Magneux-Haute-Rive

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Magneux-Haute-Rive
Magneux-Haute-Rive
Eglise Saint-Martin
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Montbrison
Intercommunalité Loire Forez Agglomération
Maire
Mandat
Roland Bonnefoi
2020-2026
Code postal 42600
Code commune 42130
Démographie
Gentilé Magneulats, magneulates[1]
Population
municipale
561 hab. (2021 en augmentation de 3,51 % par rapport à 2015)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 40′ 17″ nord, 4° 10′ 19″ est
Altitude Min. 334 m
Max. 389 m
Superficie 12,56 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montbrison
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Magneux-Haute-Rive
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Liens
Site web magneuxhauterive.fr

Magneux-Haute-Rive est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, et faisant partie de Loire Forez Agglomération.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Magneux-Haute-Rive est au centre de la plaine du Forez, entre sa sous-préfecture Montbrison (13 km au sud-ouest) et Feurs (10 km au nord-est)[2], à 10 km de la rive gauche (côté ouest) de la Loire[3]. Montrond-les-Bains est à 7 km au sud-ouest (en rive droite de la Loire), la préfecture Saint-Étienne est à 35 km au sud-ouest (par l'autoroute) ; Lyon à 72 km à l'ouest[2].

Localisation du village et des communes aux alentours

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

L'autoroute A72 traverse la partie ouest de la commune[3], avec le plus proche accès à 6 km au sud (entrée-sortie no 7 « Montbrison » sur Chalain-le-Comtal)[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Loire sert de limite de commune à l'est sur à peu près 2,7 km au total, principalement avec Marclopt, et plus au nord avec Saint-Laurent-la-Conche pour environ 550 m[3].

L'Aillot, petit affluent du Lignon, prend source sur la commune et remonte vers le nord[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 645 mm, avec 7,9 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Feurs », sur la commune de Feurs à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 650,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Magneux-Haute-Rive est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,5 %), terres arables (38,4 %), forêts (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), zones urbanisées (3,4 %), eaux continentales[Note 3] (3,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

La voie Bolène passait au hameau la Boulène, environ 2 km sud-ouest du bourg[16],[3].

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

La première mention médiévale du Forez apparaît en 918 dans la donation faite à l'abbaye de Savigny de l'église Sainte-Marie, du prieuré de Alta Rivoria, des maisons, des champs, prés, moulins jusqu'au lieu-dit Buscio (Le Bois) ainsi que des vignes situées plus au sud[17].

En 1183, l'église Saint-Martin dépendait de l'abbaye de l'Île-Barbe, probablement à la suite du rattachement du prieuré à celui de Sury-le-Comtal.

En , Guy V, comte de Forez, revenu d'Orient depuis janvier, donna à son cousin Guillaume d'Acre, la moitié du château de Magneu et de sa seigneurie, se réservant la garde du prieuré. Ses descendants le gardèrent jusqu'en 1356[18].

La Boulène

La Boulène, située le long de la voie Bolène, est une ancienne paroisse qui appartenait à l'église de Lyon[16]. Il existait une église Saint-Nicolas de la Bolène, mentionnée dans un pouillé du XVIe siècle sous le nom d'ecclesia de Saint Caliaus parmi les paroisses de l'archiprêtré de Montbrison. C'était un prieuré bâti au bord de la voie Bolène[19]. En 1106 l'archevêque de Lyon Hugues Ier donne au chapitre cathédral deux setiers de miel à prendre sur les revenus de cette église. Elle est cédée à la Chaise-Dieu en 1116 et réunie au prieuré de Montverdun en 1233 au moment de l'annexion de ce dernier par la Chaise-Dieu[20]. Mais elle a disparu au XIVe siècle, pendant la guerre de Cent Ans. Il n'en reste rien[16]. En 1893, Vincent Durand dit qu'« il est détruit depuis longtemps et une pièce d'eau avait été établie sur son emplacement qui dépend aujourd'hui de la commune de Magneux-Haute-Rive »[19].

Blasonnement[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Magneux-Haute-Rive se blasonnent ainsi :
D’azur à l’écusson d’or à la croix crossée de sable et à la bordure componée de sable et d’or ; l’écu bordé ondé en flanc et en pointe d’argent.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1995 mai 2020 Jean-Paul Dumas[21]    
mai 2020 En cours Roland Bonnefoi    

Magneux-Haute-Rive faisait partie de la communauté d'agglomération de Loire Forez de 2003 à 2016 puis a intégré Loire Forez Agglomération.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

En 2021, la commune comptait 561 habitants[Note 4], en augmentation de 3,51 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
350345278677431423454521444
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
431484476444454411444462448
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
432462401346330292322289268
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
256228218185259304349354481
2015 2020 2021 - - - - - -
542567561------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Détail de l'église Saint-Martin
  • Château du XVIIIe siècle (propriété privée).
  • Église Saint-Martin

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. https://www.habitants.fr/loire-42
  2. a b et c « Magneux-Haute-Rive, carte », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (dans l'onglet à gauche de l'écran, cliquer sur "Directions").
  3. a b c d e et f « Magneux-Haute-Rive, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Magneux-Haute-Rive et Feurs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Feurs », sur la commune de Feurs - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Feurs », sur la commune de Feurs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. a b et c [Faure 1997] Roger Faure, « En suivant la voie Bolène », Village de Forez, nos 71-72, supplément, 25 p.,‎ , p. 15 (lire en ligne [PDF] sur forezhistoire.free.fr, consulté en ).
  17. "in pago Lugdunensis, in agro Forensi infra fines, in villa Rivoria" (Magneux-Haute-Rive) Cartulaire de Savigny, no 5, p. 8. Lire en ligne
  18. Edouard Perroy, Les familles nobles su Forez au XIIIe siècle, tome I, Montbrison, La Diana, , 478 p. (ISBN 2-85145-021-2), p. 36-40.
  19. a et b [Durand 1893] Vincent Durand, « Les anciennes paroisses de Forez supprimées » (communication du 19 septembre 1893), Bulletin de la Diana, t. 7, no 3,‎ , p. 109-135 (voir p. 129) (lire en ligne [sur gallica], consulté en ).
  20. [Valla 1964] Maurice Valla, « Chemins du Puy et de SaintJacques (suite) », Bulletin de la Diana,‎ , p. 214-252 (voir p. 236) (lire en ligne [sur gallica], consulté en ).
  21. « MAGNEUX-HAUTE-RIVE », sur le site de l'association des maires de France (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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