Beaurepaire (Oise)

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Beaurepaire
Beaurepaire (Oise)
Façade sud du château de Beaurepaire.
Blason de Beaurepaire
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité cc des Pays d’Oise et d’Halatte
Maire
Mandat
Patricia Leysens
2020-2026
Code postal 60700
Code commune 60056
Démographie
Gentilé Belliripariens
Population
municipale
65 hab. (2021 en augmentation de 3,17 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 17′ 40″ nord, 2° 34′ 20″ est
Altitude Min. 28 m
Max. 107 m
Superficie 5,07 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Pont-Sainte-Maxence
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-Sainte-Maxence
Législatives 4e circonscription de l'Oise
Localisation
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Beaurepaire
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Beaurepaire
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Beaurepaire

Beaurepaire est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Belliripariens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Cartographies de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
  • 1Carte dynamique
  • 2Carte Openstreetmap
  • 3Carte topographique
  • 4Carte avec les communes environnantes
Carrefour des Veneurs dans la forêt d'Halatte.

La commune de Beaurepaire est située dans le département de l'Oise, sur la rive gauche de l'Oise, à la lisière nord de la forêt d'Halatte, à mi-chemin entre Pont-Sainte-Maxence et Verneuil-en-Halatte, et non loin de Creil. Elle fait partie du Parc naturel régional Oise-Pays de France

Sur le plan du paysage, le territoire communal est partagé entre la forêt d'Halatte, qui occupe toute la partie au sud de la RD 120, et les plaines alluviales dans la vallée de l'Oise, entre la RD 120 et la rivière. L'on y trouve des prairies, des surfaces agricoles, quatre étangs de pêche artificiels, un marais et des petits bois, à une altitude variant entre 28 m et 39 m seulement. Le point culminant de la commune est localisé à l'extrémité sud-ouest du territoire communal, au carrefour du Four en forêt d'Halatte, à 107 m.

La RD 120 est l'unique route traversant Beaurepaire, sans compter les chemins ruraux et routes forestières. Il n'y a pas de desserte par les transports en commun. Parmi les quatre communes limitrophes, Brenouille est située sur la rive opposée de l'Oise, et Fleurines est séparée de Beaurepaire par la forêt.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Beaurepaire[1]
Brenouille
Verneuil-en-Halatte Beaurepaire[1] Pont-Sainte-Maxence
Fleurines

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 672 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

La forêt d'Halatte est protégée par une ZNIEFF type 1, « Massif forestier d'Halatte » n° national 220005064[8], et par un site naturel classé « Forêt d'Halatte et ses glacis agricoles », créé par décret du 5 août 1993[9]. Ces sites excluent le secteur au nord de la RD 120. Sinon, l'ensemble du territoire communal entre dans le site inscrit « Vallée de la Nonette » créé par arrêté du 6 février 1970[10]. Finalement, Beaurepaire est membre à part entière du parc naturel régional Oise-Pays de France, instauré par décret du 13 janvier 2004[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Beaurepaire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pont-Sainte-Maxence, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[15] et 16 723 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,2 %), terres arables (14,9 %), eaux continentales[Note 3] (9 %), prairies (6,7 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Il n'existe pas de village du nom de Beaurepaire, les habitants étant repartis entre trois hameaux. Depuis l'est, on trouve d'abord La Croix-Rouge qui doit son nom à un calvaire. On continuant sur la RD 120 en direction de Creil, on trouve une petite ferme, l'entrée du domaine de château de Beaurepaire et le cimetière ; c'est le hameau de Beaurepaire. Un peu en retrait de la route, on trouve ensuite Heumont.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 30, alors qu'il était de 27 en 2013 et de 28 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 92,2 % étaient des résidences principales, 3,9 % des résidences secondaires et 3,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Beaurepaire en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,9 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 64,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (64 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Beaurepaire en 2018.
Typologie Beaurepaire[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 92,2 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,9 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 3,9 7,1 8,2

En 2008, la taille moyenne des ménages était de 2,2 personnes, alors qu'elle avait été encore de 3,4 personnes en 1968, avec un pic de 3,8 personnes en 1975. Le nombre de foyers fiscaux était de trente-deux (dont dix-huit imposables). Dix-sept maisons sont habitées par leurs propriétaires, cinq sont louées et trois autres mises à disposition gratuitement à leurs habitants. Concernant l'âge des maisons, quatre ont été construites entre 1975 et 1989, et toutes les autres datent d'avant 1949] Toutes les maisons habitées comptent au moins trois pièces ; sept comptent quatre pièces et neuf comptent cinq pièces ou plus. Le nombre moyenne de pièces est donc de 4,2. Une maison ne dispose pas de salle de bains avec baignoire ou douche[21].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, en 2023, par la ligne 6247 du réseau interurbain de l'Oise et par le service de transport à la demande gratuit TAD'OHM mis en place par la communauté de communes des Pays d'Oise et d'Halatte[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La localité apparaît pour la première fois dans les textes vers 1225 sous le nom Bellum domicilium[23].

Selon Ernest Nègre, le nom de la commune signifierait : beau logis[24].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'histoire de Beaurepaire se confond avec celle de son château, de tous temps centre de la vie de la commune, qui n'a jamais été qu'un groupe de trois petits hameaux.

La seigneurie de Beaurepaire est fondé au milieu du XIIIe siècle par la famille de Pont, en soustrayant une partie de sa seigneurie de Pont-Sainte-Maxence pour apanager son fils cadet. Le premier seigneur de Beaurepaire nommément connu est Colart de Pont, mentionné dans un acte de 1288, révélant aussi l'origine de ses quarante livres de rente annuelles : trente-quatre livres sont prélevées sur les fours de la ville de Pont, et les droits de passage sur l'Oise rapportaient six livres. Les archives ne disent pas qui est le constructeur du premier château de Beaurepaire, Colart ou son père. La famille de Pont disparaît au plus tard au milieu du XVe siècle, car Jean de Pont n'a qu'une fille. Celle-ci épouse vers 1415 Mauroy de Saint-Ligier, chef d'une bande armée aux comptes du duc de Bourgogne qui commet des sévices dans la région. En 1425, le château est ruiné lors de la guerre de Cent Ans, et Mauroy entame sa restauration, sans payer pour le bois mis à sa disposition. Après la mort de ses deux fils, sa petite-fille Jeanne hérite de la seigneurie en 1487. Son époux est Antoine de Picquigny, seigneur d'Achy, qui vit jusqu'en 1507.

Le XVIe siècle[modifier | modifier le code]

Leur fille Louise hérite de la seigneurie, alors qu'elle est déjà veuve. Avec l'accord de sa mère et son frère, elle met en vente la seigneurie dès 1508 pour échapper aux exigences fiscales de leur suzerain, Guillaume de Montmorency[25].

L'acquéreur est Adrien de Hénencourt, doyen du chapitre de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens, qui possède une importante fortune qu'il dépense surtout pour l'architecture religieuse, mais aussi pour l'acquisition de seigneuries et fiefs, dont à Brenouille, Cinqueux, Rieux et Monceaux. À Beaurepaire, de Henencourt agrandit le territoire de la seigneurie et fait construire tout d'abord la chapelle Saint-Hubert, en 1510. La grille du chœur arbore toujours ses armes. Ensuite, de Hénenquin s'attache à la reconstruction du château, probablement en ruines, et fait édifier le corps de logis au nord de l'aile orientale, qui a peu changé depuis. Tous ces efforts, le chanoine les fait pour établir dignement son neveu Claude de Lameth, fils de sa sœur Jacqueline de Hénencourt avec Antoine de Lameth, gouverneur d'Arras et de Bourges.

Dès 1521, soit deux ans après la fin des travaux, don est fait du fief de Beaurepaire à Claude de Lameth, sous condition d'employer un chapelain. Les Lameth sont une famille de militaires. Claude meurt en 1538, et son troisième fils Pierre lui succède. Il prend pour femme Catherine du Plessis, fille du seigneur de Liancourt, union célébrée en 1571. Commence alors une seconde campagne de construction, dont résulte le château tel qu'il existe aujourd'hui. Pierre de Lameth décède en 1596, et sa femme vit jusqu'en 1620. C'est leur fils aîné, Charles (1576-1645), qui leur succède. Charles de Lameth poursuit également une carrière dans les armées et reçoit la charge de lieutenant de vénerie et de louveterie en forêt d'Halatte. À l'instar de son grand-oncle, il agrandit les terres de la seigneurie, mais fonde également un hospice à Pont, en l'hôtel Mangot, et ordonne l'érection de Beaurepaire en paroisse par une clause testamentaire[26].

Les XVIIe et XVIIIe siècles[modifier | modifier le code]

Face à la perte de revenus que la perte du château de Beaurepaire signifie pour le curé de Pont-Sainte-Maxence, il s'oppose à la création de cette nouvelle paroisse et parvient à la retarder de dix-sept ans. Mais le curé de Pont obtient pour partie gain de cause, car des compensations financières sont régulièrement versées à sa paroisse, si bien que tous les curés de Beaurepaire jusqu'à la Révolution française s'estiment lésés. Le deuxième fils de Charles de Lameth, Augustin, devient le quatrième seigneur de Beaurepaire issu de la famille de Lameth en ligne directe, et sera aussi le dernier, car il laisse trois filles et aucun fils. La première entre dans les ordres, la seconde meurt sans descendance, et la troisième, Catherine-Élisabeth, hérite donc de la seigneurie. Mais trois ans après son mariage avec Armand de Béthune, duc de Charost, en 1692, elle tombe malade et ne peut plus quitter sa chambre pendant les dix-sept dernières années de sa vie. Son fils unique meurt avant elle. C'est donc sa nièce, la fille de la dernière sœur de son mari, à laquelle revient la seigneurie en 1712. Elle s'appelle Renée, née de Sénicourt, et a épousé un cousin de la famille de Lameth, Henri-Louis. Femme de caractère, elle ne veut pas accepter les dégâts causés par le trop abondant gibier dans la forêt d'Halatte, qui est administrée sous le régime de capitainerie de chasse avec le prince de Condé à la tête. Elle pense que son cousin, le prince Charles-Roger de Courtenay, soit plus à même de tenir tête au prince de Condé, étant donné qu'il a du sang royal. De ce fait, Renée lui cède la nue-propriété de Beaurepaire et en conserve l'usufruit.

La marquise Renée de Lameth vit encore jusqu'en 1747. Entre-temps, le prince de Courtenay se suicide à Paris le 7 mai 1730, et sa veuve Marie-Claire de Bretagne-Avaugour gère seule la seigneurie pendant dix ans encore. Elle utilise sa fortune pour soulager les pauvres et fait restaurer l'église de Beaurepaire. Son frère Henry-François de Bretagne-Avaugour hérite de la seigneurie, mais il ne survit à sa sœur que de six ans, et pas plus qu'elle, n'a de postérité. Le testament de Henry-François laisse le choix à sa veuve entre Beaurepaire et un legs de soixante mille livres. Optant pour l'argent, elle laisse la seigneurie au cousin germain de son mari, François-Joseph Le Lièvre, marquis de Fourilles et de La Grange-le-Roy (1726-1808). Il n’emménage au château de Beaurepaire qu'après le décès de Renée de Lameth, soit un an après son héritage. C'est un brillant militaire, qui participe à tous les combats de la guerre de Sept Ans, et est récompensé par Louis XV par la charge de lieutenant général des armées. Il entretient également d'excellents rapports avec le prince de Condé et le duc d'Orléans. À ce titre, le marquis de La Grange lui prête la somme de 400 000 livres d'or pour la dot de sa fille Bathilde d'Orléans. Il ne sera pas remboursé ; ce ne seront que les héritiers du marquis qui récupéreront la grosse somme au bout d'un long procès, après la Restauration.

La Révolution[modifier | modifier le code]

Le marquis est un aristocrate libéral et l'un des premiers à prêter serment à la barre de la Constituante. Ceci n'empêche pas son arrestation comme suspect en date du 2 décembre 1793, à laquelle la population de Beaurepaire est tout à fait étrangère. Au contraire, il est toujours apprécié des habitants, et c'est avec une grande joie qu'ils l'accueillent à son retour de prison[27].

L'abbé Demorlaine, curé de Beaurepaire, n'échappe lui non plus à la prison. Il est détenu d'abord au château de Chantilly puis au château de la Rochefoucauld à Liancourt. Ayant au préalable racheté son presbytère lors de sa mise en vente comme bien national, il peut s'y installer de nouveau. Or, les exactions des révolutionnaires n'ont pas épargné l'église. Le plomb des cercueils du caveau familial a été récupéré, et les ossements des défunts dispersés dans la nature. Avec le Directoire, le calme revient enfin.

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Le marquis de La Grange achève tranquillement sa vie le 25 avril 1808, et le curé, muté par la suite à Pontpoint, vit jusqu'en 1820. C'est également l'année de disparition du sixième et dernier enfant du marquis, Adélaïde Françoise, héritière de Beaurepaire. De son mariage avec le colonel Jean-Louis Mathevon, baron de Curnieu, elle n'aura qu'un seul enfant, Charles. Cavalier de talent, il rédige plusieurs ouvrages hippiques, mais ne s'intéresse pas beaucoup à Beaurepaire. À l'instar de son grand-père, il laisse le domaine à sa fille. Par mariage de cette dernière avec le marquis (titre de courtoisie) Pierre de Luppé, d'une très ancienne famille du Gers, le château de Beaurepaire vient dans la famille qui le détient toujours à ce jour[28].

L'époque contemporaine[modifier | modifier le code]

L'église au tout début du XXe siècle.
Le château au tout début du XXe siècle.

Le marquis Pierre de Luppé est un ancien élève de l'École des Chartes et travaille comme historien, étudiant notamment le XVIIIe siècle, l'histoire du Valois et de la Picardie. En 1897, il publie un ouvrage intitulé Les Seigneurs de Beaurepaire-sur-Oise : Notes généalogiques et documents (voir dans la bibliographie). Il constitue une bibliothèque importante sur la région et sur le cheval, sa deuxième passion. Mais il fait également entreprendre des travaux de restauration du château et remplace les ruines des anciens communs par une nouvelle ferme. Son fils Albert poursuivra dans la voie de son père et devient, comme lui, maire de Beaurepaire. Après la Première Guerre mondiale, il remet en état le domaine et aide à la restauration de l'abbaye du Moncel, alors en fort mauvais état, en créant une société civile immobilière. Les travaux financés par cette SCI permettent à Eugène-Stanislas Le Senne, évêque de Beauvais, d'installer le petit séminaire de Noyon dans l'ancienne abbaye, en 1923. L'épouse d'Albert, Marthe de Vogüé, consacre beaucoup de son temps à l'aide aux déshérités de Beaurepaire et de Pont-Sainte-Maxence. Malheureusement, elle meurt dans un accident de voiture en novembre 1963.

Christian de Luppé, petit-fils d'Albert et Marthe, a la charge du château de Beaurepaire et représente la quatrième génération à exercer la fonction de maire[28]. Le , il meurt chez lui, à son domicile parisien, à l'âge de 67 ans, des suites d'une leucémie, maladie contre laquelle il luttait depuis plusieurs mois[29]. Il est inhumé le 30 décembre suivant dans le caveau familial derrière la chapelle du château de Beaurepaire.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Pont-Sainte-Maxence[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Pont-Sainte-Maxence

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Beaurepaire est membre de la communauté de communes des pays d'Oise et d'Halatte, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1997 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant inférieur à 100, le nombre de membres du conseil municipal est de 7[31].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1980 25 décembre 2013[29] Christian de Luppé[32] DVD Marquis, propriétaire du château
Décédé en fonction
2014[33] En cours
(au 2 décembre 2020)
Patricia Leysens   Agricultrice retraitée
Réélu pour le mandat 2020-2026[34]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].

En 2021, la commune comptait 65 habitants[Note 4], en augmentation de 3,17 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
125119134116133125134108105
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1027774758063617182
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
83929410210110910895106
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1139184707467626056
2014 2019 2021 - - - - - -
626665------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 34 hommes pour 32 femmes, soit un taux de 51,52 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,9 
90 ou +
0,0 
8,8 
75-89 ans
12,5 
11,8 
60-74 ans
21,9 
20,6 
45-59 ans
21,9 
29,4 
30-44 ans
18,8 
11,8 
15-29 ans
6,3 
14,7 
0-14 ans
18,8 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culte[modifier | modifier le code]

Beaurepaire n'a plus de curé en titre et dépend de la paroisse catholique Sainte-Maxence de Pont-Sainte-Maxence au sein du diocèse de Beauvais, Noyon et Senlis, suffragant de l'archidiocèse de Reims. Les messes dominicales ne sont plus célébrées.

Économie[modifier | modifier le code]

Beaurepaire comptait en 2008 quarante-et-une personnes de 15 à 64 ans, dont trente étaient des actifs ayant un emploi, et deux des chômeurs. On note une parité homme-femme entre les personnes ayant un emploi, et seulement une personne de moins de 25 ans travaillant. Sur la commune de Beaurepaire, seulement dix emplois ont été recensés, dont six en salariat, et un en temps partiel. Un de ces dix emplois était occupé par une personne n'habitant pas la commune.

Au 1er janvier 2010, Beaurepaire compte deux entreprises, toutes les deux du secteur des transports et services divers, ainsi qu'un établissement du même secteur, soit au total trois établissements actifs sur la commune. Le 31 décembre 2009, le nombre d'établissements du même secteur était encore de quatre. S'y ajoutaient deux exploitations agricoles et un établissement appartenant au secteur de l'administration publique, à savoir la mairie, soit au total sept établissements sur la commune. Du fait que les différentes données ne correspondent pas aux mêmes dates, et avec la petite taille de la commune, il n'est pas possible de donner un aperçu complet de sa situation économique pour une date donnée. Mais comme aucune entreprise n'a été créée en 2010, et comme le nombre d'établissements actifs est passé de sept à trois entre 2009 et 2010, l'on doit supposer que le nombre d'emplois à Beaurepaire n'atteint plus sa valeur de 2008. Déjà en 2009, un unique établissement employait des salariés, au nombre de deux seulement[40].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Vue d'ensemble du château depuis le nord-ouest.
Église Saint-Hubert.

Beaurepaire compte deux monuments historiques, le château de Beaurepaire et l'église Saint-Hubert dans le parc du château. Il n'y a pas de bâtiments remarquables en dehors du domaine du château.

  • Château de Beaurepaire, RD 120 (façades, toitures et cheminées inscrits monument historique par arrêté en 1978[41]) :
    le château de Beaurepaire est le plus ancien des environs de la forêt d'Halatte et sans doute aussi le plus pittoresque, succession de bâtiments disposés en équerre, d'une « harmonieuse complexité ».
    Du premier château médiéval du XIIIe siècle, ne subsistent guère plus qu'une cave et un escalier en colimaçon. Généralement, on peut distinguer entre une aile sud et une aile nord, qui ne sont toutefois pas homogènes. L'aile méridionale est celle que l'on aperçoit en se rapprochant du château par l'allée d'accès, depuis la grille d'entrée sur la route. Elle comporte en son centre un portail, jadis précédé d'un pont-levis. À côté, subsiste l'ancienne cuisine de 1425 (construite sous Mauroy de Saint-Ligier), intégrée après remaniement dans les bâtiments de la période 1577/1614 qui forment l'essentiel du château et sont dus à Pierre de Lameth, gouverneur de Creil, et sa femme Catherine du Plessis.
    Toutefois, le bâtiment entre la tour octogonale de 1577 à l'extrémité ouest et le corps central n'a été ajouté qu'en 1901, et le toit en dôme de la tour mentionnée ne date que de 1871/1884.
    L'aile septentrionale représente le corps de logis principal, et il se compose de deux bâtiments, dont celui du nord est plus bas et provient encore de la première reconstruction du château sous Adrien de Hénencourt, après 1510. En subsistent encore les fenêtres à meneaux d'origine. Ensuite, à l'extrémité nord, un curieux ensemble termine le château : une tourelle d'escalier, un pavillon carré sur la base d'une grosse tour ronde, et un autre pavillon carré en encorbellement sur une base plus petite. Reste à signaler une troisième aile au nord, démolie en 1809 en raison de sa vétusté[42],[43],[41]. - Résidence privée, le château n'est ouvert au public que le dimanche des journées du patrimoine[44]. Bien que la mairie soit située au château, un panneau « Propriété privée - Défense d'entrer » flanque le portail du domaine. Le château est à peine visible depuis le domaine public.
  • Église paroissiale Saint-Hubert, dans le parc du château (inscrite monument historique avec le château en 1978[41],[45]) : construite comme chapelle du château pour Adrien de Hénencourt à partir de 1510, c'est un bâtiment à nef unique de quatre travées non voûtées, de style Renaissance.
    Les huit fenêtres sont toutefois en tiers-point. Le chœur est à pans coupés. Un clocher en charpente à la flèche pointue surmonte la première travée, près de la façade occidentale. À l'intérieur, subsiste un jubé finement sculpté séparant la nef du chœur, où se trouvent cinq pierres tombales aux inscriptions effacées.
    Le caveau seigneurial est contenu dans une petite chapelle à gauche de l'autel, décorée de boiseries style Louis XVI. La chapelle a été érigée en paroisse par le testament de Charles de Lameth (1576-1645), mais en raison de la vive opposition du curé de Pont-Sainte-Maxence, qui ne voulait pas perdre les importants revenus liés au château de Beaurepaire, il fallut dix-sept ans pour que la paroisse soit définitivement créée en 1662[43],[46].
    Les propriétaires du château ont donné l'église à la commune de Beaurepaire vers la fin du XIXe siècle. Des messes ne sont plus célébrées qu'à l'occasion de la fête de saint Hubert ou de fêtes familiales[41],[47]. Bien qu'appartenant à la commune, l'accès à la chapelle se heurte au panneau « Propriété privée - Défense d'entrer » à l'entrée du domaine du château.
  • Le mur du château : autrefois il existait un mur d'enceinte qui protégeait le domaine et le château. C'est lors de la Seconde Guerre mondiale que les Allemands réquisitionnent ce même mur afin de remblayer et de construire l'aérodrome de Creil, qui sert aujourd'hui à la base aérienne. Il reste néanmoins le porche et une partie du mur situé du côté du village (dégradé cependant).

On peut également signaler :

  • Le calvaire du hameau de la Croix-Rouge : ce calvaire n'est d'ailleurs pas à sa place d'origine : il a en effet été déplacé.
  • Le monument aux morts, RD 120 : la commune de Beaurepaire compte cinq morts pour la France concernant la Première Guerre mondiale. Tous les combattants de la Seconde Guerre mondiale sont revenus.
  • Le carrefour des Veneurs dans la forêt d'Halatte avec sa croix.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Tradition locale[modifier | modifier le code]

La tradition de Beaurepaire veut que le village se réunisse tous les Noëls (souvent le dimanche précédent le jour de Noël) au château afin de partager un goûter dans la convivialité et la joie de se retrouver entre habitants du village. Tous les enfants de moins de 16 ans sont priés de s'asseoir par terre devant le sapin de Noël pour recevoir leurs cadeaux, après avoir entendu le discours du maire[réf. nécessaire].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Beaurepaire Blason
D'azur aux trois bandes d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre marquis de Luppé, Les Seigneurs de Beaurepaire-sur-Oise : Notes généalogiques et documents, Senlis, Imprimerie Th. Nouvian, , 189 p. (lire en ligne)
  • Amédée Vicomte de Caix de Saint-Aymour, « Notices sur quelques communes rurales canton de Pont : I. Beaurepaire-sur-Oise », Causeries du besacier : Mélanges pour servir à l'histoire des pays qui forment aujourd'hui le département de l'Oise, Senlis et Paris, A. Claudin et H. Champion, 2e série,‎ , p. 235-244 (lire en ligne), sur Gallica.
  • Raymond Poussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale, 2de partie : Autour de la forêt : Beaurepaire du Moyen Âge à nos jours », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d’Étude des Monuments et Œuvres d’art de l’Oise et du Beauvaisis (GEMOB), vol. 92-94,‎ , p. 67-73

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Beaurepaire » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Beaurepaire - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Beaurepaire - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Communes limitrophes de Beaurepaire » sur Géoportail..
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Beaurepaire et Creil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Présentation de la znieff Massif forestier d'Halatte »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur DREAL Picardie (consulté le ).
  9. « Forêt d'Halatte et ses glacis agricoles » [PDF], sur DREAL Picardie (consulté le ).
  10. « Vallée de la Nonette » [PDF], sur DREAL Picardie (consulté le ).
  11. « Journal officiel de la République française du 15 janvier 2004, p. 1143-1144 » [PDF], sur DREAL Picardie (consulté le ).
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Pont-Sainte-Maxence », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  21. « Beaurepaire (60056 - Commune) - Chiffres clés » [PDF], sur INSEE statistiques locales (consulté le ) ; p. 3 et 10-11.
  22. « Transports en commun à Beaurepaire », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  23. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 42.
  24. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne). § 25995, p. 1421.
  25. Raymond Poussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale, 2de partie : Beaurepaire du Moyen Âge à nos jours », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d’Étude des Monuments et Œuvres d’art de l’Oise et du Beauvaisis (GEMOB), vol. 92-94,‎ , p. 67-73 ; p. 67-70.
  26. Cf. Raymond Poussard, Beaurepaire du Moyen Âge à nos jours, op. cit., p. 70-71.
  27. Cf. Raymond Poussard, Beaurepaire du Moyen Âge à nos jours, op. cit., p. 71-72.
  28. a et b Cf. Raymond Poussard, Beaurepaire du Moyen Âge à nos jours, op. cit., p. 73.
  29. a et b « Décès du maire Christian de Luppé », Le Parisien, 30 décembre 2013
  30. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  32. Frédéric Zabalza, « Dans la peau des riches : Grand Écran documentaire propose ce soir le portrait de quatre grandes fortunes, de l’aristocrate au nouveau riche », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. « Beaurepaire », Cartes de France (consulté le ).
  34. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Beaurepaire (60056) », (consulté le ).
  39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  40. Cf. Beaurepaire (60056 - Commune) - Chiffres clés, op. cit., p. 5, 7et 13-15.
  41. a b c et d « Château de Beaurepaire », notice no PA00114498, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. Philippe Seydoux, Châteaux et gentilhommières des Pays de l'Oise : Tome II. Valois, Paris, Éditions de la Morande, s.d., 356 p. (ISBN 978-2-9020-9139-3) ; p. 28-30.
  43. a et b Cf. Raymond Poussard, Beaurepaire du Moyen Âge à nos jours, op. cit., p. 67 et 70-71.
  44. « Beaurepaire - Château de Beaurepaire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Journées du patrimoine, ministère de la Culture (site officiel) (consulté le ).
  45. Dominique Vermand, « Beaurepaire, église Saint-Hubert : Diocèse : Beauvais », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
  46. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Canton de Pont-Sainte-Maxence, Valois et vallée de l’Oise, Beauvais, Conseil général de l'Oise, avec le concours de l’O.T.S.I. de Verneuil-en-Halatte, ca. 1998, 32 p., p. 6.
  47. « Découvrir Beaurepaire » (consulté le ) et « Paroisse Catholique Sainte-Maxence : Les églises »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Paroisse Sainte Maxence (site officiel) (consulté le ). Le site de la commune dit que l'église appartient à la paroisse Sainte-Maxence, mais le site de cette dernière ne la mentionne pas.