Hibarette

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Hibarette
Hibarette
Paysage dans les environs du village de Hibarette
Blason de Hibarette
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Tarbes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées
Maire
Mandat
Stéphane Noguez
2020-2026
Code postal 65380
Code commune 65220
Démographie
Gentilé Hibarettois
Population
municipale
235 hab. (2021 en diminution de 1,26 % par rapport à 2015)
Densité 154 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 09′ 56″ nord, 0° 02′ 07″ est
Altitude Min. 333 m
Max. 462 m
Superficie 1,53 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tarbes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ossun
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Hibarette
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Hibarette
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Hibarette
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Hibarette

Hibarette est une commune française située dans le centre du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Échez, l'Aube. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Hibarette est une commune rurale qui compte 235 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes..

Ses habitants sont appelés les Hibarettois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Hibarette se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 8 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 5 km d'Ossun[2], bureau centralisateur du canton d'Ossun dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarbes[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Bénac (1,4 km), Lanne (1,6 km), Louey (1,7 km), Barry (2,3 km), Layrisse (2,8 km), Averan (3,8 km), Visker (3,8 km), Odos (3,9 km).

La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].

Seulement quatre communes sont limitrophes de Hibarette[5] :

Communes limitrophes de Hibarette
Louey
Lanne Hibarette Saint-Martin
Bénac

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par l'Échez, L'Aube, constituant un réseau hydrographique de 3 km de longueur totale[7],[Carte 1].

L'Échez, d'une longueur totale de 64,1 km, prend sa source dans la commune de Germs-sur-l'Oussouet et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Maubourguet, après avoir traversé 26 communes[8].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'Océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.

Données climatiques à Hibarette.
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,6 1,3 2,7 5,2 8,3 11,6 14,1 13,9 11,7 8 3,6 1,3 6,9
Température moyenne (°C) 5,3 6,1 7,8 10 13,3 16,7 19,3 19 17,2 13,3 8,5 5,8 11,9
Température maximale moyenne (°C) 9,9 11 12,9 14,8 18,3 21,7 24,5 24 22,6 18,6 13,4 10,4 16,8
Ensoleillement (h) 108,8 118,8 155,6 157,2 181,3 191,5 215,5 196,4 194,5 164,4 124,4 104,4 1 912,8
Précipitations (mm) 112,8 97,5 100,2 105,7 113,6 80,7 57,3 70,3 71 85,2 93 112,1 1 099,4
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale d'Ossun de 1961-1990[9].


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[10] : le « réseau hydrographique des Angles et du Bénaquès » (260 ha), couvrant 35 communes du département[11] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[10] : les « coteaux et vallons des Angles et du Bénaquès » (12 879 ha), couvrant 45 communes du département[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Hibarette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[13],[I 2],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

L'oratoire.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (28,8 %), prairies (20,8 %), terres arables (18,4 %), zones urbanisées (17,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %)[15].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 89[I 5].
Parmi ces logements, 89.9  % sont des résidences principales, 1.1  % des résidences secondaires 9.0  % des logements vacants.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le village est accessible par trois routes principales. Depuis Bénac en passant par la D3 (Hibarette-Sud) ou la D7 (Hibarette-Ouest). Depuis Lanne en passant par la D16. Depuis Louey en passant par la D7. Depuis Saint-Martin en passant par la D16.

Le bus scolaire est le seul transport en commun desservant Hibarette (un ramassage à 7H et trois dépôts entre 16 heures et 19 heures).

L'aéroport de Tarbes est à 3,5 km au nord-ouest[5].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Hibarette est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Échez. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999, 2009 et 2018[19],[16].

Hibarette est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[20]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Hibarette.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[21].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 106 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 106 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Hibarette et Montgaillard sur la carte de Cassini (entre 1756 et 1789).

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[25] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

Étymologie : du latin Ripa fracta = rive escarpée.
Nom occitan : Hibarèta.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Grands ateliers de taille de silex

Des ateliers de plein air paléolithiques ont exploité le silex du flysch de Montgaillard depuis le Paléolithique moyen jusqu'au Néolithique. Le Paléolithique supérieur est surtout marqué pendant l'Aurignacien, le Solutréen et le Magdalénien (ancien, moyen et supérieur) ; mais le Châtelperronien, le Gravettien et l'Épipaléolithique ont aussi laissé quelques traces de passages. Les ateliers de taille de la région, parmi lesquels ceux d'Hibarette et de Montgaillard sont des plus importants, débitent du silex de bonne qualité en très grandes quantités et leurs productions se retrouvent dans toutes les Pyrénées[26].

Dans les environs immédiats d'Hibarette, ces ateliers sont répartis sur les communes de Bénac (las Sablas, la Décharge, bois du Bécut), Hibarette (Lasvignes), Saint-Martin (Biouès, Pého, Coustaret) et Visker, soit une surface de 1 500 × 800 m. Las Sablas est le seul de ces gîtes situé dans la vallée ; les autres se trouvent sur les hauteurs au nord-est de l'Aube[27].
Sur Montgaillard (à 7 km au sud-est d'Hibarette), ce sont la carrière Dussert à 900 m à l'est de l'Adour et les poudingues de Vieille-Adour à environ 2,3 km au nord de Montgaillard[27].

Ces blocs de silex sont dans la couche géologique nomenclaturée « m3-p » (en jaune clair sur la carte)[28]. Ils se sont mis en place après le dernier soulèvement de la chaîne, qui a amené un « épisode de creusement des vallées » suivi d'une forte sédimentation au Miocène supérieur, avec formation d'une nappe détritique contenant les silex[29]. Ils proviennent de la silicification[n 1] des calcaires du flysch[30].

Coustaret, fréquenté par les Solutréens, a fourni le plus grand nombre de feuilles de laurier du site[31].

À l'extrémité sud-ouest du gisement, sur Visker (au nord de ce bourg), se trouve un très gros dépôt de colorant rouge vif[32].

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Sur le plan historique et culturel, Hibarette fait partie de l'ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].

Cadastre napoléonien de Hibarette[modifier | modifier le code]

Le plan cadastral napoléonien de Hibarette est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[33].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La nouvelle mairie en 2022.
L'ancienne mairie en 2014.
Le foyer rural en 2016.

La commune fait partie de l'aire urbaine de Tarbes.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
avant 1988 ? Michel Buffat    
mars 1995 mars 2007 Francis Luby    
mars 2007 mars 2020 Denis Depond    
mars 2020 en cours Stéphane Noguez    

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Historique administratif[modifier | modifier le code]

Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de lourdes, marquisat de Bénac, canton d'Ossun (depuis 1801)[34].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Hibarette fait partie de la Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées créée en et qui réunit 86 communes.

Services publics[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37]. En 2021, la commune comptait 235 habitants[Note 6], en diminution de 1,26 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
114176178210220239205214227
1856 1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901
225223223203207184182193195
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
188173139134145139116128133
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
121124157164187220235239235
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique
L'école élémentaire en 2017.

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d'une école en 2017[40].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Louey abrite un club sportif de football (U.S. Marquisat) et un de rugby à XV (R.C. Louey Marquisat) comptant des joueurs dans une dizaine de villages dont Hibarette.

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 92 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 233 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 120 [I 6] (20 420  dans le département[I 7]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 6,6 % 9,3 % 6,6 %
Département[I 9] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 156 personnes, parmi lesquelles on compte 77 % d'actifs (70,4 % ayant un emploi et 6,6 % de chômeurs) et 23 % d'inactifs[Note 8],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 18 emplois en 2018, contre 12 en 2013 et 14 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 110, soit un indicateur de concentration d'emploi de 16,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,9 %[I 12].

Sur ces 110 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 15 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 93,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 0,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Hibarette Blason
Parti : au 1er de gueules à une fouine passante d'argent, au 2d d'or à deux ours passants de sable[41].
Détails
La fouine renvoie à l'ancien surnom des habitants d'Hibarette : ets haginés, « les fouines » en gascon.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Azambre et al. 1989] Bruno Azambre, Fernand Crouzel, Élie-Jean Debroas, Jean-Claude Soulé et Yves Ternet, Notice explicative de la feuille Bagnères-de-Bigorre à 1/50000 no 1053, Orléans, BRGM, 80 p., sur ficheinfoterre.brgm.fr (ISBN 2-7159-2053-9, lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Hibarette » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  1. La silicification est l'ajout d'oxyde de silice (SiO4), c'est-à-dire la précipitation de silice sur des structures existantes.
Notes sur la démographie

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Hibarette » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tarbes » (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », (consulté le ).
  5. Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Hibarette
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Hibarette » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Hibarette » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Hibarette » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Hibarette et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Hibarette et Ossun », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Hibarette », sur villorama.com (consulté le ).
  4. a et b [Zégierman 1999] Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 287-289.
  5. a et b « Hibarette, carte interactive » sur Géoportail.
  6. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Fiche communale de Hibarette », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  8. Sandre, « le Échez »
  9. « Climatologie mensuelle à Tarbes », sur infoclimat.fr, association InfoClimat (consulté le ).
  10. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Hibarette », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « ZNIEFF le « réseau hydrographique des Angles et du Bénaquès » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « ZNIEFF les « coteaux et vallons des Angles et du Bénaquès » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Hibarette », sur Géorisques (consulté le ).
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