Marcoux (Loire)

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Marcoux
Marcoux (Loire)
Le château de Goutelas.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Montbrison
Intercommunalité Loire Forez Agglomération
Maire
Mandat
Pierre Verdier
2020-2026
Code postal 42130
Code commune 42136
Démographie
Gentilé Marcousats [1]
Population
municipale
780 hab. (2021 en augmentation de 4,84 % par rapport à 2015)
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 42′ 42″ nord, 4° 00′ 50″ est
Altitude Min. 394 m
Max. 777 m
Superficie 15,3 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montbrison
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Boën-sur-Lignon
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Marcoux
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Marcoux
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Marcoux
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Marcoux
Liens
Site web www.villagedemarcoux.fr

Marcoux /maʁ.ku/ est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, et faisant partie de Loire Forez Agglomération.

L'emblème de la commune est le milan.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation du village et des communes aux alentours

Marcoux fait partie du Forez.

Le bourg est situé dans le vignoble des côtes-du-forez, à 4 km au sud de Boën et à 15 km au nord de Montbrison. La majorité de la population habite dans les coteaux dominant la plaine.

Le climat, semi-continental, est un des plus secs de Rhône-Alpes, car Marcoux se situe juste au pied de la partie la plus haute des monts du Forez. Les nuages, bloqués par les crêtes, déversent une grande partie de leur eau sur le versant auvergnat, laissant Marcoux au sec (ce phénomène météorologique s'appelle l'effet de fœhn).

Le haut de la commune, tant par l'habitat en pierre que par le climat, se rattache aux monts du Forez.

À l'ouest, la commune est bordée par le Lignon du Forez au niveau du barrage de Vaux. Au nord se dresse le volcan de Montaubourg. Âgé de plus de 60 millions d'années, il serait l'un des plus vieux volcans d'Europe.

Produits locaux[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 841 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Boën-sur-Lignon », sur la commune de Boën-sur-Lignon à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 629,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Marcoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbrison, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Du POS au PLU :

La loi Alur met fin aux plans d’occupation des sols (POS) pour encourager les collectivités à se doter d’un plan local d’urbanisme (PLU)[13]. Depuis 2016, la commune a commencé la transition vers le PLU. Élément majeur dans la commune, car la surface constructible sera réduite à son plus strict nécessaire.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48 %), zones agricoles hétérogènes (33,9 %), terres arables (10,7 %), zones urbanisées (5,7 %), prairies (1,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Blasonnement[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Marcoux se blasonnent ainsi :

Écartelé: aux 1er et 4e de sinople à la pomme de pin d'or, chapé ployé parti à dextre d'azur chargé d’une tête de cheval d'argent et à senestre d'argent chargé d’un cep de vigne de sable, feuillé de sinople et fruité de gueules, les têtes de cheval affrontées, aux 2e et 3e de gueules au heaume de tournoi d'argent taré de profil ; sur le tout, un écusson de sable à la croix latine pattée et alésée d'argent.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1945 1953 Jean-Marie Guillot    
1953 mars 1977 Jean Duclos    
mars 1977 mars 1989 Jean-Célestin Duclos    
mars 1989 mars 2001 Joannès Laffay    
mars 2001 mars 2014 Jean-Bernard Roche    
mars 2014 En cours Pierre Verdier[15]   Ancien artisan, commerçant, chef d'entreprise de TP et transport

Marcoux faisait partie de la communauté de communes du Pays d'Astrée de 1995 à 2016 puis a intégré Loire Forez Agglomération.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

En 2021, la commune comptait 780 habitants[Note 3], en augmentation de 4,84 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
627642613652664718738767887
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
893867836764784882885858774
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
729716673614625580577530541
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
500451464482522564654655728
2015 2020 2021 - - - - - -
744780780------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le château de Goutelas, qui domine la plaine du Forez, est une maison forte du XVIe siècle qui a été remaniée à la Renaissance. Le château est embelli par les architectes Michel-Ange Dal Gabbio puis Michel Dal'Gabbio (neveu du précédent) entre 1777 et 1779, sur demande de Philippe du Cros Papon de Montmars. La restauration en a été commencée en 1961 par Paul Bouchet ; le château a été ouvert à des manifestations culturelles[20].
  • La zone artisanale de la Tuilerie, à l'est, témoigne de plus de deux siècles d'exploitation de l'argile. Seul le plus vieux bâtiment date de cette période, il porte le nom de tuilerie Pradelle.
  • La vingtaine de Croix disposées sur l'ensemble de la commune. Un chemin spécifique pour les découvrir a été créé, avec son explication sous forme de livret [21].
  • Église Saint-Christophe de Marcoux. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[22].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean Papon, écrivain français né en 1505, est décédé au château de Goutelas le . Il fut appelé le Grand Juge et une salle du château porte ce nom.
  • Paul Bouchet, conseiller d'État honoraire, a lancé en 1961 la restauration du château de Goutelas.
  • Le jazzman Duke Ellington, émerveillé par l'histoire de cette restauration, y a donné un concert en 1966. Il a composé la symphonie Goutelas suite en 1971. Son fils Mercer est venu en 1994.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Loire », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Marcoux et Boën-sur-Lignon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Boën-sur-Lignon », sur la commune de Boën-sur-Lignon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Boën-sur-Lignon », sur la commune de Boën-sur-Lignon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Urbanisme : COS, POS, PLU... les nouvelles règles du jeu - Journal de l'Agence », Journal de l'Agence,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. « MARCOUX », sur le site de l'association des maires de France (consulté le ).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. « chateaudegoutelas.com »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  21. http://marcoux42.weebly.com/uploads/2/9/1/5/29154857/les_croix.pdf
  22. « Eglise paroissiale Saint-Christophe », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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