France 1938 | |
1939-1942 | Seconde guerre mondiale | ||
1942-1945 | ![]() |
Champion de France 1944 | |
1945-1947 | ![]() ![]() |
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1947-1948 | ![]() |
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1948-1949 | ![]() |
||
1949-1958 | ![]() ![]() |
Champion de France 1955 Challenge du Manoir 1955 | |
1958-1959 | ![]() |
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1959-1960 | ![]() ![]() |
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1960-1962 | ![]() |
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1962-1963 | ![]() ![]() |
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1963-1964 | ![]() ![]() |
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1964-1968 | ![]() |
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1968-1969 | ![]() ![]() |
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1969-1970 | ![]() ![]() |
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1970-1973 | ![]() |
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1973-1975 | ![]() |
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1975-1977 | ![]() |
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1977-1978 | ![]() puis ![]() ![]() |
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1978-1980 | ![]() |
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1980-1981 | ![]() ![]() |
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1981-1982 | ![]() |
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1982-1983 | ![]() ![]() |
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1983-1984 | ![]() ![]() |
||
1984-1985 | ![]() ![]() |
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1985-1986 | ![]() |
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1986-1987 | ![]() ![]() puis ![]() |
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1987-1988 | ![]() ![]() |
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1988-1989 | ![]() puis ![]() |
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1989-1990 | ![]() ![]() |
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1990-1991 | ![]() |
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1991-1992 | ![]() ![]() |
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1992-1995 | ![]() ![]() |
Challenge du Manoir 1994 | |
1995-1996 | ![]() ![]() |
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1996-1999 | ![]() ![]() |
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1999-2000 | ![]() ![]() puis ![]() ![]() |
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2000-2004 | ![]() |
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2004-2005 | ![]() ![]() |
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2005-2006 | ![]() ![]() puis ![]() ![]() |
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2006-2007 | ![]() ![]() |
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2007-2010 | ![]() |
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Champion de France 2009 |
2010-2011 | ![]() |
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|
2011-2012 | ![]() |
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Joueurs emblématiques et internationaux
Les internationaux de l'USAP
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/55/Dan_carter_1.jpg/220px-Dan_carter_1.jpg)
Perpignan a fourni de nombreux internationaux au XV de France. On citera « Jep » Desclaux (années 1930 et 1940), Jean-François Imbernon (années 1970 et 1980) ou, actuellement, le capitaine Nicolas Mas. Les derniers internationaux catalans en date sont Jérôme Schuster et Jérôme Porical.
À l’heure actuelle, l’USAP possède de nombreux joueurs ayant connu une ou deux sélections, et aujourd'hui quatre d’entre eux ( Nicolas Mas, David Marty, Maxime Mermoz et Guilhem Guirado) sont régulièrement appelés et font parti du groupe France pour la Coupe du Monde 2011 (qui sera la deuxième pour Nicolas Mas et David Marty après celle de 2007).
Parmi les étrangers, le pilier Perry Freshwater fut un élément important de l’équipe d’Angleterre, Rimas Álvarez Kairelis de celle d’Argentine alors qu'Ovidiu Tonita et Marius Tincu sont deux piliers de la sélection roumaine.
Lors de l'avant saison 2007-2008, l'USAP réussit un grand coup sur le marché des transferts : le recrutement de l'arrière des champions du monde 2007, le Sud-Africain Percy Montgomery.
Pour la saison 2008-2009, l'USAP réitère l'exploit en recrutant l'ouvreur des All Blacks, Daniel Carter. Ce dernier dispute son premier match avec le club le 14 décembre 2008 contre les Leicester Tigers, lors de la 4e journée de Coupe d'Europe, mais se blesse sept semaines et cinq matches plus tard, le 31 janvier 2009, à la dernière minute du match opposant l'USAP au Stade français au Stade de France. La rupture partielle de son tendon d'Achille le tient éloigné des terrains pour plusieurs mois. Même si il suivra le club jusqu'au titre, son aventure en tant que joueur avec l'USAP n'aura duré qu'un mois et demi.
Pour la saison 2011-2012, c'est au tour de James Hook, ouvreur, centre ou arrière du Pays de Galles, de rejoindre le club à l'issue de la Coupe du Monde.
Liste des internationaux français
Le nombre de sélections indiqué pour chaque joueur correspond au nombre de fois où le joueur a été sélectionné alors qu'il évoluait sous les couleurs de l'USAP. A ces joueurs il convient d'associer Didier Plana qui fut appelé en 1998 pour la tournée de l'équipe de France dans les îles du Pacifique (Samoa et Tonga) mais qui, bien qu'ayant pris part à deux matchs (dits matchs de semaine), ne compte aucune sélection en équipe de France.
Nom | Nombre de sélections |
Poste | Date de la première et dernière sélection |
Points marqués |
Nom | Nombre de sélections |
Poste | Date de la première et dernière sélection |
Points marqués |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Paul Serre | 2 | Ailier | 1920 | 0 | Georges Constant | 1 | Troisième Ligne Aile | 1920 | 0 |
Raoul Got | 13 | Ailier | 1920 / 1924 | 15 (5E) | Fernand Vaquer | 3 | Troisième Ligne Centre | 1921 / 1922 | 0 |
Joseph Pascot | 5 | Demi d'Ouverture | 1922 / 1926 | 3 (1E) | Roger Ramis | 3 | Trois Quart Centre | 1922 / 1923 | 0 |
Noel Sicart | 1 | Troisième Ligne Aile | 1922 | 0 | René Salinié | 1 | Trois Quart Centre | 1923 | 0 |
Eugène Ribère | 7 | Troisième Ligne | 1924 / 1926 | 6 (2E) | Marcel Baillette | 4 | Trois Quart Centre | 1925 / 1926 | 0 |
Camille Montade | 5 | Pilier | 1925 / 1926 | 0 | Alphonse Puig | 2 | Seconde Ligne | 1926 | 0 |
Joseph Sayrou | 9 | Pilier | 1926 / 1929 | 0 | Vincent Graule | 5 | Trois Quart Centre | 1926 | 0 |
Jean Carbonne | 1 | Demi de Mêlée | 1927 | 0 | Georges Vaills | 2 | Talonneur | 1928 / 1929 | 0 |
Joseph Desclaux | 10 | Trois Quart Centre / Demi d'Ouverture |
1934 / 1945 | 27 (3E + 9T) | François Raynal | 5 | Troisième Ligne Aile | 1935 / 1937 | 5 (1E + 1T) |
Gilbert Lavail | 2 | Demi d'Ouverture | 1937 / 1940 | 0 | Jacques Palat | 1 | Troisième Ligne Aile | 1938 | 0 |
Roger Furcade | 1 | Demi d'Ouverture | 1952 | 0 | André Sanac | 10 | Pilier / Seconde Ligne | 1952 / 1957 | 3 (1E) |
Joseph Galy | 1 | Trois Quart Centre | 1953 | 0 | Gérard Roucariès | 1 | Seconde Ligne | 1956 | 0 |
Serge Toreilles | 1 | Ailier | 1956 | 0 | René Monié | 2 | Trois Quart Centre | 1956 / 1957 | 3 (1E) |
Georges Gauby | 1 | Demi de Mêlée | 1956 | 0 | Jo Maso | 11 | Trois Quart Centre Demi d'Ouverture |
1966 / 1968 | 3 (1E) |
Jean-Michel Esponda | 8 | Pilier | 1967 / 1969 | 0 | Yves Brunet | 2 | Talonneur | 1975 / 1977 | 0 |
Jean-François Imbernon | 23 | Seconde Ligne | 1976 / 1983 | 0 | Alain Macabiau | 2 | Demi de Mêlée | 1994 | 0 |
Patrick Arlettaz | 1 | Trois Quart Centre | 1995 | 10 (2E) | Marc Lièvremont | 7 | Troisième Ligne Aile | 1995 / 1997 | 10 (2E) |
Thomas Lièvremont | 21 | Troisième Ligne | 1996 / 2000 | 10 (2E) | Raphaël Ibañez | 24 | Talonneur | 1998 / 2000 | 10 (2E) |
Stéphane De Besombes | 2 | Pilier | 1998 | 0 | Frédéric Cermeno | 1 | Trois Quart Centre | 2000 | 0 |
Jérôme Thion | 5 | Seconde Ligne | 2003 | 0 | Nicolas Mas | 43 | Pilier | 2003 / 2011 | 0 |
Bernard Goutta | 1 | Troisième Ligne Aile | 2004 | 5 (1E) | Ludovic Loustau | 1 | Demi de Mêlée | 2004 | 0 |
Jean-Philippe Grandclaude | 3 | Trois Quarts Centre | 2005 / 2007 | 0 | David Marty | 32 | Trois Quarts Centre | 2005 / 2011 | 55 (11E) |
Julien Laharrague | 6 | Arrière | 2005 / 2006 | 0 | Vincent Debaty | 1 | Pilier | 2006 | 0 |
Grégory Le Corvec | 1 | Troisième Ligne Aile | 2007 | 0 | Nicolas Durand | 2 | Demi de Mêlée | 2007 | 0 |
Olivier Olibeau | 2 | Seconde Ligne | 2007 | 0 | Nicolas Laharrague | 2 | Demi d'Ouverture | 2007 | 0 |
Guilhem Guirado | 11 | Talonneur | 2008 / 2011 | 0 | Maxime Mermoz | 6 | Trois Quarts Centre | 2009 / 2011 | 0 |
Damien Chouly | 2 | Troisième ligne centre | 2009 | 0 | Jérôme Porical | 1 | Arrière | 2010 | 3 (1P) |
Jérôme Schuster | 2 | Pilier | 2010 | 0 |
Mis à jour le 16/05/2011.
Liste des internationaux étrangers
Les joueurs cités ci-dessous sont ceux ayant eu au moins une sélection pour leur pays tout en portant le maillot de l'USAP. Ainsi, le nombre de sélections indiqué correspond au nombre de sélections que le joueur a obtenu alors qu'il évoluait au sein du club.
Nom | Pays | Nombre de sélections |
Poste | Date de la première et dernière sélection |
Points marqués |
---|---|---|---|---|---|
Willy Jefferson | ![]() |
4 | Ailier | 1985-1987 | 4 (1E) |
Mike James | ![]() |
15 | Seconde ligne | 1998-1999 | 10 (2E) |
Witkowski Nykita | ![]() |
4 | Trois Quarts | 2000-2001 | 0 |
Alejandro Allub | ![]() |
3 | Seconde ligne | 2000-2001 | 0 |
Mavrodin Razvan | ![]() |
1 | Talonneur | 2000 | 0 |
José Orengo | ![]() |
6 | Trois Quart Centre | 2001-2002 | 0 |
Rimas Álvarez Kairelis | ![]() |
40 | Seconde Ligne / Troisième ligne centre | 2001-2009 | 15 (3E) |
Phil Murphy | ![]() |
12 | Troisième ligne centre | 2001-2003 | 10 (2E) |
Augustin Petrechei | ![]() |
7 | Seconde ligne | 2003-2004 | 5 (1E) |
Dan Luger | ![]() |
4 | Trois Quart Aile | 2003 | 10 (2E) |
George Oprisor | ![]() |
1 | Seconde ligne | 2004 | 0 |
Nathan Hines | ![]() ![]() |
27 5 |
Seconde ligne Seconde ligne |
2006-2009 2009 |
0 0 |
Ovidiu Tonita | ![]() |
21 | Troisième ligne | 2005-2011 | 30 (6E) |
Marius Tincu | ![]() |
23 | Talonneur | 2005-2011 | 40 (8E) |
Viliami Vaki | ![]() |
14 | Troisième ligne | 2005-2008 | 20 (4E) |
Ramiro Pez | ![]() |
10 | Demi d'ouverture | 2005-2006 | 106 (21P + 3D + 17T) |
Perry Freshwater | ![]() |
10 | Pilier | 2005-2007 | 0 |
Chris Cusiter | ![]() |
13 | Demi de mêlée | 2007-2009 | 5 (1E) |
Percy Montgomery | ![]() |
13 | Arrière | 2007-2008 | 166 (4E + 37T + 24P) |
Henry Tuilagi | ![]() |
6 | Troisième ligne | 2007-2009 | 5 (1E) |
Federico Martín Aramburú | ![]() |
4 | Trois quart centre Trois quart aile |
2007-2008 | 10 (2E) |
Kisi Pulu | ![]() |
8 | Pilier | 2007-2008 | 5 (1E) |
Mis à jour le 04/09/2011.
Joueurs emblématiques (ordre chronologique)
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/eb/Percy_Montgomery_kick.jpg/220px-Percy_Montgomery_kick.jpg)
Palmarès
Compétitions nationales | Compétitions internationales | Compétitions nationales disparues |
|
|
|
Compétitions réserves et espoirs | Compétitions juniors Frantz Reichel | Autres catégories juniors |
|
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|
Compétitions cadets | Compétitions Minimes | Autre titres |
|
|
|
Les finales de l'USA Perpignan
Championnat de France
On accède à l'article qui traite d'une saison particulière en cliquant sur le score de la finale.
Challenge Yves du Manoir
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|
17 mars et Modèle:Date sport |
USA Perpignan | 3 - 3 6 - 0 |
AS Montferrandaise | Toulon Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse |
|
Modèle:Date sport | Aviron bayonnais | 9 - 3 | USA Perpignan | Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse | |
Modèle:Date sport | Biarritz olympique | 3 - 0 | USA Perpignan | Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse | |
Modèle:Date sport | AS Montferrandaise | 23 - 10 | USA Perpignan | Toulon | |
Modèle:Date sport | USA Perpignan | 22 - 11 | SC Mazamet | Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse | |
Modèle:Date sport | US Cognac | 5 - 3 | USA Perpignan | Parc des Princes, Paris | |
4 juin 1994 | USA Perpignan | 18 - 3 | ASM Clermont Auvergne | Stade Maurice-Boyau, Dax |
Coupe d'Europe
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d5/Perpignan_Rugby.jpg/220px-Perpignan_Rugby.jpg)
L'USAP participe à la Coupe d'Europe pour la dixième année consécutive. À ce titre, avec 11 participations au total (pour 75 matchs joués), l'USAP est le deuxième club français ayant participé le plus de fois à la Heineken Cup (et le quatrième en nombre de matchs joués), derrière le Stade toulousain (qui a participé à toutes les éditions de la H-Cup depuis sa création en 1995) et à égalité avec le Biarritz olympique (80 matchs joués) et le Stade Français (79 matchs joués). Le club est allé deux fois jusqu'aux quarts de finale (2006, 2008), deux fois en demi-finale (1998, 2011) et a atteint la finale en 2003 où il s'incline finalement face à un Stade toulousain plus expérimenté (22-17).
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|
Modèle:Date sport | ![]() |
22 - 17 | USA Perpignan ![]() |
Lansdowne Road, Dublin | 28 600 |
Effectif 2011-2012
Soutien et image du club
Les clubs de supporters
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/21/Perpignan_rugby_catalan_flags.jpg/220px-Perpignan_rugby_catalan_flags.jpg)
- La liste sur le site officiel du club
- Els De Paris Amb El USAP (Penya) (à Paris)
- Les Barretines
- La Penya de l'Aspres
- Les Arlequins
- La Bronca 2003
- Les us@pistes
- Els De Tolosa Amb El USAP (Penya) (à Toulouse)
- La Penya des Cheutemis
- Els amics de Montpellier amb L'USAP
- Les Farfadets
Relation avec les médias
A la différence des grands clubs de football, les clubs de rugby professionnels ne disposent pas encore de leur propre chaîne de télévision. La notoriété de l'USAP est assurée par la presse locale et notamment le journal L'Indépendant qui consacre régulièrement sa une à l'USAP. Bien que les médias de Catalogne du sud se soient longtemps désintéressés au phénomène USAP ce n'est plus le cas aujourd'hui. De nombreux journaux barcelonais se penche sur l'actualité du club roussillonais. C'est en particulier le cas du quotidien Avui qui publie en langue catalane et castillane.Le journal sportif en catalan El 9 Esportiu informe sur la vie du club même si sa priorité va au football et aux clubs barcelonais le FC Barcelone et l'Espanyol. La chaîne généraliste catalane TV3 diffuse régulièrement des informations concernant le club. TV3 qui retransmettait certains matchs de Coupe d'Europe à l'époque ou Marcel Dagrenat était président fut même partenaire maillot de l'USAP.
Le site internet
Comme la totalité des clubs de rugby professionnels l'USAP détient son propre site Internet Usap.fr . La singularité de ce site est qu'il est complètement bilingue, toutes les informations sont systématiquement diffusées en Français et en Catalan. Une webtélé (usap.tv) utilisant le site de partage de vidéo Dailymotion est rattachée au site.
L'USAP dans la culture populaire
Le roman de Philippe Ward Meurtre à Aimé-Giral met en scène une sombre histoire de meurtre : Michel Albans le directeur financier de l'USAP est abattu froidement par un arlequin (le symbole du club), le lieutenant de police Nuria Puigbert, fille de l'ancien président du club et mère d'une des futures vedettes du club et chargée de l'enquête au moment même ou le club sang-et-or s'apprête à jouer les demi-finales du Top 14.
Un autre roman, de Hélène Legrais, Les héros perdus de Gabrielle a pour environnement le Perpignan de 1914 et particulièrement l'équipe de l'AS Perpignan (les héros de Gabrielle). Après avoir suivi l'équipe jusqu'à la finale de Toulouse, la jeune Gabrielle (16 ans au début du roman) voit de nombreux joueurs tomber lors du conflit mondial. Elle craint alors pour son préféré, le bel Aimé Giral et, prenant conscience que sa vie insouciante est en train de se terminer, elle devient une femme responsable.
Équipe féminine
En 2008, suite à un désaccord entre l'USAT XV, club de rugby exclusivement réservé aux dames quadruple championne de France à cette date (2004, 2005, 2006 et 2008), et la municipalité de Toulouges le club est devenue la section féminine de l'USAP.
Ainsi, l'USAP est, avec le Montpellier Hérault rugby, l'un des deux seuls clubs à posséder deux équipes d'élite dans les premières divisions masculine (Top 14) et féminine (Top 10).
Après une place de finaliste en 2009 (défaite 19-16 contre Montpellier Hérault rugby), l'équipe féminine de l'USAP est Championne de France 2010 (26 à 5 toujours contre Montpellier Hérault rugby). La saison suivante, l'USAP conserve son titre en battant Rennes en finale sur le score de 15 à 11[26].
Notes et références
Notes
- Appellation du club publiée au journal officiel le 05/03/1997 - Annonce numéro 1899
- Expression catalane qui signifie USAP pour toujours.
- Sont tombés Raymond Schuller, Maurice Gravas, François Fournié, Joseph Lida et François Nauté en 1914, Aimé Giral et Joseph Couffe en 1915.
- En juillet 2002, Jean-François Beltran est nommé co-entraineur mais il démissionne en Novembre 2002 laissant seul Olivier Saisset à la tête de l'équipe.
- Une première finale avait été jouée le 26 avril 1925 au Stade des Ponts Jumeaux à Toulouse et s'était soldé par un 0-0 AP.
- Rimas Álvarez Kairelis et Ryan Cross sont des jokers Coupe du Monde dont le contrat se termine fin octobre.
Références
- « Union Sportive Arlequins Perpignan », sur www.lnr.fr, LNR (consulté le )
- Le Cri Catalan - 20 avril et 4 mai 1912
- Le Cri Catalan - 1er juin 1912
- Le Cri Catalan - 15 et 26 juin et 7 septembre 1912
- Le Cri Catalan - 1er janvier 1916
- Le Cri Catalan - 10 mai 1919
- http://usapmania.free.fr/index.php?r=information&v1=dates-historiques
- http://www.ladepeche.fr/article/2000/12/20/80861-Jean-Galia-le-fondateur-a-sa-tribune.html
- http://www.goldrugby.com/histoire/histoire.htm
- http://www.ladepeche.fr/article/2000/10/26/109826-Puig-Aubert-le-monument-historique.html
- L'USAP dans la mêlée - L'Express]
- Rapport d’observations définitives en date du 17 février 2009 SASP USAP de la Chambre régionale des comptes de Languedoc-Roussillon, page 7
- Dagrenat lassé sur sport365.fr
- Demission de Marcel Dagrenat sur libération.fr
- Marcel Dagrenat, les raisons d'un retour sur leparisien.fr
- Goze remplace Dagrenat sur rugbyrama.fr
- Rosell:El cambio Touré-Fàbregas atañe a los técnicos (Rosell et l'idée d'un partenariat entre l'USAP et le FCB) lavanguardia.es, 8 juin 2010
- Une promo efficace sur lindependant.fr
- Un nouvel écrin pour l'USAP (Midi Libre, article du 13/01/2011)
- Centres de formation - Site officiel de la ligue nationale de rugby (LNR)
- Site de l'association USAP - Choisir Centre de formation
- Partenaires officiels du maillot - Site officiel du club
- La grande fête du rugby catalan à Barcelone le 9 avril - Site officiel de l'USAP
Barça y USAP presentan 'La Fiesta del Rugby Catalán' - Site officiel du FC Barcelone - Asi se ha visto en la prensa la victoria de la USAP en Barcelona (La victoire de l'USAP à Barcelone a été vue ainsi par la presse) sur mundodeportivo.com
- Perpignan fête le rugby catalan à Barcelone - lefigaro.fr
- http://www.opl.fr/sports/rugby/30812-finale-perpignan-bat-rennes-15-a-11-et-garde-son-titre.html
Annexes
Bibliographie
- USAP: 100 ans d'histoire et de culture, d'Henri Sicart, éd. Trabucaire (Canet-en-Roussillon), 2007
- USAP: 2005-2006 Si loin, si proche, de Gilles Navarro, éd. Trabucaire (Canet-en-Roussillon), 2006
- USAP: 2004-2005 Cinquante ans après, de Gilles Navarro, éd. Trabucaire (Canet-en-Roussillon), 2005
- USAP: 2003-2004 Une saison de sang et d'or, de Gilles Navarro, éd. Trabucaire (Canet-en-Roussillon), 2004
- USAP: 100 ans de passion, de Gilles Navarro, éd. Trabucaire (Canet-en-Roussillon), 2003
- USAP: 1987-2002 : XV ans d'une nouvelle aventure, le professionnalisme, de Louis Monich, éd. I Média, 2003
- USAP: "Fiers d'être Catalans", de Robert Marty avec le collaboration de Père Manzanares, éd. Thassalia, Barcelona, 1998
- La USAP de Perpinya, "la força del rugbi català" traduction en catalan, éd. Thassalia, Barcelona, 1998
Liens externes
- Site officiel du club
- Els De Paris Amb El USAP (Penya) (à Paris)