Bernard Noël

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Bernard Noël
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Bernard Noël en 2008
au XVIIIe festival international de poésie de Medellín.
Naissance (93 ans)
Sainte-Geneviève-sur-Argence,
Drapeau de la France France
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture français

Bernard Noël, né le 19 novembre 1930 à Sainte-Geneviève-sur-Argence (Aveyron), est un poète, écrivain, essayiste et critique d'art français.

Il a également publié un livre sous le nom de plume Urbain d'Orlhac[1].

Biographie

Remarqué en 1958, dès la parution de son premier livre de poésie, Extraits du corps, Bernard Noël attend neuf années avant de publier son deuxième ouvrage La Face de silence (1967)[réf. nécessaire].

Initialement publié sous pseudonyme (Urbain d'Orlhac) par Jérôme Martineau en 1969, puis en 1971 (cette fois sous son vrai nom) par Jean-Jacques Pauvert, Le Château de Cène lui vaut, en 1973, un procès pour outrage aux bonnes mœurs[2].

À la suite de ce procès, et à l'initiative de Jean-Jacques Pauvert[3], Noël écrit en 1975 un texte intitulé L'Outrage aux mots.

Poète, écrivain, essayiste, critique d’art, son amitié pour les peintres et son goût pour la peinture le conduisent à collaborer à la réalisation de très nombreux livres d'artistes et, plus récemment, à en illustrer lui-même certains.

Saluée, entre autres, par Louis Aragon, André Pieyre de Mandiargues, Yves Bonnefoy, Claude Esteban, Michel Polac, Philippe Sollers, Jacques Derrida et Maurice Blanchot[4] l'œuvre de Bernard Noël fait de la poésie son principe unificateur.

Il dirigea la collection Textes chez Flammarion dans laquelle furent publiés Claude Ollier, Marc Cholodenko, Jean-Claude Montel, William Carlos Williams, ou encore E. E. Cummings, notamment.

La sensure

La « sensure » est une notion construite par Bernard Noël dans son texte L'Outrage aux mots, écrit et publié en 1975. Il indique la privation de sens, non par rapport au nerf sensitif, mais par rapport au sens d'un mot (compréhension, extension, signification). Ce mot est l'homophone de la censure, qui est la privation de parole.

Bernard Noël inscrit cette notion dans le contexte politique capitaliste[réf. nécessaire] : « le pouvoir bourgeois fonde son libéralisme sur l’absence de censure, mais il a constamment recours à l’abus de langage.[réf. nécessaire] » L’abus de langage est lui à l’origine de la sensure, puisqu’il « violente [la langue] en la dénaturant[5] ». La sensure opère une violence sur la langue par une dénaturation. Employée pour sauver l'apparence, sa volonté est le déplacement du lieu de la censure afin qu'on ne l'aperçoive plus. Les agents à l'origine de la sensure vont donc détourner le sens des mots par le principe des « abus de langage », la société créé une « inflation verbale qui ruine la communication à l’intérieur d’une collectivité, et par là même la censure[6] ».

Bernard Noël conçoit cette notion à l'issue du procès qui lui est intenté après la parution de son premier roman, Le Château de Cène. Sa condamnation découle d'une compréhension erronée du roman par ses détracteurs, qui en modifient ainsi le sens[réf. souhaitée].

L’idée d’une censure par « l’inflation verbale » est reprise par Ignacio Ramonet dans La Tyrannie de la communication. « La censure démocratique […] par opposition à la censure autocratique ne se fonde plus sur la suppression ou la coupure, sur l’amputation ou la prohibition de données, mais sur l’accumulation, la saturation, l’excès et la surabondance d’informations »[réf. nécessaire]. Raoul Vaneigem, dans son ouvrage Rien n'est sacré, tout peut se dire, semble élaborer une réponse. Il exalte la liberté d'expression tout en signalant ses abus formels inacceptables[pas clair].

Œuvre (sélection)[7]

Littérature, poésie, essais (premières éditions)

Aux éditions P.O.L
  • 1988 :
  • 1993 : L'Ombre du double
  • 1994 : Le Syndrome de Gramsci
  • 1997 : Le Reste du voyage
  • 1998 :
    • La Langue d’Anna
    • Treize cases du je
    • Magritte
  • 2001 : La Maladie du sens
  • 2002 :
    • La Face de silence
    • La Peau et les Mots
  • 2003 : Romans d'un regard
  • 2004 :
    • Un trajet en hiver
    • Les Yeux dans la couleur
  • 2012 :
  • 2015 : Monologue du nous
Aux éditions Flammarion
  • 1967 : La Face de silence, prix Antonin-Artaud
  • 1973 : Les Premiers Mots
  • 1975 : Treize cases du je
  • 1978 : Le Dictionnaire de la Commune (rééd. de Hazan, 1971, coll. « Champs », 2 vol.)
  • 1979 : Le 19 octobre 1977
  • 1983 : La Chute des temps
Aux éditions Gallimard
Aux éditions Unes
  • 1982 : Fable pour cacher,
  • 1985 : Fable pour ne pas,
  • 1986 : Carte d'identité,
  • 1988 : Extraits du corps,
  • 1988 : Le lieu des signes - édition définitive
  • 1998 : Vers Henri Michaux,
  • 1998 : Correspondances avec Georges Perros
  • 2001 : Lettres verticales
  • 2013 : À côté du mot perdu
Aux éditions Fata Morgana
  • 1968 : À vif enfin la nuit
  • 1977 : Une messe blanche
  • 1977 : Le Double Jeu du tu, coécrit avec Jean Frémon
  • 1979 : Le Château de Hors
  • 1980 : D’une main obscure
  • 1982 : La Moitié du geste
  • 1982 : L'Été langue morte
  • 1986 : La Rumeur de l’air
  • 1997 : Souvenirs du pâle
  • 1998 : Le Tu et le Silence
  • 2017 : Le Poème des morts
  • 2019 : Mon corps sans moi
  • 2019 : Une machine à voir
Aux éditions L'Atelier des Brisants
  • 2001 : Le Roman d’Adam et Ève
  • 2002 : Onze voies de fait, Héloïse et Abélard
Aux éditions Cadastre8zéro
  • 2011 : Ce jardin d’encre, avec François Rouan, bilingue français / espagnol, traduit en espagnol par Sara Cohen, coll. « Correspondances »[8]
  • 2012 : Le chemin d’encre, avec François Rouan, bilingue français / arabe, traduit en arabe par Mohammed Bennis, coll. « Correspondances » (avec une édition spécifique pour le monde arabe[9])
  • 2018 : Le chemin d’encre 2, avec François Rouan, bilingue français / anglais, traduit en anglais par Eléna Rivera[10]
Aux éditions Fissile
Aux éditions Hazan
  • 1971 : Le Dictionnaire de la Commune
Aux éditions Bernard Dumerchez
Aux éditions L'Oreille du Loup
  • 2008 : Le Jardin d’encre / El jardin de tinta[12]
Aux éditions Æncrages & Co
Aux éditions L'Amourier
  • 2003 : Traces du temps (Bernard Noël, Alain Freixe, Raphaël Monticelli), reproductions d'œuvres de Leonardo Rosa
  • 2005 : La Vie en désordre (avec tirage de tête complété par une gravure d'Henri Baviera), réédition en 2009
  • 2008 : En présence… (entretien avec Jean-Luc Bayard, filmé par Denis Lazerme). + DVD
  • 2017 : Bernard Noël, du jour au lendemain (21 entretiens avec Alain Veinstein)
Chez d'autres éditeurs
  • 1955 : Les Yeux chimères, Caractères
  • 1958 : Extraits du corps, Minuit
  • 1971 : Le Lieu des signes, Pauvert
  • 1975 : L’Outrage aux mots, Pauvert
  • 1977 : Lecture du chilom, Brandes
  • 1980 : Bruits de langues, Talus d'Approche
  • 1983 : L’enfer, dit-on…, Herscher
  • 1986 : La Rencontre avec Tatarka, Talus d'Approche
  • 1992 : Le Château de Cène, Jérôme Martineau
  • 1994 : La Castration mentale, Ulysse fin de siècle
  • 1995 : La Maladie de la chair, Petite bibliothèque Ombre
  • 1995 : L'Espace du désir, l’Écarlate
  • 1998 : Magritte
  • 2003 : Le Vide après tout, La Dragonne
  • 2003 : Artaud et Paule, Lignes-Manifeste
  • 2004 : Roman sans angles ou l'atelier de Maria Desmée, les Éditions de l'Inventaire & Sapriphage
  • 2004 : Le Retour de Sade, Lignes-Manifeste
  • 2009 : La Privation de sens, Barre parallèle[13]
  • 2010 : Espace d’Apparition - correspondances à Georges Meurant, Galerie Didier Devillez
  • 2010 : Présent de papier, Jacques Brémond
  • 2013 : Vies d'un immortel, éditions du Chemin de fer
  • 2014 : L’empreinte vive - Georges Meurant, Le Salon d'Art
  • 2016 : Quelques Regards, ill. de Jean-Michel Marchetti, La Dragonne
Publications numériques

Livres d'art

Aux éditions Belfond
  • Les Peintres du désir
Aux éditions Cercle d'Art
Coédition Maison de la Culture de La Rochelle / Éditions de La Différence
Aux éditions Flammarion
  • 1989 : David, Paris

Livres d'artistes

Aux éditions Æncrages & Co
  • 2008 : Ce Jardin d'Encre, ill. de Jean-Michel Marchetti
  • 2013 : Un temps sans lieu, tirage en livre d'artiste ,ill. de Jean-Marc Brunet
Aux éditions Area[16]
  • 1986: Bernard Noël, tête d'ombre, Initiale n° 21, préface d'Alin Avila
  • 1987 : Serge Plagnol, Initiale n° 9
Aux éditions À Travers[17]
  • Un silence lapide, ill. par Jacques Clauzel
  • La Chute des temps
  • L'Été langue morte
  • La Moitié du geste
  • La Rumeur de l'air
  • Sur un pli du temps
  • 1993 : Le Syndrome de Gramsci
  • 1998 : La Langue d'Anna
Aux éditions de la Canopée
  • L'Ombre du double[18], ill. de Thierry Le Saec
Aux éditions Bernard Dumerchez
Aux éditions Editart-D. Blanco[19]
  • 1983 : Mis par la lumière, ill. de Ramon Alejandro
Aux éditions l'Entretoise[20]
Aux éditions Karl Flinker[21]
Aux éditions L'Instant perpétuel[23]
Aux éditions de la galerie Remarque[24]
  • Action de l'ombre, ill. de Jean-Michel Marchetti
  • D'un regard l'autre, ill. de Paul Trajman
  • Extraits du temps, ill. de Leonardo Rosa
  • Lettre verticale XXXVII, ill. de Leonardo Rosa
  • Le Grand massacre, ill. de Daniel Nadaus
  • Quand suinte rien, ill. de Patrick Wateau
  • Abattures, ill. de Patrick Wateau
Aux éditions Manière Noire
  • 2016 : Le livre des morts, typographie au plomb mobile, huit gravures de Jean-Marc Brunet
Aux éditions de la Médiathèque de la Ville du Mans
  • Espace du sourire, ill. d'Olivier Debré
Aux éditions du Scorff
  • 1997 : Site transitoire, ill. de Jean-Paul Philippe
Aux éditions Le Silence qui roule[25]
Aux éditions Unes[26]

Rééditions

Aux éditions Flammarion
  • 1983 : Poèmes 1, coll. « Textes » (épuisé)
Aux éditions Gallimard
  • 1990 : Le Château de Cène suivi de Le Château de Hors, L'Outrage aux mots et La Pornographie, coll. « L'Imaginaire »
  • 1993 : La Chute des temps suivi de L'Été langue morte, La Moitié du geste, La Rumeur de l'air et Sur un pli du temps, coll. « Poésie », (ISBN 2-07-032773-6)
  • 2006 : Le 19 octobre 1977, coll. « L'Imaginaire »
  • 2006 : Extraits du corps suivi de La peau et les mots, Bruits de langues, Les états du corps et L'ombre du double, coll. « Poésie »
Aux éditions Points
  • 2006 : Le Reste du voyage et autres poèmes, préf. de François Bon, coll. « Points Poésie »
Aux éditions P.O.L

Enregistrement sonore

  • La Chute des temps, lu par Bernard Noël, cassette audio, Art & lectures / Artalect, Paris, 1984 ; rééd. en CD

Préfaces, postfaces, etc.

  • Préface à Arthur Rimbaud de Roger Gilbert-Lecomte, éditions Fata Morgana, 1972.
  • "Avant-note" à En compagnie d'Antonin Artaud de Jacques Prevel, éditions Flammarion, 1974 et 1994.
  • El’Pubis, postface manuscrite accompagnant 12 planches de photos-contact d’Henri Maccheroni avec un texte d’André Drean, éditions Traversière, 1978.
  • Préface à Rue Gît-le-Cœur de Vitezslav Nezval, éditions de l'Aube, 1988.
  • Préface à L'Hydre-anti de Billy Dranty, éditions Fissile, 2006.
  • Préface à L'Archangélique et autres poèmes de Georges Bataille, éditions Gallimard, 2008.
  • Préface à Visions de Richaud, de Yvan Mécif, éditions Christian Pirot, 2008.
  • Préface à Du même auteur de Stéphan Lévy-Kuentz, Serpent à plumes, 2008.
  • Préface à Le Silence la cécité d'Aymen Hacen, Jean-Pierre Huguet, 2009.
  • Préface à Garder le mort suivi de Mère de Jean-Louis Giovannoni, éditions Fissile, 2009.
  • Postface à Séverine (1855-1929), Vie et combats d'une frondeuse d'Évelyne Le Garrec, l'Archipel, 2009.
  • Préface à Avec une petite différence de Anas Alaili, éditions Gros textes, 2009.
  • Préface à la Correspondance 1927-1939 de Roger Gilbert-Lecomte & Léon Pierre-Quint, éditions Ypsilon, 2011.
  • Préface à Petite, c'est la fête tu voudrais mourir de Céline Walter, éditions Tituli, 2014.
  • Préface à Blanqui l'enfermé de Gustave Geffroy, éditions de l'Amourier, 2015.
  • Préface à Traces d'hématome de Christophe Schaeffer et Carine Villalonga Mirales, éditions Librécrit, 2015.

Théâtre

Bernard Noël écrit sa première pièce, intitulée La Reconstitution, en 1988. Onze voies de fait, Héloïse et Abélard suivra en 2002 après une traduction et adaptation de William Shakespeare et une adaptation de Mikhaïl Boulgakov et Le Retour de Sade en 2004[27].

Entretiens et articles en ligne de Bernard Noël

Entretiens

Articles

Illustrations

  • Faire faces[28], poèmes de Tita Reut, ill. de Bernard Noël, Éditions de l'Ariane, 2009

Prix

Voir aussi

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Bibliographie

Essais et recueil critique

Bernard Noël fait partie des écrivains recensés par Alain Marc dans Écrire le cri[29].

Ouvrage anthologique

  • Bernard Noël, Politique du corps, coll. Figures, éd. revue Ah !, 2010

Revues

  • Europe (étude et entretien avec Alain Marc), no 823-824, novembre-décembre 1997
  • Amastra-N-Gallar (sous la dir. d'Emilio Arauxo), n° spécial « Bernard Noël », no 15, automne 2008 Participation de J. Ancet, D. Bisutti, B. Bonhomme, H. Carn, R. Detambel, Cl. Fourier, B. Machet, A. Malaprade, L. Murey, F. Pazzottu, C. Royet-Journoud. Comprend une « Lettre autour du corps » de Bernard Noël
  • Europe, « Bernard Noël », dir. Chantal Colomb-Guillaume, no 981-982, janvier-février 2011
  • NU(e) no 49 « Bernard Noël » (dir. Tristan Hordé), novembre 2011 (ISNN : 1266792)

Liens externes

Filmographie

  • Film de 42 minutes avec Bernard Noël à Mauregny-en-Haye, Dans la peau des livres, réalisation Thésée, Arthésée éditions, 2009[30]

Notes et références

Source

Références

  1. (BNF 11917784).
  2. Cf. Jean Frémon, « L'outrage », in Fabio Scotto (dir.), Bernard Noël : le corps du verbe. Colloque de Cerisy, Lyon, ENS éditions, 2008, p. 287-330.
  3. L'Outrage aux mots, « Le lendemain du procès, Jean-Jacques Pauvert m'a téléphoné de bonne heure. Il voulait que j'écrive ce que j'avais dit au juge, que j'en fasse un livre. Ce désir était amical. J'ai eu envie d'y répondre. » B. Noël, L'Outrage aux mots, Paris, 1975, puis P.O.L, 2011, p. 33.
  4. Bernard Noël : le corps du verbe Colloque de Cerisy 2005
  5. B. Noël, « L’outrage aux mots », in Le Château de Cène, Gallimard.
  6. I. Ramonet, La Tyrannie de la communication, Galilée, 1999, p. 39-40.
  7. Lire des extraits et citations d'œuvres de Bernard Noël sur Lieux-dits.eu.
  8. Voir le site de François Rouan.
  9. Voir le site de François Rouan.
  10. Voir le site de Cadastre8zéro.
  11. Sonnets de la mort sur le site des éditions.
  12. Le Jardin d'encre / El jardin de tinta sur le site des éditions.
  13. Voir le texte sur Remue.net (pour la présentation de la soirée du 13 janvier 2009 à la Maison de la poésie) et sur Mouvances.ca.
  14. Le Mal de l'espèce.
  15. À bas l’utile.
  16. Voir sur contact47268.wix.com.
  17. Voir sur jacquesclauzel.com.
  18. L'Ombre du double sur artpointfrance.
  19. Voir sur editart.ch.
  20. Voir sur artpointfrance.org.
  21. 25, rue de Tournon, 75006 Paris.
  22. Plaquette éditée à 500 exemplaires à l'occasion de l'exposition des « Serres » de Bernard Moninot à la galerie Karl Flinker du 17 mars au 17 avril 1976.
  23. Voir sur pseud-de-ip.blogs.nouvelobs.com.
  24. Site de la galerie Remarque.
  25. Voir sur artpointfrance.org.
  26. Tirages limités et éditions de tête.
  27. Voir theatre-contemporain.net et Les Archives du Spectacle.
  28. Présentation de Faire faces sur le site des éditions.
  29. Écrire le cri, Sade, Bataille, Maïakovski…, préface de Pierre Bourgeade, l’Écarlate, 2000 (ISBN 978-2-910142-04-9).
  30. International Standard Audiovisual Number 0000-0002-5FFC-0000-B-0000-0000-4