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Saint-Estèphe (Gironde)

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Saint-Estèphe
Saint-Estèphe (Gironde)
Le bourg vu du sud-est.
Blason de Saint-Estèphe
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Lesparre-Médoc
Intercommunalité Communauté de communes Médoc Cœur de Presqu'île
Maire
Mandat
Michelle Saintout
2020-2026
Code postal 33180
Code commune 33395
Démographie
Gentilé Stéphanois
Population
municipale
1 617 hab. (2021 en évolution de −0,98 % par rapport à 2015)
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 15′ 55″ nord, 0° 46′ 15″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 31 m
Superficie 23,54 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Pauillac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Nord-Médoc
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Estèphe
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Estèphe
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Saint-Estèphe
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Saint-Estèphe
Liens
Site web www.mairie-saint-estephe.fr

Saint-Estèphe est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Localisation

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Commune du Médoc dans le vignoble de Saint-Estèphe, elle est baignée à l'est par l'estuaire de la Gironde.

Communes limitrophes

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Les communes de Saint-Ciers-sur-Gironde, Braud-et-Saint-Louis et Saint-Androny sont sur la rive droite de l'estuaire de la Gironde[1].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 847 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pauillac à 7,46 km à vol d'oiseau[5], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 857,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Saint-Estèphe est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pauillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

La commune, bordée par l'estuaire de la Gironde, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[14].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (44,3 %), eaux maritimes (27,3 %), prairies (9,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), zones humides intérieures (4,7 %), forêts (3,3 %), zones urbanisées (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), terres arables (0,7 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Estèphe est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, et le risque industriel et le risque nucléaire[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Jalle du Breuil. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1999, 2009, 2011 et 2014[18],[16].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Estèphe.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 70,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 041 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 938 sont en aléa moyen ou fort, soit 90 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

Risques technologiques

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La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[20].

La commune étant située totalement dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire du Blayais, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 2]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 3],[21],[22].

Des traces d'implantation humaines sont attestées dans ce secteur au néolithique (outils lithiques, haches polies) et à l'âge du bronze (haches à rebords)[23].

Héraldique

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Armes

Les armes de Saint-Estèphe se blasonnent ainsi :

Parti, au premier de sinople au cep de vigne feuillé d'argent, tortillé sur son échalas du même, fruité de cinq grappes de raisin de gueules, deux à dextre et trois à senestre, au second de gueules à la nef équipée et habillée d'or, flammée d'argent, voguant sur une mer du même ; le tout sommé d'un chef d'azur chargé de trois coquilles d'or.

Politique et administration

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En 1958, la mairie s'installe dans le château Canteloup[24].

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2008 Roger Couratin-Perlemoine    
mars 2008 En cours Michelle Saintout DVG-PS Conseillère départementale depuis 2021
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

En 2021, la commune comptait 1 617 habitants[Note 4], en évolution de −0,98 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7591 5951 5411 8292 1812 1452 2202 3102 327
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 3722 4552 5702 6642 6872 9362 9673 0573 137
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 9602 9682 9102 4872 4102 4262 3342 1022 059
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 1202 1712 3172 1181 9181 7991 6831 6421 625
2021 - - - - - - - -
1 617--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Patrimoine religieux

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Patrimoine civil

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Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
  3. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Carte IGN sous Géoportail.
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Estèphe et Pauillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Pauillac » (commune de Pauillac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Pauillac » (commune de Pauillac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Estèphe ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pauillac », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  14. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Estèphe », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque industriel.
  21. « Plan Particulier d'Intervention du CNPE du Blayais. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
  23. Claire Steimer, « Présentation de la commune de Saint-Estèphe - Histoire », sur dossiers-inventaire.aquitaine.fr, (consulté le ).
  24. Claire Steimer, « Ancien Château Canteloup, actuelle mairie », sur dossiers-inventaire.aquitaine.fr, (consulté le ).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. « Église Saint-Étienne », notice no PA00083905, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. Annuaire des villes jumelées.