Erró

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Erró
Erró en 1995.
Naissance
Période d'activité
Nom de naissance
Guðmundur Guðmundsson
Nationalité
Activité
Représenté par
Galerie Emmanuel Perrotin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de travail
Mouvement
Père
Guðmundur frá Miðdal (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Ari Trausti Guðmundsson (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

Guðmundur Guðmundsson, dit Erró, est un peintre et graveur islandais, né le à Ólafsvík.

Il est le cofondateur du mouvement pictural de la figuration narrative en France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Erró étudie l'art de 1949 à 1954 à Reykjavik, puis à Oslo en Norvège et à Florence en Italie[1]. En 1955, il entre à l'École de mosaïque de Ravenne[2]. Il s'installe à Paris en 1958 où il rencontre des artistes, des écrivains et des critiques liés au mouvement surréaliste : André Breton, mais aussi Roberto Matta, Victor Brauner, André Masson, Max Ernst, Man Ray, Joan Miró et Marcel Duchamp.

Erró fut l'époux de Myriam Bat-Yosef, avec laquelle il eut une fille en 1960.

En 1962, il publie Mecanismo, mécamanifeste, 100 poèmes mécaniques, et un manuel de mécanique pour le collège Mécascience pour le mécacours moyen.

En 1962-1963, il réalise décors et masques pour le film d'Éric Duvivier, Concerto mécanique pour la folie ou la folle mécamorphose. Entre 1964 et 1967, il réalise son premier film Grimaces.

De 1963 à 1965, il participe à des interventions artistiques avec Jean-Jacques Lebel. Lui-même est l'auteur de plusieurs interventions artistiques. En , il inaugure une exposition personnelle avec le happening « Les Critiques d'art ». À l'American Center de Paris, en 1964, il réalise le happening Gold Water. Puis il contribue aux Affiches murales et slogans de Mai 68.

En 1972, il rencontre Vilai Permchit[3], sa deuxième épouse, à Bangkok en Thaïlande.

En 1982, il est invité à réaliser une fresque géante à Angoulême. En 1986, il représente l'Islande à la Biennale de Venise. En 1989, il fait une donation d’œuvres d’art et d’archives personnelles à la Ville de Reykjavik. Ce fonds est géré par le musée d'Art de Reykjavik.

La galerie Louis Carré et Cie à Paris représente l'artiste depuis 2012[4].

En 2012, il réalise l'estampe du portfolio créé par Cristel Éditeur d'Art pour le 9e prix Jacques-Goddet (Trophée Carrefour), prix qui récompense chaque année le meilleur article de la presse francophone publié durant le Tour de France. En 2013, il réalise l'estampe du portfolio créé par Cristel Éditeur d'Art pour le 2e prix Denis-Lalanne (Trophée Roland-Garros), prix qui récompense chaque année le meilleur article de la presse francophone publié durant le tournoi de Roland-Garros. En 2014, il expose avec Jean-Jacques Deleval et Speedy Graphito à l'Arsenal de Soissons[5].

Depuis les années 1970, il réalise de nombreuses séries d'estampes (lithographies, sérigraphies et estampes pigmentaires). Depuis 2013, Erró travaille l'aquagravure, une technique d'estampe en bas-relief[6].

En 2020, il expose en solo à la galerie Perrotin[7] à New York.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Erró est un des fondateurs d'un mouvement appelé la Figuration narrative au début des années 1960 en France. De nombreux artistes participent à l'émergence de ce style artistique comme Valerio Adami, Hervé Télémaque, Peter Klasen. En 1978, l'un des artistes de ce mouvement, le peintre péruvien Herman Braun-Vega réalise de lui et avec sa participation active[8], un portrait[9] où il le représente dans son univers artistique inspiré par la bande dessinée[10], accumulant des éléments figuratifs détachés de leur contexte jusqu'à la prolifération délirante[11].

Expositions personnelles[modifier | modifier le code]

Peinture murale sur céramique d'Erró à Lisbonne (2004).
  • 1956 : première exposition personnelle, Galleria Montenapoleone, Milan.
  • 1957 : Maison des artistes, Reykjavik.
  • 1958 : musée national Betzalel, Jérusalem. Musée de Tel-Aviv. Musée d'Art moderne, Haifa.
  • 1960 : galerie Chirvan, Paris. Maison des artistes, Reykjavik.
  • 1961 : Galleria del Naviglio, Milan. la Galleria del Cavallino, Venise.
  • 1962 : galerie Jean Dols, Liège.
  • 1963 : Saint-Germain, Paris.
  • 1964 : Gertrude Stein Gallery, New-York.
  • 1965 : Maäkovski.
  • 1965 : Galleria L’Attico, Rome. Maison des artistes, Reykjavik.
  • 1967 : galerie Spånga, Stockholm. Le 2e cri.
  • 1968 : « Erró 1967-68 », galerie Claude Givaudan, Paris.
  • 1969 : ARC, musée d'Art moderne de la Ville de Paris.
  • 1970 : musée Galliera, Paris.
  • 1971 : galerie André, Berlin.
  • 1973 : Galleria Arte Borgogna, Milan, galerie Buchholz, Munich, galerie Fabien Boulakia, Paris.
  • 1975 : expositions personnelles à travers la France sous l'égide du Centre Georges Pompidou de Paris. Galerie Fred Lanzenberg, Bruxelles.
  • 1977 : galerie Beaubourg, Paris. Centre d'art, Flaine.
  • 1978 : Kjarvalstadir, musée de la Ville de Reykjavik.
  • 1979 : galerie Beaubourg, Paris. Galerie Fred Lanzenberg, Bruxelles.
  • 1980 : galerie Nina Dausset, Paris.
  • 1981 : Randers (Danemark), Randers Kunstmuseum. Copenhague, Kunstforeningen.
  • 1982 : galerie Jan Six, Paris. Peinture politique, Maison de la culture, Chalon-sur-Saône. Musée Rigaud, Perpignan. Musée Hedendaagse Kunst, Utrecht.
  • 1983 : Miroir d'Encre, Bruxelles. Galerie Jaqueline Storme, Lille. Galerie municipale Édouard Manet, Gennevilliers.
  • 1984 : « Erró », galerie Sonia Zannettacci, Genève.
  • 1984 : Centre culturel Pablo Neruda, Corbeil-Essonnes. Espace des Cordeliers, Châteauroux.
  • 1985 : Paris ARC2, musée d'Art moderne de la Ville de Paris. Musée des Beaux-Arts, Dôle. Centre d’art contemporain, Montbéliard.
  • 1986 : Maison de la culture du Havre. Maison de la culture de Bourges. « Erró », pavillon islandais, Biennale de Venise.
  • 1988 : « Huit Paysages », galerie Miroir d'Encre, Bruxelles. Centre d'art contemporain, Rouen.
  • 1988 : commande de la salle Erró à l'hôtel de ville de Lille par Pierre Mauroy.
  • 1989 : galerie Vincent, Saint-Pierre, La Réunion.
  • 1990 : « Les fresques, les savants et les ingénieurs », Cité des sciences et de l'industrie, parc de la Villette, Paris. « Erró, world without Christmas », galerie Sonia Zannettacci, Genève.
  • 1991 : Centre Gérard Philipe, Cergy-Pontoise.
  • 1992 : « Erró Collages 1958-1988 », Centre culturel d'Issoire. Pavillon français, Exposition universelle de 1992, Séville.
  • 1993-1994 : exposition itinérante « Art history – Politics – Science Fiction » accueillie à Copenhague, Pori, Göteborg, Édimbourg et Reykjavik.
  • 1994 : halle du Palais des Congrès, Paris.
  • 1996 : « Erró Von Mao bis Madonna », Museum moderner Kunst Stiftung, Vienne. Orangerie Herrenhausen, Wilhelm Museum, Hanovre.
  • 1996-1997 : exposition itinérante « Political Paintings » présentée à Hanovre, Munich, Hambourg, Berlin, Belgrade, Budapest, Bratislava.
  • 1997 : « Erró, femmes fatales », galerie Sonia Zannettacci, Genève.
  • 1998 : villa Tamaris, La Seyne-sur-Mer.
  • 1999 : « Erró, images du siècle» », galerie nationale du Jeu de Paume, Paris.
  • 2000 : « Erró, images du siècle», musée d'Art contemporain, Marseille. « Erro, les femmes fatales », musée des Beaux-Arts de Caen. Château prieural, Monsepron-Libos. Musée des Beaux-Arts, Charleroi, Belgique.
  • 2001 : « E-Mail breakfast », galerie Sonia Zannettacci, Genève.
  • 2002 : « Erró, Renault et l'art », Espace Renault, Boulogne-Billancourt.
  • 2003 : « Erró, Les Femmes fatales », Creux de l'enfer, Thiers.
  • 2004 : Museo Nacional de les Belles Arts, Kiev. Lilian Vermon Center for International Affairs, The Grey Art Gallery, New York University. Galerie Louis Carré, Paris.
  • 2005 : « Erró, rétrospective », Palma de Majorque, Modern i Contemporani de Palma.
  • 2006 : « Erró : le grand collage du monde » à Valence et Madrid.
  • 2008 : Erró expose une toile de 30 mètres de long sur la façade du Bazar de l'Hôtel de Ville à Paris.
  • 2008-2009 : « Erró, le fou d'images », musée de Louviers.
  • 2009-2010 : « Erró - Portraits / mannlýsingar », Hafnarhús-Reykjavik Art Museum, du au .
  • 2009 : « Erró, Les briseuses de cœur et les petits enfants de Mao », galerie Sonia Zannettacci, Genève.
  • 2010 : « Erró, cinquante ans de collage », Centre Georges-Pompidou, Paris, du au . Musée des Beaux-Arts de Dole, du au . « Erró », Centre d'art contemporain Raymond Farbos, Mont-de-Marsan, du au .
  • 2010-2011 : « Erró : Collages / Klippimyndir (1950-2010) », Hafnarhús-Reykjavik Art Museum, du au .
  • 2012 : « Trente tableaux carrés pour la galerie Carré », galerie Louis Carré & Cie, Paris, du au .
  • 2013 : « Les Femmes fatales (1987-1995), le Tour du Monde de Mao (1974), les Politiques, Poland (1982), les Scapes (1985) », du au , L'Aspirateur, Narbonne.
  • 2014 : « Rétro-spectif, des mécamorphoses aux chinois, 1959-1979 », galerie Louis Carré & Cie, du au .
  • 2014-2015 : Rétrospective Erró au musée d'Art contemporain de Lyon.
  • 2015 : « Erró. Retour à Saint-Malo », Centre Cristel Éditeur d'Art, Saint-Malo, du au [12]. « 50 collages », galerie Louis Carré & Cie, Paris, du au .
  • 2016 : Fondation Folon, Bruxelles.
  • 2017 : Espace Jacques Villeglé, Saint-Gratien.
  • 2018 : « Erró, Svart og hvitt », galerie Louis Carré & Cie, Paris, du au .
  • 2020 : « Erró », galerie Perrotin, New York, du au [13].
  • 2022 : « Erró: Collages, 1959-1978 », galerie Loeve&Co, Paris, du 17 mars au 30 avril.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Sous la direction d'Erró[modifier | modifier le code]

  • Erró 1955-1967, Paris, Georges Fall, 1968.
  • Erró 1967-1970, Paris, Claude Givaudan, 1970.
  • Erró, catalogue général. Édition italienne : Milan, Pre-art, 1976 ; édition française : Paris, Le Chêne, 1976.
  • Erró, Reykjavik, textes de Bragi Ásgeirsson et Matthías Johannessen, Almenna Bókafélagið / Icelandic Review, 1978.
  • Erró 1974-1986, catalogue général II, texte de Jean-Jacques Lebel, Paris, Hazan, 1986.
  • Erró 1984-1998, catalogue général III, textes de Robert Fleck, Lóránd Hegyi, Jan Kriz, Gunnar B. Kvaran, Eirikur Þorláksson. Paris, Hazan, 1998.
  • Erró 1987-2006, catalogue général IV, textes de Frédéric Bouglé, Laurence Bertrand-Dorléac, Philippe Dagen, Arthur C. Danto, Lynn Gumpert, Pontus Hulten, Anne Tronche, Paris, Hazan, 2007.

Textes d'Erró[modifier | modifier le code]

  • (it) La Chiave per il sistemo sympatico dei nervi, Venise, Galleria del Cavallino, 1961.
  • Mecanismo, mécanifeste, Venise, 1962.
  • Mecanismo no 2, catalogue, Venise, 1963.
  • Erró. La Vie des peintres, Bruxelles, Galerie Fred Lanzenberg, 1979.
  • Erró, catalogue, Nouvelle Biennale de Paris, 1985.
  • (is) Sjálfsdáleiðsla (Mécapoème 1959), Reykjavik, éditions Máls-og Menning, 1991.
  • Easy is interesting, Paris, Éditions Jannink, 1993.
  • (it) Se non è vero è ben trovato, Bruxelles, Éditions La Pierre d’Alun, 2012.
  • Préface du livre Pulp Fusion-Benjamin Spark, Paris, Éditions Cercle d'Art, 2016.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. René Passeron, Encyclopédie du Surréalisme, éd. Somogy, 1975, p. 163.
  2. Danièlle Kvaran, Erró : l'art et la vie, Hazan, 2007, p. 54 lire sur Google Livres.
  3. Aðalsteinn Ingólfsson, Erró: A Lifescape, Forlagid , 2015, p. 316.
  4. « Erró » sur louiscarre.fr.
  5. Rectorat de l'Académie d'Amiens, « Erro, Deleval & Speedy Graphito à Soissons (Arsenal) », sur arts-plastiques.ac-amiens.fr (consulté le ).
  6. Ses réalisations d'aquagravure sont visibles sur estampe.fr.
  7. Galerie Perrotin.
  8. Maïten BOUISSET, « Les portraits d'Herman Braun, Histoires de peintres chez Lucien Durand », Le Matin de Paris,‎ , p. 21 (lire en ligne) :

    « [Herman Braun] a choisi des peintres qui, comme lui, tout en se démarquant du pop'art et de l'hyperréalisme américain, font de la réalité contemporaine, le centre de leur propos. Gilles Aillaud, Eduardo Arroyo, Erro et Vladimir Velickovic sont de ceux-là. Bien plus, il a demandé à chacun d'eux de participer à l'élaboration du tableau. »

  9. « Erró », Acrylique sur bois, 168 x 126 cm, sur braunvega.com, 1978-1982 (consulté le )
  10. Sylvie Mégevand et Jean-Michel Mandiboure, Transitions, transgressions dans l'iconographie hispanique moderne et contemporaine, Belgique, Lansman, coll. « Hispania » (no 9), , 186 p. (ISBN 978-2-872-82572-1), « Ne pas peindre pour ne rien dire : l'écrit dans quelques tableaux de Herman Braun-Vega », p. 13 :

    « Plus récemment en Europe, Equipo Crónica ou Erró, dont la production est contemporaine de celle de Braun-Vega, mélangent les genres et tournent un certain académisme en dérision en puisant notamment dans le monde de la bande dessinée. »

  11. Maurice Eschapasse, Ateliers Aujourd'hui, Œuvres contemporaines des collections nationales, Accrochage IV (Catalogue d'exposition), Paris, Centre Georges Pompidou Musée National d'Art Moderne, (lire en ligne), « Le travail sur l'image. Images Composites. Images Transposées » :

    « [...] des éléments figuratifs sont arrachés à leur contexte normal et font l'objet de combinaisons nouvelles d'une infinie variété: isolés, mais dans un entourage nouveau (Recalcati); juxtaposés d'une façon imprévisible (Monory, Fanti, Arroyo); accumulés jusqu'à la prolifération délirante (Erro). »

  12. Christophe Penot, « ERRÓ. Retour à Saint-Malo », Centre Cristel Editeur d'art,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. « ERRÓ - Exposition d’Art Contemporain », sur www.perrotin.com (consulté le ).
  14. legifrance.gouv.fr.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Tilman, Erró, Paris, éditions Galilée, 1976.
  • Philippe Sergeant, Erró ou le langage infini, Paris, Christian Bourgois, 1979.
  • Gunnar B. Kvaran, Rými / Tími í verkum Erró (Espace / Temps dans l'œuvre d'Erró), Reykjavik, Kjarvalsstaðir, 1989.
  • Aðalsteinn Ingólfsson, Erró - Margfalt líf, Reykjavik, Máls-og menning, 1991.
  • Marc Augé, Erró, peintre mythique, Paris, Le Lit du Vent, 1994.
  • Erró, Françoise Bonnefoy (dir.), textes de Laurence Bertrand Dorléac, Arthur C. Danto, Paul Fournel, Danielle Kvaran, Guy Tortosa, Sarah Wilson, Paris, Éditions du Jeu de Paume, Réunion des Musées nationaux, 1999.
  • Danielle Kvaran, Erró, l'art et la vie, Paris, Hazan (édition française) ; Reykjavik, Mál og Menning (éditions islandaise et anglaise), 2007.
  • Patrick Grainville, Petites Parousies et grandes épiphanies de la chair (illustration d'Erró), Atelier CQFI de Nîmes, édition Hors Commerce/CNAP, 2007.
  • Erró - Portraits, Danielle Kvaran (dir.), textes de Halldór Guðmundsson, Laufey Helgadóttir, Danièle Hibon, Matthías Johannessen, Danielle Kvaran, Samy Odin, Philippe Piguet, Jean-Louis Pradel, Sjón, Hafþór Yngvason, Þorvaldur Þorsteinsson, Paris, Hazan (édition française) ; Reykjavik, Opna (édition islandaise), 2009.
  • Erró. Fasciné fascinant, portfolio tiré à 250 exemplaires rassemblant une estampe originale de Erró et un livret biographique de Christophe Penot numérotés et signés à la main par l’artiste et l'auteur, Cristel Editeur d'Art, 2015.
  • (en) Aðalsteinn Ingólfsson, Erró: A Lifescape, Reykjavik, Forlagid, 2015.

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • 1963 : Éric Duvivier, Concerto mécanique pour la folie, 19 minutes.
  • 1978 : Michel Lancelot, Georges Paumier, Erró, Peintres de notre temps, 30 minutes, production INA.
  • 1983 : Jean Labib, Erró, un mercredi pas comme les autres, 13 minutes, production TF1 et CNAP.
  • 1995 : Claude Guibert, Erró, 13 minutes, Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain, production Imago.
  • 2011 : Ukrštanja : Dado Đurić, de Snežana Nikčević et Sanja Blečić, RTCG : Erró à propos de Dado (extrait sur youtube.com).
  • 2021 : Erró, formidable iceberg, film documentaire de Christophe Penot, réalisé pour l'exposition « Figurez-vous… » organisée par la Ville de Dinard en 2021.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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