Aller au contenu

Jean-Louis Giovannoni

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean-Louis Giovannoni
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (75 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Poète, Assistant Social
Autres informations
Membre de

Jean-Louis Giovannoni est un écrivain et poète français, né à Paris 10e, le , d'un père infirmier-panseur corse et d'une mère aide-soignante d'origine italienne.

Jean-Louis Giovannoni obtient le diplôme d'assistant social en 1974. Il commence par s'occuper de personnes âgées de plus quatre-vingts ans vivant à leur domicile. Mais c'est surtout sur un secteur de soins psychiatriques pour adultes (EPS Maison Blanche (hôpital psychiatrique) qu'il va exercer, pendant plus de trente-cinq ans, son métier. Il a été élève et membre de l’équipe de la psychiatre Hélène Chaigneau (Psychothérapie Institutionnelle), décédée en 2010.

Il se définit comme autodidacte,auprès de Lionel Destremau en 1995 : « Je suis profondément autodidacte, tout simplement parce que je n’ai pas fait d’études poussées[1] ».

Il fonde en 1972, avec un groupe de jeunes travailleurs sociaux, la revue Champ social, publiée par les Éditions Solin. Il crée en 1977, avec Raphaële George (Ghislaine Amon), la revue Les Cahiers du double[2] qu'ils codirigent tous deux jusqu'en 1981.

Il effectue des lectures de poésie dans les prisons[2] ; tient, pendant plus de deux ans, des ateliers d'écriture avec des malades mentaux dans un groupe d'entraide mutuelle (GEM) à Reims et plus tard avec des jeunes autistes, dans le cadre d'un établissement et service d'aide par le travail (ESAT) artistique et culturel parisien. Il anime régulièrement, depuis quelques années, des ateliers d'écriture dans des écoles primaires, collèges et lycées et intervient dans divers contextes, comme en 2023 à l'École Nationale d'Architecture Paris Val de Seine[3]. Il dit penser la poésie comme « transmission[4] ».

De 2005 à 2007, il est membre du comité de rédaction de la revue Le Nouveau Recueil[5]. Il reçoit le prix Georges Perros en 2010 et il est président de la Maison des écrivains et de la littérature (Mel) de à [6].

De à , il est en résidence d'auteur de la Région Île-de-France au lycée professionnel Paul-Bert de Maisons-Alfort, en collaboration avec L'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort (ENVA) le Musée Fragonard et le lycée Eugène-Delacroix où il anime des Ateliers d'écriture avec les lycéens mais aussi avec le personnel et des élèves de l’École Vétérinaire ; il met en place des lectures (Daniel Mesguich) et des rencontres littéraires et artistiques (Line de Fages[7]), ainsi qu'une exposition de la peintre Stéphanie Ferrat au Musée Fragonard[8],[9].

Jean-Louis Giovannoni publie également les textes de Raphaële George, alimente le site internet qui lui est consacré[10] et a notamment préparé en 2025 un dossier consacré à son œuvre, Hommage à Raphaële Georges : 1951-1985, publié sur le site Poesibao[11].

Jean-Louis Giovannoni publie son premier recueil, Garder le mort, en 1975. Écrit suite à la mort de sa mère, le recueil est salué par la critique et fait l’objet de multiples rééditions[12]. Bernard Noël y salue une « espèce d’atroce sérénité[13] ».

Ce n’est que six ans plus tard, en 1981, que paraît la plaquette Le Visage volé, premier livre publié par les éditions Unes fondées à cette occasion par Jean-Pierre Sintive[14].

La critique a tendance à distinguer deux « périodes » dans l'œuvre de Jean-Louis Giovannoni[15], la première composée de textes fragmentaires ou aphoristiques, la seconde, plus hybride (roman intérieur, récit, essai), rompant avec une forme d’ascétisme. Jean-Louis Giovannoni affirme ainsi à Gisèle Berkman en 2013 à propos de cette distance vis-à-vis de son écriture fragmentaire : « j’ai surtout ouvert les vannes[16] ». La publication en 2021 du Visage volé, par la périodicité qu’elle met en avant, tend à aller dans ce sens. L’anthologie est en effet sous-titrée « Poésies complètes 1981-1991 ». Dans la préface de ce recueil, son éditeur François Heusbourg écrit : « la poésie occupe la place centrale de l’œuvre de Giovannoni, avant de laisser place à des pratiques plus hybrides, entre prose et poème, dans les années 1990, et par la suite à des proses plus denses, jusqu’à ses “romans intérieurs[17]” ».

Plusieurs commentateurs relativisent une telle bipartition. C’est notamment le cas de Gisèle Berkman[18] : elle considère qu'une telle affirmation repose entièrement sur le fait qu'on assimile l'écriture de Jean-Louis Giovannoni à la « première période » que l'on définit à tort de métaphysique, ce qu'elle récuse. Son œuvre se développe certes sous des formes stylistiques différentes, mais elle n'en reste pas moins traversée par les mêmes obsessions : la matérialité, le corps, l'altérité, le dedans, le dehors, l'appui, la perte... Ce qui caractérise surtout l'écriture de Jean-Louis Giovannoni, c'est sa condensation et son intensité[19].

En 2024, un Choix de poèmes de Jean-Louis Giovannoni inaugure la collection de poche des éditions Unes, comme premier poète publié chez ce même éditeur[20].

Publications

[modifier | modifier le code]

Récits et proses

[modifier | modifier le code]

Bibliophilie et tirages limités

[modifier | modifier le code]
  • Le Visage Volé, Trans-en-Provence, France, Éditions Unes, 1981, non pag. (BNF 34738521)
  • Le Corps immobile, Trans-en-Provence, France, Éditions Unes, 1982, non pag. (BNF 34852555)
  • Au fond de l'air, Trans-en-Provence, France, Éditions Unes, 1982, non pag. (BNF 34855358)
  • On naît et disparaît à même l'espace, Béthune, France, Éditions Brandes, 1985, non pag.
  • La Main de Raphaële George, Béthune, France, Éditions Brandes, 1986, non pag.
  • Le Passeur, Le Muy, France, Éditions Unes, 1987, non pag. (BNF 35002791)
  • Entre le sol, peintures de Ghislaine Amon, Le Muy, France Éditions Unes, 1995, non pag.
  • Enclaves envisagées, photogravures de Catherine Bolle, Lausanne/Pully, Pierre Magnenat/Éditions Raymond Meyer, 1997, 9 pl. et 3 f[5].
  • Parce que je le vaux bien (version brune et version blonde), Draguignan, France, Éditions Unes, (hors commerce) 2001.
  • Perspectives salines, avec une linogravure originale de Vincent Verdeguer, Galerie Akié Arichi, Paris, 2001.
  • L’Invitation au voyage, avec une œuvre originale de Vincent Verdeguer, Trans-en-Provence, Remarque éditions, 2002.
  • Meurtre au champ, avec une photo originale de Marc Trivier, Trans-en-Provence, Remarque éditions, 2004.
  • La convocation, avec une peinture originale de Gilbert Pastor, Trans-en-Provence, Remarque éditions, 2005.
  • Prise d’otages, avec une gravure rehaussée de Franck Charlet, Blois, Éditions du Solier, 2007.
  • Lieux glissés, avec une peinture originale d’Yves Berger, Trans-en-Provence, Remarque éditions, 2008.
  • T'es où ? Je te vois !, texte typographié en Garamond, glissé entre peau de papier, l’ensemble, relié, et inséré en un élément circulaire instable créé par Anik Vinay, Atelier des Grames, Gigondas 2009.
  • Blattes, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Éditions Pavupapri, Marcoux-le-Bas, 2010.
  • Lombric, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2012.
  • Fécondation de la figue, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2012.
  • Air sous verre, avec quatre peintures originales de Vincent Verdeguer, Éditions Arichi, Paris, 2012.
  • Ici n’a pas lieu, ill. de Stéphanie Ferrat, Nice, France, Éditions Unes, 2013, 20 p.
  • Sangsue, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2013.
  • Mouche verte, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2013.
  • Cloporte, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2013.
  • Tænia, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2014.
  • Trou d’eau, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2014.
  • Lait de puceron, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2014.
  • Mangeoire, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2015.
  • Pou de tête, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2015.
  • Morpion, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2015.
  • Territoires, avec des peintures originales de Stéphanie Ferrat, Approches éditions, Vitray, 2015.
  • Faim, ill. de Vincent Verdeguer, Nice, France, Éditions Unes, 2016, 24 p.
  • Oxyures, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le-Bas, Éditions les mains, 2016.
  • Poisson d'argent, collection Les Moches, ill. Stéphanie Ferrat, Marcoux-le-Bas, Éditions les mains, 2017.
  • Nécrophores, collection Les Moches, ill. Stéphanie Ferrat, Marcoux-le-Bas, Éditions les mains, 2017.
  • Autoportrait en germe, accompagnée d'une photo de Thémis S/V, collection images, l'Atelier des Grames, Gigondas, janvier 2020
  • Incarnation, collection Atteintes, ill. de Stéphanie Ferrat, tirage limité, Barras, Éditions les mains, 2020.
  • Plein vol, ill. de Stéphanie Ferrat, Paris, Editions Hariki, 2021.
  • Dévorations lentes, ill. de Vincent Verdeguer, tirage limité, Nice, France, Éditions Unes, 2021.
  • Plaies, collection Atteintes, ill. de Stéphanie Ferrat, tirage limité, Ampus, Éditions les mains, 2021.

Essais et autres textes

[modifier | modifier le code]

Textes et livres traduits

[modifier | modifier le code]
  • Ein ort im blik der steine (Ce lieu que les pierres regardent), bilingue, préface de Michel Camus, traduction de Jutta Legueil, Stuttgart, Allemagne, Verlag Jutta Legueil, 120p, 1989
  • Pasos de piedra (Pas Japonais), traduction de Sergio Avalos, Mexico, Mexique, Ediciones Monte Carmelo, 58 p, 2004
  • Variazioni su una frase di Friedrich Hölderlin (Variations sur une phrase de Friedrich Hölderlin, traduction Edoardo Costadura, avec des articles d'Edoardo Costadura et de Pierre Vilar, suivi d'un texte de Carlo Sini, in IDRA (Semestrale di Litteratura), Milano, Italia, Edidizioni Anabasi, (ISBN 88-417-9011-3), p. 79-125.
  • El Mismo y Ottro / Le Même et Autre, Antologia de la Nueva Poesia en Lengue Francesa, présentation Bernard Noël, textes : "On naît et disparaît à même l'espace, Le Bon morceau, Le Passeur, traduction en espagnol de Aurélio Asiain, p. 56-65, Ediciones El Tucan de Virginia, Mécico, 1996.
  • Invention of space (Invention de l'espace), Japanese Steps (Pas Japonais), Canada, traductions en anglais de Michael Tweed[29]
  • Mangiatoia (Mangeoire), traduction en italien de Marco Rota, gravure de Luciano Ragozzino, Ed. Il ragazzo innocuo[30], Italia, 2014
  • Cimice dei letti (Punaise de lit), traduction en italien de Marco Rota, gravure de Luciano Ragazzino, Edizione Il ragazzo innocuo, Milan, Italia, 2016
  • Tænia (Taenia), traduction en italien de Marco Rota, gravure de Luciano Ragozzino, Edizione Il ragazzo innocuo, Milan, Italia, 2016
  • Dossier dans la Revue Poesia n°331, , Per scacciare la paura avec des extraits de Garder le mort et Ce lieu que les pierres regardent, présentés et traduits en Italien par Marco Rota.http://www.poesia.it/Archivio/2017/somm_10_17.html
  • Den Toten bewachen - Garder le mort , bilingue, postface d'Éric Vuillard, traduit en allemand par Paula Scholemann et Christoph Schmitz-Scholemann, Coesfeld, Allemagne, Verlag, 180 p. (ISBN 978-3942788571)

Traductions

[modifier | modifier le code]

Articles sur Jean-Louis Giovannoni

[modifier | modifier le code]
  • Jacques Ancet, Les choses naissent et se referment aussitôt, in Recueil n°4/5, éditions Champ Vallon, 1986, p. 235-238.
  • Catherine Portevin, « Sur le bord des mots, il compose ses poèmes », Télérama, n° 2214, 1992, p. 32-33.
  • Jean-Patrice Courtois, « Compte-rendu de L’Invention de l’espace et Pas japonais », Recueil, n° 26, janvier 1993, pp. 155-157.
  • Pierre Vilar, Journal d'un veau, in Le Nouveau Recueil no 39, éditions Champ Vallon, juin-août 1996.
  • Jean-Patrice Courtois, par une sorte d'emballage de la voix, in revue Théodore Balmoral, n° 26-27, p. 123-128, printemps-été 1997, (ISSN 0297-1011)
  • Martine Bercot/Anne Henneton, Jean-Louis Giovannoni in Dictionnaire des Lettres Françaises, le XXe siècle, p. 493-494, La Pochothèque, 1998
  • François Boisvon, « Jean-Louis Giovannoni : La voix de Personne », Prétexte, n° 20, hiver 1999, pp. 32-37.
  • Edoardo Costadura, Pour dérouler la toile de Jean-Louis Giovannoni, in Le Nouveau Recueil no 53, Éditions Champ Vallon, p. 160-170, Dec. 1999- Février 2000,.
  • Jean-Pierre Sintive, L'attente palpable ; Lionel Destremau, Petit partage de la toile cirée ; Valérie Rouzeau, On ne voulait pas de corps; Ariane Dreyfus, La Bordure ; Cédric Demangeot, Le veau vomit le poète ; Emmanuel Laugier, Une espèce de peau mince ; Patrick Wateau, C'est entendu, in L'Atelier Contemporain, n° 1, p. 311-353, printemps-été 2000 (sans ISBN)
  • Pierre Vilar, « Jean-Louis Giovannoni », in Dictionnaire de Poésie de Baudelaire à nos jours, PUF, 2001 (ISBN 978-2-130509-40-0), p. 299-300.
  • Arno Bertina, « Les coudées franches (à propos de Jean-Louis Giovannoni) » in Singularités du sujet, huit études sur la poésie contemporaine, Prétexte éditeur, collection Critique, avril 2002, p. 56-64 (ISBN 2-912146-12-7).
  • Richard Blin, « Ouvrir l’espace », Le Matricule des anges, n° 106 (sept. 2009), p. 16
  • Franck Venaille, Giovannoni : faire le mort, in C'est nous les Modernes, collection Poésie/Flammarion, (ISBN 978-2-0812-3200-6), p. 209-210, 2010.
  • Jean-Patrice Courtois, « Les énonciations multiples de Jean-Louis Giovannoni », in Présence du sujet dans la poésie contemporaine (1980-2008), Figuration, configurations et postures énonciatives, sous la direction d'Élisa Bricco, Publication de l'Université de Saint-Étienne, p. 33-50, 2008, (ISBN 978-2-86272-598-7).
  • Ariane Dreyfus, « On/ça ne passe pas », La Lampe allumée si souvent dans l'ombre, coll. en lisant en écrivant, Éditions Corti, (ISBN 978-2-7143-1099-6), p. 172-174, 2012.
  • Dominique Rabaté, Gestes Lyriques, coll. Les Essais, Éditions Corti, (ISBN 978-2-7143-1109-2), p. 213-214, 2013.
  • Le Matricule des anges, dossier : Jean-Louis Giovannoni, poète de l'intensif, photographies d'Olivier Roller ; articles d'Emmanuel Laugier + entretien avec l'auteur + un inédit (Pou de tête : "Les Moches"), p. 16-27, No 154, juin 2014 (ISSN 1241-7696)
  • Le Monde, Le feuilleton d'Éric Chevillard : Équilibres précaires , vendredi , p. 8 du Monde des Livres, 70e année - No 21598.
  • Europe, dossier Jean-Louis Giovannoni , articles de Gisèle Berkman : Que fait-il quand il écrit ? ; Christine Caillon : Sans cesse à l'essayage ; Arno Bertina : Qu'est-ce qu'un ami ?  ; entretien avec Gisèle Berkman : Lorsque j'écris je ne suis pas seul ; inédits : Pollinisation et Punaise de lit  ; p. 99-139, No 1026, octobre 2014, (ISBN 978-2-351-50067-5)
  • Le Monde, Le feuilleton d'Éric Chevillard : La vie commune, .
  • Médiapart : La sévère leçon de choses de Jean-louis Giovannoni, par Patrice Beray, .
  • Revue À L’index N° 31, , Dossier Jean-Louis Giovannoni / ARPO – Tarn en Poésie 2016 - Inédits et entretiens - articles d’Emmanuel Laugier, Bernard Noël, James Sacré, Jean-Claude Tardiff.
  • « Jean-Louis Giovannoni », Un nouveau monde. Poésies en France. 1960-2010 (Yves di Manno et Isabelle Garron), Paris, Flammarion, 2017, p. 780.
  • Revue des Sciences Humaines, no 339, Jean-Louis Giovannoni, Les gestes des mots, textes réunis par Gisèle Berkman, de Maurice Benhamou, Gisèle Berkman, Marc Blanchet, Anaïs Bon, Christine Caillon, Hélène Chaigneau, Isabelle Chol, Edoardo Costadura, Ludovic Degroote, Sylvie Doizelet, Antoine Emaz, Pauline Galli-Andréani, Raphaële George, Jean-Louis Giovannoni, Antoine Graziani, François Heusbourg, Hélène Laplace-Claverie, Emmanuel Laugier, Anne Maurel, Daniel Mesguich, Bernard Noël, Angèle Paoli, Nicolas Pesquès, Véronique Pittolo, Dominique Rabaté, Antonio Ramos Rosa, Marco Rota, François Trémolières,Pierre Vilar, Eric Vuillard, (photos de Fabienne Vallin, Matthieu Giovannoni, Rachel Erlich-Giovannoni, Vincent Verdeguer), Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, octobre 2020.

Entretiens et rencontres

[modifier | modifier le code]
  • Lionel Destremeau, « Entretien avec Jean-Louis Giovannoni », Prétexte, n° 2, 1995, p. 27-36.
  • Revue Prétexte numéro ultimum, Entretien décroisé[31] avec Arno Bertina, été-automne 1999.
  • Arno Bertina, L'externement abusif, entretien, in inculte no 16, revue littéraire et philosophique, 2008, p. 34-42 (ISBN 978-2-916940-06-9).
  • Anciens-modernes, entretien enregistré autour de la musique de György Ligeti avec Danielle Cohen-Lévinas, Colloque : Ligeti autrement, Centre de documentation de la musique contemporaine[32], 2008.
  • « Écrire c'est visager », entretien avec Nolwenn Euzen[33], 2008.
  • Gisèle Berkman, « Les mots ne contiennent pas assez », entretien, in Rue Descartes, no 65, Revue du Collège international de philosophie, thème Clair/Obscur, PUF, 2009, p. 84-97, (ISBN 978-2-13-057320-3).
  • Entretien et lecture , enregistré à la Librairie de Divan, avec Gisèle Berkman[34], 1er oct. 2009.
  • Revue secousse No 8 (revue en ligne), entretien enregistré avec Anne Segal et Gérard Cartier[35], novembre 2012.
  • Entretien avec Gisèle Berkman, enregistré au séminaire de Gisèle Berkman au Collège international de philosophie (CIPh) sur le thème : Que peut encore l'écriture ?[34], .
  • Yann Miralles, « Jean-Louis Giovannoni, "Des mots pour gagner de l’étendue" », Le Français aujourd'hui, 2021, p. 131-142.
  • Lecture-rencontre à l'École Nationale d'Architecture Paris Val de Seine, le 1er décembre 2023. Discutant : Cyrille Faivre-Aublin. https://www.youtube.com/watch?v=t1eQpdibCM8).

Lectures et adaptations

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Lionel Destremeau, « Entretien avec Jean-Louis Giovannoni », Prétexte, no 2,‎ , p. 27
  2. a et b Dupont Pascal, « Le nouveau cercle des poètes », sur L'Express.fr, (consulté le ).
  3. « Lecture-rencontre avec Jean-Louis Giovannoni », sur https://www.youtube.com/watch?v=t1eQpdibCM8&ab_channel=ENSAPVS
  4. Jean-Louis Giovannoni, « Des mots pour gagner de l’étendue », Le Français aujourd'hui,, vol. 215, no 4,‎ (lire en ligne)
  5. a et b « Jean-Louis Giovannoni », sur Bibliothèque cantonale universitaire, Lausanne (consulté le ).
  6. Cecile Mazin, « Jean-Louis Giovannoni devient président de la MEL », sur actualitte.com, (consulté le ).
  7. Hélène Laplace-Claverie, « "La voix bouge, pour ainsi dire, le corps" : un pas de deux entre danse et poésie », Revue des sciences humaines, no 339,‎ (lire en ligne)
  8. « Un écrivain en résidence - Actualités », sur vet-alfort.fr (consulté le ).
  9. Vidéo de la lecture du Journal d'un veau par Daniel Mesguich : https://vimeo.com/339398528
  10. « Raphaële George », sur Raphaële George (consulté le ).
  11. « Hommage à Raphaële George : 1951-1985 », hors série iii, https://www.poesibao.fr/poesibao-iii-hors-serie-n3-raphaele-george/
  12. Il est réédité six fois : https://www.editionsunes.fr/catalogue/jean-louis-giovannoni/garder-le-mort/
  13. Pierre Vilar, « Jean-Louis Giovannoni », Dictionnaire de poésie de Baudelaire à nos jours (dir. Michel Jarrety), Paris, Presses universitaires de France, 2001, p. 299.
  14. « Jean-Louis Giovannoni, Le Visage volé », https://www.editionsunes.fr/catalogue/jean-louis-giovannoni/le-visage-vol%C3%A9/
  15. Yves di Manno et Isabelle Garron parlent de « virage important » (Un Nouveau monde, Poésies en France. 1960-2020, Paris, Flammarion, p. 780). On peut également citer Arno Bertina, « Les coudées franches (à propos de Jean-Louis Giovannoni) », Singularités du sujet, huit études sur la poésie contemporaine, Paris, Prétexte éditeur, coll. « Critique », 2002, p. 58.
  16. « Entretien avec Gisèle Berkman, enregistré au séminaire de Gisèle Berkman sur le thème : Que peut encore l'écriture ? », 19 avril 2013, https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fgrandemenuiserie.fr%2Fspip.php%3Farticle65#federation=archive.wikiwix.com
  17. François Heusbourg, « Le visage hanté : volée d’oiseaux dans le labyrinthe », Le Visage volé, Jean-Louis Giovannoni, Nice, Unes, 2021, p. 11.
  18. Mais aussi de Pierre Vilar (« Vestiaire, bestiaire : estiaire », Jean-Louis Giovannoni. Les Gestes des mots, op. cit., p. 196).
  19. Gisèle Berkman, « Préface », Ce lieu que les pierres regardent, Variations, Pas japonais et L’Invention de l’espace, Castellare-di-Casinca, Lettres vives, coll. « Terre de poésie », p. 7-8. Il en va de même de Lionel Destremau (« Petit partage de la toile cirée », Jean-Louis Giovannoni, L’Atelier contemporain, n° 1, printemps-été 2000., p. 316).
  20. « Jean-Louis Giovannoni. Choix de poèmes », https://www.editionsunes.fr/catalogue/jean-louis-giovannoni/choix-de-po%C3%A8mes-jean-louis-giovannoni/
  21. Emmanuel Laugier, Le Matricule des Anges, N°009, octobre-novembre 1994, « L'Election - Jean-Louis Giovannoni », sur Le Matricule des Anges (consulté le )
  22. Xavier Person, Le Matricule des Anges, N°016, juin-juillet 1996, « Journal d'un veau - Jean-Louis Giovannoni », sur Le Matricule des Anges (consulté le )
  23. Michèle Bernstein, Libération du 14 mars 1996, « La chronique de Michele Berstein : Au bonheur des veaux.Jean-Louis Giovannoni, Journal d'un veau. Deyrolle, 118 pp., 89 F. », sur www.liberation.fr (consulté le )
  24. Dominique Grandmont, L'Humanité, 16 octobre 1998, « Duel dans la boue des mots », sur L'Humanité (consulté le )
  25. Nelly Carnet, « Jean-Louis Giovannoni », sur Temporel.fr, (consulté le )
  26. Joël Kerouanton, « Envisager de Jean-Louis Giovannoni », sur Poezibao, (consulté le )
  27. Anne Bernou, « Gilbert Pastor et Jean-Louis Giovannoni », sur Poezibao, (consulté le )
  28. Le Matricule des Anges, N°076, septembre 2006, « Traité de physique parantale - Jean-Louis Giovannoni », sur Le Matricule des Anges (consulté le )
  29. Voir sur le site Pensum.
  30. Voir sur le site de l'éditeur.
  31. Voir sur pretexte.perso.neuf.fr.
  32. Voir sur le site du Cdmc.
  33. Posté sur le site grande menuiserie.
  34. a et b Posté sur le site grande menuiserie.
  35. Voir sur revue-secousse.fr.

Liens externes

[modifier | modifier le code]