Marie-Pierre de Gérando

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Marie-Pierre de Gérando
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Marie-Pierre de Gérando
Naissance (85 ans)
Bergerac
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Acteur

Marie-Pierre de Gérando, né le à Bergerac, est un acteur français, spécialiste des seconds rôles, familier du public dans les années 1980 notamment, connu pour ses rôles de personnages d'autorité (ministre, gradé militaire, roi, espion, proviseur, professeur de médecine, procureur, châtelain, etc.).

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est né à Bergerac et passera son enfance et adolescence à Monsaguel (Dordogne) où son père Félix, Juste parmi les Nations, secrétaire général de la mairie de Bergerac, établit son P.C de Résistance.

Marie-Pierre de Gérando est élève aux cours Raymond Girard, avec Jean-Paul Belmondo comme collègue, puis, en 1961, il réussit le concours d'entrée de l'École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (école préparatoire au concours du CNSAD).

En , il intègre le Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris (Université Paris Sciences et Lettres - PSL) (15 places pour 612 candidats). Il avait pour camarades de promotion (1966) Marlène Jobert, Danièle Évenou, Bernard Tixier, Maurice Risch, Ludmila Mikael, Michel Favory, Michel Creton, Jean-Pierre Andréani. Leur professeur était le doyen de la Comédie-Française Georges Chamarat.

Parlant couramment le hongrois, il étudie également à la prestigieuse École supérieure d'art dramatique et cinématographique de Budapest où il fait la connaissance de Vilmos Zsigmond et Judit Elek.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il se marie en 1970 avec Chantal Binoche, cousine de Juliette Binoche. Ils ont trois enfants et huit petits-enfants.

Il est l'arrière-petit neveu de l'héroïne de la Révolution hongroise Blanche de Teleki.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Documentaire[modifier | modifier le code]

  • 1981 : Ces malades qui nous gouvernent de Claude Vajda

Publicité[modifier | modifier le code]

  • 1965 - visage et voix de la campagne publicitaire audiovisuelle 1965 commandée par la SNCF

Théâtre[modifier | modifier le code]

Création théâtrale[modifier | modifier le code]

En 1986, son ami le sculpteur Jean-Paul Burckhardt, frère du réalisateur Roger Burckhardt, lui fait découvrir le Caux-Palace à Montreux. Il y découvre une salle de théâtre de 400 places et y rencontre Vladimir Volkoff. Ce dernier lui propose d'endosser le rôle de l'espion du KGB, Igor, personnage central de l'œuvre Le Retournement (prix Chateaubriand).

Colonne Morris au Jardin du Luxembourg, Paris

En 1987, la pièce Retournements est mise en scène par Maurice Chevit avec Michel Orphelin dans le rôle du pope et Christine le Serbon dans le rôle de la sacristine. Elle fut vue par près de 24 000 spectateurs.

En 1993, la pièce est reprise au Théâtre Mouffetard à Paris devant 18 000 spectateurs.

C'est la seule pièce parisienne, pour l'année 1993, à bénéficier d'un double affichage en hauteur sur colonne Morris.[réf. nécessaire]

Répétitions de "Retournements" avec Maurice Chevit

Au cours de l'année 1997, il organise le montage financier, avec Vladimir Volkoff, de la pièce Yalta dans laquelle il devrait jouer aux côtés de Bernard Lavalette et Benoît Allemane. En raison de contraintes personnelles, il offre finalement son rôle (Staline) à Christian Alers.[réf. nécessaire] Cette pièce sera jouée début 1998 au Théâtre Mouffetard.

Discographie[modifier | modifier le code]

Sa diction et sa voix lui ont permis aussi de servir la poésie enregistrée. En 1967, à la demande de René et Marcel Pagnol, il enregistre sous format de disque vinyle 45 tours Les Oraisons funèbres chez Bossuet d'après Hélène Gavarry, sous la direction de Claude Reboul - Société de distribution : Compagnie méditerranéenne de films - producteur IPN

Radio[modifier | modifier le code]

  • 1962 : Victor Hugo, tribun , création radiophonique O.R.T.F., émission de Roger Pillaudin, réalisation Jean-Jacques Vierne - "Semaine Victor Hugo", hémicycle de l'Assemblée nationale, stéréophonie

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Il est cité dans de nombreuses autobiographies de gens du spectacle et des arts.

En autres, Popeck : « (...) et Marie-Pierre de Gérando, noble corse, qui fut l'un des premiers acquis au personnage de Popeck et qui m'accompagna plus tard au cabaret et intima, pendant mon passage sur scène, l'ordre de se taire à un client éméché, lequel s'exécuta devant non imposante stature. » - "Je veux bien qu'on rit, mais pas qu'on se moque", J-C Lattès, 1985, (ISBN 9782709604222)

« [s'adressant à Charles Denner] (...) Je reste un long moment avec votre ami de trente-cinq ans. Tout le monde m'a parlé de lui. Il est une part de votre famille. Marie-Pierre de Gérando est acteur. (...) » "L'un pour l'autre" - Récit - Nathalie Rheims, Galilée, 1999, (ISBN 2718605278)

Anecdotes[modifier | modifier le code]

En 1963, Bruno Coquatrix, directeur de l'Olympia, avec lequel il sera plus tard la covedette du film Faites-la chanter à la demande de ce dernier, le repère à l'école de la rue Blanche (ENSATT). Il lui demande d'assurer des cours de "coaching" vocal pour Johnny Hallyday afin de préparer le tournage du film D'où viens-tu Johnny ?.[réf. nécessaire]

Liens externes[modifier | modifier le code]